Badara Gadiaga revient sur son avenir à Tfm : « Ma décision de partir remonte à trois mois »

Le chroniqueur Badara Gadiaga a clarifié sa position concernant son avenir à Tfm, affirmant que son souhait de quitter la chaîne ne date pas de la récente polémique autour de son altercation avec le député Amadou Ba. Il assure avoir exprimé son intention de démissionner il y a trois mois, bien avant que cette affaire n’éclate.

Invité sur le plateau de Quartier Général, Gadiaga a révélé qu’il avait discuté de son départ avec Bouba Ndour, directeur des programmes de Tfm, bien avant que les tensions actuelles ne surgissent.

« J’avais vu Bouba Ndour pour lui faire part de mon intention de quitter la chaîne. Je recevais des critiques, ce qui ne me posait aucun problème, mais je ne voulais pas que cela affecte le personnel de la Tfm », a-t-il déclaré.

Cette précision intervient alors que certains observateurs attribuaient sa volonté de quitter la chaîne aux appels au boycott de Tfm, lancés par des militants de Pastef à la suite de son vif échange avec Amadou Ba.

Malgré la pression médiatique et politique, Badara Gadiaga affirme qu’il n’est pas affecté par les controverses qui entourent son nom.

« Je suis un éternel combattant. Ces polémiques ne me font aucun effet pour ceux qui me connaissent. Je ne suis pas non plus à la recherche des plateaux ou de la télévision », a-t-il insisté.

Connu pour son franc-parler, Badara Gadiaga reste fidèle à son style direct et engagé. Son avenir médiatique, notamment à Tfm, demeure cependant incertain.

Badara Gadiaga défie le boycott : « Jakkarlo » bat des records d’audience

Malgré les appels au boycott lancés par certaines autorités contre la TFM, l’émission « Jakkarlo » de ce vendredi a pulvérisé tous les records d’audience. Plus de 70 000 spectateurs en temps réel ont suivi l’émission, confirmant ainsi la popularité inébranlable du chroniqueur Badara Gadiaga.

L’analyste politique, connu pour son franc-parler, n’a pas dérogé à sa ligne éditoriale. Devant le député Amadou Bâ, il a une nouvelle fois livré une critique acerbe du régime en place. Dressant un bilan très critique de la première année de gouvernance du duo Diomaye – Sonko, il a dénoncé une gestion marquée, selon lui, par des « tâtonnements », des « promesses non tenues » et une « gouvernance en décalage avec les attentes populaires ».

Un boycott inefficace ?

Les appels au boycott de la chaîne, consécutifs aux déclarations de Gadiaga, n’ont visiblement pas eu l’effet escompté. Au contraire, l’intérêt pour l’émission semble s’être renforcé, prouvant que l’audience de « Jakkarlo » reste fidèle et engagée.

Ce succès d’audience illustre aussi la place prépondérante de l’émission dans le paysage médiatique sénégalais. Elle demeure un espace de débat incontournable, où les voix critiques du pouvoir continuent de s’exprimer librement.

Alors que le régime cherche à stabiliser sa communication après une première année de gouvernance sous haute tension, la question demeure : jusqu’où ira Badara Gadiaga dans sa critique du pouvoir ? Une chose est sûre, son influence ne faiblit pas.

Propos grossiers dans les débats télévisés : Le CNRA met en garde les médias contre les injures

Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a exprimé ce mardi 25 mars 2025 son inquiétude face à la multiplication des dérives verbales dans les débats télévisés. L’organe de régulation pointe du doigt l’usage des insanités, injures et propos grossiers sur certains plateaux, notamment de la part de chroniqueurs invités à commenter l’actualité.

Dans un communiqué officiel, le CNRA dénonce des comportements qui, selon lui, portent atteinte aux institutions de la République, à la moralité publique, ainsi qu’à l’image, l’honneur et la réputation des personnes visées. Il estime que ces dérives sont de nature à fragiliser la stabilité nationale et la cohésion sociale, en transformant les médias en tribunes d’invectives plutôt qu’en espaces de débats responsables.

L’organe de régulation rappelle que ces pratiques constituent une violation des règles en vigueur, notamment celles inscrites dans le Cahier des charges des médias audiovisuels. Il insiste sur le fait que les chaînes de télévision, de radio et les plateformes de diffusion sont responsables de la qualité des contenus qu’elles proposent.

Dans ce cadre, le CNRA exhorte les directeurs de médias et animateurs d’émissions à prendre les dispositions nécessaires pour éviter la prolifération de discours offensants et irresponsables.

Le communiqué précise également que le non-respect de ces obligations pourrait entraîner des sanctions sévères, conformément à la législation en vigueur. Ces sanctions peuvent aller de mises en demeure et suspensions de programmes à des interdictions de diffusion ou des amendes conséquentes.

Le CNRA rappelle aux acteurs des médias audiovisuels qu’ils ont un rôle fondamental dans l’éducation citoyenne et la préservation des valeurs démocratiques. En permettant des échanges respectueux et constructifs, ils contribuent à une information équilibrée et à un climat apaisé dans le pays.

Il invite ainsi les chaînes de télévision, les radios et les plateformes numériques à veiller scrupuleusement au respect de la déontologie journalistique, afin d’éviter que leurs espaces de diffusion ne deviennent des lieux d’incitation à la haine ou à la violence verbale.

Cette mise en garde du CNRA intervient dans un contexte où le débat public au Sénégal est de plus en plus marqué par des affrontements verbaux, souvent exacerbés par les tensions politiques et sociales. L’organisme de régulation semble donc vouloir renforcer son contrôle sur les contenus audiovisuels, en réaffirmant son engagement à préserver l’éthique et la responsabilité médiatique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°429 – 25/03/2025

🔴 APPEL AU BOYCOTT DE TFM, RÉUNION D’URGENCE SUIVI DU COMMUNIQUÉ DU BUREAU POLITIQUE DES « PATRIOTES », ETC : BADARA GADIAGA FAIT TREMBLER
🔴 PAS DE NOUVEAU PROGRAMME SANS CLARIFICATION SUR LA PRÉSUMÉE FALSIFICATION DES CHIFFRES : LE FMI ISOLE LE SÉNÉGAL

🔴 CRISE AU SEIN DE LA FSKDA / LE SILENCE INTRIGANT DE LA TUTELLE
🔴 LIGUE DE FOOTBALL AMATEUR : ABDOULAYE SAYDOU SOW PASSE LE FLAMBEAU

Boycott de TFM : Le ministre de la Microfinance s’indigne après un débat houleux à Jakaarlo

Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Badara Dione, a annoncé qu’il boycotte officiellement la Télévision Futurs Médias (TFM) après un incident survenu lors de la dernière émission Jakaarlo. Cette décision intervient après un débat particulièrement tendu entre le chroniqueur Badara Gadiaga et le député Amadou Bâ de Pastef, qui a provoqué une vague d’indignation dans les rangs du parti au pouvoir.

L’émission Jakaarlo du vendredi dernier a été marquée par des échanges musclés entre Badara Gadiaga, connu pour ses prises de position critiques, et le député Amadou Bâ de Pastef. Selon des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, Gadiaga aurait tenu des propos jugés insultants et diffamatoires à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et de certains membres du gouvernement.

Cette séquence a immédiatement suscité la colère du Bureau politique de Pastef, qui accuse les chroniqueurs de partialité et d’acharnement médiatique contre le pouvoir en place.

Dans un communiqué officiel, Pastef a dénoncé ce qu’il considère comme une ligne éditoriale hostile de la TFM et a exigé des excuses publiques de la chaîne et de l’équipe de Jakaarlo.

Alioune Badara Dione, particulièrement remonté, a déclaré : « Face au mépris et à la complicité des membres permanents de l’émission, j’ai décidé de boycotter cet organe jusqu’à ce qu’il accepte de présenter des excuses publiques pour les injures proférées à l’encontre du Premier Ministre. »

Le ministre accuse également certains médias d’entretenir une campagne de déstabilisation contre le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et d’alimenter la division politique dans le pays.

Cette affaire survient dans un contexte tendu entre le gouvernement et certains médias sénégalais. Plusieurs figures de l’opposition et de la société civile dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une volonté de museler la presse, tandis que du côté du gouvernement, on parle plutôt d’un nécessaire recadrage médiatique pour garantir un traitement plus équilibré de l’actualité politique.

Badara GADIAGA attaque Amadou Ba (Pastef)  » doumala bayi ngay … en direct »

Le chroniqueur Badara Gadiaga a violemment interpellé Amadou Ba, député du parti d’opposition Pastef, lors d’un débat en direct consacré à la controverse autour de la loi d’interprétation. Au cours de l’échange tendu, Gadiaga n’a pas mâché ses mots et a coupé sèchement la parole à l’élu : « Je ne te laisserai pas mentir en direct. »

Cette altercation verbale est survenue alors que les deux intervenants débattaient de l’application et des implications juridiques de cette loi controversée, souvent perçue par l’opposition comme un instrument politique servant à restreindre les libertés ou à protéger le pouvoir en place. Amadou Ba défendait la position de son parti sur le sujet, en dénonçant ce qu’il qualifie d’atteinte à l’État de droit, mais son argumentaire n’a visiblement pas convaincu Badara Gadiaga.

Connu pour son style incisif, le chroniqueur n’a pas hésité à contredire le député à plusieurs reprises, l’accusant de travestir les faits pour alimenter un discours politique alarmiste. « Il faut arrêter de jouer avec les mots pour manipuler l’opinion », a ajouté Gadiaga avec fermeté.

Débat explosif sur TFM : Badara Gadiaga et le député Amadou Ba s’affrontent sur la loi d’interprétation

Le débat Qg sur la TFM a pris une tournure explosive lors d’un échange tendu entre le chroniqueur Badara Gadiaga et le député Amadou du parti Pastef. Le débat portait sur la controverse entourant la loi d’interprétation, un texte juridique qui suscite actuellement des remous dans la sphère politique sénégalaise.

Badara Gadiaga accuse de mensonge

Au cours de l’émission, Badara Gadiaga n’a pas mâché ses mots, accusant le député Amadou d’être « un menteur à l’image de son leader ». Une déclaration qui a immédiatement enflammé le plateau. « Vous manipulez l’opinion avec des contre-vérités, exactement comme votre chef de parti », a lancé Gadiaga, sans détour, en dénonçant ce qu’il qualifie de « stratégie populiste » visant à semer le doute sur les institutions de l’État.

Badara GADIAGA à Amadou Ba (Pastef) : « Mane ma takh ngaine changé loi bi, sante na yalla »

Badara Gadiaga a récemment suscité la polémique en affirmant qu’il est à l’origine des amendements apportés par le député Amadou Ba, membre du Pastef, sur l’interprétation de la loi d’amnistie. Selon lui, son influence aurait été décisive dans la relecture et la révision de certains points-clés de ce texte controversé.

Cette déclaration intervient dans un climat politique tendu, marqué par des divergences autour de cette loi d’amnistie, perçue par certains comme une tentative de réhabilitation politique pour des figures de l’opposition condamnées par le passé.

Interprétation de la loi d’amnistie : Badara Gadiaga dénonce une “injustice” et un “aveu de culpabilité”

La proposition de loi n°2024-09 du 13 mars 2024, visant à interpréter la portée de la loi d’amnistie, suscite un vif débat au sein de l’espace politique et médiatique sénégalais. Portée par le député de Pastef, Amadou Bâ, cette initiative vise à clarifier les infractions bénéficiant de l’amnistie en précisant que seuls les faits “exclusivement motivés par des raisons politiques” seraient concernés, notamment ceux liés aux manifestations et aux actes de communication.

Toutefois, cette interprétation suscite des critiques acerbes, notamment de la part du chroniqueur Badara Gadiaga, qui dénonce une volonté de “légaliser l’injustice” et de protéger certains acteurs au détriment d’autres.

Invité sur le plateau de Jakaarlo Bi ce vendredi, Badara Gadiaga n’a pas mâché ses mots. Selon lui, cette loi pose un grave problème d’équité et pourrait renforcer un sentiment d’impunité :

« J’ai toujours décrié cette loi qui ne fait qu’encourager l’injustice. Je ne peux comprendre que des gens soient fautifs, causent beaucoup de dégâts et portent préjudice à des familles, et que la justice ne puisse pas être rendue. C’est totalement injuste. »

Pour le chroniqueur, l’exposé des motifs de la proposition de loi trahit une volonté de protéger un groupe spécifique de personnes tout en écartant d’autres :

« C’est extrêmement grave de dire dans l’exposé des motifs de la proposition de loi : ‘des faits ayant exclusivement des motivations politiques’. Cela ressemble plutôt à un aveu de culpabilité. »

En d’autres termes, il estime que cette interprétation pourrait être utilisée pour exonérer certains individus tout en maintenant d’autres sous le coup de poursuites judiciaires.

Badara Gadiaga est allé plus loin dans son analyse en mettant en cause le rôle joué par Ousmane Sonko dans les événements ayant conduit à l’amnistie. Pour lui, l’actuel Premier ministre ne peut pas se dédouaner de sa responsabilité politique dans la situation actuelle.

« Ousmane Sonko est le premier qui doit répondre de cette situation à travers ses discours politiques. »

Le chroniqueur estime qu’au lieu de chercher à interpréter la loi pour protéger certains acteurs, il serait plus juste d’abroger purement et simplement la loi d’amnistie afin de permettre à la justice de faire son travail.

Depuis son adoption, la loi d’amnistie a toujours divisé l’opinion publique. Certains y voient un moyen d’apaiser les tensions politiques et de favoriser la réconciliation nationale, tandis que d’autres dénoncent une tentative d’effacement de faits graves, notamment les violences ayant marqué les manifestations de 2021 à 2024.

Badara Gadiaga sur les rumeurs d’extradition de Macky Sall : « Son rayonnement international dérange »

Alors que des rumeurs circulent sur une possible extradition de l’ancien président Macky Sall, le chroniqueur Badara Gadiaga a vivement réagi, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de décrédibilisation d’un leader dont l’influence dépasse les frontières du Sénégal.

Dans une déclaration récente, Badara Gadiaga a souligné que le succès international de l’ancien chef de l’État semble déranger certains acteurs politiques du pays. « J’ai remarqué que quand Macky Sall rayonne sur le plan international, cela dérange certains au Sénégal », a-t-il affirmé. Il a rappelé que l’ancien président a récemment été choisi par plusieurs chefs d’État africains pour les représenter dans des discussions d’envergure, un fait qu’il juge révélateur de l’estime dont bénéficie Macky Sall à l’échelle continentale.

Cependant, cette reconnaissance ne semble pas être du goût de tout le monde. « J’ai vu un grand leader du pouvoir assimiler cela à une provocation de l’ancien chef de l’État. C’est grave », a ajouté Badara Gadiaga, critiquant l’attitude de certains responsables sénégalais face à l’influence persistante de Macky Sall.

Le chroniqueur n’a pas hésité à pointer du doigt ce qu’il perçoit comme une faiblesse de la diplomatie actuelle. Selon lui, le ministre des Affaires étrangères n’a pas su imposer son leadership sur la scène internationale, tandis que le Premier ministre ne parvient pas à asseoir son influence au-delà du Mali et de la Mauritanie. « Que des présidents africains adoubent Macky Sall et que cela dérange certains, ils ont un problème », a-t-il conclu.

Ces déclarations viennent s’ajouter à un climat politique déjà tendu, où l’avenir de l’ancien président Macky Sall continue de faire débat. Ses détracteurs et ses partisans s’opposent sur la portée de son héritage et sur son rôle actuel dans la diplomatie africaine. Reste à voir si ces tensions donneront lieu à de nouvelles polémiques dans les semaines à venir.

Appel à faire des sacrifices – Badara Gadiaga interpelle les nouvelles autorités : « On ne fera pas de sacrifices tant que vous ne réduirez pas votre train de vie »

Face aux déclarations du gouvernement appelant les Sénégalais à faire des sacrifices pour faire face aux difficultés économiques du pays, Badara Gadiaga a vivement réagi lors de l’émission Jakaarlo. Il a dénoncé ce qu’il considère comme un double discours des autorités et a appelé ces dernières à montrer l’exemple en adoptant un mode de vie plus sobre avant de demander des efforts à la population.

Badara Gadiaga s’en est pris directement aux nouvelles autorités en pointant du doigt leur niveau de vie, qu’il juge trop élevé. « Vous vivez comme des princes », a-t-il déclaré avec fermeté. Selon lui, il est incohérent de demander aux citoyens de consentir à des sacrifices alors que les dirigeants maintiennent des privilèges jugés excessifs.

Parmi les points qu’il a soulevés figurent :

  • Le maintien des fonds spéciaux, qui restent opaques et peu justifiés selon lui ;
  • L’utilisation de l’avion présidentiel par le Premier ministre pour ses déplacements, une pratique coûteuse ;
  • Les dépenses de l’Assemblée nationale, notamment les achats de véhicules officiels pour les députés, justifiés par une volonté de « restaurer la dignité des parlementaires » ;
  • La distribution de passeports diplomatiques, perçue comme un privilège inutilement étendu ;
  • Les logements de fonction et autres avantages accordés aux responsables politiques.

« On ne fera pas de sacrifices tant que vous ne réduirez pas votre train de vie », a insisté Badara Gadiaga, estimant que les citoyens ne peuvent être sollicités tant que des mesures concrètes de rationalisation des dépenses publiques ne sont pas mises en place.

Il a également émis des réserves sur les annonces gouvernementales concernant la réduction des subventions sur certains produits de base, comme l’électricité (Woyofal) et le carburant. « Nous ne l’accepterons pas », a-t-il averti, craignant une aggravation des difficultés économiques pour les populations les plus vulnérables.

En guise de conclusion, Badara Gadiaga a exhorté le gouvernement à réorienter ses priorités. « On ne solutionne pas des solutions, on solutionne des problèmes. Nous avons des problèmes, vous avez les solutions, alors réglez nos problèmes », a-t-il martelé.

Affaire des 1.000 milliards : l’activiste Ardo Gningue porte plainte contre X après l’appel de Badara Gadiaga

L’affaire des 1.000 milliards continue de faire des vagues sur la scène politico-judiciaire sénégalaise. Après l’appel du chroniqueur Badara Gadiaga, incitant les citoyens à saisir la justice pour faire la lumière sur cette affaire, l’activiste Ardo Gningue a officiellement déposé une plainte contre X auprès du procureur de la République près le Parquet Financier.

Dans sa plainte, Ardo Gningue évoque des soupçons de « détournement de deniers publics » et d’« enregistrement illicite », en lien avec la déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko qui avait affirmé, le 27 octobre 2024, avoir découvert un compte contenant plus de 1.000 milliards de FCFA. Pour l’activiste, cette annonce publique, faite en dehors d’un cadre officiel et sans validation des autorités financières compétentes, soulève de nombreuses interrogations sur l’origine et l’affectation de ces fonds.

Selon Ardo Gningue, la transparence sur cette affaire est une exigence démocratique, et seul un cadre judiciaire peut permettre d’apporter des éclaircissements sur ce dossier qui suscite de vifs débats au sein de l’opinion publique. « Ces faits sont d’une extrême gravité. Si les accusations sont avérées, elles relèveraient d’un détournement de deniers publics à une échelle jamais vue dans l’histoire du pays », a-t-il déclaré en marge du dépôt de sa plainte.

Ce dépôt marque le début d’une nouvelle phase dans cette affaire, qui pourrait connaître des rebondissements judiciaires dans les jours à venir. La balle est désormais dans le camp du Parquet Financier, qui devra décider de l’ouverture ou non d’une enquête pour élucider la provenance et la gestion de ces 1.000 milliards évoqués par le Premier ministre.

Après l'appel du chroniqueur Badara Gadiaga à saisir la justice sur l'affaire des 1.000 milliards : l'activiste Ardo Gningue répond et dépose une plainte contre X


Après l'appel du chroniqueur Badara Gadiaga à saisir la justice sur l'affaire des 1.000 milliards : l'activiste Ardo Gningue répond et dépose une plainte contre X

BADARA GADIAGA, MEILLEUR CHRONIQUEUR DE L’ANNÉE 2024 : Célébration d’une figure plurielle au service du Sénégal

Le journal « Le Dakarois Quotidien » sacre Badara Gadiaga « Meilleur Chroniqueur de l’année 2024 ». Ce titre, largement mérité, récompense non seulement son talent d’analyste politique mais aussi son immense contribution au rayonnement culturel et sportif du Sénégal.

« Le Dakarois Quotidien » a désigné Badara Gadiaga « Meilleur Chroniqueur de l’Année 2024 », consacrant ainsi une carrière remarquable et multiforme. Fils de feu Bathie Gadiaga, ancien secrétaire national chargé des Affaires sociales et religieuses du parti « Rewmi » et maire de Ngaye, Badara a grandi dans un environnement marqué par la politique. C’est donc naturellement qu’il a suivi les traces de son père en intégrant le parti « Rewmi où il a occupé pendant 16 ans des fonctions stratégiques au sein du Secrétariat national et de la Cellule de communication.
Cette immersion prolongée dans le monde politique a affûté son esprit d’analyse, lui permettant de devenir l’un des chroniqueurs politiques les plus respectés au Sénégal. C’est à travers l’émission « Jakaarlo Bi » sur TFM que le grand public a découvert son talent. Ses interventions, toujours basées sur des faits précis et irréfutables, sont un mélange de rigueur intellectuelle et de franchise. Toutefois, son franc-parler, loin de faire l’unanimité, a parfois suscité des réactions vives. L’incident du 15 novembre dernier, lors d’une confrontation avec les éléments de la sécurité de Boubacar Camara, ancien directeur des Douanes, illustre bien les risques de son engagement. Malgré les menaces, Badara Gadiaga reste fidèle à ses principes, refusant de céder à l’intimidation.
Parallèlement, Badara Gadiaga, c’est aussi un ambassadeur des valeurs sportives et culturelles du Sénégal. Passionné de football, il a marqué les esprits lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) par ses analyses visionnaires, souvent confirmées par les performances des « Lions » du Sénégal.
Il a, d’autre part, œuvré pour la promotion de la lutte sénégalaise, en contribuant à la reconnaissance internationale de champions tels que Modou Lô. Grâce à son initiative, l’actuel « Roi des Arènes » a été décoré « Citoyen d’honneur » en 2013 par la ville de Compiègne, en France.
Sur le plan culturel, Badara Gadiaga joue également un rôle clé dans l’organisation de spectacles pour des icônes de la musique sénégalaise comme Youssou Ndour et Pape Diouf. Ses compétences en coordination événementielle ont permis la tenue réussie de grands concerts dans des lieux prestigieux tels que le Zénith et Bercy à Paris.
Ces réalisations montrent à suffisance son engagement à promouvoir le savoir-faire sénégalais sur la scène internationale.
Ce parcours exceptionnel fait de Badara Gadiaga une figure d’influence au Sénégal. Son investissement dans la politique, le sport, et la culture contribue à renforcer l’image du Sénégal dans le monde.
À cet effet, la distinction de « Meilleur Chroniqueur de l’Année 2024 » par « Le Dakarois Quotidien » célèbre non seulement son talent, mais aussi son dévouement à des causes qui transcendent les clivages. Badara Gadiaga incarne l’excellence sénégalaise dans toute sa diversité. Aujourd’hui, sa reconnaissance est le reflet d’une carrière marquée par le service de la Nation sénégalaise.


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°358 – du 30/12/2024

🔴 MEILLEUR CHRONIQUEUR DE L’ANNÉE 2024 : BADARA GADIAGA – UNE FIGURE PLURIELLE AU SERVICE DU SÉNÉGAL

🔴 NON-IMPLICATION DE LA MAIRIE DE DAKAR DANS L’ORGANISATION DES JOJ : MAMADOU DIAGNA NDIAYE RÉPOND À SES DÉTRACTEURS
🔴 VICTOIRE SUR LE LIBÉRIA (3-0) : LE SÉNÉGAL SE QUALIFIE POUR LE CHAN 2025

Tension sur le plateau de Jakaarlo Bi : altercation entre Boubacar Camara et Badara Gadiaga

L’émission Jakaarlo Bi, diffusée sur la TFM, a connu une soirée tendue ce vendredi avec un échange houleux entre Boubacar Camara, leader du mouvement Jengu Tabax et soutien de Pastef, et le chroniqueur de la chaîne, Badara Gadiaga. L’incident s’est produit lors d’un débat où les esprits se sont rapidement échauffés, nécessitant l’intervention du modérateur de l’émission, Abdoulaye Der, pour apaiser les tensions.

Tout a commencé lorsque Badara Gadiaga a interpellé Boubacar Camara sur sa position politique, en lui reprochant de ne pas assumer son rôle d’opposant. « Vous venez sur ce plateau sous les habits d’opposant sans l’assumer… » a lancé Boubacar Camara, visiblement agacé par les propos du chroniqueur. La réplique de ce dernier n’a pas tardé : « Ce que vous devez éviter, c’est d’être l’envoyé spécial de ces politiciens que vous avez critiqués il y a quelques mois… ».

Après cet échange verbal tendu, l’atmosphère sur le plateau s’est alourdie. À la fin de l’émission, des membres de la sécurité accompagnant Boubacar Camara ont tenté de s’introduire sur le plateau. Selon plusieurs témoins, ces hommes ont proféré des menaces à l’encontre de Badara Gadiaga, visiblement en réponse aux propos tenus pendant l’émission. Il a fallu l’intervention de la sécurité de la TFM pour éconduire cette dizaine de personnes, qui semblaient animées par un esprit d’intimidation.

Face à cette situation inquiétante, il a été proposé à Badara Gadiaga de changer d’itinéraire pour quitter les locaux de la TFM, afin d’éviter tout risque de confrontation. Le chroniqueur a refusé cette proposition, déclarant qu’il passerait par la porte principale comme à son habitude, malgré la menace qui pesait sur lui. Cette position a été perçue comme un acte de défiance face aux intimidations.

Cet incident sur le plateau de Jakaarlo Bi révèle une escalade de la violence verbale et des tensions politiques dans les débats télévisés au Sénégal. La montée de l’intolérance et des menaces physiques à l’encontre des journalistes et chroniqueurs pose des questions sur la liberté d’expression et la sécurité des acteurs médiatiques. L’affaire suscite déjà de vives réactions sur les réseaux sociaux, où de nombreuses voix s’élèvent pour condamner ces méthodes d’intimidation.

L’épisode met également en lumière la polarisation du débat politique sénégalais, notamment avec la montée de tensions entre les soutiens des différents camps, à l’approche des échéances électorales. La question de l’impartialité et de l’engagement des chroniqueurs est également soulevée, pointant du doigt le difficile équilibre entre analyse politique et militantisme déguisé.

Pour l’heure, ni Boubacar Camara ni la TFM n’ont officiellement réagi à l’incident. Les téléspectateurs et observateurs s’interrogent sur les répercussions de cet événement, alors que la liberté d’expression et la sérénité des débats publics semblent de plus en plus menacées.

À MOINS DE 48 HEURES DES LÉGISLATIVES : Badara Gadiaga attaqué par des nervis à la TFM après son discours courageux face à Boubacar Camara

Le climat politique sénégalais, déjà tendu à l’approche des élections législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre 2024, est de nouveau marqué par un incident inquiétant. Badara Gadiaga, chroniqueur de l’émission « Jakaarlo » diffusée sur la TFM, a été pris pour cible par des nervis à la fin de l’émission de ce vendredi.
Joint par « Le Groupe Le Dakarois », Badara Gadiaga a raconté son agression. Selon lui, deux pick-up remplis de nervis ont fait irruption dans les locaux de la chaîne dès la fin de l’émission. “Ils sont venus directement sur le plateau pour me menacer. Ils m’ont demandé pourquoi j’ai manqué de respect à Boubacar Camara. Des personnes présentes dans les locaux m’ont permis de quitter les lieux avant qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit”, explique le chroniqueur.
Ces menaces interviennent après les propos que Badara Gadiaga a tenus contre Boubacar Camara, anciennement critique du Premier ministre mais désormais soutien affiché et défenseur virulent de « Pastef ». Dans l’émission, le chroniqueur a dénoncé l’attitude qu’il juge contradictoire et opportuniste de Camara. “Celui qui choisit le larbinisme, cela l’engage. J’ai choisi d’être libre”, a déclaré Gadiaga, ajoutant qu’il refuse de cautionner les actes qu’il considère comme hypocrites et indignes de la part de certains responsables politiques.
En effet, Badara Gadiaga a critiqué Boubacar Camara pour son changement de position subit, rappelant qu’il avait précédemment accusé l’actuel Premier ministre d’« aventurier. « Comment peut-on aujourd’hui faire l’éloge de ceux que l’on traitait de tous les noms hier ? », a-t-il lancé, avant de fustiger ce qu’il appelle « des nominations acquises dans l’indignité” ».
Ces propos semblent avoir profondément heurté les sympathisants de Boubacar Camara. À peine l’émission terminée, des hommes de main ont pris d’assaut les lieux, sommant Gadiaga de ne plus parler ainsi de leur leader.
Badara Gadiaga, connu pour son courage, dénonce fermement cette tentative d’intimidation. « Personne ne pourra m’empêcher de donner mon avis sur des questions qui concernent le pays », a-t-il réaffirmé.
À moins de 48 heures du scrutin, ces actes de violence risquent d’assombrir davantage une campagne déjà marquée par des polémiques, discours violents et des affrontements.


Le Dakarois

DÉCLARATIONS DANGEREUSES : Badara Gadiaga demande le limogeage de Cheikh Omar Diagne

Après les propos de Cheikh Omar Diagne sur les foyers religieux et le Maroc, pouvant saper la stabilité du Sénégal et fragiliser les relations sénégalo-marocaines, Badara Gadiaga réclame que le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République soit renvoyé.

Badara Gadiaga réagit aux déclarations d’Ousmane Sonko : « Le Sénégal n’est pas un État en ruines »

Lors de l’émission « Jakarlo » diffusée vendredi sur la chaîne TFM, le chroniqueur Badara Gadiaga a vivement réagi aux propos du Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier avait récemment affirmé, lors de la journée nationale de l’arbre, que « le gouvernement du Sénégal a trouvé, après Macky Sall, un État en ruines ». Ces déclarations ont rapidement suscité l’indignation de Gadiaga, qui n’a pas mâché ses mots.

Selon le chroniqueur, les paroles de Sonko révèlent une incompréhension profonde de la notion d’État. « Soit Ousmane Sonko ne connaît pas ce qu’est un État, soit il ignore ce que signifie ‘ruines’. Je pense qu’il devrait s’entourer d’un professeur pour un travail sur la sémantique », a-t-il ironisé. Pour Gadiaga, le terme « ruines » ne peut en aucun cas s’appliquer à la situation du Sénégal. Il a soutenu que le pays, loin d’être en décombres, vient de vivre une élection présidentielle marquée par un taux de participation élevé et saluée par la communauté internationale.

Gadiaga a également insisté sur le bon fonctionnement des institutions sénégalaises. Il a souligné que l’exécutif et le législatif ont pris des décisions cruciales, telles que le report de l’élection présidentielle, et que le pouvoir judiciaire a pleinement joué son rôle, aboutissant à l’élection d’un président avec plus de 54 % des voix. « C’est un État fort qui peut le faire », a-t-il affirmé.

Réfutant la notion de « ruines », Gadiaga a évoqué les infrastructures du pays ainsi que sa stabilité économique. « Un État avec une masse salariale de près de 130 milliards de francs CFA, des infrastructures sportives, routières, sanitaires et éducatives ne peut pas être considéré comme un pays en ruines », a-t-il ajouté.

Cependant, Gadiaga a nuancé ses propos en suggérant que Sonko faisait probablement référence aux défis économiques que le Sénégal continue de rencontrer. Il a appelé le Premier ministre à concentrer ses efforts sur la recherche de solutions à ces problèmes, rappelant que c’est pour cela que le peuple les a élus.

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