Donald Trump condamné à une amende pour avoir enfreint l’ordonnance de silence

Donald Trump se retrouve une fois de plus sous les feux des projecteurs judiciaires, cette fois pour avoir enfreint une ordonnance de silence émise par le juge Merchan. Cette ordonnance visait à interdire à l’ancien président de faire des commentaires sur les témoins, les membres du jury et de la cour, avant et pendant le procès.

Malgré cette injonction claire, Trump a choisi de tester les limites en relayant sur les réseaux sociaux des publications impliquant les témoins clés de l’affaire, dont son ancien avocat Michael Cohen et l’ancienne actrice Stormy Daniels. Le juge a considéré que le simple fait de partager ces publications revenait à les approuver, ce qui a conduit à une amende de neuf mille dollars, soit mille dollars pour chaque infraction constatée.

Trump a réagi en retirant les neuf publications incriminées, mais a exprimé son mécontentement, affirmant que cette décision violait son droit à la liberté d’expression. Dans une publication sur ses réseaux sociaux personnels, il s’est présenté comme le seul candidat à la présidentielle à être muselé dans l’histoire, critiquant ouvertement le juge Merchan.

Malgré cette sanction, Trump a dû faire face au témoignage accablant de l’avocat d’une ancienne playmate, révélant une relation extraconjugale présumée avec l’ancien président. Cette histoire, autrefois étouffée par les alliés de Trump, est désormais devenue publique, jetant une lumière crue sur les affaires personnelles de l’ancien locataire de la Maison Blanche.

Six Mois de Prison pour Bobrisky, Figure LGBT+ au Nigeria, pour avoir Jeté des Billets de Banque

Un tribunal nigérian a récemment condamné Idris Okuneye, plus connue sous le nom de Bobrisky, une des personnalités LGBT+ les plus en vue du pays, à six mois de prison ferme. Elle a été reconnue coupable d’avoir jeté des billets de banque, d’une valeur totale de 400 000 nairas (326 euros), lors de l’avant-première du film Ajakaju à Lagos le 24 mars.

L’acte de jeter de l’argent lors d’événements festifs, comme les mariages, est une pratique courante au Nigeria. Cependant, elle est strictement interdite par la loi. La Banque centrale nigériane considère que cette action « porte atteinte au symbole de la souveraineté du pays » et peut entraîner des sanctions, incluant une peine de prison et/ou une amende.

Bobrisky a déclaré ne pas être au courant de l’interdiction de cette pratique, selon un communiqué de la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC). Le juge Awogboro a déclaré : « Porter atteinte à nos billets nuit à l’image du pays. »

Les avocats de Bobrisky n’ont pas pu être contactés immédiatement pour commenter cette décision. Cependant, cette affaire rappelle celle de l’actrice nigériane Oluwadarasimi Omoseyin, condamnée à six mois de prison en février pour le même motif.

Bobrisky, très active sur les réseaux sociaux où elle est souvent au cœur de controverses, avait remporté le prix de la « femme la mieux habillée » lors de l’avant-première d’Ajakaju.

Au Nigeria, l’homosexualité est sévèrement réprimée, passible de 10 à 14 ans de prison. Les personnes LGBT+ font régulièrement face à des actes de harcèlement et d’intimidation de la part des forces de l’ordre, souvent accusées d’extorsion et d’humiliations.

La condamnation de Bobrisky souligne une fois de plus les défis auxquels sont confrontées les minorités LGBT+ dans le pays et met en lumière la nécessité d’une réforme législative pour protéger les droits fondamentaux de ces personnes.

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