Kaolack – Célébration du 65e anniversaire de l’indépendance : Les autorités saluent l’engagement de Sérigne Mboup pour la réussite de l’événement

Comme chaque année, le Sénégal a célébré le 4 avril la fête de son indépendance, marquant en 2025 le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale, acquise le 4 avril 1960. À Kaolack, la cérémonie officielle s’est tenue sur le boulevard El Hadji Abdoulaye Niasse, avec un impressionnant défilé civil et militaire.

Au total, 737 militaires et paramilitaires, ainsi que 625 civils, ont pris part au défilé. À l’issue de ce moment solennel, le gouverneur de la région de Kaolack, Mouhamed Moctar Watt, a pris la parole pour s’adresser à la population, suivi par le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n°3.

« À l’instar de la communauté nationale, la région de Kaolack vient de célébrer le 65e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. C’est pour nous l’occasion de rendre un vibrant hommage à ceux de nos compatriotes qui ont fait le choix du port des armes, du port de l’uniforme, pour être au service de la République, de l’État et de la nation. Ce sont des hommes animés d’un sens élevé du devoir, extrêmement dévoués et au service exclusif des citoyens, veillant chaque jour à leur sécurité », a souligné le gouverneur.

Le thème de cette année, « Vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées », s’inscrit dans la droite ligne de l’Agenda 2050. « En effet, le soir du 24 mars 2024, le peuple sénégalais, souverain et responsable, a fait le choix d’une nouvelle alternance, de manière claire et sans équivoque. Il nous revient à tous d’adhérer à ce nouveau projet national, qui ambitionne de faire de notre pays, à l’horizon 2050, une nation souveraine, juste et prospère », a-t-il ajouté. « La souveraineté est désormais au cœur des préoccupations de nos nouvelles autorités. Le choix de ce thème s’inscrit parfaitement dans leurs engagements envers la population. »

Profitant de l’occasion, le gouverneur a lancé un appel aux populations de la région de Kaolack pour les inviter à se mobiliser derrière Son Excellence le président de la République, M. Bassirou Diomaye Faye, afin d’accompagner sa vision pour le pays.

Le gouverneur a également tenu à saluer la qualité de l’organisation de l’événement, exprimant sa gratitude au maire de Kaolack, Sérigne Mboup, pour son implication personnelle dans la réussite de la cérémonie.

Prenant à son tour la parole, le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n°3, a exprimé sa reconnaissance au commandant des troupes, le lieutenant-colonel Sérigne Faye, saluant son sérieux, son professionnalisme et son sens du devoir.

« Je voudrais également parler de la mairie de Kaolack. Ce que j’ai vu ici en 29 ans de carrière d’officier, je ne l’avais jamais vu : une mairie qui anticipe, qui prend en compte les besoins de tous les participants au défilé, de la maternelle jusqu’aux troupes militaires et paramilitaires. Franchement, à travers le maire Sérigne Mboup, j’ai vu un geste fort. Son appui est constant. Nous ne pouvons que lui témoigner toute notre reconnaissance », a-t-il conclu.

Kaolack – Société : Le MCDIS interpelle les autorités sur la cherté de la vie et le chômage

Le Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal (MCDIS) a tenu une conférence de presse ce jeudi à Kaolack pour alerter sur la situation socio-économique du pays. Face à la montée des prix des denrées de première nécessité, le chômage et l’instabilité du système éducatif, le mouvement appelle les nouvelles autorités à des mesures urgentes et efficaces.

Badou Ndour, président du MCDIS, a exprimé son inquiétude face à la cherté de la vie, qui devient de plus en plus insoutenable pour les Sénégalais. « Bientôt, nous serons au mois de Ramadan, et tout le monde constate que les prix des produits de première nécessité ne cessent d’augmenter. Malheureusement, les mesures annoncées pour encadrer cette situation ne sont pas toujours appliquées et restent inefficaces », a-t-il déploré.

Le MCDIS s’est également penché sur les tensions qui secouent le système éducatif sénégalais. Entre les grèves des enseignants et les manifestations des étudiants, l’instabilité persiste, mettant en péril l’avenir de milliers de jeunes. Le président du mouvement a exhorté le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour garantir un cadre éducatif stable et performant.

Autre sujet brûlant abordé par le MCDIS : la fermeture inquiétante des entreprises privées, qui aggrave la crise de l’emploi. « Selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, 200 entreprises industrielles ont mis la clé sous le paillasson au Sénégal. Cela signifie la perte de milliers d’emplois et une précarité grandissante pour de nombreuses familles », a alerté Badou Ndour.

Face à ces défis majeurs, le MCDIS invite les nouvelles autorités à apporter des solutions concrètes et adaptées aux préoccupations des populations. Le mouvement insiste sur la nécessité d’un plan d’action efficace pour maîtriser les prix, relancer l’économie et assurer un avenir stable aux citoyens.

Kaolack/Société : Le Mouvement Citoyen interpelle les autorités sur le développement local

Le président du Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal, Badou Ndour, a exprimé les attentes des populations de la ville de Mbossé Coumba Djiguen à l’égard du nouveau régime ce mercredi, lors d’une rencontre avec la presse.

« En citant quelques maux auxquels les populations font face, on peut mentionner l’état de délabrement des routes secondaires, l’absence d’usines pour réduire le chômage des jeunes, le manque de canalisations dans certains quartiers, entre autres. Nous proposons au maire de la commune de Kahone et de Kaolack d’initier une intercommunalisation entre ces deux communes en créant une route reliant Médina Baye à Kahone, en passant par Kanda Fodé Bayo. Une fois réalisée, cela contribuera à réduire les accidents et les embouteillages sur la route nationale », a déclaré M. Ndour.

Selon lui, la région de Kaolack, avec son potentiel agricole, devrait figurer parmi les priorités du nouveau régime. Il a souligné que cette ville, qui constitue un carrefour commercial stratégique ouvrant sur la sous-région, mérite une attention particulière. M. Ndour a également mis en avant le développement du port comme une opportunité pour générer de nouvelles perspectives économiques.

« Nous appelons les nouvelles autorités à intégrer la région dans leur vision à l’horizon 2050 », a-t-il plaidé, tout en insistant sur la nécessité d’une stratégie claire pour réduire le coût de la vie et favoriser la création d’emplois. « Nous saluons leur esprit d’ouverture et leur volonté de dialogue avec les acteurs pour apaiser le climat social, mais nous les exhortons à ce que cela ne se limite pas à de simples slogans », a martelé Badou Ndour.

Il a également abordé le projet de construction d’une nouvelle gouvernance, un chantier lancé il y a plusieurs années mais resté à l’arrêt depuis, sans explication claire. « L’entrepreneur reste introuvable, laissant aux Kaolackois un chantier envahi par les herbes et inachevé. Les autorités doivent mener une enquête pour identifier les véritables causes de ce blocage. »

Le président du Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal a conclu en interpellant le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que son Premier Ministre, Ousmane Sonko, pour qu’ils prennent des mesures concrètes en faveur du développement de la région.

Inondations à Matam : le maire de Ourossogui, Moussa Bocar Thiam, interpelle les autorités

Face aux récentes inondations dévastatrices qui frappent la région de Matam, le maire de Ourossogui, Moussa Bocar Thiam, exprime sa profonde inquiétude et son exaspération. Dépassé par l’ampleur des dégâts, il dénonce l’indifférence des autorités et exige une action immédiate pour venir en aide aux sinistrés.

Dans une déclaration poignante diffusée sur les ondes de la RFM, l’ancien ministre de la Communication a souligné l’urgence de la situation et regretté l’absence de mesures concrètes. « Je tiens à apporter mon soutien à tous ces sinistrés de la région de Matam. La question que tout le monde se pose ici, c’est pourquoi des moyens colossaux ne sont pas déployés immédiatement ? », a-t-il interrogé.

Pour Moussa Bocar Thiam, l’inaction des autorités face à cette catastrophe naturelle est incompréhensible, d’autant plus que des villages entiers, comme Belly Diallo, sont totalement dévastés et sans aucune assistance. Il a notamment pointé du doigt l’absence de coordination dans les interventions, déplorant que certaines zones touchées par les inondations soient ignorées lors des visites ministérielles.

L’ancien ministre appelle à la mise en œuvre immédiate du plan ORSEC (Organisation des Secours) pour apporter une réponse rapide et efficace à cette crise humanitaire. « On ne peut pas comprendre les visites de certains ministres ignorant les autres sinistrés qui sont dans les villages en détresse », a-t-il ajouté, exigeant une solidarité nationale pour sauver les milliers de personnes touchées par cette catastrophe.

Alors que les inondations continuent de ravager la région, les habitants de Matam restent dans l’attente d’une réponse des autorités compétentes, tandis que le maire de Ourossogui espère que son appel sera entendu au plus vite.

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