Le président syrien Bachar al-Assad et les membres de sa famille se trouvent actuellement à Moscou, selon des informations diffusées dimanche par les agences de presse russes TASS et Ria Novosti. Cette décision intervient dans un contexte de bouleversements majeurs en Syrie, marqués par la chute du régime d’Assad à la suite d’une offensive éclair menée par des groupes rebelles, incluant des factions islamistes radicales.
Selon des sources au Kremlin citées par les médias russes, la Russie a offert l’asile à Bachar al-Assad et à sa famille « sur la base de considérations humanitaires ». Ce geste souligne le rôle central de Moscou dans le soutien au régime syrien depuis le début de la guerre civile en 2011. Avec l’Iran, la Russie a été un allié clé de Damas, fournissant une assistance militaire et diplomatique qui a permis au régime de résister pendant plus d’une décennie.
La chute du régime syrien a été précipitée par une offensive coordonnée de groupes rebelles, qui ont pris le contrôle de plusieurs régions stratégiques en quelques jours. Cette avancée rapide a mis fin à un équilibre fragile, exposant les limites des capacités militaires du régime malgré le soutien étranger.
Des rapports non confirmés suggèrent que des négociations auraient eu lieu pour faciliter la sortie d’Assad et de ses proches, afin d’éviter une escalade humanitaire et militaire supplémentaire.
L’arrivée d’Assad à Moscou pourrait avoir des répercussions significatives sur la scène internationale. La Russie, en offrant un refuge au dirigeant syrien, réaffirme son influence dans la région tout en se positionnant comme un acteur incontournable dans la gestion de l’après-Assad.
Cependant, cette décision risque de provoquer des tensions avec d’autres puissances, notamment les États-Unis et certains pays européens, qui ont longtemps réclamé le départ d’Assad comme préalable à une résolution politique en Syrie.
La chute du régime syrien ouvre une période d’incertitude pour l’avenir du pays, déjà ravagé par plus de 13 ans de guerre. Les groupes rebelles, souvent divisés, devront faire face à la question du pouvoir et de la reconstruction. De leur côté, les puissances internationales pourraient intensifier leurs efforts pour stabiliser la région, bien que les intérêts divergents risquent de compliquer tout consensus.