Affaire de diffamation : Le tribunal relaxe Aminata Touré au bénéfice de la bonne foi, selon Me Ousmane Thiam

Dans l’affaire de diffamation opposant l’ancienne Première ministre Aminata Touré et Mansour Faye, le tribunal correctionnel de Dakar a rendu une décision qui suscite des réactions diverses. Me Ousmane Thiam, avocat du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, s’est exprimé suite à ce jugement qui, selon lui, reconnaît la fausseté des propos tenus par Aminata Touré tout en la relaxant au bénéfice de la bonne foi.

« Le tribunal n’a ni relaxé Aminata Touré purement et simplement, ni au bénéfice du doute, » a précisé Me Thiam lors d’une déclaration à Seneweb. Il a ajouté que la décision du juge repose sur la reconnaissance de la diffamation, mais accorde à l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) le bénéfice de la bonne foi, signifiant qu’elle aurait été mal informée ou qu’elle aurait mal interprété les faits.

Me Thiam a expliqué que la décision de relaxe au bénéfice de la bonne foi indique que les propos de Mme Touré étaient diffamatoires, mais que le tribunal a estimé qu’elle avait été trompée de bonne foi. « Peut-être qu’elle a été induite en erreur par ceux qui lui ont fourni l’information ou en interprétant le rapport de la Cour des comptes. Mais le tribunal a constaté que les preuves qu’elle a apportées ont été rejetées, » a-t-il ajouté.

L’avocat a souligné que si les documents produits par Aminata Touré avaient été avérés, le tribunal aurait prononcé une relaxe pure et simple. Cependant, la décision rendue reflète que bien que les propos soient jugés diffamatoires, le juge a estimé qu’il s’agissait d’une erreur de bonne foi. « Le juge l’a excusée, c’est ce que signifie la décision qui a été rendue aujourd’hui, » a insisté Me Thiam.

Enfin, l’avocat de Mansour Faye a déploré que Mme Touré n’ait pas suivi les conseils de ses avocats, qui lui avaient recommandé de présenter des excuses. Selon lui, une telle démarche aurait montré son humilité, d’autant plus qu’aucun rapport n’a explicitement accusé son client, Mansour Faye. « Si le juge avait relaxé purement et simplement Aminata Touré, on aurait pu penser que Mansour Faye était coupable des faits allégués, ce qui n’est pas le cas, » a conclu Me Thiam.

Procès Trump : Son Avocat Clame son Innocence

Lundi, lors du procès pénal à New York concernant des paiements dissimulés pour acheter le silence d’une ancienne star de films X avant les élections présidentielles de 2016, l’un des avocats de Donald Trump a déclaré que l’ancien président était “totalement innocent”.

Todd Blanche, l’avocat de Trump, a pris la parole devant le jury pour la première fois et a affirmé que “le président Trump n’a commis aucune infraction”. Il a également déclaré que ce dossier n’aurait jamais dû aller jusqu’au procès. “Il est présumé innocent, il est totalement innocent”, a-t-il ajouté.

Ce procès fait suite à des allégations selon lesquelles Donald Trump aurait été impliqué dans des paiements dissimulés visant à acheter le silence de l’ancienne star de films pour adultes juste avant les élections présidentielles de 2016. Ces paiements auraient été effectués pour étouffer des allégations d’une relation entre Trump et l’actrice.

L’intervention de l’avocat de Trump lors du procès souligne la position ferme de l’ancien président sur son innocence dans cette affaire. Alors que le procès se déroule, l’issue de cette affaire reste incertaine, mais la défense de Trump est déterminée à prouver son innocence devant le jury.

Affaire Omar Sall : Les avocats des plaignants maintiennent leur position et rejettent les excuses partielles

Les développements de l’affaire Omar Sall ont pris une tournure inattendue lors des débats d’audience. Maître Abdoulaye Tall, avocat d’Omar Sall, a tenté une démarche de réconciliation en suggérant une entente entre les parties. Cependant, les avocats des plaignants, dont Ousmane Guèye et Assane Kandji, ont rejeté les excuses partielles, exposant les conditions non remplies.

Maître Abdoulaye Tall a pris l’initiative de proposer une réconciliation, soulignant l’interpellation de son client par des proches influents.

Les avocats des plaignants ont précisé que le pardon était envisageable à condition qu’une délégation avec des membres de la famille d’Omar Sall soit reçue, et que des excuses publiques soient présentées. Cependant, ces conditions n’ont pas été remplies selon eux.

Les avocats ont expliqué que la délégation devait revenir après concertation, mais jusqu’à présent, aucune démarche en ce sens n’a été entreprise.

Le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté pour avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie des tidianes, notamment la Wazifa et I’Hadaratoul Jummah.

Il est poursuivi pour diffamation et insulte à l’égard d’un groupe de personnes distinguées par la religion, ainsi que pour provocation d’actes d’intolérance entre des personnes de sectes religieuses différentes, le tout commis par le biais d’un système informatique.

L’affaire reste tendue, avec les avocats des plaignants maintenant leur position sur les excuses partielles proposées par l’avocat d’Omar Sall. L’évolution de la situation dépendra de la réponse à ces conditions spécifiques énoncées par les avocats des plaignants.

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