Anta Babacar Ngom : Persévérance et Détermination pour un Avenir Politique

Malgré sa position à la 13e place lors de la dernière élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, la dirigeante du groupe avicole Sedima, reste déterminée à atteindre son objectif ultime : accéder à la magistrature suprême. Avec seulement 0,34% des suffrages exprimés en sa faveur, soit 15 457 voix sur 19 candidats, elle reconnaît que son chemin vers la présidence a rencontré des obstacles, mais elle affirme que ce n’est que partie remise.

Lors d’une récente rencontre, Anta Babacar Ngom a exprimé sa conviction profonde selon laquelle elle aurait dû être la présidente de la République. Malgré la défaite électorale, elle reste résolument engagée dans la politique et affirme son identité en tant que femme politique assumée et affirmée. Elle insiste sur le fait que son combat va au-delà de ses ambitions personnelles et qu’elle reste déterminée à poursuivre son engagement politique.

« Notre combat va au-delà de ça (…) Aujourd’hui, je me présente comme étant Anta Babacar, femme politique assumée et affirmée. Je vous rassure qu’on ne change jamais de priorités. Aujourd’hui, nous sommes encore plus déterminés et je tends la main à tout un chacun, parce que c’est l’union qui fait la force. Nous sommes toujours sur cette lancée », a-t-elle déclaré.

Anta Babacar Ngom affirme qu’elle croit en son for intérieur et reste convaincue que son moment viendra. Malgré les défis et les revers, elle reste optimiste quant à ses chances de réaliser son ambition politique. « j’y suis toujours, j’y crois en mon for intérieur. Ce n’est qu’un combat décalé et si Dieu le veut, j’y arriverai », a-t-elle ajouté.

Sa détermination à poursuivre son engagement politique et son refus de se laisser décourager par les obstacles témoignent de sa résilience et de son dévouement envers ses convictions. Alors que son avenir politique reste incertain, Anta Babacar Ngom continue de faire entendre sa voix et de défendre ses idéaux avec passion et persévérance.

Aissata Tall Sall : Une vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et candidate à la présidence, partage sa vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes dans le pays. Dans un entretien exclusif avec Seneweb à l’occasion de la Journée internationale de la femme, elle affirme que malgré la sous-représentation actuelle des femmes parmi les candidats, elle croit fermement qu’une femme occupera bientôt le poste de présidente de la République.

En soulignant les défis auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles entrent en politique, Aissata Tall Sall rappelle son expérience en tant que candidate en 2019, décrivant le processus comme un véritable parcours du combattant. Elle encourage les femmes à faire preuve de courage et à s’engager davantage dans cet univers politique souvent défini par les hommes.

« Les femmes doivent faire preuve de beaucoup plus de courage pour s’engager dans ce jeu qui a été défini par les hommes. Mais ça viendra. Un jour, j’espère pas très lointain, une femme sera présidente de la République du Sénégal », déclare Aissata Tall Sall.

La ministre de la Justice exprime sa conviction que les femmes ont progressé dans l’occupation de postes de responsabilité et que l’émergence d’une femme présidente est inévitable. Elle partage également ses propres ambitions, affirmant que tant qu’elle sera engagée en politique, son désir d’être la première présidente de la République ne faiblira pas.

L’annonce d’Aissata Tall Sall met en lumière l’importance de soutenir et d’encourager la participation des femmes dans la sphère politique, ouvrant ainsi la voie à une représentation équitable et diversifiée au plus haut niveau de la gouvernance sénégalaise.

Le PDS à la croisée des chemins : Quel avenir politique après la décision des 7 « Sages » ?

La récente décision du Conseil constitutionnel, confirmant l’écartement de Karim Wade de la course présidentielle, a placé le Parti démocratique sénégalais (PDS) face à un dilemme politique majeur. Avec son candidat exclu du processus électoral, le PDS se retrouve à reconsidérer ses stratégies et alliances en vue de l’élection présidentielle à venir.

L’annonce de cette exclusion a provoqué une onde de choc au sein du PDS, contraignant les membres du parti à réévaluer leur position et leurs objectifs politiques. Face à cette nouvelle réalité, la question de l’avenir du PDS à la présidentielle mérite une attention particulière, comme le souligne le journal « Le Quotidien ».

Dans cette période de transition politique, l’attention se porte désormais sur les prochaines actions du PDS et sur la direction que pourrait prendre le parti. Wade-fils, désormais contraint de tracer une ligne claire, devra faire un choix déterminant qui pourrait façonner le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Une option qui semble se profiler est une alliance avec la coalition au pouvoir, Benno bokk yaakaar (BBY). Cette alliance offrirait au PDS une opportunité de jouer un rôle significatif dans l’issue de l’élection présidentielle et de consolider sa position politique dans le pays.

Cependant, cette décision ne serait pas sans conséquences. Le PDS pourrait être confronté à des divisions internes et à des tensions au sein du parti, notamment après les récentes accusations de corruption portées par certains de ses membres à l’encontre de juges constitutionnels.

Le défi pour le PDS est donc de trouver un équilibre entre ses ambitions politiques et la réalité politique du pays. Alors que le parti était autrefois un prétendant sérieux à la présidence, il se retrouve désormais dans une position de « faiseur de roi », avec une influence potentielle sur le résultat électoral mais sans candidat en lice.

Dans cette situation délicate, le PDS devra naviguer avec précaution pour éviter une dislocation interne tout en cherchant à maximiser son influence politique. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer la trajectoire politique du PDS et son impact sur le paysage politique sénégalais dans un contexte électoral en pleine évolution.

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