Le climat politique au Sénégal s’est une nouvelle fois enflammé après que le Premier ministre, Amadou Ba, a été la cible d’accusations formulées par le leader de l’opposition, Ousmane Sonko. Ce dernier l’accuse d’avoir profité de sa position pour s’approprier des biens publics. Des accusations que le Premier ministre a formellement rejetées lors de sa dernière intervention.
Dans une déclaration publique, Amadou Ba a tenu à clarifier sa position et à répondre fermement aux allégations. « Depuis mon entrée au gouvernement en septembre 2013, aucun terrain ne m’a été attribué, aucun immeuble, aucun appartement, aucune villa de l’État ne m’a été cédée ou octroyée sous quelque forme que ce soit », a affirmé le leader de la Nouvelle Responsabilité.
Visiblement irrité par ces accusations, le Premier ministre a qualifié ces propos de « calomnie », déplorant leur caractère infondé. « Ces accusations d’accaparement de biens publics me concernant sont injustifiantes et relèvent de la pire calomnie. Je n’ai jamais détourné les biens de l’État, ni failli à ma mission de service public », a-t-il ajouté, affirmant son engagement envers l’éthique et la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Cette sortie intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une escalade de critiques et de contre-critiques entre les partisans du pouvoir et ceux de l’opposition. Ousmane Sonko, figure clé de l’opposition, a intensifié ses attaques contre le gouvernement en vue des élections prochaines, alimentant ainsi les débats sur la transparence et la gestion des ressources publiques.
Amadou Ba, quant à lui, se présente comme un serviteur de l’État irréprochable, et affirme qu’il ne laissera pas de telles accusations entacher son parcours. Sa défense vigoureuse laisse entendre que ces allégations ne sont que des manœuvres politiques destinées à nuire à son image à l’approche des échéances électorales.
Le Premier ministre a conclu son intervention en réitérant sa fidélité aux valeurs de la République et son engagement à œuvrer pour le bien commun, malgré les tentatives de déstabilisation. Reste à voir comment cette nouvelle bataille politique influencera la scène publique sénégalaise dans les semaines à venir.