Bah Diakhaté sauvé par la loi d’amnistie face à une nouvelle plainte du Colonel Abdourahim Kébé

Ce mardi, une affaire opposant Bah Diakhaté, activiste proche de l’Alliance pour la République (APR), et le Colonel Abdourahim Kébé a été évoquée devant le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Selon les informations rapportées par Les Échos, l’activiste républicain n’a pas comparu, étant actuellement hors du pays d’après les déclarations de son avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ.

Le mis en cause, Bah Diakhaté, a bénéficié des dispositions de la récente loi d’amnistie, adoptée pour effacer les condamnations liées aux événements politiques et à des faits d’expression publique. Cette loi, qui a récemment suscité de vifs débats au Sénégal, a permis d’interrompre la procédure judiciaire engagée par le Colonel Abdourahim Kébé. Selon son avocat, la loi protège son client des poursuites dans cette affaire, ce qui a conduit à la fin de l’audience sans comparution du prévenu.

Pour rappel, Bah Diakhaté a purgé une peine de trois mois de prison ferme à la suite de ses propos jugés outrageants envers le Premier ministre Ousmane Sonko. Condamné en mai dernier, il avait été placé sous mandat de dépôt et jugé en flagrant délit aux côtés de l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Cette affaire avait fait grand bruit, mettant en lumière la virulence des discours politiques et les tensions exacerbées dans le paysage sénégalais.

Cependant, l’activiste n’est pas encore tiré d’affaire. Alors qu’il purgeait sa peine, il a été extrait de sa cellule par les autorités et conduit dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). Cette fois-ci, il s’agit d’une nouvelle plainte déposée par Ababacar Mboup, ancien coordonnateur du mouvement « And Samm Jikko Yi », pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.

La plainte d’Ababacar Mboup souligne l’opposition virulente de certains acteurs de la société civile et politique contre Bah Diakhaté, connu pour ses prises de position acerbes en faveur du régime de l’APR. L’affaire intervient dans un contexte politique tendu, où les accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles sont devenues des armes courantes dans les batailles judiciaires opposant activistes et politiciens.

La décision d’amnistie dans ce cas particulier relance le débat sur l’impact de cette loi controversée, critiquée par certains comme un outil de réconciliation politique, mais perçue par d’autres comme une protection accordée aux proches du pouvoir. La suite des événements sera scrutée avec attention, alors que le climat politique sénégalais reste sous tension à l’approche des échéances électorales.

Cette affaire illustre une fois de plus les dérives du discours politique au Sénégal et le recours fréquent à la justice pour trancher des différends opposant figures publiques et activistes. Si la loi d’amnistie a permis à Bah Diakhaté d’échapper pour l’instant à de nouvelles poursuites, elle soulève des questions sur l’équité du système judiciaire et le traitement des affaires à caractère politique.

Libération de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Trois mois de détention purgés

Le verdict de la justice a finalement trouvé son épilogue pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Condamnés à trois mois de prison ferme pour offense au chef de l’État, les deux hommes ont désormais recouvré leur liberté. La nouvelle a été confirmée par leur avocat, Me Alioune Badara Fall.

L’activiste Bah Diakhaté, connu pour son engagement au sein du mouvement « républicain », et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, figure respectée du prêche islamique, avaient été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) il y a plusieurs mois. Leur incarcération faisait suite à des déclarations jugées offensantes à l’encontre du Président de la République.

Durant leur détention, leurs soutiens n’ont cessé de clamer leur innocence et de dénoncer ce qu’ils considéraient comme une répression de la liberté d’expression. Les appels à leur libération ont été nombreux, tant au niveau national qu’international.

Aujourd’hui, après avoir purgé leur peine, Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao sont enfin libres. Leur libération marque la fin d’un chapitre douloureux pour leurs familles et sympathisants, mais relance également le débat sur les limites de la liberté d’expression et la tolérance des critiques envers les autorités au Sénégal.

Bah Diakhaté : Un deuxième retour de parquet reporte son audience avec le procureur

Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de la coalition Benno Bokk Yaakaar, vient d’être soumis à un deuxième retour de parquet. Cette information a été confirmée par son avocat, Me Alioune Badara Fall, à Seneweb. Par conséquent, Diakhaté devra patienter encore une journée avant de pouvoir comparaître devant le procureur de la République, prévue désormais pour demain, vendredi.

Ce développement judiciaire intervient après que Bah Diakhaté a été extrait de prison avant-hier et conduit au commissariat central de Dakar pour répondre à une troisième procédure judiciaire en cours contre lui. Cette fois, c’est Maître Ousseynou Fall qui a porté plainte contre lui, l’accusant d’injures publiques et de diffamation.

Le parcours judiciaire de Bah Diakhaté continue de captiver l’attention, alors qu’il fait face à des accusations sérieuses qui pourraient avoir des conséquences significatives. En attendant l’audience de demain, ses partisans et observateurs restent en haleine, suivant de près les développements de cette affaire.

Nous vous tiendrons informés des prochaines évolutions concernant cette affaire et de l’audience de Bah Diakhaté avec le procureur de la République.

Bah Diakhaté présenté au procureur pour injures publiques et diffamation

La Sûreté urbaine a finalisé l’enquête concernant la plainte déposée par Me Ousseynou Fall contre Bah Diakhaté, accusé d’injures publiques et de diffamation. L’activiste, connu pour son association avec le parti Benno Bokk Yaakaar, a été déféré au parquet ce mardi par les forces de l’ordre sous la direction du commissaire Bara Sangharé.

Actuellement, Bah Diakhaté se trouve dans la cave du tribunal, en attendant sa comparution devant le procureur de la République. Cette information a été rapportée par une source proche du dossier à Seneweb.

Il est important de noter que ce déferrement intervient après que Bah Diakhaté ait été extrait de sa cellule de prison hier et conduit au commissariat central de Dakar pour répondre à une troisième procédure judiciaire ouverte contre lui.

L’affaire met en lumière les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et de l’activisme politique au Sénégal, avec des implications potentiellement significatives pour le climat politique du pays.

Bah Diakhaté Extraté de Prison pour Interrogatoire: Nouveaux développements dans ses affaires judiciaires

Bah Diakhaté, activiste notoire proche de Benno Bokk Yakaar, a été récemment extrait de sa cellule de prison par les éléments de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Cette action fait suite à une plainte déposée par Me Ousseynou Fall pour injures publiques et diffamation à l’encontre de M. Diakhaté.

Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a spécifiquement confié l’enquête à Bara Sangharé, commissaire et chef de la Sûreté urbaine, chargé de superviser le cas. Bah Diakhaté a été conduit au commissariat central de Dakar afin de répondre aux interrogations dans le cadre de cette affaire.

Il convient de rappeler que M. Diakhaté est également impliqué dans une autre procédure judiciaire, cette fois suite à une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup.

Cette série de développements judiciaires souligne l’intensification des tensions entourant Bah Diakhaté, connu pour ses prises de position controversées au sein de la scène politique sénégalaise. Sa comparution devant les autorités judiciaires pourrait avoir des répercussions significatives sur son avenir politique et ses activités publiques.

Les autorités continuent de suivre de près l’évolution de cette affaire, alors que le débat sur la liberté d’expression et les limites du discours politique fait rage au Sénégal.

Place de l’Indépendance : Interdiction d’un sit-in en soutien à Bah Diakhaté et au général Kandé

La manifestation prévue demain vendredi 7 juin par le mouvement Sauvons la République/Dogu samm sunum reew en soutien à l’activiste Bah Diakhaté et au général Souleymane Kandé ne se tiendra finalement pas. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a déclaré irrecevable la demande d’organisation de cet événement, déposée par le mouvement dirigé par Maître Diaraf Sow, le MCSS /Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé et l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita.

Dans sa réponse, l’autorité préfectorale a invoqué l’article 10 de la loi n°78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, selon lequel la déclaration doit être faite à l’autorité responsable de l’ordre public au moins trois jours francs avant la date de la manifestation.

Par conséquent, la demande de déclaration pour l’organisation du sit-in à la place de l’Indépendance a été jugée irrecevable en raison du non-respect des délais légaux.

Initialement prévu pour exprimer une opposition à l’homosexualité, montrer un soutien au général Kandé et exiger la libération de Bah Diakhaté et de l’imam Ndao, ce sit-in est maintenant compromis en raison de l’interdiction préfectorale. Cette décision soulève des interrogations sur les limites de la liberté d’expression et de réunion au Sénégal, mettant en lumière les tensions entre les autorités et certains groupes activistes.

Dernière minutes:Bah Diakhaté et Imam Ndao condamné

L’étau se resserre contre l’activiste Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao.

En effet, les deux mis en cause ont été condamnés à trois mois de prison ferme par le juge.

selon les informations, ils devront également payer chacun une amende de 100 000 FCFA. Leurs avocats ont décidé d’interjeter appel.

Ils ont été reconnus coupables du délit de “diffusion de fausses nouvelles” par le juge.

Troisième retour de parquet : Bah Diakhaté fixé sur son sort lundi

Bah Diakhaté, l’activiste détenu, a bénéficié ce vendredi d’un troisième retour de parquet. Son avocat, Alioune Badara Fall, a confirmé l’information à Seneweb. Diakhaté saura lundi prochain le verdict de son procès contre le ministère public et le sort qui lui sera réservé concernant sa deuxième procédure judiciaire.

Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule mardi dernier par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il a été interrogé au sujet d’une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup. Diakhaté avait accusé Mboup d’avoir été victime de viols répétés pendant son enfance, ce qui a conduit ce dernier à saisir le procureur pour défendre son honneur.

Ce troisième retour de parquet prolonge l’incertitude pour Bah Diakhaté et ses soutiens. Ses avocats et partisans espèrent une décision favorable lors de l’audience de lundi. Cette affaire attire l’attention sur les défis juridiques et les tensions entourant les accusations de crimes graves au Sénégal, mettant en lumière la complexité des procédures judiciaires et les enjeux de réputation pour les personnes impliquées.

En attendant le verdict de lundi, le cas de Bah Diakhaté reste un sujet de suivi important pour les observateurs de la justice sénégalaise et les défenseurs des droits de l’homme.

Nouvelle plainte : Bah Diakhaté invoque l’amnistie devant la DIC

L’activiste Bah Diakhaté, déjà en détention en attendant le verdict de son procès pour diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant les prérogatives du président de la République, a été extrait de sa cellule ce mardi 28 mai pour être entendu par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette fois, Diakhaté doit faire face à une nouvelle plainte pour diffamation, déposée par Ababacar Mboup, ancien coordonnateur du mouvement And Samm Jikko Yi.

Lors de son interrogatoire, Diakhaté a présenté une défense surprenante mais potentiellement efficace. Selon le journal Les Échos, il a argumenté que les faits incriminés datent de 2022. Il a ainsi invoqué la loi d’amnistie adoptée avant l’élection présidentielle du 24 mars dernier, affirmant que les chefs d’accusation sont couverts par cette amnistie.

Diakhaté a également mentionné la prescription des délits de presse, qui selon lui, sont prescriptibles au bout de six mois. Cette double ligne de défense pourrait s’avérer cruciale pour échapper aux nouvelles poursuites.

Cette affaire soulève plusieurs questions quant à la réaction des enquêteurs et le traitement que le procureur réservera à cette nouvelle plainte. L’argument de la prescription des délits de presse, bien que juridiquement fondé, devra être évalué par les autorités compétentes.

Selon Les Échos, la réponse des enquêteurs et la décision du procureur devraient être connues aujourd’hui. En attendant, l’activiste reste en détention, dans l’attente du verdict de son procès initial fixé au 3 juin prochain.

Ce nouvel épisode judiciaire autour de Bah Diakhaté ajoute une dimension supplémentaire à une situation déjà complexe, marquée par des tensions entre activistes et autorités. La manière dont cette affaire sera traitée pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique et social au Sénégal.

Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau

Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.

Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.

Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.

L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés », a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.

Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.

La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.

Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Me El Hadj Diouf dénonce un « procès de la honte » pour Ousmane Sonko

Le procès de l’activiste Bah Diakhaté continue de susciter des débats animés au tribunal de Dakar. Lors de sa plaidoirie, l’avocat Me El Hadj Diouf a vivement critiqué la démarche du parquet et l’impact de cette affaire sur la figure politique d’Ousmane Sonko. « L’homosexualité fait partie des actes contre nature. Il est puni par le code pénal sénégalais. Ce procès est le procès de la honte pour Ousmane Sonko. Ça ne l’honore pas. « Lou yeungal Gal. Bah Diakhaté mo yeungal gal gui ». Dans ce pays, il y a des intouchables », a-t-il déclaré devant le juge.

Selon Me El Hadj Diouf, le parquet a commis une erreur en poursuivant injustement les prévenus. « Quand un maître des poursuites se trompe, alors c’est grave. Car c’est lui qui est le garant de la liberté. Le Premier ministre n’a aucune prérogative spéciale. Au Sénégal, nous avons un président auprès du Premier ministre. En réalité, on a voulu punir Bah Diakhaté pour qu’il se taise. Condamnez-le à 1000 ans, il va continuer à parler !», a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, Me El Hadj Diouf a souligné l’absence de fondement solide pour les poursuites engagées contre lui. « Imam Ndao a donné une leçon à Sonko et cette leçon dérange. Aujourd’hui, je les prends pour des victimes », a-t-il argumenté, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de museler des voix dissidentes.

Le procès, marqué par des échanges houleux et des positions tranchées, a été mis en délibéré au 3 juin 2024, suite à la demande de liberté provisoire introduite par la défense. L’affaire reste un point de friction dans le paysage politique sénégalais, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions continuent de provoquer de vives réactions.

Urgent : Le Parquet Requiert une Sentence Ferme pour Bah Diakhaté et Imam Ndao

Le procureur du tribunal de grande instance de Dakar a requis aujourd’hui une sentence ferme pour Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao. Lors de l’audience des flagrants délits, le procureur a demandé une peine de six mois de prison ferme pour les deux prévenus.

Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao sont accusés de diffamation publique et d’incitation à la haine contre le Premier ministre Ousmane Sonko. Les faits remontent à plusieurs semaines, lorsque des déclarations incendiaires avaient été faites à l’encontre du Premier ministre, suscitant une large polémique.

Le procureur a souligné la gravité des propos tenus par les prévenus, qui, selon lui, constituent une atteinte sérieuse à l’ordre public et à la dignité du Premier ministre. « Ces déclarations ne peuvent rester impunies. Elles ont pour but de semer la division et la haine dans notre société », a-t-il affirmé.

En plus de la peine de prison, le procureur a requis des dommages et intérêts pour la partie civile, en l’occurrence le Premier ministre Ousmane Sonko. Il a demandé que chaque prévenu verse une somme de 100 000 FCFA à titre de compensation pour le préjudice subi.

La défense de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao a plaidé pour la clémence, arguant que leurs clients n’avaient pas l’intention de causer du tort et qu’ils regrettent profondément leurs déclarations. « Il s’agit de propos mal interprétés et amplifiés par les médias », a déclaré l’avocat de la défense.

De son côté, Ousmane Sonko, par l’intermédiaire de ses avocats, a exprimé sa satisfaction quant à la réquisition du procureur, estimant que « la justice doit être ferme face à de tels comportements pour préserver la paix sociale et la cohésion nationale ».

Le juge des flagrants délits rendra son verdict dans les prochains jours. L’affaire continue de susciter un vif intérêt au sein de l’opinion publique, qui attend avec impatience la décision du tribunal.

En attendant, la situation reste tendue, et les appels à la modération et au respect des institutions se multiplient. Le procès de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao est perçu comme un test pour la justice sénégalaise dans sa capacité à gérer des affaires sensibles impliquant des personnalités publiques et religieuses.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités judiciaires et politiques du Sénégal dans un contexte de polarisation croissante. La décision du tribunal sera scrutée de près et pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique et sociale du pays.

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : « Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao ». Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter », a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : « J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique ». Il a ajouté : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

« Parcours d’un combattant » : Dix choses à savoir sur Bah Diakhaté

Avec l’imam Cheikh Tidiane Ndao, l’activiste Bah Diakhaté sera jugé ce lundi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Placé sous mandat de dépôt jeudi dernier, il est poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République ». Le journal L’Observateur a retracé sa vie, révélant un parcours riche en événements et en rebondissements. Voici dix choses à savoir sur Bah Diakhaté.

1. Origines et Enfance à Pikine-Ouest

Né il y a 48 ans à Pikine-Ouest, une commune de Dakar, Bah Diakhaté s’est distingué dès son jeune âge dans le milieu scolaire et associatif. Malgré de bons résultats scolaires, il n’a pas brillé en tant que gardien de buts de l’ASC Thiossane. Rapidement, il abandonne le football pour se concentrer sur ses études.

2. Formation Militaire

Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, Bah Diakhaté surprend son entourage en intégrant le Centre d’instruction militaire de Dakar-Bango. Il choisit cette voie pour soutenir financièrement sa famille, démontrant ainsi son sens du sacrifice.

3. Service en Casamance

Devenu soldat d’infanterie, Bah Diakhaté est envoyé en Casamance où il se confronte aux éléments armés du MFDC. Il y acquiert une connaissance approfondie de la région, marquant le début de son engagement militaire.

4. Mission de l’ONU et Démission

Déployé ensuite en République démocratique du Congo dans le cadre d’une mission de l’ONU, il apprend le décès de sa mère, un événement qui précipite sa démission de l’Armée. Bien que les raisons exactes restent floues, il semble que des tensions avec un supérieur aient influencé sa décision.

5. Engagement Religieux

Après sa démission, Bah Diakhaté se tourne vers la religion, dirigeant les prières à la mosquée Ibadou Rahman de Pikine. Il se rend en Mauritanie pour approfondir ses connaissances en jurisprudence islamique.

6. Directeur de Cabinet

Il devient ensuite directeur de cabinet de Pape Gorgui Ndong, maire de Pikine-Ouest. Durant la pandémie de Covid-19, il se distingue en refusant que sa famille bénéficie de l’aide alimentaire publique, mettant en avant son intégrité.

7. Nouvelle démission

Après la défaite de Benno Bokk Yakaar aux élections locales de 2022, Bah Diakhaté a démissionné de son poste à la mairie de Pikine-Ouest, refusant de travailler sous un maire d’un autre camp politique.

8. Création de « Baatu Deug » TV

En 2020, il a lancé la plateforme « Baatu Deug » TV pour sensibiliser les populations sur divers sujets. Rapidement, la chaîne a gagné en popularité grâce à ses émissions incendiaires, notamment contre Ousmane Sonko, leader de Pastef.

9. Préparation à l’arrestation

Conscient des risques, Bah Diakhaté avait préparé sa famille à son arrestation imminente. Il leur avait confié qu’il était probable qu’il soit arrêté, anticipant les actions des autorités.

10. Autres poursuites judiciaires

En plus des accusations actuelles, Bah Diakhaté fait face à deux autres plaintes : l’une de l’ancien coordonnateur de And Samm Jikko Yi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, et l’autre de la famille de l’adjudant-chef Didier Badji pour « atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles ».

Ce parcours complexe et tumultueux de Bah Diakhaté met en lumière les multiples facettes de sa personnalité et les défis qu’il a affrontés tout au long de sa vie. Son procès est attendu avec intérêt par le public, qui suit de près cette affaire.

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Révélations sur le financement de Bah Diakhaté : Les liens avec les anciens dignitaires mis en lumière

Dans le cadre d’une enquête récente, des transactions financières d’un total de 10 millions de Fcfa ont été découvertes sur le compte Wave de l’activiste Bah Diakhaté, marquant un tournant crucial dans la compréhension de ses sources de financement.

Les enquêteurs ont pu identifier les noms des personnes ayant effectué ces dépôts, parmi lesquels figurent Mamadou Gueye, Abdoulaye Timbo, Birame Faye, Alassane Djiba, et d’autres encore. Cette révélation a conduit les agents de la Direction des Investigations Criminelles (Dic) à établir un lien direct entre les activités de Bah Diakhaté et des dignitaires de l’ancien régime.

Ces découvertes soulèvent des questions importantes sur l’indépendance financière et la transparence des sources de financement de l’activiste. Alors que Bah Diakhaté est connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, ces révélations mettent en lumière un aspect plus complexe de son financement, soulevant des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts ou influences extérieures.

Les implications de cette découverte pourraient être significatives, non seulement pour Bah Diakhaté lui-même, mais aussi pour le mouvement qu’il représente. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité des activités des lanceurs d’alerte, afin de préserver la confiance du public dans leur travail.

Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024

🔴 LANCEMENT DE LA PLATEFORME « JUBBANTI » : DIOMAYE PROMET AUX SÉNÉGALAIS UNE « IMPARTIALITÉ » DE LA JUSTICE
🔴 JUGÉ LUNDI PROCHAIN EN FLAGRANT DÉLIT : BAH DIAKHATÉ ÉPROUVÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE

Situation politique : Motion de soutien à Bah Diakhaté et perspectives de l’APR

Le Collège Exécutif National élargi de l’Alliance pour la République (CCR) s’est réuni ce jeudi 23 mai 2024 au siège de l’APR à Mermoz. L’ouverture de la séance a été marquée par une Motion de soutien au Camarade Bah Diakhaté, considéré comme le premier « prisonnier politique » des quarante-cinq premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye.

La CCR appelle tous les cadres du parti et les démocrates à se mobiliser pour obtenir la libération de Bah Diakhaté, et exprime sa préoccupation quant à l’emprise du Président du Pastef, qui agit comme « Président de fait ». Les cadres de l’APR rappellent au Président de la République qu’il est le seul dépositaire constitutionnel des suffrages des Sénégalais et l’encouragent à préserver la stabilité politique et diplomatique du pays.

En ce qui concerne la situation économique nationale, la CCR se réjouit du démarrage de l’exploitation du Bus Rapide de Transport (BRT) et des projets visant à renforcer le parc de transport urbain avec des bus fonctionnant au gaz, conformément aux objectifs du Plan Sénégal Émergent (PSE). Les cadres ont également discuté des mesures préventives contre les inondations et de la préparation de la Tabaski et de la campagne agricole, appelant le gouvernement à obtenir des résultats tangibles dans ces domaines.

Le Collège Exécutif National de la CCR félicite les Comités de Coordination Régionale et Départementale (CCRD) pour leur travail de mobilisation des bases et demande à convoquer le Secrétariat Exécutif National pour évaluer la vie du parti et clarifier les perspectives futures.

Cette réunion témoigne de l’engagement de l’APR à soutenir ses membres, à promouvoir la stabilité politique et économique du pays, et à renforcer son organisation interne pour mieux répondre aux défis à venir.

La CCR souligne l’importance de la mobilisation continue des membres du parti et appelle à une réflexion stratégique sur les priorités politiques et économiques du pays. La libération de Bah Diakhaté et la consolidation de la gouvernance démocratique sont des éléments essentiels pour garantir la prospérité et le développement du Sénégal.

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao placés sous mandat de dépôt : Jugement prévu le 27 Mai

L’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision marque une étape cruciale dans les procédures judiciaires en cours contre eux. Selon les avocats des deux hommes, ils passeront leur première nuit en prison avant leur procès imminent.

Les deux hommes ont été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des accusations graves. Ils sont inculpés pour diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, ainsi que pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

La mise en détention des deux hommes a été ordonnée en attendant leur procès, qui se tiendra en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette procédure accélérée vise à traiter rapidement les infractions jugées manifestes et à apporter une réponse judiciaire rapide.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques et sociales. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à l’égard du président de la République sont particulièrement sensibles, car elles touchent à des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.

Ce cas soulève des questions importantes sur les limites de la liberté d’expression et la protection des institutions politiques au Sénégal. Les procédures en cours et le jugement à venir seront scrutés de près, tant par les défenseurs des droits de l’homme que par les observateurs politiques. Les décisions rendues pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et la perception de la justice au Sénégal.

Le jugement prévu le 27 mai sera un moment clé pour Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ainsi que pour le système judiciaire sénégalais. L’issue de ce procès en flagrant délit pourrait influencer de manière significative le débat sur la liberté d’expression et la gouvernance dans le pays. Les regards seront tournés vers le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, où se jouera une partie importante de cette affaire médiatisée.

Retour de Parquet pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Déférés ce mercredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) sous l’escorte de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont fait l’objet d’un retour de parquet. Cette information a été confirmée par Me Amadou Sall.

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, célèbre prêcheur, pourraient être présentés au procureur dès demain, jeudi. Les deux hommes sont actuellement détenus pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République.

Les motifs de l’arrestation de l’Imam Ndao incluent des déclarations offensantes concernant le patrimoine foncier du chef de l’État et des liens présumés entre l’activité du parti politique Pastef et des lobbies LGBTQ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Quant à Bah Diakhaté, il est accusé de diffusion de fausses nouvelles en vertu de l’article 255 du Code pénal et d’offense contre le président de la République en vertu de l’article 254 alinéa 2.

Ces arrestations ont suscité de vives réactions et des débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. La suite des événements et les décisions à venir du procureur seront suivies de près par l’opinion publique et les observateurs des droits de l’homme.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette affaire.

Discours incendiaires et diffamatoires sur Internet : L’Asutic approuve l’arrestation de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao

L’Association des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication (Asutic) s’est exprimée sur la récente arrestation de l’activiste républicain Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, approuvant cette décision des autorités. Ces arrestations font suite à des propos jugés diffamatoires et incendiaires à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon Ndiaga Guèye, président de l’Asutic, « le respect du droit à la liberté d’expression ne peut être invoqué pour justifier sa jouissance par des propos diffamatoires et incendiaires ». Il a rappelé que les normes internationales et la législation nationale garantissent la liberté d’expression tout en prévoyant des limitations pour protéger la réputation et l’honneur des individus ainsi que l’ordre public.

M. Guèye a cité l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui garantit la liberté d’expression mais permet des restrictions pour protéger les droits d’autrui. Il a également mentionné l’article 9 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, tous deux insistant sur la protection de la vie privée et de la réputation.

En droit national, l’article 10 de la Constitution du Sénégal stipule que « chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public ». De plus, l’article 431-60 du code pénal sénégalais prévoit des peines sévères pour la diffusion de contenus contraires aux bonnes mœurs via des moyens de communication électronique.

Ndiaga Guèye a également souligné que les poursuites pénales ne suffisent pas à long terme pour réguler les discours haineux en ligne. Il préconise une approche collaborative impliquant divers acteurs de la société pour élaborer une réponse durable au phénomène. Cette approche inclurait des programmes éducatifs sur la citoyenneté numérique, des initiatives de sensibilisation communautaire, et le renforcement des capacités des journalistes pour un traitement éthique de l’information.

L’Asutic propose de définir une stratégie d’éducation à la citoyenneté à l’ère numérique, visant à outiller les jeunes pour un usage responsable de la liberté d’expression en ligne. La société civile pourrait jouer un rôle clé en concevant des programmes de sensibilisation diffusés en langues locales, tandis que les médias seraient encouragés à adopter des pratiques éthiques et durables.

Enfin, Guèye a appelé les universitaires à utiliser leurs capacités d’analyse pour conseiller les autorités et sensibiliser le public sur les politiques publiques. Il a insisté sur la nécessité pour les médias de traiter l’information avec responsabilité sociale, suggérant que des activités de renforcement des capacités des journalistes sont cruciales pour une couverture médiatique respectueuse des bonnes mœurs et des droits individuels.

En conclusion, Ndiaga Guèye a réitéré l’importance de concilier la liberté d’expression avec le respect des droits d’autrui et la protection de l’ordre public, soulignant que les arrestations récentes sont légitimes et nécessaires pour maintenir la paix et la cohésion sociale au Sénégal.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao déférés sous escorte de la BIP

L’atmosphère était tendue ce matin au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, où l’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été conduits sous escorte de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP). Les deux hommes, arrêtés par la Division des investigations criminelles (DIC), ont passé la nuit dans les sous-sols du tribunal en attendant leur comparution devant le procureur.

Bah Diakhaté et Cheikh Tidiane Ndao ont été appréhendés par la DIC pour des motifs qui n’ont pas encore été officiellement communiqués. Selon des sources proches de l’enquête, les deux hommes sont accusés d’incitation à la révolte et de discours haineux, des accusations graves qui pourraient entraîner des peines sévères si elles sont confirmées.

Ce matin, sous haute sécurité, les deux hommes ont été transportés au parquet. La Brigade d’intervention polyvalente, connue pour ses interventions dans des situations à haut risque, a été mobilisée pour assurer leur sécurité et celle du public. L’escorte par la BIP souligne la sensibilité de l’affaire et le risque potentiel de troubles lors de leur transfert.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de Cheikh Tidiane Ndao ont provoqué des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Diakhaté, un activiste républicain connu pour ses prises de position tranchées, et Ndao, un imam influent, sont tous deux des figures publiques ayant une large audience. Leur détention a suscité des débats passionnés sur la liberté d’expression et la responsabilité des leaders d’opinion dans un contexte politique tendu.

Le parquet devrait décider dans les prochaines heures du sort des deux hommes. Ils pourraient être inculpés et placés en détention provisoire en attendant leur procès, ou libérés sous caution en fonction des preuves présentées par les enquêteurs de la DIC. La tension reste palpable autour du tribunal, où des partisans des deux hommes se sont rassemblés pour manifester leur soutien.

Cette affaire illustre les défis actuels liés à la liberté d’expression et à la stabilité politique au Sénégal. Les autorités judiciaires se trouvent face à la délicate tâche de maintenir l’ordre public tout en respectant les droits fondamentaux des individus. Les prochains développements de ce dossier seront scrutés de près, tant par les citoyens sénégalais que par la communauté internationale, attentive à la gestion de cette crise par les institutions sénégalaises.

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Arrestation de Bah Diakhaté : Seydi Gassama exhorte le nouveau gouvernement à ne pas suivre les pas de Macky Sall

L’activiste Bah Diakhaté a été arrêté par la Division des investigations criminelles après avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette arrestation a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux et parmi les défenseurs des droits de l’homme. Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal, a exprimé son point de vue sur la situation.

Seydi Gassama a reconnu la gravité et le caractère diffamatoire des propos de Bah Diakhaté. Cependant, en tant que défenseur des droits humains, il a insisté sur l’importance de respecter les principes du droit international et les décisions des juridictions régionales, notamment la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Selon ces décisions, les peines de prison pour des infractions telles que la diffamation et les injures publiques devraient être dépénalisées.

« Nous avons écouté les propos qu’il a tenus à l’encontre du Premier ministre qui sont des propos graves et qu’on peut considérer comme diffamatoires. Mais notre position en tant qu’organisation de défense des droits humains par rapport à ces infractions n’a pas changé. Cette position est fondée sur le droit international, elle est fondée sur les décisions rendues par les juridictions régionales et sous-régionales, en l’occurrence la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui demandent que les peines de prison pour ces infractions qui portent notamment sur la diffamation, les injures publiques soient dépénalisées, » a déclaré Seydi Gassama sur RFM.

Il a ajouté que lorsqu’une personne se sent diffamée, elle devrait pouvoir engager des poursuites civiles pour obtenir réparation, mais ne devrait pas être emprisonnée pour ces délits. Gassama a exhorté les nouvelles autorités à éviter les erreurs du régime précédent de Macky Sall, qui emprisonnait systématiquement les personnes pour des délits liés à la liberté d’expression.

« Nous demandons que ces délits soient dépénalisés et que Bah Diakhaté soit remis en liberté. Qu’on ne puisse pas l’envoyer en prison simplement parce qu’il a commis un acte diffamatoire, même si nous estimons que c’est un acte extrêmement grave qui ne devrait pas être répété dans une société civilisée. Nous l’avons déjà dit aux autorités de ce pays. Elles doivent éviter à tout prix de tomber dans le même piège que l’ancien régime, à savoir arrêter et emprisonner systématiquement toutes les personnes qui commettent ces délits liés à la liberté d’expression. Ils doivent les limiter à tout prix parce que ce sont ces emprisonnements qui ont rendu impopulaire le régime précédent et qui ont presque causé sa chute, » a-t-il soutenu.

La position de Seydi Gassama met en lumière les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités du Sénégal en matière de respect des droits de l’homme et de liberté d’expression, soulignant la nécessité de réformes pour éviter la répétition des erreurs du passé.

Bah Diakhaté : Les détails de son audition pour diffusion de fausses nouvelles et offense au Chef de l’État

Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après son audition. Selon les informations de Seneweb, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État.

Les enquêteurs ont présenté à Bah Diakhaté deux vidéos pour l’interroger. La première vidéo date de 2022 et la seconde est un live qu’il a tenu récemment sur sa chaîne YouTube. En présence de ses avocats, Diakhaté a assumé ses propos après avoir visionné les vidéos.

1 Vidéo de 2022: Dans cette vidéo, Diakhaté affirme que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Diakhaté a précisé aux enquêteurs que cette vidéo a été republiée récemment par des personnes mal intentionnées. Il a soutenu que ses propos sont véridiques, en fournissant des documents comme preuve. Diakhaté a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État en expliquant que Bassirou Diomaye Faye n’était pas encore président de la République à l’époque des faits.

2 Vidéo Récente: Dans cette vidéo, Diakhaté s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a repris les propos du parlementaire français Jean Luc Mélenchon, affirmant que Sonko défend la cause des LGBT en l’invitant au Sénégal. Diakhaté a soutenu que Sonko partage les positions de Mélenchon sur la question de l’homosexualité.

    Accusations Contre le Colonel Abdourahim Kébé

    Diakhaté a également reconnu avoir tenu des propos sur le Colonel Abdourahim Kébé, affirmant que ce dernier « a fait l’objet de 45 jours d’arrêt de rigueur pour une histoire de mœurs avec des hommes ».

    Bah Diakhaté sera présenté devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar dans les prochaines heures. Le procureur a demandé son arrestation, et Diakhaté pourrait être déféré dès que son audition sera terminée.

    Cette affaire suscite beaucoup d’attention en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. Les propos de Diakhaté et sa défense devant les enquêteurs pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et judiciaire du pays.

    Affaire Bah Diakhaté : Ce que l’activiste a révélé aux enquêteurs

    L’activiste Bah Diakhaté, récemment interpellé par la Division des investigations criminelles (DIC), a finalement décidé de parler aux enquêteurs après avoir initialement déclaré qu’il garderait le silence. Cette déclaration initiale avait été faite juste après son interpellation, mais Diakhaté a changé d’avis et a accepté de s’exprimer sur procès-verbal en présence de ses avocats.

    Selon des informations obtenues par Seneweb, Bah Diakhaté a affirmé aux policiers qu’il ne dévoilerait les preuves de ses accusations que devant le tribunal. Il a expliqué que ses propos, jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, étaient extraits d’une vidéo datant de 2022. Diakhaté a soutenu que ces faits politiques entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie, ce qui justifie, selon lui, son choix de ne pas répondre à certaines questions posées par les enquêteurs.

    Diakhaté, proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a préféré réserver certaines de ses déclarations pour le tribunal. Cette stratégie vise probablement à garantir que ses arguments soient entendus dans un cadre formel et judiciaire, plutôt que lors de l’interrogatoire initial.

    L’activiste est susceptible d’être déféré ce mardi au parquet, à moins qu’il n’y ait un changement de programme. Cette affaire suscite une attention particulière en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. La décision de Diakhaté de parler uniquement devant le tribunal pourrait influencer la suite des événements et la perception publique de cette affaire.

    La situation reste évolutive et les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs nationaux et internationaux, en raison de leurs implications potentielles sur le climat politique et juridique du pays.

    Tensions devant la DIC : Des soutiens de Bah Diakhaté gazés par la police

    Des scènes de tension ont éclaté devant la Division des investigations criminelles (DIC) à Dakar, où des partisans de l’activiste Bah Diakhaté se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité après son arrestation. La situation a rapidement dégénéré lorsque la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

    Parmi les personnes présentes devant la DIC se trouvaient des responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), notamment d’anciens ministres, des directeurs généraux et des militants. Le président du groupe parlementaire de BBY, Abdou Mbow, l’ancien porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, l’ancien ministre Pape Malick Ndour, l’ancien député Moustapha Diakhaté, ainsi que d’autres personnalités politiques, étaient présents pour exprimer leur soutien à Bah Diakhaté.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité une vive réaction de la part de ses partisans, qui voient en cette action une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix dissidentes. Les affrontements avec la police devant la DIC soulignent les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et des droits de l’homme au Sénégal.

    Cette situation tendue met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise, ainsi que la nécessité de protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

    DIC : Bah Diakhaté placé en garde à vue

    Bah Diakhaté, célèbre activiste sénégalais, a été placé en garde à vue par la Direction des investigations criminelles (DIC) à Dakar. Cette arrestation survient après que Diakhaté ait annoncé son intention de diffuser une émission en direct sur sa page Facebook, abordant des sujets sensibles tels que les propos du Premier ministre Ousmane Sonko et la question de l’homosexualité au Sénégal.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a déclenché une vague d’inquiétudes quant à la liberté d’expression dans le pays. Certains militants des droits de l’homme craignent que cette mesure ne constitue une tentative d’intimidation visant à restreindre la critique politique et sociale.

    Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur soutien à Diakhaté, affirmant leur solidarité avec le slogan « Je suis Bah Diakhaté ». Cette réaction témoigne de la préoccupation croissante quant au respect des droits fondamentaux au Sénégal.

    La DIC n’a pas encore révélé les motifs précis de l’arrestation de Diakhaté, mais cette affaire soulève des questions importantes sur le respect de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le pays. Les autorités sénégalaises sont appelées à garantir que toutes les voix dissidentes puissent s’exprimer librement sans craindre de représailles.

    En attendant de plus amples informations sur cette affaire, les défenseurs des droits de l’homme continueront de surveiller de près la situation pour s’assurer que la liberté d’expression reste un pilier fondamental de la société sénégalaise.

    Outrage au Premier Ministre : L’Activiste Bah Diakhaté arrêté par la Dic

    Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, son arrestation fait suite à des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier Ministre Ousmane Sonko, particulièrement en relation avec la question de l’homosexualité.

    Bah Diakhaté aurait tenu des propos virulents et considérés comme insultants envers le Premier Ministre Ousmane Sonko, ce qui a conduit à une réaction rapide des autorités. Les détails exacts de ces déclarations n’ont pas été rendus publics, mais il est clair qu’ils ont été jugés suffisamment graves pour justifier une intervention légale.

    Le procureur de la République, prenant la situation très au sérieux, s’est auto-saisi de l’affaire et a ordonné l’arrestation immédiate de Bah Diakhaté. Cette décision souligne la détermination des autorités à maintenir le respect des figures publiques et à sanctionner tout comportement perçu comme un outrage à l’autorité.

    Bah Diakhaté est connu pour ses liens étroits avec l’ancien régime du président Macky Sall. Son arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions sont souvent débattues. L’incident relance le débat sur les limites de la critique politique et le rôle des activistes dans la société sénégalaise.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent la décision des autorités, affirmant que le respect des institutions est crucial pour la stabilité du pays. D’autres, cependant, voient cette arrestation comme une tentative de museler la dissidence et de limiter la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les défis auxquels est confrontée la société sénégalaise en matière de respect des institutions et de liberté d’expression. Les prochaines étapes de cette affaire seront scrutées de près par les observateurs politiques et la société civile, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques souvent turbulentes.

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