Message du Président Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

Aujourd’hui, j’ai eu le privilège de planter un arbre, un geste symbolique chargé d’espoir pour notre avenir commun.

En cette Journée Mondiale de l’Environnement, il est essentiel de rappeler l’urgence de restaurer nos terres et de lutter contre la désertification. La protection de notre terre est une responsabilité collective, un héritage que nous devons préserver pour nos enfants et pour les générations futures.

Chacun de nous, en tant que citoyen, a un rôle à jouer dans cette mission cruciale. Que ce soit par de petits gestes au quotidien ou par des actions plus ambitieuses, nous pouvons tous contribuer à la préservation de notre environnement.

Ensemble, engageons-nous à protéger notre planète, à préserver sa biodiversité et à promouvoir un mode de vie durable. C’est en unissant nos forces et en agissant de manière concertée que nous pourrons construire un avenir meilleur, plus respectueux de notre terre et de ses habitants.

En ce jour spécial, je vous encourage à réfléchir à l’impact de nos actions sur l’environnement et à prendre des mesures concrètes pour promouvoir la durabilité. Ensemble, faisons de chaque jour une journée pour l’environnement, car c’est seulement en travaillant ensemble que nous pourrons relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Protégeons notre terre, notre maison commune, pour les générations à venir.

Président Bassirou Diomaye Faye : Son appel pour la journée mondiale de l’environnement

En ce jour dédié à la préservation de notre planète, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué l’événement en plantant un arbre, symbole de notre engagement envers un avenir durable et prospère.

Sur les réseaux sociaux, le Chef de l’État a partagé un message mettant en lumière l’urgence de restaurer nos terres et de lutter contre la désertification. « Protégeons notre terre pour nos enfants et les générations futures », a-t-il écrit, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette mission pour préserver notre héritage environnemental.

En outre, le Président a appelé chaque citoyen à se joindre à cette noble cause en contribuant à la protection de l’environnement. Par cet appel, il rappelle que la préservation de notre planète est une responsabilité collective qui nécessite l’engagement de chacun d’entre nous.

En cette Journée mondiale de l’Environnement, suivons l’exemple du Président Bassirou Diomaye Faye et unissons nos efforts pour assurer un avenir vert et durable pour tous.

Visite de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye en France (Par Wack Ndiaye)

Visite de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye en France
Une nouvelle page dans le grand livre de la santé et de l’avenir démographique africain

Dans ce contexte où les enjeux de santé publique sont d’une importance capitale, la visite en France, prévue pour le 20 juin 2024, de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, marque un événement historique.

Ce déplacement revêt un caractère symbolique, puisque ce sera sa première visite officielle dans ce pays lié au Sénégal depuis plusieurs siècles. Au cœur de son séjour, il y a un objectif majeur : participer activement à un sommet visant à accélérer la production de vaccins en Afrique.

Les dirigeants africains veulent saisir cette opportunité pour mobiliser les ressources nécessaires et renforcer la coopération internationale, en vue de relever ce défi pour la santé publique sur leur continent.

La rencontre prévue avec le président français Emmanuel Macron offre une plateforme propice à l’échange et à la collaboration diplomatique, mais aussi pour promouvoir des initiatives visant à améliorer l’accès aux vaccins et à renforcer les capacités de production en Afrique.

Par conséquent, cette visite témoigne de l’engagement résolu du Sénégal à contribuer activement à la lutte contre les maladies infectieuses et à promouvoir la santé publique en Afrique. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale et de l’innovation scientifique dans la recherche de solutions durables aux défis sanitaires mondiaux.

Vaccins à ARN : Progrès scientifiques ou défis éthiques pour l’humanité ?

Cependant, à l’heure où les vaccins à ARN messager sont au cœur des débats, il est essentiel de comprendre pleinement leur fonctionnement et leurs implications. Ces vaccins représentent une avancée significative dans la prévention des maladies, offrant une réponse plus rapide et efficace aux menaces sanitaires émergentes. Toutefois, les préoccupations légitimes concernant leur sécurité et leur impact à long terme nécessitent une analyse approfondie et une réglementation adéquate.

La convergence des nanotechnologies, des biotechnologies et de l’informatique et des sciences cognitives (NBIC) ouvre de nouvelles perspectives passionnantes mais soulève également des questions éthiques et sociales importantes. Elle suscite également des interrogations quant à ses possibles conséquences sur la société et sur l’individu.

Certains s’inquiètent des potentielles dérives éthiques liées à l’utilisation de ces avancées, craignant qu’elles ne modifient profondément notre compréhension de l’humain et ne compromettent nos libertés individuelles.
Ils expriment des préoccupations quant à la manipulation génétique, à la surveillance accrue et à d’autres formes de contrôle qui pourraient découler de ces progrès scientifiques.

Pour mieux appréhender le fonctionnement des vaccins à ARN messager, il est essentiel de comprendre le rôle fondamental de nos cellules.

Ces unités microscopiques composant notre corps possèdent un noyau abritant notre ADN, qui agit comme une bibliothèque renfermant les instructions nécessaires au fonctionnement de notre organisme. Plutôt que de transmettre directement ces instructions, notre corps utilise des copies appelées ARN messager pour guider la production de protéines.

Cependant, les vaccins traditionnels diffèrent de cette approche en utilisant des virus atténués pour stimuler notre système immunitaire. Quant aux vaccins à ARN messager, ils fournissent des instructions génétiques directement à nos cellules pour produire des antigènes, comme ceux utilisés dans les vaccins contre la COVID-19, incitant ainsi notre système immunitaire à réagir.

Malgré leur efficacité, des inquiétudes subsistent quant à la possibilité que ces ARN messagers interfèrent avec notre ADN. Bien que les biologistes assurent leur désintégration rapide, certains redoutent qu’ils puissent altérer nos gènes, ouvrant potentiellement la voie à des affections telles que le cancer.

Par ailleurs, les technologies de pointe utilisées dans ces vaccins suscitent également des préoccupations quant à leur innocuité et à leur utilisation potentielle pour le suivi des individus via la technologie 5G. Certains craignent que ces nanoparticules lipidiques, servant de vecteurs dans la livraison des vaccins, puissent être activées à distance pour une surveillance intrusive.

Bill Gates au Sénégal : un honneur et…moult interrogations

Dans ce monde de la technologie, Bill Gates est une figure controversée, célèbre pour son rôle chez Microsoft et ses efforts philanthropiques via la Fondation Bill et Melinda Gates. Ses positions sur le changement climatique et la croissance démographique sont au cœur de débats passionnés.

D’un côté, Gates se positionne comme un fervent défenseur de la lutte contre le changement climatique. Il a investi massivement dans des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir les énergies propres. Cependant, certains doutent de ses motivations, soupçonnant qu’il cherche à influencer les politiques mondiales pour ses propres intérêts.

D’un autre côté, Bill estime que la croissance démographique aggrave le changement climatique. Il soutient donc des initiatives éducatives et sanitaires visant à freiner cette croissance. Néanmoins, ses propositions sont critiquées, car elles pourraient empiéter sur les droits individuels et nationaux.

Certains vont même jusqu’à remettre en question les intentions de Gates, lui prêtant même des intentions néfastes, comme l’utilisation de programmes de vaccination pour des motifs obscurs, tels que la stérilisation secrète ou l’introduction de substances nocives.

Le Sénégal, pour la première fois en Afrique de l’Ouest, a accueilli du 9 au 11 octobre la réunion annuelle 2023 des Grand Challenges, organisée sous la co-présidence de Macky Sall, alors Président du Sénégal, et de Bill Gates. Ce dernier a exprimé son engagement à collaborer avec le Sénégal pour favoriser la production de vaccins à ARN messager en Afrique.

La Fondation Bill et Melinda Gates investira ainsi 40 millions de dollars dans la société belge Quantoom Biosciences, spécialisée dans la production automatisée de vaccins à ARNm, pour promouvoir cette technologie et développer des vaccins en Afrique. Gates a justifié son choix sur le Sénégal en qualifiant notre pays de « leader dans la recherche et le développement en santé », soulignant les indicateurs remarquables du pays dans des domaines tels que la mortalité infantile et la nutrition.

Quoi qu’il en soit, le patron de Microsoft est accusé, à tort ou raison, de manipulation, en voulant développer les vaccins pour faire baisser le nombres d’humains sur la planète.

C’est pourquoi, ces interrogations subversives où révolutionnaires m’obligent à rédiger cet article, afin de mettre en évidence ce qui est méconnu sur les réalités technologiques et biologiques autour de la dangerosité ou non des vaccins ARN messager en Afrique.

En toute causalité, il est important de souligner que des expérimentations sont actuellement en cours au Kenya et au Malawi, menées par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces chercheurs ont mis au point des nanoparticules injectables sous la peau, capables d’émettre une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais détectable par un smartphone.

Cette technologie pourrait éventuellement être utilisée pour vérifier si une personne a bien reçu le vaccin. Financé par la Fondation Gates, ce projet soulève des interrogations quant à son acceptabilité par les populations locales, d’où des enquêtes d’opinion lancées au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour évaluer leur disposition à adopter cette innovation ou à conserver les méthodes traditionnelles de suivi de la vaccination.

Afrique : Croissance Démographique sous menace étrangère…

Aujourd’hui, l’Afrique est confrontée à un défi démographique unique au monde. Avec un taux de fécondité élevé et une population jeune, le continent se distingue des autres régions du globe, où la population vieillit rapidement et où les taux de natalité sont en baisse. Cette dynamique démographique particulière suscite des interrogations sur les intentions des puissances étrangères à l’égard de l’Afrique.

En effet, certains observateurs soulèvent la question de savoir si les puissances étrangères ne cherchent pas à freiner la croissance démographique africaine par crainte que les Africains ne deviennent une force dominante à l’avenir.

Avec une population jeune et dynamique, l’Afrique pourrait jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale, tant sur le plan économique que politique.

Cependant, une réflexion plus approfondie révèle que la croissance démographique de l’Afrique présente à la fois des défis et des opportunités. Si elle est correctement gérée, cette jeunesse peut être un moteur de développement économique et social pour le continent. Cependant, des politiques inadaptées ou des interventions étrangères malveillantes pourraient compromettre ce potentiel.

Afrique : Urgence de réglementer la production des Vaccins à ARN Messager

Il est donc impératif que les autorités africaines restent vigilantes et examinent attentivement les politiques et les initiatives proposées par les acteurs étrangers. Il est essentiel de préserver la souveraineté et les intérêts de l’Afrique dans la gestion de sa propre croissance démographique, tout en recherchant et établissant des partenariats constructifs et équitables avec la communauté internationale.

En somme, l’Afrique doit être sur ses gardes face aux tentatives éventuelles visant à limiter sa croissance démographique. En tirant parti de sa jeunesse et en investissant dans son capital humain, le continent peut tirer au maximum profit de son plein potentiel et contribuer de manière significative à l’avenir du monde.

Face à ces interrogations très sérieuses, il devient impératif pour la communauté scientifique africaine de jouer un rôle clé dans la mise en place et la réglementation des laboratoires de production de vaccins à ARN messager sur le continent.

Cette implication permettra de garantir le respect des normes de sécurité et d’éthique, tout en veillant à ce que ces avancées bénéficient réellement à la santé publique africaine.

En travaillant en étroite collaboration avec les acteurs locaux et internationaux, la communauté scientifique africaine peut contribuer à bâtir, et non le contraire, un avenir où l’innovation technologique est mise au service du bien-être de tous.

Wack NDIAYE
Expert en Technologies Numériques émergentes et disruptives

PROPOSITIONS DES ASSISES DE LA JUSTICE : Les « Acteurs de la Justice » demandent l’intégration de l’Administration pénitentiaire aux services de renseignements 

Au terme des Assises de la Justice ouvertes le 28 mai dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la restitution des travaux a été effectuée ce mardi. L’une des deux sous-commissions mises en place, celles des « Acteurs de la Justice » a proposé une réforme profonde de l’Administration pénitentiaire vu que depuis de nombreuses années, celle-ci réclame l’adoption plusieurs dispositions d’ordre légal et règlementaire. En effet le statut de son personnel tarde à être clarifié même si une de leurs vieilles doléances a été récemment satisfaite par le chef de l’État avec la nomination de l’inspecteur Aliou Ciss, le premier membre de la corporation qui arrive à la tête de l’Administration pénitentiaire.

À cet effet, la sous-commission recommande l’élaboration d’un Code pénitentiaire ; l’adoption du projet de loi portant statut du personnel et ses décrets d’application ; l’adoption et la signature des textes réglementaires d’application sur la création de la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, ainsi que les arrêtés subconséquents.

Pour ce qui est des procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénale, le rattachement et la coordination du centre de surveillance électronique, des décrets sont attendus. Il est également convenu que l’administration pénitentaire fasse l’objet de son intégration au Conseil national de sécurité et à la Communauté du renseignement.

Pour une meilleure efficacité, il est également retenu que l’administration péntentaire dispose d’un plan de modernisation, de construction de complexes pénitenciaire, que la poursuite du programme de modernisation de la justice en ce qui concerne le camp pénal de Sebikotane soit effective.

Le relèvement de l’indemnité journalière, l’équipement des infirmeries, la construction d’unités hospitalières sécurisées, la mise à disposition de médecins et de spécialistes des questions psychiatrique sont également une très forte recommandation. Telle est l’économie du rapport de synthèse des travaux de la Commission « Réformes ».

La Dakaroise

Assises de la Justice : Vers des réformes profondes malgré des désaccords

Les travaux du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, clôturés ce 4 juin, ont mis en lumière des consensus importants ainsi que des points de divergence parmi les participants. Présidé par le professeur Babacar Guèye, facilitateur général des assises de la justice, ce dialogue a rassemblé diverses couches de la population pour formuler un rapport de synthèse de 300 pages.

Consensus sur des Réformes Clés

1. Réduction des Pouvoirs du Procureur : L’un des principaux points d’accord a été la réduction des pouvoirs jugés excessifs du procureur de la République. Les participants ont recommandé l’instauration d’un juge des libertés et de la détention, ainsi qu’un juge d’aménagement des peines.

2. Création d’une Cour Constitutionnelle : Une autre proposition phare a été la mise en place d’une Cour Constitutionnelle en remplacement du Conseil Constitutionnel actuel. Cette nouvelle cour, à la composition diversifiée, vise à moderniser l’instance et répondre aux besoins actuels de la justice.

3. Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) : Il a été suggéré que le CSM soit composé majoritairement de magistrats en activité et que des appels à candidatures soient lancés pour certains postes. L’ouverture du CSM à d’autres corps, notamment universitaires, a également été discutée, bien que ce point n’ait pas fait l’unanimité.

Points de Divergence

Un point de désaccord majeur a été le retrait du président de la République de la présidence du CSM. Bien que la majorité des participants aient souhaité cette réforme, un consensus n’a pas été atteint.

Autres Recommandations

1. Renforcement des Effectifs : Le déficit de magistrats, d’avocats et de greffiers a été au centre des préoccupations. Un plan ambitieux de recrutement a été recommandé pour pallier ce manque et améliorer la performance et la résilience de la justice.

2. Révision des Codes : La révision des codes existants, notamment le code pénal et le code de procédures pénale, a été fortement recommandée.

3. Réforme de l’Administration Pénitentiaire : Les conditions de détention des détenus et l’accompagnement des acteurs du secteur pénitentiaire doivent être profondément revus.

4. Digitalisation Judiciaire : La digitalisation de la justice pour simplifier les procédures et les services de l’état civil a été mise en avant, ainsi que la réforme de la carte judiciaire et l’amélioration de la communication par la traduction des langues nationales.

Participation et Perceptions

La plateforme Jubbanti a enregistré la visite de 34 988 Sénégalais, dont 5 492 ont activement contribué avec des propositions. Parmi ces participants, 75 % ont exprimé une faible confiance dans la justice, et seulement 1 372 ont déclaré avoir confiance en elle. Par ailleurs, 64 % se sont dits insatisfaits des services rendus par la justice.

En somme, les Assises de la Justice ont permis de formuler des recommandations cruciales pour la réforme et la modernisation de la justice sénégalaise, malgré certains désaccords persistants. Ces travaux témoignent d’un effort collectif pour créer un système judiciaire plus équitable et efficace.

REDRESSEMENT FISCAL D’AVENIR COMMUNICATION : Le fisc charcute 91 millions de francs CFA au groupe de Madiambal Diagne

Après la convocation suivi de la libération du Directeur de publication du journal Le Quotidien par la Section de Recherches, le groupeAvenir Communication, dirigé par le célèbre journaliste Madiambal Diagne, est encore une fois confronté  à une situation des plus sérieuses. Avenir communication se retrouve dans une situation trouble avec le blocage de ses comptes bancaires par l’administration fiscale, ce lundi. Une taxation d’office pour les années 2020 et 2021, s’élevant à quatre-vingt-onze (91) millions de francs CFA, est à l’origine de cette mesure aux conséquences potentiellement néfastes pour l’entreprise et son personnel.

La Rédaction du Dakarois Quotidien a tenté de joindre le patron du groupe, Madiambal Diagne, en vain, afin de lui demander ses impressions et les stratégies envisagées pour surmonter cette épreuvefinancière. Mais, un proche du magnat de la presse a signifié, sans plus de détails, qu’aujourd’hui Le Quotidien est la bête à abattre car il dérange de par la haute portée des informations qu’il relaie.

L’avenir du groupe Avenir Communication reste incertain, laissantplaner des doutes sur sa capacité à rebondir face à cette situationdifficile. En effet, selon l’entreprise, l’impact de cette mesure administrative pourrait être significatif pour le groupe de presse connu pour ses publications influentes dans le paysage médiatique sénégalais. Les responsables n’ont pas encore détaillé les plans de réponse ou les mesures à prendre pour surmonter cette épreuvefinancière.

La saisie des comptes risque de perturber gravement les opérations quotidiennes et le bon fonctionnement de la structure, mettant ainsi en péril la gestion courante de l’entreprise. En effet, cette décision administrative aura un impact significatif sur le groupe de presse.

La Dakaroise

CONTRÔLE ROUTIER : La Police et la Gendarmerie récoltent plus de 90 millions F CFA d’amendes forfaitaires

Le « Jub, Jubal, Jubanti » préconisé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commencé à porter ses fruits. Cette politique de tolérance zéro sur tous les secteurs, a montré des résultats concrets dans la sécurité routière avec une hausse relevée dans l’état d’encaissement des amendes forfaitaires de la Police et de la Gendarmerie.

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en plus de réagir rapidement aux problèmes sur les routes, comme le rond-point de Gadaye, les sanctions sont désormais appliquées immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et leurs apprentis ont été arrêtés pour conduite imprudente, et leurs permis ont été retirés. Aujourd’hui, la commission de retrait a suspendu temporairement les permis de conduire des chauffeurs impliqués dans un accident à Diamniadio. De plus, les véhicules concernés ont vu leur carte grise temporairement bloquée.

Les ministres des Transports, El Malick Ndiaye et de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, sont pleinement investis dans la sécurité routière. Depuis leur arrivée, le nombre de contraventions n’a cessé d’évoluer – voir tableau -. Les sanctions financières pour réprimer les infractions routières ont rapporté plus de quatre-vingt-dix (90) millions de francs CFA le mois dernier. Cette augmentation significative est due aux 17 815 contraventions dressées par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, générant ainsi une recette de quatre-vingt-onze millions huit cent quatre-vingt-sept mille (91 887 000) F CFA. La Police a généré soixante millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille (60 894 000) F CFA et la Gendarmerie, vingt-quatre millions trois cent quatre-vingt-quatre mille (24 384 000). Cette performance reflète la volonté des nouvelles autorités de sanctionner sévèrement tout comportement dangereux sur les routes.

La Dakaroise

Visite du Président : Cheikh Bamba Dièye inspecte l’Aéroport de Cap Skirring

Le 31 mai 2024, le Directeur Général de l’AIBD, Cheikh Bamba Dièye, a profité de la visite du Président à Cap Skirring pour inspecter l’aéroport local. Cette inspection a permis à M. Dièye de mesurer les enjeux et le potentiel du développement de cette infrastructure aéroportuaire.

Cheikh Bamba Dièye a souligné l’importance de moderniser et d’améliorer l’aéroport de Cap Skirring pour en faire une vitrine de l’AIBD SA. Il a déclaré que le développement de cette infrastructure est crucial pour stimuler le tourisme et les affaires dans la région, contribuant ainsi à la croissance économique du Sénégal.

L’inspection a permis de faire le point sur les besoins et les opportunités de l’aéroport de Cap Skirring. Cheikh Bamba Dièye a insisté sur la nécessité d’investir dans des infrastructures modernes et efficaces pour répondre aux attentes des usagers et des partenaires économiques.

Cheikh Bamba Dièye a réaffirmé son engagement à transformer l’aéroport de Cap Skirring en une installation de premier plan, intégrée dans le réseau aéroportuaire national géré par l’AIBD SA. Les plans de développement incluent l’amélioration des services, l’augmentation de la capacité d’accueil et la mise en place de technologies avancées pour assurer la sécurité et l’efficacité des opérations.

Cette visite et l’inspection de l’aéroport de Cap Skirring illustrent l’engagement de Cheikh Bamba Dièye et de l’AIBD SA à développer des infrastructures aéroportuaires modernes et performantes, contribuant ainsi à l’essor économique et touristique du Sénégal.

Conseil Supérieur de la Magistrature : L’UMS Conditionne la présence du Chef de l’État et du Premier ministre

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a soumis une série de propositions au ministre de la Justice lors des Assises de la Justice, qui se tiennent depuis le 28 mai 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Parmi les sujets abordés figure la question de la présence du Chef de l’État et du Premier ministre au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Dans une note publique, l’UMS a exprimé son soutien à la présence continue de ces deux autorités au sein du CSM, mais avec des réserves. Cette position dépendra de la décision officielle du Président de la République concernant sa participation à ce conseil.

Les magistrats considèrent que la présence du Chef de l’État au CSM est bénéfique, car elle favorise un cadre permanent d’échanges entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire, crucial pour la transparence et l’assainissement des relations entre ces deux branches du gouvernement.

L’UMS propose de transformer le CSM en un organe délibérant plutôt que consultatif pour renforcer son rôle et son autonomie. Elle suggère également d’instaurer des dates fixes pour les réunions du CSM, avec une réunion avant le début des vacances judiciaires pour une gestion plus structurée.

Pour garantir l’indépendance des juges, l’UMS recommande que les juges d’instruction soient nommés par le CSM. D’autres propositions incluent :

Harmoniser l’âge de la retraite à 68 ans pour tous les magistrats.

Allouer 3% du budget national à la justice pour améliorer les ressources et les infrastructures du système judiciaire, conformément aux objectifs de l’UEMOA.

Doter le CSM de son propre siège, d’un budget de fonctionnement, et d’un secrétariat pour renforcer son indépendance.

Permettre aux autorités judiciaires et à l’OFNAC de saisir directement la Cour des comptes pour sanctionner les fautes de gestion.

Les Assises de la Justice, visant à apporter des réformes substantielles au système judiciaire sénégalais, se concluront ce mardi 4 juin. Les propositions de l’UMS seront examinées dans le cadre de ces discussions, qui marquent une étape importante vers l’amélioration de l’indépendance et de l’efficacité de la justice au Sénégal.

PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux

Ce samedi 1er juin dernier, dans plusieurs localités du pays, s’est tenue la journée de la citoyenneté dans le domaine de l’assainissement intitulée « Setal Suñu Réew ». Une initiative lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, malgré cet appel à l’action, l’engagement citoyen espéré n’a pas été pleinement atteint. Massamba Thiam – non d’emprunt -, marchand ambulant à  Keur Massar, a exprimé ouvertement son désaccord avec cette initiative. Pour lui, les préoccupations quotidiennes, comme la cherté de la vie, prennent le dessus sur le balayage des rues. Il a également critiqué les actions gouvernementales, notamment le déguerpissement des marchands ambulants, qu’il perçoit comme une menace pour leur subsistance et un manquement aux promesses électorales. « Je ne suis pas muni d’un balai et je demande aux Sénégalais d’en faire autant. Je veux que les autorités sachent que le fait de déguerpir les marchands ambulants a été une mauvaise idée. Elles risquent de transformer d’honnêtes gens en délinquants ou agresseurs. Que l’État nous laisse travailler. Nous sommes pauvres et nous avons mieux à faire que de balayer la rue. Même à Paris, sous la Tour Eiffel, il y a des marchands ambulants », peste-t-il,

En revanche, Fatou Sène, une étudiante de l’UCAD, a soutenu fermement l’initiative, soulignant son importance pour maintenir un environnement propre, surtout avant la saison des pluies. Elle a appelé à la pérennisation de cette action citoyenne, insistant sur son impact positif à long terme.

Toutefois, le constat général qui a été effectué est que la mobilisation citoyenne n’a pas été à la hauteur des attentes. Beaucoup de  rues sont restées jonchées de déchets même après cette journée symbolique. À Colobane, par exemple, il n’y avait pas d’ailleurs de nombreux civils qui ont répondu présents à l’appel du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans cette localité, ce sont plutôt les gendarmes qui ont massivement participé au « set setal ». Ceci est peut-être dû à une priorité différente accordée par les Sénégalais aux enjeux socio-économiques immédiats, tels que l’inflation quasi généralisée des prix des produits de première nécessité, surtout à l’approche de la Tabaski.

La Dakaroise

Hajj 2024 : 3.500 Pèlerins déjà transportés par neuf vols

Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, a annoncé que neuf des onze vols programmés pour le Hajj 2024 ont déjà transporté 3.500 pèlerins vers La Mecque. Lors de sa visite nocturne à l’Aéroport international Blaise Diagne samedi, il a précisé que ces vols sont partis ponctuellement, facilitant ainsi le voyage des fidèles.

En parallèle, El Malick Ndiaye a également promis des vols intérieurs à bas coûts, visant à améliorer la connectivité domestique et à rendre le transport aérien plus accessible pour les Sénégalais. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures de transport et de promouvoir la mobilité au sein du pays.

Ces annonces témoignent de l’engagement du ministre et de son équipe à assurer un transport aérien efficace et à répondre aux besoins des citoyens, que ce soit pour les voyages religieux ou les déplacements domestiques. Le succès des vols pour le Hajj et la promesse de vols intérieurs abordables montrent une détermination à améliorer les services de transport aérien dans le pays.

Saisie de 30 kg de Cocaïne à Keur-Ayip par les Douanes Sénégalaises

Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, dans la Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, ont réalisé une importante saisie de drogue ce samedi 1er juin 2024. Lors de cette opération, 30 kilogrammes de cocaïne ont été découverts à bord d’un véhicule de type Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était habilement dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule.

Le véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis à un contrôle au scanner portatif. Cet outil, acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), a permis de détecter la drogue malgré le stratagème ingénieux employé par les trafiquants pour éviter la détection. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à deux milliards quatre cents millions (2.400.000.000) de francs CFA.

Les convoyeurs, à savoir le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire suit son cours. Par ailleurs, dans la même opération, les agents ont saisi trois fusils de fabrication artisanale à Boumbény, près de la frontière avec la Gambie.

Cette saisie n’est pas un incident isolé. Récemment, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait déjà saisi 13 kg de cocaïne. En matière de lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été saisis par cette même brigade.

L’Administration des Douanes du Sénégal réaffirme son engagement dans la lutte contre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle appelle également les populations à collaborer avec les unités douanières dans leurs opérations de ciblage et d’investigation, menées depuis le début de l’année 2024, pour contrer les réseaux criminels opérant sur les grands corridors.

Algérie : Des Sénégalais attaqués au cocktail molotov et au couteau

Ce dimanche 2 juin, Boubacar Seye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, a annoncé une attaque violente contre des ressortissants sénégalais en Algérie. Selon son communiqué, les victimes, tous candidats à l’émigration clandestine, ont été agressées par des hommes armés de cocktails Molotov et de couteaux.

Parmi les victimes figure Mohammed, un jeune originaire de Vélingara, qui a été gravement brûlé. « Son pronostic vital serait engagé », selon les déclarations de M. Thiam, étudiant sénégalais et porte-parole du collectif des migrants sénégalais en détresse dans le désert depuis plusieurs mois.

L’attaque met en lumière les dangers auxquels sont exposés les migrants clandestins en Algérie, aggravant une situation déjà précaire pour ces individus souvent en quête de meilleures opportunités. Horizon Sans Frontières appelle à une attention urgente sur ces incidents pour protéger les migrants et garantir leur sécurité.

Ousmane Sonko et la presse, une relation d’amour-haine !

Il n’y a aucun doute : entre la presse et le Premier ministre Ousmane Sonko, c’est du « je t’aime, moi non plus ». La polémique autour de la dette fiscale de certains groupes de presse, en dépit de la mesure ou promesse faite par le président sortant Macky Sall de l’effacer, et la convocation de deux journalistes pour des informations relayées dans l’affaire relative à l’affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi, en ont rajouté une couche. Et le Rubicon semble franchi quand Ousmane Sonko, dans une déclaration, en perspective de la journée du nettoiement de ce 1er juin, a encore lancé des piques à l’endroit des professionnels des médias. Il estime ainsi qu’il n’a « pas à rendre compte ni aux journalistes, ni aux politiques », mais seulement au peuple, oubliant sûrement que les acteurs de la presse et les membres de la classe politique font partie intégrante du peuple. 

Conséquence, cette nouvelle pique est prise par beaucoup de professionnels de l’information comme l’ouverture (ou la reprise ?) des hostilités entre le patron de Pastef et la presse nationale. Paradoxe. 

Car Ousmane Sonko, tout comme l’essentiel des hommes politiques sénégalais, s’est dès le début, entouré de journalistes qui s’occupent de sa communication. Les nouvelles nominations en disent long ! Il a donc très tôt compris que pour réussir dans sa carrière politique, la presse constitue le principal levier sur lequel il devait s’appuyer. D’ailleurs, combien de fois a-t-on entendu des citoyens dire que le leader de Pastef a été créé de toute pièce par la presse, ou encore qu’il est le ‘’chouchou‘’ des journalistes qualifiés quelquefois de ‘’disciples’’ de Sonko ?

Ce n’est pas un hasard si Ousmane Sonko est devenu l’homme politique sénégalais le plus médiatisé. Et cette « proximité » avec l’ex-pensionnaire du Cap Manuel a poussé des responsables du défunt régime à accuser, à tort ou à raison, la presse de « rouler » pour l’ancien inspecteur des impôts et domaines. Celui-ci, visiblement allergique aux informations en sa défaveur, n’a jamais raté l’occasion pour critiquer sévèrement « une certaine presse » qu’il taxe de « corrompue ».

Aussi, rappelons-le, dans ses nombreuses sorties, l’opposant d’alors a de très rares fois daigné accorder une seule seconde aux nombreux journalistes qui s’attendaient, à chaque fois, des questions-réponses. Face aux critiques, il aimait rappeler que son message passe avec « la magie » des réseaux sociaux, faisant croire à beaucoup de ses sympathisants qu’ils peuvent se passer des médias classiques.

Au-delà des paroles, pas mal d’actes pris par Ousmane Sonko lui-même ont conforté cette sorte de relation d’amour-haine entre l’actuel chef du gouvernement et les médias sénégalais. 

En juin 2022, le leader du Pastef s’est fendu d’une série de tweets pour sévèrement critiquer le traitement médiatique de certains dossiers par la presse nationale. Ousmane Sonko dénonçait ainsi le fait qu’elle ne s’intéressait pas assez, à ses yeux, à des sujets d’intérêt public. Il va même jusqu’à reprocher à certains organes de presse de se comporter comme la sinistre Radio des Mille Collines. « Est-ce trop que de demander à la presse sénégalaise de relever le niveau du débat au lieu de diffuser haine et attaque contre la vie privée, etc ? ».

Une question qui n’a pas d’ailleurs laissé de marbre le directeur général du groupe Emedia Invest. En guise de réponse, Mamoudou Ibra Kane l’a invité à se joindre à lui dans sa traditionnelle messe dominicale, le Jury du dimanche. Pas de réponse !

Quatre années plus tôt, soit en juin 2018, il a encore tiré à boulets rouges sur la « presse [qui] s’est employée à un traitement minimal, sinon nul », de l’accord gazier entre le Sénégal et la Mauritanie, qu’il considérait comme un important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs.

Pour beaucoup de ses ouailles, si, aujourd’hui, Ousmane Sonko a obtenu cette aura politique, c’est grâce aux réseaux sociaux. De l’autre côté, pas mal de journalistes regrettent le fait qu’à chaque fois, ce sont eux-mêmes, qui traitent et diffusent les sorties de l’ancien député. Même si, ce dernier répète, à chaque fois, n’avoir « aucun problème avec la presse ».

La presse, va-t-elle vivre ce qu’elle a vécu sous Macky Sall ? En tout cas, même si le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a rendu un hommage appuyé aux professionnels des médias à l’occasion de la journée du 3 mai dernier, la dernière sortie de Dame Mbodj, proche du tandem Diomaye-Sonko, laisse présager des relations tendues. L’enseignant-syndicaliste et directeur général de la société Sogip Sa a, sur un ton menaçant, souligné que le régime allait « fermer les groupes de presse qui donneront des informations qu’ils ne devront pas donner ». Un discours va-t-en guerre qui risque d’empirer les rapports entre l’Exécutif et le quatrième pouvoir.

Quoi qu’il en soit, feu, le Cardinal Hyacinthe Thiandoum affirmait que « la liberté d’informer juste et vrai, accordée au journaliste dans l’exercice de son métier, constitue le rempart ultime de la citadelle de toutes les libertés. Si on y porte atteinte, on s’achemine tout droit vers la dictature et le terrorisme ».

Les médias dont le rôle premier est d’éduquer les populations, de véhiculer des informations et de former une opinion, sont et demeurent indispensables dans une démocratie comme la nôtre. La presse contribue à forger des centres d’intérêt communs, construire des réflexes identitaires, voire des sentiments de solidarité, ne serait-ce qu’en couvrant pour l’ensemble des citoyens d’un pays la même actualité politique.

Opposants, ils sont pratiquement tous bons, mais chaque régime avec ses propres appréhensions à l’égard de ce secteur si important. Pire, au-delà de l’inexistence d’un cadre juridique viable pour encadrer la profession, le journaliste a toujours été la cible de ceux-là qui, pourtant, sont censés le protéger dans des circonstances pareilles. C’est devenu une tradition au Sénégal : la presse est indésirable, lors des manifestations populaires. Pourtant, c’est elle qui « porte » dignement les revendications des autres. C’est la voix des sans voix. Elle est sollicitée, partout, à n’importe quelle heure. Elle « fabrique » même de futurs présidents de la République. Comme elle sait en « détruire », me répondrait-on. C’est selon le bord politique.

Mais chez nous, c’est cette même presse qui est fortement critiquée, vilipendée, matée, traquée, bâillonnée, accusée, et souvent gratuitement. Elle a donc bon dos. 

Convocation des Journalistes : Le Président du Cored sermonne ses confrères

Le président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), Mamadou Thior, a salué la libération des journalistes Pape Moussa Touré, directeur de publication du journal «La Tribune», et Mohamed Guèye, directeur de publication du «Quotidien». Les deux journalistes avaient été convoqués suite à leurs articles concernant l’affectation du général Souleymane Kandé à New Delhi. Thior a rappelé qu' »pour moins que ça sous le régime de Macky Sall, les journalistes étaient envoyés en prison ».

Invité de l’émission « Jury du dimanche » ce 2 juin, Mamadou Thior a souligné l’importance des précautions nécessaires dans le traitement de l’information militaire. Il a critiqué les journalistes interpellés pour ne pas avoir pris les mesures adéquates : « Il y a des précautions à prendre que ces gens n’ont pas prises. À ce niveau de responsabilité, il faut en parler avec l’expertise nécessaire. Nous ne sommes pas des experts, mais nous pouvons consulter des spécialistes. Les questions militaires, bien que non taboues, sont sensibles et il faut savoir la ligne rouge à ne pas franchir. »

Mamadou Thior a également appelé les autorités à traduire les journalistes devant le Cored plutôt que de recourir à la voie judiciaire : « Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste préférerait aller en prison plutôt que d’être pointé du doigt par le Tribunal des pairs du Cored. »

Tout en affirmant que les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, Thior a exprimé son inquiétude quant à l’impact de l’emprisonnement des journalistes sur l’image du Sénégal : « L’emprisonnement d’un journaliste ternit l’image du Sénégal. »

Cette intervention de Mamadou Thior met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes sénégalais et l’importance d’une gestion prudente et éthique des informations sensibles, tout en prônant un recours systématique au Cored pour juger les écarts professionnels dans le secteur des médias.

Mamadou Thior Recadre Ousmane Sonko : « Je n’ai pas de comptes à rendre aux journalistes »

La déclaration d’Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, affirmant qu’il n’a « pas de comptes à rendre aux journalistes », a suscité une vive réaction de la part de Mamadou Thior, président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored). Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio et ITv, ce 2 juin 2024, Thior a qualifié cette sortie de « déclaration malheureuse ».

Mamadou Thior a rappelé au Premier ministre que la presse joue un rôle essentiel en démocratie. Il a souligné que depuis sa nomination, Sonko apparaît régulièrement au « Journal télévisé » de la RTS, démontrant ainsi l’importance des médias traditionnels par rapport aux réseaux sociaux. « On ne peut pas mettre la presse sur le même pied que les réseaux sociaux. On se rend compte de ça quand on est aux affaires, » a-t-il affirmé.

Selon Thior, les médias ne sont pas là pour entraver le travail du Premier ministre et de son gouvernement. Au contraire, ils agissent comme des « chiens de garde » pour surveiller les actions du régime. Il a insisté sur l’importance d’une presse libre et critique, qui contribue à la transparence et à la responsabilisation des dirigeants.

Thior a également appelé à la patience et à la bienveillance envers le nouveau régime, en place depuis seulement deux mois. Il a estimé qu’il est encore trop tôt pour porter des critiques sévères, car le gouvernement n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves. « Ils viennent de s’installer. Lui-même le Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale et ils n’ont pas encore fini de mettre en place leurs équipes, » a-t-il rappelé.

En conclusion, Mamadou Thior a exhorté à la prudence et à la patience avant de critiquer le nouveau gouvernement. « Ils sont là pour cinq ans et on aura le temps de les critiquer. Ils ne sont pas des saints ; ils vont commettre des erreurs. Mais se précipiter pour les vilipender, c’est danser plus vite que la musique, » a-t-il conclu.

Cette mise au point met en lumière l’importance d’une presse libre et critique dans le bon fonctionnement d’une démocratie et appelle à un équilibre entre vigilance et patience dans l’évaluation du nouveau gouvernement.

Première Journée de Set-setal : Le Président Faye encourage la continuité de l’engagement citoyen

Comme annoncé lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce samedi 1er juin 2024, à la journée nationale d’investissement humain dédiée à l’assainissement. Cette initiative vise à renforcer la participation des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’État dans les opérations préparatoires à l’hivernage.

Le Président Faye a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la lutte contre l’insalubrité. « Mes cher(e)s compatriotes, c’est avec une grande fierté que je m’adresse à vous au terme de cette première journée consacrée à l’initiative ‘Setal Sunu Réew’. Je tiens à remercier les populations pour leur participation active et enthousiaste. Votre mobilisation massive et votre engagement exemplaire ont fait de cette journée un succès retentissant », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a ajouté : « Votre dévouement à cette cause commune a démontré, une fois de plus, notre capacité à nous unir pour le bien de notre nation. J’adresse également mes vives félicitations au Premier Ministre, au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à l’ensemble du Gouvernement, à l’administration territoriale, à l’armée sénégalaise, ainsi qu’à tous les démembrements de l’État qui ont contribué de manière significative à la réussite de cette journée ».

Il a conclu en encourageant à poursuivre cet engagement citoyen : « Continuons à garder intact cet engagement citoyen et faisons de l’initiative ‘Setal Sunu Reew’ une activité ancrée dans nos habitudes, le premier samedi de chaque mois. Ensemble, bâtissons un Sénégal uni, solidaire, propre et prospère. Que Dieu bénisse le Sénégal ».

Le Premier Ministre annonce des « Mesures Strictes » contre les constructions sur les zones d’évacuation d’eaux pluviales

Le Premier ministre Oumane Sonko a pris une position ferme contre les constructions illégales lors de sa récente déclaration à Sangalkam, Rufisque. Lors du lancement de la journée nationale de nettoiement dans cette commune, Sonko a annoncé que les constructions sur des zones d’évacuation d’eaux pluviales ne seront plus tolérées. Il a également affirmé que des mesures seront prises pour identifier les responsables des habitations déjà érigées sur ces zones interdites.

« Nous sommes ici pour deux raisons principales : il y a tout d’abord le problème d’assainissement ordinaire dans les quartiers légalement établis mais mal équipés en termes de canalisation, ce qui crée des difficultés pour les habitants », a déclaré M. Sonko.

Le Premier ministre a souligné qu’il existe également des constructions sur des zones non aedificandi, désignées comme des zones inconstructibles ou des lieux d’évacuation des eaux pluviales. Il a critiqué l’absence de contrôle lors de la délivrance des autorisations de construction dans de telles zones, pointant du doigt la responsabilité de l’État.

« Nous mettrons fin à cette pratique », a déclaré Sonko avec détermination. « Les autorisations de construire ne seront plus délivrées dans de telles circonstances. »

Le Premier ministre a insisté sur le rôle de l’État dans la gestion de ces problèmes, affirmant que les mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Il a souligné que l’administration possède les codes de l’urbanisme et des domaines, ainsi que les plans directeurs d’urbanisme, et il a déclaré qu’il est inacceptable que des autorisations de construire soient accordées dans de telles zones.

Le Chef du gouvernement a annoncé des plans concrets pour résoudre ces problèmes, y compris la création d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales et la mise en œuvre de mesures pour réutiliser cette eau à des fins agricoles.

« Ceci est le premier pas vers la résolution de ces problèmes », a-t-il déclaré. « Nous allons non seulement assainir notre environnement, mais aussi mettre fin à certaines pratiques en tenant les responsables pour responsables à tous les niveaux. »

En participant symboliquement au nettoyage de la zone et en plantant un arbre, M. Sonko a affirmé son engagement envers la préservation de l’environnement.

Cette déclaration intervient dans le cadre de la journée nationale de nettoiement initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance accordée à la gestion environnementale et à la lutte contre les constructions illégales dans le pays.

Première Journée de Set-setal : Moussa Balla Fofana réitère l’ambition de l’État de mettre en place des unités de recyclage des déchets

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, a réitéré, samedi à Diourbel, l’ambition de l’État sénégalais de mettre en place des unités de recyclage des déchets pour éradiquer les dépotoirs sauvages dans les quartiers.

“Comme vous le savez, l’ambition des autorités, ce n’est pas d’avoir des dépotoirs sauvages dans nos quartiers, mais plutôt de traiter ces déchets. Il y aura par endroits des déchets provisoirement, mais l’objectif est de traiter tous ces déchets à partir d’unités de recyclage,” a-t-il déclaré.

Moussa Balla Fofana s’est entretenu avec des journalistes lors de la journée nationale de nettoiement, lancée dans la région de Diourbel, en présence des autorités administratives, des chefs de service, et des associations communautaires.

“Avec ces déchets, on peut faire du combustible solide, du pavage mais aussi du compostage pour les producteurs agricoles,” a-t-il ajouté, indiquant que “les travaux de ces unités de recyclage de millions de tonnes de déchets vont bientôt démarrer, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).”

Il a pris l’engagement de transformer le dépotoir de « Khourou Nganiane » situé au quartier Keur Goumag de Diourbel, pour en faire un endroit adapté aux besoins des populations.

“Cette journée a une importance capitale, et nous espérons que les Sénégalais vont continuer de se lever le premier samedi de chaque mois et s’occuper du cadre de vie afin que leur environnement reflète notre état d’esprit,” a-t-il souhaité.

Saluant la mobilisation des populations à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, il a invité ces dernières à s’approprier ce concept et à prendre soin de leur environnement.

Moussa Balla Fofana a appelé les collectivités territoriales à sensibiliser davantage les populations sur les comportements à adopter pour améliorer leur cadre de vie.

Kaolack / Journée nationale de Set Setal : Le geste salué par Bacary Sarr

Lors de la Journée Nationale de Set Setal, le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries Créatives et au Patrimoine Historique, Bacary Sarr, a salué le geste du donateur Fallou Kébé, Président de l’ASC Saloum. Kébé a offert 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun, en soutien à la politique de développement initiée par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°190 – du 01 ET 02/06/2024

🔴 Hommage aux soldats de Leral.net : Trois ans déjà
🔴 Modernisation des Cités Religieuses : Président Diomaye Faye élargit le programme

🔴 Tournoi féminin UFOA A U20 : le Sénégal conserve son titre
🔴 Coupe du Sénégal et le Championnat : La FSF dévoile les nouveaux trophées officiels

Bignona : Le Président annonce l’élargissement du programme de modernisation des Cités Religieuses

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé l’élargissement du Programme de modernisation des cités religieuses pour inclure Bignona. Cette annonce a été faite en présence de l’imam Fansou Bodian, marquant un engagement fort du gouvernement envers les communautés religieuses de la région.

Arrivé à Bignona pour participer à cet événement religieux, le président Faye a salué le travail remarquable accompli par son prédécesseur, Macky Sall, dans le cadre de ce programme. Il a ensuite déclaré son intention de poursuivre et d’étendre ces efforts pour soutenir les initiatives locales visant à promouvoir l’Islam et à améliorer les infrastructures religieuses de Bignona.

« Dans le cadre de ce programme d’appui aux cités, mon prédécesseur a réalisé un travail important que nous envisageons de poursuivre. Cependant, Bignona n’est pas encore concerné par ce programme. Nous allons l’ajouter au Programme de modernisation des cités religieuses, pour vous accompagner dans le travail que vous êtes en train de mener depuis des années pour l’Islam, » a déclaré le président Faye, s’adressant au chef religieux Fansou Bodian.

Il a souligné que ce travail de modernisation ne se limitera pas aux lieux de culte, mais s’étendra à l’ensemble de la commune et du département de Bignona, visant à améliorer les conditions de vie et à soutenir les efforts de développement local.

L’imam ratib de Bignona, représenté par son porte-parole l’imam Lamine Badji, a exprimé sa gratitude pour cette initiative. Il a salué l’assistance et a prié pour que la paix règne au Sénégal. Il a également exhorté les citoyens à travailler en harmonie et à soutenir les autorités, en particulier le président, dans leurs efforts pour maintenir la paix et promouvoir le développement du pays.

« Le marabout a demandé à chaque citoyen d’exercer convenablement son rôle, surtout aux membres du gouvernement, pour porter haut le Sénégal et arriver à le développer, » a ajouté l’imam Lamine Badji.

Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’engagement du gouvernement sénégalais envers les cités religieuses, renforçant les liens entre l’État et les communautés locales et assurant un soutien continu aux initiatives de développement et de modernisation dans tout le pays.

Bignona : Le Président Diomaye Faye rend hommage à El Hadji Ousmane Fansou Bodian lors du Gamou

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président Bassirou Diomaye Faye a rendu une visite significative au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, marquant une étape importante dans la reconnaissance et le soutien aux foyers religieux de la Casamance.

Arrivé à Bignona dans l’après-midi, le chef de l’État a participé à la prière du vendredi avec l’imam Fansou Bodian, une première pour un président sénégalais à cet événement religieux annuel initié depuis 1990. Après la prière, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête au domicile de l’imam, avant de se joindre à une conférence publique en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de fidèles.

Le président Faye a profité de cette rencontre pour renouveler ses amitiés à El Hadji Ousmane Fansou Bodian et magnifier son engagement dans la promotion de la solidarité et de la paix en Casamance. Il a également exprimé sa volonté d’intégrer Bignona dans le programme d’accompagnement de l’État envers les foyers religieux, soulignant ainsi l’importance de soutenir les initiatives locales qui favorisent la cohésion sociale et le développement spirituel.

Très satisfait de cette visite, le khalif a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité, remerciant le président Faye pour son engagement et son soutien continu.

Le Gamou de Bignona attire chaque année des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région, témoignant de son importance spirituelle et culturelle. La visite du président Faye souligne l’engagement du gouvernement à honorer et à soutenir ces rassemblements religieux, renforçant ainsi les liens entre l’État et les communautés locales.

El Hadji Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune, est une figure respectée de la région, jouant un rôle central dans la vie spirituelle de Bignona en tant qu’imam ratib de la grande mosquée. Sa contribution à la promotion de la paix et de la solidarité en Casamance est largement reconnue, et le soutien du président Faye vient renforcer cette mission essentielle.

Bignona : Le Président Diomaye Faye hôte du gamou de Fansou Bodian

Le président Bassirou Diomaye Faye a marqué une première historique en visitant Bignona pour assister au Gamou de l’imam Fansou Bodian. Arrivé aux alentours de 14 heures, le chef de l’État a rejoint l’imam pour la prière du vendredi, une première pour un président sénégalais à ce rendez-vous religieux initié depuis 1990 par l’imam ratib de Bignona.

Après la prière à la grande mosquée de Bignona, le président Faye s’est rendu au domicile de l’imam Fansou Bodian pour un entretien en tête-à-tête. Ce moment privilégié a été suivi d’une conférence publique animée par les deux hommes, en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de nombreux fidèles. À l’issue de cette rencontre, le président Faye a quitté Bignona, laissant la cérémonie officielle du Gamou entre les mains du ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankoba Diémé, ancien président du Conseil départemental de Bignona.

Le Gamou de Fansou Bodian est un événement religieux majeur, attirant des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région. La présence du président Faye souligne l’importance de ce rassemblement et son engagement envers les traditions religieuses du pays.

El Hadj Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune dans l’arrondissement de Tendouck, département de Bignona, est une figure respectée de la communauté. En tant qu’imam ratib de la grande mosquée de Bignona, il joue un rôle central dans la vie spirituelle de la région.

La visite du président Faye à Bignona pour ce Gamou réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir et honorer les traditions religieuses du Sénégal, tout en renforçant les liens avec les communautés locales.

Nouvelle interdiction de manifestation sous le mandat du Président Bassirou Diomaye Faye

Sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, les restrictions sur les manifestations se multiplient, rappelant les mesures controversées prises sous l’administration précédente de Macky Sall. Cette semaine, le rassemblement prévu du collectif « Aar Sunu Gaal » a été interdit par le Préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye.

L’interdiction fait suite à celle du rassemblement des chauffeurs de taxi sur la Vdn, qui a eu lieu il y a quelques jours. Dans son arrêté, le Préfet a invoqué des « menaces de troubles à l’ordre public » et des « risques d’infiltration par des personnes malintentionnées » pour justifier sa décision.

Cette série d’interdictions soulève des inquiétudes quant à la liberté de rassemblement et d’expression sous l’administration en place. Les observateurs craignent que ces restrictions ne limitent la capacité des citoyens à exprimer leurs opinions et à exercer leurs droits démocratiques fondamentaux.

La réaction du public et des organisations de défense des droits de l’homme est attendue, alors que le débat sur les limites de l’autorité étatique et le respect des libertés civiles continue de faire rage dans le pays.

SÉMINAIRE SUR LA STABILISATION DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE : VERS UN CALENDRIER UNIVERSITAIRE FIXE

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a réuni ce vendredi les acteurs du secteur pour un séminaire crucial portant sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel. Cet événement, qui s’étend sur trois jours, se déroule à Saly, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.

Selon le ministre Abdourahmane Diouf, l’objectif principal de cette initiative est d’instaurer un calendrier universitaire stable et prévisible. Il est proposé que l’année académique débute le troisième lundi du mois d’octobre et se termine le premier samedi du mois de juillet. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques dans l’enseignement supérieur, lesquelles s’élèvent actuellement à 300 milliards de francs CFA par an.

Le ministre Diouf a souligné l’importance de cette réforme pour résoudre les problèmes financiers et logistiques qui affectent les universités sénégalaises depuis des années. « Depuis notre prise de fonction, nous collaborons avec les acteurs du secteur. Ce séminaire, prévu à la fin du mois de mai, est une étape cruciale pour discuter du rétablissement du calendrier académique. Nous espérons parvenir à une solution dès le début du mois de juin », a-t-il déclaré.

Sur le plan financier, la stabilisation du calendrier académique est attendue pour générer des économies substantielles. Le ministre a estimé que le respect strict du calendrier pourrait permettre des économies potentielles de l’ordre de 25 milliards de francs CFA. « Depuis une dizaine d’années, les superpositions d’années académiques ont causé des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. La stabilisation du calendrier académique, grâce à des partenariats et des discussions fructueuses, pourrait remédier à cette situation », a ajouté Dr. Diouf.

Le succès de cette initiative repose sur la collaboration de tous les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur. Le séminaire de Saly constitue une plateforme privilégiée pour échanger des idées et proposer des solutions viables afin de garantir un calendrier académique stable et efficace, bénéfique tant pour les étudiants que pour l’ensemble du système éducatif sénégalais.

Avec la participation active et l’engagement des différents acteurs, le MESRI espère finaliser les détails de cette réforme et commencer sa mise en œuvre dès la prochaine année académique.

Visite Présidentielle à Cap-Skiring : SEM Bassirou Diomaye Faye accueilli avec honneurs

Les images de l’arrivée du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à l’aéroport de Cap-Skiring témoignent de l’accueil chaleureux et des honneurs qui lui ont été rendus par les autorités civiles et militaires de la région.

Après son arrivée, le Président se rendra à Bignona pour une visite de courtoisie au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, qui célèbre aujourd’hui son Gamou annuel. Cette visite s’inscrit dans une tradition de respect et de reconnaissance envers les figures religieuses influentes du pays.

Diplomatie : Bassirou Diomaye Faye prône une possible réconciliation entre les pays du Sahel et la CEDEAO

Le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué jeudi à Bamako et Ouagadougou la possibilité d’une réconciliation entre la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les trois pays du Sahel ayant rompu avec cette organisation sous la direction des juntas militaires les gouvernant.

M. Faye, investi en avril, a effectué jeudi sa première visite chez le voisin malien avant de se rendre au Burkina Faso. Il s’agit de sa première visite dans deux des trois États – avec le Niger – qui ont annoncé en janvier dernier leur retrait de la CEDEAO, les accusant d’être sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir suffisamment soutenus contre le terrorisme.

Les trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe antiterroriste.

M. Faye a indiqué avoir eu des discussions approfondies sur la CEDEAO avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. Il a déclaré à la presse aux côtés du colonel Goïta que la position du Mali, bien que rigide, n’était pas complètement inflexible.

La CEDEAO est confrontée à de sérieux défis, mais « nous ne devons pas baisser les bras et dire qu’il n’y a plus rien à faire. Malgré les difficultés, il est nécessaire de dialoguer avec toutes les parties et de les comprendre. En partant de ce niveau de compréhension et des écarts de positions, nous pouvons envisager ce qu’il est possible de construire à partir des fondations existantes », a-t-il déclaré.

« Il y a de l’espoir pour voir la CEDEAO reprendre sur de nouvelles bases qui nous évitent la situation actuelle », a-t-il ajouté, sans préciser la nature d’une éventuelle réconciliation.

Il avait précédemment exprimé sa volonté de ramener ces trois pays au sein de la CEDEAO.

M. Faye a toutefois affirmé qu’il n’était pas venu à Bamako en tant que « médiateur de la CEDEAO », mais pour un « contact initial » qui l’a déjà conduit dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest. « Je n’ai pas été mandaté par une instance de la CEDEAO », a-t-il souligné.

En arrivant au Burkina Faso dans l’après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré.

Les relations entre ce pays et la CEDEAO ont également été abordées. « Je constate que les positions sont quelque peu figées, mais je discerne dans chacune de ces positions une ouverture qui permet d’entamer un dialogue », a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.

Selon la même source, M. Faye a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso. Les deux États aspirent à « renforcer » leurs « relations », notamment sur le plan commercial.

MEN/Syndicat d’enseignants : Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités »: Guirassy

Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités », selon Moustafa Guirassy. Le ministre de l’Éducation nationale estime que les journée « set-setal » sont un moyen d’instaurer la citoyenneté chez les jeunes.

ERRATUM : Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne…

Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne foi qu’elle émane d’un média de confiance comme Confidentiel Afrique. Mais à sa grande surprise, l’organe a vu qu’il a lui aussi été victime de manipulations. Nous nous en excusons face à nos lecteurs et aux autorités concernées.
Par contre, il s’agit bien du site d’information Afrique Confidentielle différent de Confidentiel Afrique qui est l’auteur de l’information en question.

In extenso, la note du Directeur de Confidentiel Afrique, Chérif Aïdara.

Communiqué

Un post d’un article est attribué à Confidentiel Afrique. Je précise à l’endroit de tous les lecteurs que Confidentiel Afrique que je dirige avec mon équipe rédactionnelle, n’a jamais réalisé ou publié sur son site Web un article qui évoque la nomination du Général Kandé à New Dehli. Beaucoup de fidèles lecteurs et de collègues m’interpellent depuis 20h sur ce sujet. Une publication qui se respecte doit avoir un ours précis avec les noms de l’équipe de journalistes et le lieu du siège avec la signature des auteurs. CONFIDENTIEL AFRIQUE qui fait 13 millions de lecteurs est connu pour sa notoriété, sa crédibilité et son influence dans le champ médiatique sénégalais et panafricain.

Journée nationale Set-Setal : Le ministre Moussa Bala Fofana fait la revue des moyens logistiques.

En prélude de la Journée nationale de Set-Setal initiée par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a procédé à la revue des moyens logistiques mobilisés et du dispositif d’appui à la population pour cette importante activité populaire. En effet, 5000 agents seront mobilisés et plus de 300 unités motorisées seront déployées par la SONAGED à travers le pays pour la réussite de cette journée, a indiqué le ministre lors de cette visite. Il a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.

Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye

L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.

La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.


avec Afrique Confidentielle

Visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest : Bamako et Ouagadougou au Programme

Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce jeudi 30 mai 2024 pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou.

Ces visites au Mali et au Burkina Faso s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°188 – du 30/05/2024

🔴 SONKO S’ARROGERAIT DES PRÉROGATIVES MILITAIRES DE DIOMAYE : LE DANGER GUETTE LES RANGS ?
🔴 Annulation de la Dette Fiscale des Médias : Précisions d’Ibrahima Lissa Faye

🔴 Transfert : Sadio Mané se rapproche d’un Club de Liga !
🔴 Altercation entre Marc Brys et Samuel Eto’o : Le technicien belge réagit

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 29 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.

Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.


Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.

Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.

Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.

Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.

Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.

Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays.

Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.
Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.

Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure. Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.
Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher, par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°187 – du 29/05/2024

🔴 ASSISES NATIONALES POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE : DIOMAYE ANNONCE DES RÉFORMES RÉALISTES
🔴 ABSENCE DE SUBVENTION : LE PRIX DU RIZ NON PARFUMÉ PASSE DE 350 À 500 F CFA
🔴 ARRESTATION DE DORO GAYE : LES RÉVÉLATIONS DE L’ENQUÊTE

🔴 Sénégal vs RD Congo au Stade Abdoulaye Wade : Les prix des billets dévoilés
🔴 Amir Abdou, coach de la Mauritanie :‘’Nous pourrons être à la hauteur face au Sénégal’’

Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais

En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.

Les Élèves de Thiès Reçus par le Président de la République au Palais

La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye

La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.

Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.

Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.

Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.

Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.

Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.

Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.

La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.

Communiqué

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts, » a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, » a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »

Dans un paysage politique où les intérêts partisans et les luttes de pouvoir peuvent parfois éclipser les préoccupations véritables du peuple, une voix émerge comme un phare dans la tempête : celle du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop. Son intervention lors de l’émission « Grand Jury » de la radio privée RFM, le dimanche 26 mai 2024, a marqué un tournant dans le débat politique sénégalais, révélant un homme déterminé à défendre les principes de gouvernance responsable et de justice sociale.

Abdoulaye Makhtar Diop n’a pas mâché ses mots envers l’ancien président Macky Sall. Accusant ce dernier d’avoir « perdu le sens de l’État », le Grand Serigne a souligné les actions pernicieuses qui ont émaillé la présidence de Sall, notamment ses tentatives de manipuler le processus électoral pour reporter l’élection présidentielle. Cette critique cinglante, bien que courageuse, reflète le profond désir de M. Diop de défendre les institutions démocratiques du Sénégal contre toute forme d’ingérence ou de manipulation politique.


Mais l’intervention d’Abdoulaye Makhtar Diop ne s’est pas limitée à la critique de l’ancien président. Elle a également comporté une mise en garde ferme envers le nouveau régime dirigé par Bassirou Diomaye Faye. L’appel pressant du Grand Serigne à une gouvernance responsable et à une approche pragmatique des affaires de l’État témoigne de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie du développement et de la prospérité pour tous ses citoyens.


Au-delà des mots, Abdoulaye Makhtar Diop a également formulé des recommandations concrètes pour améliorer la gouvernance du pays. Il a insisté sur l’importance pour le nouveau gouvernement de faire preuve de transparence et d’intégrité dans la gestion des finances publiques, mettant en lumière les scandales de corruption qui ont ébranlé la confiance du peuple sénégalais dans ses dirigeants.


Mais ce qui distingue véritablement Abdoulaye Makhtar Diop, c’est son engagement envers les plus démunis de la société. En tant que principale autorité coutumière de Dakar, le Grand Serigne a toujours été un défenseur infatigable des droits des citoyens ordinaires. Sa réclamation d’une réforme foncière urgente pour mettre fin à l’accaparement des terres par une élite privilégiée témoigne de son engagement envers la justice sociale et l’égalité des chances pour tous.


Dans un paysage politique souvent marqué par la polarisation et les intérêts partisans, Abdoulaye Makhtar Diop émerge comme une figure inspirante de la conscience politique. Sa critique courageuse et ses appels à une gouvernance responsable résonnent comme un appel à l’action pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère pour tous ses citoyens. En cette période de défis et d’incertitudes, la voix du Grand Serigne de Dakar résonne comme un phare dans l’obscurité, guidant le peuple sénégalais vers un avenir meilleur.


LEDAKAROIS

Stratégies pour la baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal.Par (Aly Tounkara , ingénieur polytechnicien en génie civil)

La baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal est une priorité nationale pour améliorer la sécurité alimentaire et le bien – être économique. Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil projette quelques stratégies axées sur la production agricole, la valorisation de l’espace foncier , le renforcement des sites industriels, la réalisation des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques, la promotion de l’agriculture de contre – saison et la sensibilisation des jeunes à l’agriculture.
1/ Production Agricole
 » Son objectif est d’augmenter la production agricole pour répondre à la demande intérieure et réduire la dépendance aux importations. Pour se faire il est impérativement qu’il y ait des actions telles que : la formation et encadrement des agriculteurs en mettant en place des programmes de formation pour les agriculteurs sur les techniques modernes de culture, la gestion durable des terres et l’utilisation efficace des intrants. Fournir des subventions pour l’achat de semences améliorées, d’engrais et de matériels agricole , faciliter l’accès au crédit à des taux préférentiels pour les agriculteurs  » a indiqué M. Tounkara. Investir dans la recherche agricole pour développer des variétés de culture adaptées au climat et au sols locaux.
2/ Valorisation de l’espace foncier des terres à usage agricole. Optimiser l’utilisation des terres agricoles disponibles pour maximiser la production. Là il va falloir faire la cartographie et cadastre agricole pour réduire une cartographie détaillée des terres agricoles et créer un cadastre pour une gestion efficace des terres. Concernant l’aménagement et irrigation, cet ingénieur polytechnicien en génie civil estime qu’il est nécessaire de développer des projets d’aménagement agricole et des systèmes d’irrigation pour les terres non cultivées ou sous – utilisées . Il a aussi mis des accents sur la réglementation et sécurisation foncière en renforçant les politiques de sécurisation foncière pour encourager les investissements à long terme des agriculteurs a plaidé Aly Tounkara.
3/ Renforcement des sites industriels.
 » Là, il sera nécessaire d’accroître la capacité de transformation et de conservation des produits agricoles pour ajouter de la valeur et réduire les pertes post – récolte. à travers des actions de création de zones Agro- industrielles en établissant des zones dédiées à l’agro- industriels avec des infrastructures appropriées ( électricité, eau , routes …) Des infrastructures de stockage et de transformation, en construisant des entrepôts de stockage et des unités de transformation modernes pour les produits agricoles. Encourager les partenaires entre le secteur public et privé pour financer et gérer les sites industriels.
4/ Réalisations des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques ; à travers la construction de barrages et réservoirs en mettant en place des infrastructures pour la collecte des systèmes de l’ eau. La construction des forages de puits et développement de systèmes d’irrigation, gestion intégrée des ressources en eau.
5/ Boostage de l’agriculture ( culture de contre – saison) par la promotion des cultures de contre – saison, assistance technique, amélioration des infrastructures d’irrigation.
6/ Sensibilisation et orientation des jeunes dans l’agriculture. En les encourageant à s’engager dans l’agriculture pour assurer la relève générationnelle et l’innovation dans le secteur par un programme de formation et d’apprentissage qui sera accompagné par des programmes éducatifs et des stages pratiques en agriculture pour les jeunes  » a t-il fait savoir .

Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil, coordonnateur national du mouvement convergence citoyenne Tabax sa Réw ; membre de la conférence des leaders de la coalition Diomaye président.

Visite en Guinée : Le Président Bassirou Diomaye Faye et Le Général Mamadi Doumbouya rétablissent la grande commission mixte de Coopération

Lors de sa visite officielle en Guinée, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rencontré son homologue, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée. Cette rencontre, marquée par des échanges approfondis, a abouti à une décision significative : le rétablissement de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays

Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d’État ont examiné plusieurs questions d’intérêt commun, couvrant les domaines bilatéraux, sous-régionaux, régionaux et internationaux. Ils ont exprimé leurs regrets concernant la non-tenue des sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération depuis 2008. En réponse, ils ont décidé d’organiser la 6e session de cette commission à Conakry en novembre 2024.

Pour assurer le succès de cette initiative, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ont donné des instructions claires à leurs ministres chargés des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine. Ces derniers sont désormais responsables de prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser cette session historique.

Les deux présidents ont également mandaté leurs gouvernements pour établir un partenariat stratégique visant à renforcer les relations économiques et commerciales entre leurs nations. Ce partenariat stratégique comprendra la collaboration avec leurs pairs pour la réalisation de projets et programmes au sein de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

En outre, les deux dirigeants ont souligné l’importance de promouvoir les échanges d’expériences et les bonnes pratiques dans divers domaines. Ceux-ci incluent la recherche et l’exploration des ressources naturelles, la gestion du cadastre minier, la gouvernance minière, les transports, l’agriculture, l’industrie, le contenu local et la formation.

Cette visite en Guinée marque une étape cruciale dans la revitalisation des relations entre le Sénégal et la Guinée. En rétablissant la Grande Commission Mixte de Coopération, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ouvrent la voie à une collaboration renforcée et mutuellement bénéfique, tout en posant les bases pour un avenir de développement durable et de prospérité partagée pour leurs nations respectives.

Forum Mondial pour l’Éducation 2024 : Le Sénégal à l’honneur pour son engagement en matière d’IA et de Développement Durable

Londres a accueilli la 20e édition du Forum Mondial sur l’Éducation, le plus grand rassemblement international d’acteurs de haut niveau de l’Éducation et de la Formation. Parmi les participants, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a représenté le pays aux côtés de 120 homologues venus de 110 pays différents. Cet événement, axé sur le thème « Encourager la compréhension de l’IA, renforcer les relations humaines et la résilience, et accélérer l’action climatique », a été une opportunité unique pour le Sénégal de mettre en avant ses initiatives et sa vision éducative.

La présence de la délégation sénégalaise à ce forum témoigne de l’engagement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, à redonner une place centrale aux politiques éducatives dans la quête de souveraineté économique, agricole, industrielle et socioculturelle du pays. « Prendre part aux rencontres internationales qui redéfinissent les politiques éducatives est nécessaire et stratégique pour notre pays », a déclaré le ministre Guirassy. Cette participation permet au Sénégal de partager sa vision d’une société éducative inclusive et efficace, visant à former une nouvelle génération de citoyens prêts à relever les défis du développement durable, des sciences, des technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle (IA).

Le forum a été une plateforme d’échanges fructueux sur des sujets cruciaux pour l’avenir de l’éducation. Le ministre Guirassy a rencontré plusieurs personnalités influentes, dont l’envoyé spécial du Premier ministre britannique en matière d’éducation et le directeur général du British Council. Les discussions ont porté sur l’intégration de l’IA dans l’éducation, les enjeux climatiques et le développement durable. Le ministre a souligné l’importance de l’innovation et la centralité des enseignants dans le contexte de transformation systémique. « Les enseignants doivent être au cœur des défis de transformation. Ils doivent non seulement comprendre et être formés aux enjeux actuels, mais aussi savoir les transmettre », a-t-il affirmé.

En marge du forum, la délégation sénégalaise a également rencontré la délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Lors de cette intervention, le ministre Guirassy a mis en avant la tragédie vécue par les enfants de Palestine, appelant les pays membres de l’ICESCO à adopter une résolution pour soutenir ces enfants et la Palestine.

Fidèle à ses engagements d’associer les syndicats dans ses initiatives, le ministre Guirassy avait invité le syndicat G7 à faire partie de la délégation. Monsieur Dame Mbodj a ainsi participé à cette première sortie internationale. « Ce n’est pas un engagement concerté, mais une initiative que j’ai prise librement pour faciliter le partage d’expériences et montrer que nous appartenons à un secteur commun et que nous sommes tous des acteurs essentiels », a précisé le ministre.

Le Forum Mondial pour l’Éducation 2024 a permis au Sénégal de se positionner comme un acteur clé dans les débats internationaux sur l’éducation, l’IA et le développement durable. En partageant sa vision et en nouant des partenariats stratégiques, le Sénégal réaffirme son engagement à transformer son système éducatif pour mieux répondre aux défis du futur. Cette participation marque une étape importante dans la quête d’un avenir meilleur pour l’éducation au Sénégal et au-delà.

Les enseignants du G7 manifestent à Thiès suite à l’agression mortelle de leur collègue

Les enseignants membres du G7 ont tenu un sit-in ce matin devant les locaux de l’Inspection d’Académie (IA) de Thiès, exprimant leur solidarité et leur détermination à faire face à l’insécurité croissante menaçant le secteur éducatif suite à l’agression mortelle de leur collègue Alain Kaly.

Dans un moment chargé d’émotion, les enseignants ont exigé justice pour leur collègue décédé. Ils ont lancé une souscription volontaire par enseignant pour une action symbolique visant à exprimer leur soutien et leur solidarité envers la famille de feu Kaly. Une journée de deuil sera observée à Thiès, coïncidant avec la levée du corps, actuellement à Dakar pour les besoins de l’autopsie.

Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du Cusems à Thiès, a souligné l’importance de cette mobilisation et la nécessité d’une réponse forte face à de tels actes de violence.

L’inspecteur d’académie de Thiès a présenté ses condoléances à la famille du défunt et s’est engagé à se joindre à l’élan de solidarité. Il a également annoncé que le ministre de l’Éducation nationale a dépêché une délégation chez le disparu pour présenter ses condoléances et remettre une enveloppe d’1 million de Fcfa à la famille, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette tragédie.

Cet événement rappelle la nécessité urgente de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enseignants et du personnel éducatif, afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves.

Le Président sénégalais entame une mission diplomatique au Cabo Verde et en Guinée

Ce matin, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, a pris son envol depuis Dakar pour une série de visites diplomatiques cruciales au Cabo Verde et en Guinée. Ces voyages, prévus les 24 et 25 mai 2024, sont destinés à renforcer les liens d’amitié et à promouvoir la coopération bilatérale entre le Sénégal et ses partenaires africains.

Le Cabo Verde et la Guinée, deux nations africaines dynamiques et influentes, jouent un rôle vital dans la région ouest-africaine et sur le continent dans son ensemble. La visite du Président Faye revêt donc une importance stratégique, tant sur le plan politique que sur le plan économique.

Au cours de ces rencontres, le Président Faye s’entretiendra avec ses homologues sur une série de questions d’intérêt mutuel, allant de la coopération économique à la sécurité régionale. Ces discussions visent à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que le commerce, l’investissement et la lutte contre les défis communs tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire.

La présence du Président Faye témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et constructive, visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement sur le continent africain. En renforçant les liens avec le Cabo Verde et la Guinée, le Sénégal consolide sa position en tant qu’acteur clé dans la région ouest-africaine et contribue à façonner un avenir prospère pour l’Afrique dans son ensemble.

Révélations sur le financement de Bah Diakhaté : Les liens avec les anciens dignitaires mis en lumière

Dans le cadre d’une enquête récente, des transactions financières d’un total de 10 millions de Fcfa ont été découvertes sur le compte Wave de l’activiste Bah Diakhaté, marquant un tournant crucial dans la compréhension de ses sources de financement.

Les enquêteurs ont pu identifier les noms des personnes ayant effectué ces dépôts, parmi lesquels figurent Mamadou Gueye, Abdoulaye Timbo, Birame Faye, Alassane Djiba, et d’autres encore. Cette révélation a conduit les agents de la Direction des Investigations Criminelles (Dic) à établir un lien direct entre les activités de Bah Diakhaté et des dignitaires de l’ancien régime.

Ces découvertes soulèvent des questions importantes sur l’indépendance financière et la transparence des sources de financement de l’activiste. Alors que Bah Diakhaté est connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, ces révélations mettent en lumière un aspect plus complexe de son financement, soulevant des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts ou influences extérieures.

Les implications de cette découverte pourraient être significatives, non seulement pour Bah Diakhaté lui-même, mais aussi pour le mouvement qu’il représente. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité des activités des lanceurs d’alerte, afin de préserver la confiance du public dans leur travail.

Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024

🔴 LANCEMENT DE LA PLATEFORME « JUBBANTI » : DIOMAYE PROMET AUX SÉNÉGALAIS UNE « IMPARTIALITÉ » DE LA JUSTICE
🔴 JUGÉ LUNDI PROCHAIN EN FLAGRANT DÉLIT : BAH DIAKHATÉ ÉPROUVÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE

Mise en ligne de la plateforme «JUBBANTI» : Le président Diomaye lance un appel aux Sénégalais

Dans le but d’accompagner le dialogue national du 28 mai prochain consacré à «La réforme et la modernisation de la justice», la présidence de la République a procédé, ce jeudi, à la mise en ligne d’une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti » ( redresser/rectifier/corriger). Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour «une justice plus juste et plus humaine». Ainsi dans ce message ci-après, le chef de l’État invite les Sénégalais à se l’approprier.

Voici l’intégralité de son message.Mot du Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la mise en ligne de la plateforme citoyenne nommée « JUBBANTI ».

Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne « JUBANTI » et sa première initiative, « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon ».
Cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous.
La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon » est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu’un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d’expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le 28 mai 2024.
Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d’une justice plus juste et plus humaine.
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l’équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et, ensemble, façonnons l’avenir de notre justice et celui de notre nation.
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Président de la République du Sénégal

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Le 21 mai, l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Michael Raynor, a rencontré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, pour une discussion chaleureuse et productive. Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts continus visant à renforcer le partenariat entre les deux nations.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont exploré diverses avenues pour approfondir leur coopération bilatérale. Les discussions ont porté sur des questions clés telles que l’augmentation de la prospérité économique, le renforcement de la sécurité et la promotion d’un avenir radieux pour les peuples sénégalais et américain.

L’ambassadeur Raynor a réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal. « Nous restons déterminés à soutenir nos partenaires sénégalais dans leurs efforts pour accroître la prospérité, renforcer la sécurité et assurer un avenir brillant pour tous, » a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé son appréciation pour le soutien constant des États-Unis et a souligné l’importance de cette relation stratégique pour le développement du Sénégal. Il a également partagé sa vision pour un partenariat encore plus solide et mutuellement bénéfique.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux nations de renforcer leur collaboration dans divers domaines, notamment économique, sécuritaire et social. Elle ouvre également la voie à de nouvelles initiatives qui bénéficieront directement aux populations des deux pays.

Les États-Unis et le Sénégal continuent de démontrer, par des actions concrètes, leur engagement à construire un partenariat solide et durable, en faveur de la paix, de la stabilité et du développement.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko
Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024

🔴 CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE FAYE TRAQUE LES VOLEURS DE BÉTAIL
🔴 PASSATION DE SERVICE À L’ANAT : TIDIANE SIDIBÉ PLÉBISCITE SON PRÉDÉCESSEUR, MAMADOU DJIGO

Mamadou Djigo, Directeur Général sortant de l’ANAT : Un bilan positif et des innovations remarquables

Lors de la cérémonie de passation de service, Mamadou Djigo, le directeur général sortant de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli pendant son mandat. « Je quitte à la tête de la direction avec une tête tranquille, » a-t-il affirmé, soulignant les nombreuses réalisations et innovations introduites au sein de l’agence.

Djigo a expliqué qu’il a redonné vie à l’ANAT grâce à une série d’innovations mises en place avec son équipe. « J’ai une équipe d’ingénieurs aménageurs et de développeurs de territoire qui a fait que nous avons réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire, » a-t-il déclaré. Cette vision a été traduite en actions concrètes, contribuant à la restauration de l’équité et à l’aide à la prise de décisions politiques.

L’un des principaux accomplissements de son mandat a été l’élaboration d’un plan détaillé identifiant toutes les zones à risques, telles que les zones sujettes aux inondations, aux risques technologiques et à l’érosion côtière. Ce travail est essentiel pour la planification et la prévention des catastrophes, permettant ainsi une gestion plus efficace et proactive des territoires à risques.

Djigo a également mis en avant l’importance de cette cartographie pour l’aide à la décision politique, permettant une meilleure allocation des ressources et une intervention plus ciblée dans les zones vulnérables. « Quand on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques et toutes les autres zones sans risques, » a-t-il expliqué, mettant en lumière la précision et la rigueur de ce travail.

En quittant ses fonctions, Mamadou Djigo laisse derrière lui une ANAT renforcée et modernisée, prête à continuer à jouer un rôle crucial dans l’aménagement du territoire au Sénégal. Son successeur héritera d’une agence dotée de nouveaux outils et d’une vision claire pour le futur, grâce aux efforts et aux innovations de Djigo et de son équipe.

Élevage : Bassirou Diomaye Faye dévoile de nouvelles directives stratégiques

Après avoir abordé les secteurs clés comme l’agriculture et la pêche, le Président de la République a mis en lumière l’importance stratégique du secteur de l’élevage pour atteindre la souveraineté alimentaire. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 mai, Bassirou Diomaye Faye a émis de nouvelles directives pour le développement de ce secteur vital.

Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés, et les services de l’État pour leurs efforts constants dans l’autonomisation du Sénégal en matière de moutons, le développement du cheptel, la santé animale, et la valorisation des produits d’élevage sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Élevage d’actualiser le Programme national de production fourragère. Il a insisté sur la nécessité de maîtriser les prix de l’aliment de bétail et de mettre en place une stratégie efficace contre les feux de brousse. Un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale, doit être mis en œuvre sans délai.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’un recensement national régulier et d’une identification précise du cheptel. Cette démarche permettra d’optimiser l’allocation des ressources et les interventions de l’État.

Il a exhorté le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à intensifier les actions préventives conjointes contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les éleveurs.

Le Président a demandé un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État. Une réflexion stratégique sur leur exploitation et entretien au profit des acteurs du secteur est également sollicitée.

En liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Élevage est invité à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait, et à promouvoir la consommation des productions animales nationales. Le cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) sera révisé pour évaluer et réorienter ses dotations financières et critères d’attribution.

Le gouvernement est appelé à renforcer les ressources humaines spécialisées dans le secteur de l’élevage. Les campagnes nationales de vaccination du cheptel et les actions de promotion de la santé animale doivent se poursuivre sans relâche. La recherche en matière d’amélioration des races bovines doit également être intensifiée.

Ces directives témoignent de l’engagement du gouvernement à dynamiser le secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire du pays. Le développement de ce secteur est crucial pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire du Sénégal. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’élevage.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 22 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.
Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse. Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.
En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.
Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.
Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales.
Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.
Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales. À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.
Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et 3 halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.
Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.
Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.
Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ; 
  • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;
  • Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Birahim Seck au Président Diomaye : « Le délai de grâce sera effectif par le pespect de vos engagements »

Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est exprimé sur l’actualité politique sénégalaise, mettant en lumière les promesses de campagne non tenues et la question sensible de l’homosexualité, récemment évoquée par le Premier Ministre Ousmane Sonko lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon. Seck a adressé un message clair aux nouvelles autorités, les exhortant à rester concentrées sur les besoins du peuple.

Dans un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), Birahim Seck a souligné l’importance pour les dirigeants de respecter leurs engagements de campagne. Il a insisté sur la nécessité de rester en phase avec les attentes des citoyens et de ne pas se laisser distraire par des polémiques ou des questions secondaires.

« Restez en contact avec les besoins du peuple. Ne vous laissez pas divertir. Le délai dit de grâce sera effectif par le respect de vos engagements en matière de gouvernance dans tous les secteurs. Votre équilibre est une nécessité pour la reconstruction de ce pays », a écrit Seck.

Les déclarations de Seck interviennent dans un contexte où plusieurs promesses de campagne restent encore à concrétiser. De plus, la question de l’homosexualité a refait surface après un discours du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui a suscité des débats intenses. Cette intervention de Birahim Seck reflète une inquiétude grandissante parmi les membres de la société civile quant à la direction prise par les nouvelles autorités.

Seck a également souligné l’importance de la gouvernance dans tous les secteurs. Il a rappelé que le respect des engagements est crucial pour maintenir l’équilibre et la stabilité nécessaire à la reconstruction du pays. En insistant sur cette nécessité, Seck appelle à une gestion transparente et efficace des affaires publiques, conformément aux promesses faites aux citoyens sénégalais.

Le message de Birahim Seck est un rappel puissant aux autorités sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement naviguent dans cette période de transition, le respect des engagements de campagne et l’attention aux besoins du peuple seront déterminants pour leur succès et la confiance des citoyens.

Le Maire de Thiès, Dr Babacar Diop, appelle à une action urgente pour les Sénégalais d’Istanbul

Lors de sa récente visite en Turquie, Dr Babacar Diop, Maire de la Ville de Thiès, a été informé que de nombreux Sénégalais résidant à Istanbul sont actuellement incarcérés en raison des difficultés liées au renouvellement de leur titre de séjour. La validité de ces titres de séjour est passée de deux ans à six mois, compliquant ainsi la situation administrative de nombreux ressortissants sénégalais.

Au cours de discussions fructueuses avec les Sénégalais d’Istanbul, Dr Diop a appris que les principaux problèmes rencontrés par ses compatriotes concernent les permis de séjour et le renouvellement des passeports. Ces questions administratives ont des répercussions graves, entrainant des détentions et une précarité accrue pour les Sénégalais en Turquie.

Accueilli chaleureusement par l’Association des Thièssois et la Communauté sénégalaise d’Istanbul, le Maire de Thiès a échangé avec eux sur ces problèmes. Il a exprimé son opinion selon laquelle le gouvernement sénégalais doit résoudre ces difficultés dans le cadre des relations diplomatiques avec la Turquie. Dr Diop a spécifiquement souligné l’importance d’une intervention du Ministère des Affaires Étrangères et du Secrétariat d’État des Sénégalais de l’Extérieur pour faciliter le renouvellement des passeports et des titres de séjour.

Dr Babacar Diop s’est engagé à être le porte-parole des Sénégalais d’Istanbul auprès du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour sensibiliser sur ces problèmes et chercher des solutions concrètes. Il a remercié tous les membres de l’Association des Thièssois d’Istanbul pour leur engagement et leur soutien dans le développement de la ville de Thiès.

Le Maire de Thiès espère que son intervention permettra de débloquer la situation et d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais en Turquie. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large de soutien et de protection des Sénégalais de la diaspora, en promouvant une meilleure coopération diplomatique et administrative entre le Sénégal et les pays d’accueil.

Fonds COVID-19 : Dix hauts responsables accusés de gestion frauduleuse envoyés au procureur

Ce mercredi 15 mai, lors du Conseil des ministres, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a abordé l’évolution du dossier judiciaire concernant les irrégularités signalées par la Cour des comptes dans la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19. Un rapport publié à la fin de l’année 2022 avait révélé de nombreuses anomalies, conduisant le Procureur de la République, Amady Diouf, à annoncer l’ouverture d’enquêtes pour des cas présumés de « corruption et d’abus de fonction » le 6 février 2023.

Malgré plus d’un an d’investigations, peu de progrès avaient été communiqués au public, suscitant des interrogations quant à l’état réel des procédures. L’intervention du ministre Ousmane Diagne marque une étape potentielle dans ce dossier, qui semblait jusqu’alors en stagnation. Les autorités actuelles, en charge depuis la fin de l’administration de Macky Sall, sont déterminées à faire progresser cette enquête, souvent commentée par l’opposition désormais au pouvoir.

Liste des dix personnes dont le dossier a été envoyé au procureur de la République :

Rokheya DIAGNE – Responsable du Laboratoire national de Santé publique (LNSP). Accusée de faute de gestion pour avoir accordé des gratuités sur des tests PCR sans y être habilitée, causant un préjudice de 4 274 004 FCFA. Elle n’a pas fourni les pièces justificatives pour une commande de 7 595 000 FCFA passée auprès de l’IRESSEF pour le traitement d’échantillons.

Lamine DIALLO – Comptable sortant de l’établissement public de santé de niveau 1 de Kaffrine. Accusé de défaut de production des pièces justificatives pour des dépenses liées à la COVID-19 d’un montant de 45 000 000 FCFA.

Ndiamé NDIAYE – Directeur du Fonds d’Impulsion de la Microfinance. Accusé de faute de gestion pour non-justification de l’utilisation de 11 191 532 FCFA des fonds Force Covid-19.

Alassane DIALLO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère des Mines et de la Géologie. Accusé de faute de gestion pour avoir payé la construction d’une unité gravimétrique non réalisée. Il a fourni des documents jugés insuffisants par la Cour des comptes.

Ousseynou NGOM – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de dépenses de 36 147 500 FCFA, utilisant les mêmes pièces justificatives pour diverses dépenses.

Ndèye Aminata LOUM NDIAYE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, et Moustapha DIOP, gestionnaire du compte bancaire « fonds d’appui à la petite et moyenne entreprise » ouvert à la BOA. Accusés d’irrégularités dans le paiement de 2 500 000 000 FCFA pour des masques.

Djiby DIAKHATE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de 53 233 300 FCFA.

Mouhamadou SENE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Jeunesse. Accusé de surfacturation de 41 217 580 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

Madeleine Suzane LO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Accusée de surfacturation de 805 000 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

Aliou SOW – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement sortant du Ministère du Développement Communautaire, de l’Équité sociale et territoriale. Accusé de surfacturation de 2 749 927 498 FCFA pour du riz.

    Ces nominations témoignent de la détermination des autorités à poursuivre les responsables des irrégularités et à renforcer la transparence dans la gestion des fonds publics.

    Nomination de 24 Hauts Fonctionnaires de Défense par le Président Bassirou Diomaye Faye

    Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé 24 officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité en tant que Hauts Fonctionnaires de Défense (HFD) pour une durée de trois ans, renouvelable une fois. Ces nominations concernent tous les départements ministériels, à l’exception de celui des forces armées.

    Ces nouveaux HFD, qui jouissent du rang et des prérogatives d’un conseiller technique au sein des ministères, recevront une indemnité mensuelle de 500 000 F CFA nette d’impôt. Leur mission principale consiste à mettre en œuvre les dispositions relatives à la défense et à la sécurité, conformément à la loi 70-23 du 6 juin 1970 portant organisation générale de la défense nationale.

    Les postes de Hauts Fonctionnaires de Défense ont été réactivés le 6 mars 2023 par le président Macky Sall, mais n’ont été pourvus que le 30 novembre 2023. Sous son mandat, 33 HFD avaient été nommés, répondant à des critères stricts d’éligibilité définis par décret. Ces critères incluent :

    Être un fonctionnaire civil de la hiérarchie A ou un militaire (colonel avec trois ans de grade minimum, en activité ou à la retraite).

    Avoir au minimum quinze années d’expérience professionnelle.

    Avoir occupé pendant au moins trois ans un poste stratégique dans le domaine de la défense et de la sécurité ou avoir exercé des hautes fonctions de direction, de supervision ou de conseil dans l’Administration publique.

    Posséder les prédispositions nécessaires pour occuper cet emploi.

    Les HFD jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques de défense et de sécurité au sein des différents départements ministériels. Ils sont chargés de veiller à l’application des lois et règlements en matière de défense nationale, d’assurer la coordination entre les différents acteurs de la sécurité et de la défense, et de conseiller les ministres sur les questions stratégiques.

    La nomination de ces 24 officiers supérieurs a été saluée comme une étape importante dans le renforcement des capacités de défense et de sécurité du pays. Les nouveaux HFD sont appelés à utiliser leur expertise et leur expérience pour améliorer la sécurité nationale et contribuer à la stabilité du pays.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa confiance en ces nouveaux responsables pour mener à bien leurs missions et renforcer la coopération intersectorielle en matière de défense.

    Voici la liste des 24 nouveaux hauts fonctionnaires de défense:

    Visite conjointe des Ministres Sénégalais et Mauritanien au chantier du Pont de Rosso

    Ce vendredi 17 mai 2024, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal, et son homologue de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Aly Ould Sidi Mohamed, ont effectué une visite conjointe sur le chantier de construction du Pont de Rosso. Cette initiative fait suite aux instructions des deux chefs d’États, consécutivement à la visite en Mauritanie de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

    Accompagnés de leurs principaux collaborateurs, les deux ministres ont pu constater de visu le niveau d’avancement du chantier, qui a été jugé peu satisfaisant. Cette inspection a permis aux ministres de rencontrer les parties prenantes, d’identifier les contraintes et difficultés rencontrées, et de mieux comprendre les raisons du retard.

    En réponse aux problèmes identifiés, les ministres ont donné des instructions claires à l’Unité de Gestion du Projet (UGP). L’Entreprise Poly Changda, responsable des travaux, a été sommée de se mobiliser conformément aux dispositions contractuelles pour achever le pont d’ici juillet 2026. Pour garantir une meilleure gestion du projet, un mécanisme de suivi rapproché sera mis en place. Ce plan d’action, que l’entreprise devra fournir sous quinzaine, vise à corriger l’énorme retard accumulé.

    Les ministres ont réaffirmé l’intérêt stratégique et l’importance capitale de ce projet pour les deux nations. Le Pont de Rosso symbolise non seulement l’intégration régionale, mais aussi un lien fort entre le Sénégal et la Mauritanie, deux pays frères au destin commun. Cette infrastructure est cruciale pour améliorer les échanges commerciaux, faciliter la mobilité des populations et générer des impacts socio-économiques positifs importants.

    Enfin, les ministres ont exhorté l’administration, l’Unité de Gestion du Projet et la mission de contrôle à renforcer leur engagement et à travailler en étroite collaboration pour assurer une mise en œuvre diligente et sans faille des travaux. Ils ont insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles pour que le projet soit finalisé dans les délais impartis, soulignant que la réussite de ce projet est essentielle pour le développement socio-économique des deux pays.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à la 24e Édition de la FIARA

    Ce samedi 18 mai 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu le plaisir de rencontrer les organisateurs et les exposants de la 24e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA).

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    « La souveraineté alimentaire est une priorité et nous devons investir plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage afin d’améliorer les conditions de vie des populations, » a déclaré le Président Faye. Il a souligné l’importance de ces secteurs comme étant les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire.

    Lors de cette visite, le Président Faye a félicité les organisateurs ainsi que les exposants pour les innovations et les progrès remarquables notés cette année. Il a exprimé son admiration pour les efforts déployés afin de promouvoir des pratiques durables et innovantes dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire du pays.

    « Ces secteurs sont les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire, » a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de continuer à investir judicieusement pour renforcer ces domaines vitaux. Le Président Faye a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations et à assurer une sécurité alimentaire durable.

    Cette édition de la FIARA a mis en lumière de nombreuses innovations et des avancées significatives, témoignant du potentiel immense du Sénégal à atteindre une autosuffisance alimentaire. Les échanges fructueux lors de cette foire ont ouvert de nouvelles perspectives pour le développement des secteurs agricoles et des ressources animales du pays.

    Conseil interministériel sur l’Éducation : Ousmane Sonko lance les travaux

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a inauguré samedi à Diamniadio les travaux d’un conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024. Cette réunion, cruciale pour le secteur de l’éducation et de la formation, a vu la participation de nombreux membres du Gouvernement, ainsi que de divers officiels, spécialistes et partenaires techniques et financiers.

    Lors de l’ouverture, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a réaffirmé l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises envers le système éducatif. « Nous accordons une importance capitale à notre système éducatif », a-t-il déclaré. Le ministre a également présenté la vision du gouvernement pour une transformation significative du secteur éducatif à l’horizon 2035.

    Le ministre Guirassy a souligné l’ambition de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers une société éducative inclusive et efficiente. « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé. Cette vision implique la formation de citoyens sénégalais bien enracinés dans leurs valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparés aux défis du développement durable, des sciences, des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.

    La future société éducative que le gouvernement souhaite bâtir vise à inculquer des valeurs endogènes africaines tout en intégrant les avancées modernes. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que cette société éducative inclusif et efficient doit préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis contemporains et futurs, incluant les sciences, la technologie numérique, et l’intelligence artificielle.

    Cette rencontre à Diamniadio marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette vision, avec un focus sur les examens et concours, éléments clés de l’évaluation et de la progression des élèves dans le système éducatif.

    Le conseil interministériel sur l’éducation, initié par le Premier ministre Ousmane Sonko, est une preuve tangible de l’engagement du gouvernement sénégalais à réformer et à améliorer le secteur éducatif. En réunissant divers acteurs et en se fixant des objectifs ambitieux pour 2035, le Sénégal se positionne pour développer un système éducatif inclusif et adapté aux besoins du 21ème siècle.

    Pèlerinage marial de Popenguine : Le Président Bassirou D. D. Faye magnifie le vivre ensemble et sollicite des prières pour le Sénégal

    À la veille de la 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a visité Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Cette visite, marquée par un profond respect et une reconnaissance envers la communauté catholique, a permis au Président de souligner l’importance du vivre ensemble et de la diversité spirituelle au Sénégal.

    S’exprimant en prélude à cet événement religieux majeur, le Président Faye a déclaré : « Je viens ici en ma qualité de Président pour voir les conditions dans lesquelles se trouve la forte communauté qui se déplace ici pour accomplir le pèlerinage marial. Je viens aussi pour constater et apprendre avec vous tout ce qui doit être fait et tout ce qui reste à être fait pour qu’ensemble nous puissions identifier les priorités du moment et surtout voir les meilleurs délais de réalisation de ce formidable édifice. »

    Il a également souligné l’importance de la fête de la Pentecôte, une période de forte spiritualité pour les chrétiens du monde entier, marquée par des célébrations allant du Carême à la Pentecôte.

    Le Président Faye a mis en lumière la dimension interreligieuse du pèlerinage : « Le pèlerinage marial de Popenguine est un moment de célébration de la Vierge Marie, notre Dame de la Délivrance. Un moment où chrétiens comme musulmans montrent et démontrent au monde entier que la diversité spirituelle est une force. » Il a salué l’engagement de l’État aux côtés de la communauté chrétienne et des autres communautés pour renforcer cette diversité et bâtir un Sénégal uni.

    En conclusion, le Président a sollicité des prières pour un Sénégal de justice, de paix et de prospérité : « Notre Dame de la Délivrance nous offre un merveilleux exemple par les valeurs universelles qu’elle incarne dans un modèle de vertu, d’amour, de compassion et de pardon. Toutes les choses dont nous avons aujourd’hui besoin au Sénégal pour refonder notre vivre ensemble. »

    Le pèlerinage marial de Popenguine reste un moment fort de spiritualité et de solidarité, illustrant l’engagement de toute une nation à promouvoir la paix et l’unité à travers la diversité religieuse et culturelle.

    Lettre ouverte : Oui à l’assistance, à l’encadrement, et à l’accompagnement des entreprises sénégalaises

    Il faut souligner que celles évoluant dans le secteur de la menuiserie-ébénisterie font face, depuis 2000, à la concurrence déloyale des meubles importés. Et de ce fait, elles peinent à se positionner ou à postuler aux appels d’offres, faute d’avoir un quitus fiscal, et sont astreintes au paiement des impôts et charges salariales.

    Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les sénégalais, avec la pandémie de covid19 qui a mis à genou l’économie nationale, de façon générale, et particulièrement le secteur informel. Rares sont des entreprises sénégalaises qui peuvent, aujourd’hui, faire face à leurs obligations salariales et fiscales.

    Il est, donc, nécessaire que la nouvelle équipe gouvernementale puisse prêter une oreille attentive à ces entreprises afin de les accompagner, car représentant une véritable niche pourvoyeuse d’emplois.

    Le Premier Ministre, lors d’un Conseil interministériel, a appelé les sénégalais à «produire et consommer local» pour sortir de cette dépendance étrangère et de la cherté du coût de la vie. Faisons, ainsi, de la préférence locale une réalité et non un slogan.

    Nous avons bon espoir que les nouvelles autorités mèneront à bon port les destinées de notre cher Sénégal.

    M. Cheikh GUEYE

    Président Directeur général de la

    Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)

    Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite de Travail au Nigeria

    Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été chaleureusement accueilli par les autorités nigérianes à son arrivée à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja. Sa visite de travail au Nigeria a débuté par un accueil cordial, démontrant ainsi les solides liens d’amitié et de coopération entre les deux nations.

    Le chef de l’État sénégalais a eu l’honneur d’avoir un entretien avec son homologue nigérian, lors duquel les deux chefs d’État ont passé en revue la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Nigeria. Lors de cette rencontre fructueuse, ils ont également échangé leurs points de vue sur la situation politique et économique dans la sous-région ouest-africaine.

    Cette visite revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et le Nigeria, deux acteurs majeurs en Afrique de l’Ouest. Elle témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et a souligné l’importance de cette visite pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Nigeria. Il a également réaffirmé l’engagement de son pays à travailler en étroite collaboration avec le Nigeria et les autres pays de la région pour relever les défis communs et saisir les opportunités de développement.

    Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et le Nigeria et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment le commerce, l’investissement, la sécurité et la stabilité régionale.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des représentants du gouvernement et du secteur privé, démontrant ainsi l’engagement des deux pays à explorer de nouvelles opportunités de collaboration et à promouvoir le développement économique et social de la région.

    Cette visite de travail au Nigeria témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la coopération régionale pour le bénéfice mutuel des peuples sénégalais et nigérian.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye entame une visite diplomatique au Nigeria et au Ghana

    Jeudi, le président Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar pour entamer une visite de travail au Nigeria et au Ghana. Au cours de cette tournée diplomatique, le chef de l’État sénégalais prévoit des échanges avec ses homologues des deux pays.

    Cette visite vise à renforcer la coopération bilatérale et l’intégration régionale entre le Sénégal, le Nigeria et le Ghana. Le président Faye cherchera à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.

    La présidence sénégalaise a partagé cette information via un message diffusé sur les réseaux sociaux, soulignant ainsi l’importance de ces rencontres pour le développement et la stabilité de la région.

    « Opposants milliardaires » : La réplique cinglante de Mamoudou Ibra Kane à Waly Diouf Bodian

    La récente déclaration du nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar continue de susciter des réactions vives, notamment de la part de Mamoudou Ibra Kane. Pour ce dernier, il est inacceptable qu’une autorité tienne des propos sans fondement, qualifiant certains individus d’« opposants milliardaires ». Le leader du mouvement « Demain, c’est Maintenant » a exigé du DG du PAD qu’il « publie la liste de ces opposants milliardaires s’il en a une ». À défaut, Mamoudou Ibra Kane estime que Waly Diouf Bodian devrait être « démis de ses fonctions ».

    Mamoudou Ibra Kane voit dans cette déclaration une tentative de museler les opposants, avec la justice comme bras armé. Dans un post sur X, celui qui avait soutenu le candidat Amadou Ba écrit : « le régime naissant voudrait réduire l’opposition à sa plus simple expression qu’il ne s’y prendrait pas autrement ». Il souligne le paradoxe de la situation, alors que l’opposant français Jean Luc Mélenchon est reçu, mettant en lumière la différence entre redevabilité et règlement de compte selon lui.

    Le Dakarois Quotidien N°177 – du 16/05/2024

    🔴 RÉDUCTION DU COÛT DE LA VIE CE 15 MAI : JUSQUE-LÀ…TOUSS…NADA…RIEN !
    🔴 NOMINATIONS PARTISANES DU DUO DIOMAYE-SONKO : LE « TONG-TONG » AVANT « TAMXARITE »

    Communique du conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur le secteur de l’artisanat qui est un des moteurs de la vie économique et sociale du Sénégal.

    Le Chef de l’Etat a indiqué que l’artisanat contribue au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national. Dès lors, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accélérer les réformes juridiques et financières nécessaires pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social.

    Pour le Président de la République, les politiques de l’Etat dans le secteur de l’artisanat et la stratégie industrielle qui en découlent devront s’inscrire harmonieusement dans le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

    D’ailleurs, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il recevra, prochainement, avec le Premier Ministre et le Ministre en charge de l’artisanat, les présidents des quatorze (14) Chambres des métiers du Sénégal.

    Evoquant la question de la valorisation économique et sociale de notre patrimoine culturel, le Chef de l’Etat a relevé que celle-ci passe d’abord par la promotion de nos langues nationales, nos valeurs culturelles, ainsi que la création littéraire et artistique.

    Le Président de la République a d’ailleurs magnifié l’apport de tous nos artistes, hommes et femmes de culture dans la stabilité sociale et le rayonnement international du Sénégal.

    Le Chef de l’Etat, premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal au vu de la Constitution, a ainsi demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière aux aspirations des acteurs du secteur de la culture dans toutes ses composantes mais également de veiller à la capitalisation et au développement de l’expression littéraire, culturelle et artistique sur l’étendue du territoire national.

    Il a invité à la définition consensuelle avec les acteurs, d’un agenda culturel national cohérent et maitrisé capable de positionner le Sénégal en un véritable hub culturel international. 

    Le Président de la République est aussi revenu sur l’impératif de sauvegarder les bâtiments, édifices et sites historiques sur l’ensemble du territoire national par la mise en place d’un nouveau dispositif de préservation du Patrimoine historique dont le classement doit être actualisé et vulgarisé.

    Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a rappelé la visite d’amitié et de travail que Son Excellence Monsieur Paul Kagamé, Président du Rwanda a effectuée au Sénégal du 11 au 13 mai 2024.

    Ce séjour a été ponctué par des échanges fructueux sur la coopération entre les deux pays. Enfin, le Président de la République a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’amitié et de travail au Nigéria et au Ghana, respectivement les 16 et 17 mai 2024.

    Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part des mesures envisageables pour la baisse du coût de la vie, après consultation des représentants des producteurs, des commerçants, des transporteurs ainsi que des associations consuméristes. Les denrées visées sont le riz brisé non parfumé, le pain, le sucre cristallisé et l’huile.

    A la fin de ces concertations, le Premier Ministre remettra un rapport avec des propositions précises à Monsieur le Président de la République.

    Le Premier Ministre a également informé le Conseil de la finalisation, par les départements ministériels, de leurs plans d’action d’urgence.

    Le Président de la République a invité les Ministres à en assurer l’exécution diligente, sur la base des ressources disponibles qui leur seront notifiées par le Ministre des Finances et du Budget.

    Le Premier Ministre a, par ailleurs, rendu compte des principales décisions issues de la réunion interministérielle sur l’évaluation de la préparation du Pèlerinage à La Mecque, édition 2024 et du Conseil interministériel consacré aux préparatifs de la Tabaski 2024.

    Il a, en outre, fait part des conseils interministériels programmés les jeudi 16 et samedi 18 mai 2024, relatifs respectivement à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours 2024. Enfin, le Premier Ministre a évoqué les préparatifs de sa Déclaration de Politique Générale.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

     le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale; 

    le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a fait une communication sur le traitement judiciaire du rapport de la Cour des Comptes portant sur la gestion des fonds COVID; 

    Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la plateforme de gestion des offres d’emploi de l’administration ; 

    le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication sur le personnel des collectivités territoriales ;

     le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

    Nominations en conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

    Monsieur Mamadou DIOP, Magistrat, matricule de solde numéro 603 274/J, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Justice ;

    Monsieur Alioune Aïdara NIANG, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510 569/D, est nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

    Monsieur Cheikh NIANE, Ingénieur énergéticien, matricule de solde numéro 744 291/M, est nommé Secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines ;

    Monsieur Serigne Ahmadou Bamba SY, Ingénieur centralien et géomaticien, Expert en sûreté et en management des projets, matricule de solde numéro 751 991/B, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

    Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, matricule de solde numéro 616 290/R, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;

    Monsieur Mamadou Camara FALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde numéro 515 710/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Formation professionnelle ;

    Monsieur Baboucar Mboundor NGOM, Administrateur civil, matricule de solde numéro 661 345/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

    Madame Fatou Bintou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 616 187/K, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

    Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510 493/F, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

    Monsieur Makhtar LAKH, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde numéro 604 656/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce ;

    Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 513 972/C, est nommé Secrétaire général du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

    Monsieur Ndiogou DIOUF, Economiste, matricule de solde numéro 653 779/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Famille et des Solidarités ;

    Monsieur Abdoulaye GUEYE, Conseiller en Planification de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 602 820/B, est nommé Secrétaire général du Ministère Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

    Madame Mame Sané NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 624 552/F, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;

    Madame Khady Diop MBODJI, Inspecteur principal de l’Enseignement élémentaire de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 515 822/A, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale ;

    Monsieur Serigne MBAYE, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 516 909/H, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Action sociale ;

    Madame Thioro Mbaye SALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 604 145/H, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

    Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 518 911/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

    Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire principal aux enquêtes économiques, matricule de solde numéro 606 932/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

    Monsieur Gorgui NDIAYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 606 940/G, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire ;

    Monsieur Mouhamadou Moustapha THIOUNE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 608 875/H, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;

    Madame Aïssatou MBODJ, Docteur en gouvernance territoriale, est nommée Déléguée générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de Madame Mame Aby SEYE ;

    Monsieur Amadou Mbaye GUISSE, Magistrat, est nommé Agent Judiciaire de l’Etat, en remplacement de Monsieur Yoro Moussa DIALLO ;

    Monsieur Habib SY, Commissaire aux Enquêtes économiques à la retraite, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Electricité (SENELEC), en remplacement de Monsieur Serigne Mbaye DIA ;

    Monsieur Elimane POUYE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société de Gestion et d’Exploitation du Patrimoine Bâti de l’Etat (SOGEPA SN), en remplacement de Monsieur Yaya Abdoul KANE ;

    Monsieur Babo Amadou BA, titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion, est nommé Directeur général du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT), en remplacement de Madame Sophie DIALLO ;

    Monsieur Ndane DIAGNE, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de Gestion, est nommé Directeur de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS SA), en remplacement de Monsieur Kibily TOURE ;

    Monsieur Abdou DIOUF, ingénieur statisticien, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur Aboubacar Sédikh BEYE ; 

    Monsieur Isidore DIOUF, Expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société Sénégal Numérique SA, en remplacement de Monsieur Cheikh BAKHOUM ;

    Monsieur Lamine NIANG, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures (DESS) en Technologie éducative, est nommé Directeur général de la Société Sénégalaise de Presse et de Publication Le Soleil, en remplacement de Monsieur Yakham MBAYE ;

    Monsieur Dame MBODJ, titulaire d’une Maitrise en Anglais, est nommé Directeur général de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;

    Monsieur Lamine Barra LO, Docteur d’Etat en Science politique et Sécurité, est nommé Directeur général de l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), en remplacement de Monsieur Souleymane SOUMARE ;

    Monsieur Toussaint MANGA, Médecin, est nommé Directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Abdourahmane BALDE ;

    Monsieur Diouma KOBOR, Professeur titulaire des Universités, est nommé Directeur général de l’Agence nationale pour les Energies Renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Tamsir NDIAYE ;

    Monsieur Serigne Fall GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Communication, est nommé Directeur général du Grand Théâtre national, en remplacement de Monsieur Ansoumane SANE ;

    Monsieur Adama NDIAYE, Maitre de Conférences titulaire des Universités, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), en remplacement de Monsieur Papa Mahawa DIOUF ;

    Monsieur Babacar NDIAYE, Avocat, est nommé Directeur général de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Bassirou NGOM ;

    Monsieur Cheikh Ibrahima NDIAYE, Ingénieur des Ponts et Chaussées, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA), en remplacement de Monsieur Abdou Ndéné SALL ;

    Monsieur Seydina Oumar TOURE, Titulaire d’un Master 2 en Droit Public, est nommé Directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), en remplacement de Monsieur Mamadou Salif SOW ;

    Monsieur Ndiaga BASSE, Titulaire d’un Doctorat en Management des Affaires, est nommé Directeur général Agence nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Sidy GUEYE ;

    Monsieur Samba KA, Maitre de conférences titulaire à l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima NIASS, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA), en remplacement de Madame Tening SENE ;

    Madame Fatima MBENGUE, titulaire d’un Master 2 en Marketing social, est nommée Directeur général de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Alpha KOUNTA ;

    Monsieur Diamé SIGNATE, titulaire d’un Master 2 en Droit et Administration des Collectivités locales, est nommé Directeur général de l’Agence de Développement Local (ADL), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDAO ;

    Madame Soukèye DIOP, Ingénieur en Bâtiment et Travaux publics (BTP), est nommée Directeur général du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), en remplacement de Monsieur Papa Ibrahima FAYE ;

    Madame Sinna Amadou GAYE, titulaire d’un Master 2 en Gestion de Projets, est nommée Directeur de l’Agence nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), en remplacement de Monsieur Tamsir FAYE ;

    Madame Marième Soda NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en Santé et Environnement, est nommée Directeur général du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIAO ;

    Monsieur Babacar DIOP, Docteur en Sciences de l’Education, est nommé Directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba KA ;

    Monsieur Ibba SANE, Ingénieur en Planification Economique et Gestion des Organisations, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Relance des Activités Economiques et Sociales en Casamance (ANRAC), en remplacement de Monsieur Ansou SANE ;

    Monsieur Modou Mbéne DIOP, titulaire d’une Maitrise en Langue Etrangère Appliquée option Affaires et commerce international, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Zahra Iyane THIAM ;

    Monsieur Bassirou DIOUF, Ingénieur en électrotechnique, est nommé Directeur général du Centre national de Qualification Professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Augustin NDIAYE ;

    Madame Diarra SOW, titulaire d’un Master 2 en Géographie, option gestion intégrée de l’Eau, est nommée Directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’eau, en remplacement de Monsieur Alioune Badara DIOP ;

    Monsieur Cheikh Ahmet Bassirou SANE, titulaire d’un Doctorat en Ecologie et Gestion des Ecosystèmes, est nommé Directeur de l’Horticulture, en remplacement de Monsieur Macoumba DIOUF.

    Révolution BRT : Dakar inaugure un réseau de bus électriques pour une mobilité transformée

    Dakar, la métropole animée du Sénégal, a franchi une étape importante dans la transformation de sa mobilité avec la mise en service d’un réseau de bus 100% électriques, appelé Bus Rapid Transit (BRT), le mercredi 15 mai. Cet ambitieux projet vise à résoudre les problèmes de congestion dans la ville en offrant un système de transport rapide, confortable et respectueux de l’environnement.

    Dirigé par Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, le BRT représente une innovation majeure en Afrique. Avec ses bus électriques circulant sur des voies réservées, il offre une solution efficace aux embouteillages qui paralysent souvent la métropole sénégalaise.

    Les premiers passagers ont exprimé leur satisfaction quant au confort et à la rapidité du service. Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, a souligné le caractère spacieux et climatisé des nouveaux bus, tandis que Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a salué la sécurité et la rapidité du trajet jusqu’au centre-ville.

    La région de Dakar, avec sa population en constante augmentation, est confrontée à une pression croissante sur ses infrastructures de transport. Le BRT s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du transport de masse, déjà initiée par l’inauguration récente du train rapide (TER) reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio.

    Le projet, d’un coût total de 420 milliards de francs CFA, bénéficie d’un soutien financier international, notamment de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Il est géré par Dakar Mobilité, en partenariat avec des investisseurs français et sénégalais, et soutenu par des technologies de pointe fournies par la société chinoise CRRC.

    Avec une capacité prévue de 300 000 passagers par jour, le BRT devrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2 dans la région. Grâce à ses bus électriques et à ses voies dédiées, il représente une avancée majeure vers une mobilité urbaine plus durable et efficace pour les habitants de Dakar.

    Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des fêtes

    Le gouvernement sénégalais a dévoilé, lors d’un Conseil interministériel à Diamniadio, 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour la célébration de la fête de Tabaski.

    À la suite de cette réunion stratégique, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris des engagements concrets pour garantir le bon déroulement de cette importante célébration musulmane. Voici un aperçu des mesures annoncées :

    1. Assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal.
    2. Identification, aménagement et sécurisation des points de vente par les gouverneurs.
    3. Facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail depuis la Gambie vers les régions sud du Sénégal.
    4. Application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons à l’entrée du Sénégal.
    5. Respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
    6. Facilitation de l’accès aux aliments usinés pour les opérateurs, notamment par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés.
    7. Approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation et lutte contre la spéculation.
    8. Aménagement de points de vente autorisés avec fourniture d’électricité, d’eau et d’installations sanitaires adéquates.
    9. Mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau des foirails et des points de vente.
    10. Désencombrement des sites et nettoyage des lieux de célébration.
    11. Ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
    12. Désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
    13. Assurer la mise à disposition des ressources pour l’achat d’aliments pour le bétail subventionnés.
    14. Analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
    15. Assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

    Ces mesures, qui couvrent divers aspects de l’approvisionnement et de la logistique, reflètent l’engagement du gouvernement à garantir des festivités de Tabaski sécurisées et satisfaisantes pour tous les citoyens.

    Diplomatie : Visite officielle du Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert au Sénégal

    Le Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert, M. Austélino Tavares CORREIA, a été chaleureusement accueilli ce mercredi 15 mai à l’Aéroport International Blaise DIAGNE par son homologue sénégalais, le Président Amadou Mame DIOP, marquant ainsi le début d’une visite officielle de quatre jours au Sénégal.

    Dans le cadre de cette visite, le Président Austélino Tavares CORREIA, accompagné d’une délégation composée de députés de divers horizons politiques, sera reçu cet après-midi au Palais de la République par le Chef de l’État Bassirou Diomaye FAYE.

    Le jeudi 16 mai, une séance de travail est prévue à l’Assemblée nationale, où la délégation cap-verdienne échangera avec le Président Amadou Mame DIOP sur des sujets d’intérêt commun.

    Au-delà des rencontres officielles, le Président Austélino Tavares CORREIA profitera de son séjour pour découvrir quelques sites culturels emblématiques du Sénégal et rencontrer la communauté cap-verdienne établie dans le pays.

    Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte de la coopération bilatérale entre le Cap-Vert et le Sénégal, illustrant l’engagement des deux assemblées nationales à renforcer les liens et la collaboration parlementaire entre les deux pays.

    LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

    RAPPORT DEFINITIF DE LA COUR DES COMPTES SUR LE CONTROLE DE LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR 2015 – 2018, ENTRE INTERPRETATIONS ABUSIVES ET TENTATIVES DE DISCREDITATION 

     

    LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

    En lisant les unes de certains quotidiens d’information, les titres d’une certaine presse en ligne et certains agissements de politiciens masqués sur les réseaux sociaux, un sentiment de regret m’a envahi en constatant que ce rapport soit exploité pour servir des intérêts partisans au lieu d’une lecture sereine et d’une interprétation rigoureuse et honnête des conclusions.

    Faudra-t-il rappeler que le rapport provisoire de la Cour des Comptes, qui avait été transmis à la commune de Ziguinchor, contenait soixante-trois (63) observations et que le rapport définitif ne contient que trois (03) conclusions ?

    Dans la première conclusion relative au mode de passation du marché d’achat de matériel d’éclairage public et de celui portant sur la fourniture de denrées alimentaires, la cour ne relève que le fait d’avoir passé ces marchés en DRP restreinte au lieu d’une DRP ouverte, tenant compte du montant des marchés concernés. Il ne s’agit donc ni d’un marché fictif ni d’un détournement des fonds destinés à l’achat du matériel d’éclairage public ou de la fourniture de denrées alimentaires. Mieux, en amont de cette conclusion, la Cour des Comptes a exposé les réponses apportées par la commune sur l’option de DRP ouverte mais, hélas, la recherche du sensationnalisme limite souvent nos capacités intellectuelles qui auraient dû nous conduire à une analyse plus responsable et plus sereine.

    Pour la deuxième conclusion, la cour a estimé que les réponses apportées par la commune de Ziguinchor pour justifier la consommation de carburant à hauteur de 367 401 864 F CFA en quatre (04) ans (2015, 2016, 2017 et 2018) n’étaient pas suffisantes. Il faut noter également que, sur ce point, la Cour des Comptes n’a fait que relever ce qu’elle considère comme un gaspillage, et non un détournement des fonds destinés à l’achat de carburant. Mieux, la Cour des Comptes indique avoir tiré ces chiffres du compte administratif de la commune. Il est donc clair que chaque montant dépensé en carburant a fait l’objet d’une autorisation du conseil municipal à travers le vote du budget et, plus tard, d’un contrôle de validation à travers le vote du compte administratif.

    Au demeurant, il faut rappeler, comme indiqué à la Cour des Comptes, que les années 2015 à 2018 ont été des années charnières pour la commune de Ziguinchor en termes de défis à relever pour la gestion de l’insalubrité, la lutte contre les inondations, et la lutte contre les occupations anarchiques de la voie publique, entre autres. Lorsque la commune loue des motopompes pour soulager les quartiers inondés, prend en location des camions pour mener des opérations coup de poing dans le but d’éradiquer les dépôts sauvages d’ordures dans les quartiers, ou encore pour mener des opérations de déguerpissement des occupations irrégulières de la voie publique, il faut naturellement mettre du carburant dans ces gros engins utilisés pour ces opérations. De même, pendant des mois, la commune a régulièrement appuyé l’Unité de Gestion des Déchets (UGD), qui venait souvent à arrêter ses opérations de ramassage des ordures pour défaut de carburant. La commune a, à plusieurs reprises, pris en charge le carburant des bulldozers mis à sa disposition pour l’entretien de la décharge de MAMATORO afin d’assurer la poursuite des opérations de ramassage d’ordures, de même que pour l’entretien des équipements marchands de la commune. À ces grosses dépenses en carburant destinées à soulager les populations ou à améliorer leurs conditions de vie, s’ajoutent les appuis ponctuels aux services tels que la police, les sapeurs-pompiers et le service d’hygiène pour diverses opérations dans le périmètre communal. Cela, sans compter les dotations aux différents services à compétences transférées et aux services de la commune, entre autres.

    En fin de compte, que représentent 367 millions de consommation de carburant sur quatre ans pour une commune de plus de 300 000 habitants ? Vouloir limiter la consommation de carburant pour une commune à son seul parc automobile relève, à la limite, d’une méconnaissance des compétences spécifiques et générales, et surtout des missions essentielles d’assistance aux populations assignées aux collectivités territoriales.

    Vouloir contrôler l’utilisation du carburant dans une commune de plus de 300 000 habitants avec les prismes d’une petite administration, qui en l’espèce ne renseigne pas toujours la réalité, ne peut être perçu que comme une volonté acharnée de trouver des cafards pour ternir l’image d’honnêtes serviteurs de l’État.

    Que la cour n’ait pas tenu compte de l’ensemble de ces éléments probants nous a semblé étonnant, surtout quand elle a cherché à se substituer à la commune dans ses prérogatives de juger de l’opportunité de ses dépenses en estimant que cet argent pouvait servir à d’autres investissements. La Cour des Comptes connaît-elle mieux que le maire et son conseil municipal les priorités de la commune ? On estime que non !

    C’est d’ailleurs le même constat que nous faisons de la troisième et dernière conclusion de ce rapport, relativement à l’attribution à titre gratuit d’une parcelle à la station-service « ELTON ». La cour soutient dans son rapport que « la commune avait la possibilité d’appliquer le décret n° 2010-439 du 6 avril 2010 fixant le barème du prix des terrains nus et des terrains bâtis, applicable en matière de loyer », dans la mesure où « l’article 195 (7-a) du CGCT identifie le produit de l’exploitation du domaine, notamment la “location (…) de terrains communaux”, comme faisant partie des recettes de fonctionnement ». Une possibilité n’est, à notre sens, pas une obligation, et l’option de ce mode d’attribution était justifiée par l’offre faite à la commune de faire travailler des jeunes de la commune, et ce qui fut fait.  

    À ces politiciens masqués qui envahissent les réseaux sociaux en quête désespérée d’un agneau du sacrifice, prenez votre mal en patience. Abdoulaye Baldé a consacré près de quarante (40) ans de sa vie à servir l’État du Sénégal, et jamais un rapport ne l’a épinglé. Bien au contraire, le premier rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) avait révélé que la commune de Ziguinchor devait de l’argent à Abdoulaye Baldé pour du matériel dont il a pris en charge le coût d’acheminement à Ziguinchor au profit de la commune ainsi que les frais de missions qu’il n’avait jamais perçus. Ce n’est pas cet homme que vous réussirez à ternir l’image de marque.

    En fin, nous rappelons à la cour des comptes, qu’en violant son obligation de notifier son rapport aux personnes concernées qui l’on découvert en même temps les sénégalais sur les réseaux sociaux, elle a flagramment manqué d’élégance républicaine et que cela ne contribue pas soigner son image.

     

                                                 Mamadou Lamine DIA

    Ancien Directeur de Cabinet du Maire Abdoulaye BALDE

     

    Discours de Clôture du Secrétaire Général du Gouvernement lors du Conseil interministériel pour la Fête de la Tabaski

    Le Secrétaire Général du gouvernement présente les mesures stratégiques et les orientations cruciales discutées lors du Conseil interministériel visant à garantir une Tabaski sûre, harmonieuse et mémorable pour tous les citoyens. Découvrez les principaux points abordés dans son discours de clôture

    Conseil interministériel/Tabaski : le discours de clôture du SG du gouvernement.

    Allocution de Clôture d’Ousmane Sonko : Les Sénégalais ressentiront les fruits du changement d’ici 2 ans

    Chapeau : « Dans son discours de clôture, Ousmane Sonko exprime sa confiance en l’avenir en affirmant que les Sénégalais verront les résultats tangibles du changement dans un délai de deux ans. Découvrez ses perspectives et ses engagements pour un avenir meilleur.

    Allocution de clôture d'Ousmane SONKO"d'ici 2ans les Sénégalais vont ressentir les fruits du chang..

    POLITIQUE ENERGETIQUE DU PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE : ANALYSE CRITIQUE ET PROPOSITIONS (Par Mbaye HADJ)

    Exploration et Exploitation des hydrocarbures au Sénégal
    La recherche pétrolière au Sénégal a débuté bien plus longtemps que les Sénégalais ne le l’imaginent. C’est en 1996 que le premier puits onshore de Gadiaga2 a été foré par Pétrosen à proximité du village éponyme situé dans le bloc de Thiès pour y découvrir du gaz naturel.

    N’eût été l’histoire de l’incendie qui a duré plus d’un mois en 2021, beaucoup  de sénégalais ne seraient jamais informés de l’exploitation de puits de gaz à Gadiaga dont les réserves étaient estimées à 387 millions de mètres cubes  (cf Pétrole  et Gaz au Sénégal d’Ousmane Sonko).
    C’est Pétrosen la société sénégalaise équivalente de la toute puissante Sonatrach d’Algérie qui a découvert le gaz naturel avant que le Sénégal ne signe avec Fortesa un contrat de partage de production et la poursuite de l’exploration par décret 2004 – 851 du 5 juillet 2004 moyennant 70% pour Fortesa et 30% pour le Sénégal.
    Selon les rapports de l’ITE Fortesa a produit environ 217 millions de mètres cube  ( m3  ) entre 2009 et 2014. (ibidem)

    Nous reviendrons sur le potentiel gazier du Sénégal et son utilisation en anticipant sur les enjeux géostratégiques liés à l’énergie.
    La découverte du gaz au Sénégal à cette époque des années 1996 à 2000 devrait impulser sans délai la création d’un Institut Sénégalais du Gaz et du Pétrole qui nous aurait permis dans les années 2000 de former et préparer nos jeunes aux métiers du gaz et du pétrole à l’image de l’Institut Algérien du Pétrole  et l’Institut National des Hydrocarbures, lesquels instituts ont formé in situ les jeunes Algériens aux nouvelles technologies d’exploration, d’exploitation et de transformations des hydrocarbures . Cette démarche a permis à l’Algérie de  rester  maître et propriétaire de ses ressources dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures.
    Par contre, le Sénégal sous Macky Sall a commis l’erreur stratégique de signer dans l’euphorie des contrats de recherche et d’exploitation de nos blocs, qu’il sera difficile de renégocier.
    Des blocs gaziers ont été signés sous Wade et Macky Sall et les réserves de gaz estimées pour le Sénégal s’élèvent à 1 000 Milliards de mètres cube de gaz selon le Directeur de Pétrosen Production / Exploitation Mr Thierno Seydou Ly.

    S’agissant du pétrole, les derniers contrats de production et de partage signés l’ont été en 2017 et 2018 avec Total moyennant 10% pour le Sénégal et 90 % pour Total.
    La renégociation des contrats sera plus facile à dire qu’à faire. Mais on verra ce que l’avenir nous réserve.

    Par ailleurs, il  est urgent pour le Sénégal de connaître et maîtriser  la capacité de ses réserves en pétrole et gaz, de faire le point  sur les blocs de gaz et pétrole distribués et ceux encore libres, mais aussi les zones d’exploration encore possibles.

    Analyse Critique Politique Energétique du Président Diomaye
    Dans ce contexte, quid du programme Energie du Président Diomaye ?
    Le programme Energie de Diomaye dans le livre Projet est divisé en deux parties : hydrocarbures et électricité.
     Autant la partie Hydrocarbures présente une excellente vision, autant celle relative à l’Electricité présente des insuffisances et des incohérences qu’il sied de marquer.

    –    Sur la partie Hydrocarbures, il convient de noter l’excellente vision de renforcer la société Pétrosen (à l’image de Sonatrach en Algérie), la création d’une deuxième raffinerie à Foundiougne aux conséquences insoupçonnées dans la création d’emplois et l’impact positif sur notre économie.
    Il nous plaît de signaler par exemple qu’un des aspects extrêmement positifs de la seconde Raffinerie de Foundiougne réside dans la production suffisante et très bon marché de Kérosène pour Air Sénégal qui pourrait voir sa lourde charge d’exploitation Kérosène le placer parmi les firmes les plus compétitives au monde et profiter de sa situation géostratégique à l’image des puissantes compagnies dans les pays petro dollar ( Emirates, Etihad, Qatar Airway) qui ont le même un dénominateur commun : un coût très compétitif du Kérosène.

    –    Sur la partie Electricité, par contre, grande a été ma surprise de voir dans le programme des objectifs, pour le moins très modestes, de capacité électrique de           3 000 Mégawatts ( Mw ) d’ici 2030 et 4 000 Mégawatts d’ici 2040 avec une part des énergies renouvelables de 40% à atteindre. Il faut rappeler que le Sénégal présente une capacité globale de 1 600 Mégawatts  en 2023.  Selon Charles Gave, « L’économie est de l’énergie transformée ». Autrement dit, lorsque l’énergie est utilisée efficacement, elle se transforme en valeur économique. Dès lors,  vouloir faire du Sénégal un pays agricole et industriel  requiert beaucoup d’énergie à produire. Ce sont justement les  ministères en charge de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrie et même des transports qui devront définir leurs programmes, feuilles de route et plans d’action opérationnels pour un Sénégal agricole et majoritairement industriel; et si les besoins de ces ministères dépassent les 3 000 ou 4 000 Mégawatts cela risque à coup sûr de brider notre élan de développement avec une part d’énergie renouvelable de 40% que nous estimons  représenter  une menace sur nos terres cultivables au profit de centrales solaires au sol gourmands en surface que nous développerons dans le paragraphe « Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ? ».

    S’agissant de l’usage de notre gaz, il convient de noter un point de vigilance : le Sénégal est actuellement courtisé par tous les pays occidentaux initialement dépendants du gaz russe et impactés par la nouvelle situation géopolitique du monde. Rappelons que les réserves annoncées par le DG de Pétrosen sont de 1 000 milliards de mètres cube . Qu’il nous soit permis de  procéder à des simulations chiffrées pour comprendre la meilleure stratégie pour le Sénégal en matière d’exploitation de gaz. Par exemple, les seuls besoins annuels de la France, du reste très liée au  Sénégal du fait d’un passé historique, sont de 50 milliards de mètres cube de gaz par .an. Si le Sénégal vendait la totalité de son gaz à la France, la totalité de nos  1000 milliards de mètres cube  seraient épuisés  en 20 ans !!!. Ces observations, du reste insolites, soutiennent l’hypothèse du danger que courrait le Sénégal s’il lui arrivait de vendre notre gaz en brut,  même en proportion.
    Qu’il nous soit encore permis de formuler une recommandation forte sur  l’usage de notre gaz pour faire du Sénégal un pays émergent, souverain et prospère :
    Il convient d’abord de noter, pour votre information, qu’un  coefficient de  conversion utilisé pour transformer le gaz en électricité est en moyenne de 1 mètre cube ( m3 ) pour 10 Kilowatts heure ( Kwh ) d’électricité. De même,  la consommation actuelle d’électricité  du Sénégal s’élève  à  4 Térawatts heure ( Twh ) selon une capacité électrique installée de 1 600 Mégawatts. Avec nos réserves actuelles, si le Sénégal se projette et décide de multiplier sa capacité par 10  c’est-à-dire de disposer de 16 000 Mégawatts, cette option le placerait à coup sûr parmi les pays industriels  ( loin des
    4 000 Mégawatts annoncés pour 2040 dans le livre programme de Diomaye président).  La production annuelle serait alors mécaniquement estimée à 40 Térawatts heure.
    A titre illustratif, en utilisant seulement 50% de nos réserves pour les transformer en électricité (Gaz To Power), 500 milliards de mètres cube  produisent 5 000 Térawatts heure (en utilisant le coefficient de conversion mètre cube  gaz en électricité). 5 000 Térawatts heure sur une production annuelle de 40 Térawatts heure ( avec une capacité électrique  multipliée par 10) représente 125 ans d’exploitation de 50% de notre gaz actuel !!!….. Les 50% restants pourraient servir à nos besoins domestiques et à financer nos investissements en plaçant le Sénégal dans une orbite de puissance sous régionale et hub électrique.
    Ceci illustre en substance le choix stratégique à mettre en place pour anticiper sur le devenir du Sénégal, futur producteur de gaz.
    Néanmoins, pour arriver à un modèle de développement « endogénéisé », il faudrait des orientations stratégiques souveraines en matière de gouvernance des hydrocarbures et s’éloigner des pratiques jusqu’ici marquées par une nette  préférence pour les contrats de service avec un recours permanent au procédé du contrat de recherche et de partage de production (CRPP). Inutile d’aller benchmarker des modèles de gestion venus de Norvège ou autre, il faut miser sur une société nationale forte en développant la formation et en mettant en place une politique de réappropriation des richesses nationales.

    Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ?
    S’agissant de l’objectif de 40% de part de renouvelable à atteindre, il est urgent de rappeler au nouveau régime le danger de cet objectif pour le Sénégal qui est un pays plus ensoleillé que venteux.
    Mis à part le potentiel hydroélectrique des fleuves que nous partageons avec nos voisins, viser une capacité de 40 % nous placerait parmi les pays qui vont développer le solaire boulimique en surface et qui peut, à l’évidence, poser des problèmes fonciers encore plus ardus pour un pays aussi peu étendu comme le Sénégal. Pour votre information, moins de 1000 hectares ( ha ) répartis aux abords des points de production gazière sont suffisants pour produire 16 000 Mégawatts contre au moins 32 000 hectares à sacrifier pour développer des centrales électriques solaires au sol  sans compter les problèmes d’intermittence que génèrent les centrales d’énergie renouvelable sans stockage. Le solaire reste la solution idéale pour le rural complètement off Grid dont les besoins énergétiques restent relativement faibles, les résidences urbaines pour baisser les factures d’électricité, pareil pour les sièges sociaux des entreprises, ainsi que son usage dans le pompage pour l’agriculture.  Le solaire s’arrête là. Dès lors, il nous faut hic et nunc un mix énergétique à dominante fossile pour nous extirper enfin et définitivement de notre pauvreté économique conséquence de notre pauvreté énergétique. Autrement dit, notre taux de mix énergétique avec la part d’énergie renouvelable ne doit pas nous être imposé mais réfléchi et établi par des Sénégalais en fonction de notre trajectoire de développement. A titre d’exemple, les USA malgré leur potentiel solaire et éolien sont à moins de 5% d’utilisation de ces énergies renouvelables dans leur réseau. Pourquoi vouloir figurer comme bon élève sur des recommandations pour le moins captieuses des nations riches?

    JETP Sénégalais : des interrogations ?
    Nous ne saurions terminer  ce chapitre énergie solaire sans évoquer le fumeux JETP (Just Energy Transition Partnership*) dont le Sénégal vient de bénéficier d’un important financement. Le JETP est un partenariat établi entre le G7 et les pays pollueurs dont le dénominateur commun est la dépendance au charbon.
    Contrairement aux JETP déjà convenus avec l’Afrique du Sud, l’Indonésie et le Vietnam qui dépendent principalement du charbon pour leur approvisionnement énergétique,  notre pays est le seul  qui se démarque du critère d’éligibilité par rapport aux autres. Le Sénégal nouveau producteur de gaz, éligible au JETP ? Un tel choix, insolite de surcroît, suscite beaucoup de questions.  
    L’ancien régime a accepté de bénéficier de ce financement dont on est loin de connaître la forme (crédit ? subvention ? don?).  Il ne faudrait surtout pas que le G7, par des subterfuges de contournement, veuille astreindre le Sénégal à l’utilisation prédominante voire exclusive des énergies propres pour s’accaparer de notre gaz en raison du nouveau contexte géopolitique lié à la crise Russo-Ukrainienne.  

    Efficacité Energétique
    La dernière composante de l’énergie, et non des moindres, ne figurant pas dans le livre programme de Diomaye Président réside dans la non prise en compte de l’objectif de réduction de notre consommation d’énergie. Cette dimension occupe une place importante dans toutes les politiques énergétiques pour bien amorcer la transition.
    Les pays occidentaux ont pris conscience des bonnes pratiques d’usage sobre de l’énergie depuis les chocs pétroliers des années 1973 et 1984. Ces pays les ont toujours intégrées dans leur politique énergétique et identifiées comme puissant levier de lutte contre les émissions de dioxyde de carbone ( CO2 ). Lors de la dernière COP28 de Dubaï, il avait été retenu de doubler les efforts d’efficacité énergétique d’ici 2030. La France, à l’image des pays occidentaux, elle aussi prise au piège par la guerre Russo-Ukrainienne, a réalisé en 2023 sur une réduction de 10% de sa consommation d’énergie ; chiffre de 10% d’économie qui représente plus de10 fois la consommation du Sénégal.

    Autrement dit, l’intégration de l’efficacité énergétique et les bonnes pratiques d’usage de l’énergie permettent de mettre à l’arrêt volontaire des unités de production générant des économies d’énergie pour les Sociétés de production d’électricité dépendantes des énergies fossiles ou de redistribuer de l’énergie dans le réseau électrique sans production d’électricité supplémentaire en plus des impacts positifs sur la préservation de l’environnement. Au demeurant, il existe beaucoup de crédits disponibles pour accompagner les pays qui s’y lancent au même titre que  ceux consacrés aux énergies propres comme le solaire.
    (Just Energy Transition Partnership*) en français (Partenariat pour une Transition Energétique Juste)

    Mbaye HADJ
    Ingénieur en Génie Electrique, Manager en Ressources Energétiques
    Ancien Etudiant en Algérie promo 1987 Setif , membre de l’AAESSA
    Auteur du livre « Changement Climatique : La Lourde Menace sur l’Afrique »
    Paru en 2023 aux Editions Elma <70>mbaye.ind@gmail.com

    Discours d’Ouverture du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Conseil Interministériel pour la Tabaski

    Le Premier Ministre Ousmane Sonko lance officiellement le Conseil Interministériel dédié à la préparation de la fête de la Tabaski. Dans son discours d’ouverture, il expose les objectifs, les priorités et les mesures envisagées pour assurer le bon déroulement de cette célébration religieuse emblématique au Sénégal.

    conseil interministériel/Tabaski: le discours d'ouverture du PM Ousmane SONKO.

    RFM : Sidaty Thioune suspendu pour ses commentaires sur l’administration du Président Diomaye

    Une controverse secoue actuellement la Radio Futurs Médias (RFM) suite à la suspension de Sidaty Thioune, l’un de ses animateurs, par El Hadj Assane Gueye, directeur de la station. Cette suspension fait suite à des commentaires faits par Thioune concernant ses analyses depuis que le Pr Diomaye est au pouvoir.

    Sidaty Thioune, connu pour ses interventions pointues et parfois critiques sur les affaires politiques, a récemment exprimé son point de vue sur l’administration du Pr Diomaye, ce qui aurait provoqué une réaction de la part de la direction de la RFM.

    Selon des sources internes à la station, la suspension de Thioune a été décidée par El Hadj Assane Gueye en raison de la nature de ses commentaires, jugés inappropriés ou dérangeants par la direction. Cependant, certains membres du personnel de la RFM et des auditeurs ont exprimé leur désaccord avec cette décision, soulignant l’importance de la liberté d’expression et de la diversité des opinions dans les médias.

    Cette affaire soulève des questions sur la liberté des médias au Sénégal et sur le rôle des journalistes et des animateurs dans la société. Alors que certains estiment que la suspension de Thioune constitue une tentative de museler la critique et de restreindre la liberté d’expression, d’autres soutiennent que les médias ont le devoir de maintenir des normes éthiques et professionnelles, notamment en ce qui concerne la couverture politique.

    Il est important de noter que la RFM n’a pas encore publié de déclaration officielle concernant cette affaire, et les détails précis de la suspension de Thioune restent encore flous. Cependant, cette controverse met en lumière les tensions potentielles entre la liberté d’expression et la responsabilité éditoriale dans le contexte des médias sénégalais.

    En attendant, les réactions à la suspension de Sidaty Thioune continuent d’affluer, reflétant les préoccupations croissantes quant à l’indépendance et à l’intégrité des médias dans le pays.

    Le Président Faye annule les salaires exorbitants des anciens Ministres : Une mesure de sobriété budgétaire

    Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision forte dès le début de son mandat en annulant un décret controversé de son prédécesseur, Macky Sall. Ce décret, émis à la dernière minute, octroyait des salaires considérables allant de 1,5 à 2,8 millions de francs CFA aux anciens ministres.

    Cette mesure, prise dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques et budgétaires, témoigne de la volonté du Président Faye de promouvoir la sobriété et la responsabilité financière au sein du gouvernement. En annulant ces salaires exorbitants, le président envoie un signal fort quant à sa détermination à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation efficace des ressources de l’État.

    Cette décision, bien que susceptible de déplaire à certains anciens ministres, est largement saluée par la population et la société civile qui appellent depuis longtemps à une gestion plus transparente et équitable des finances publiques. Elle s’inscrit également dans la lignée des actions entreprises par le président Faye depuis son investiture, notamment l’annulation de nombreux décrets de nominations dans la magistrature, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire.

    En mettant fin à cette pratique de salaires excessifs pour les anciens ministres, le président Faye envoie un message clair : la gouvernance responsable et la gestion prudente des fonds publics seront des piliers de son mandat. Cette décision marque le début d’une nouvelle ère de rigueur budgétaire et de transparence dans la gestion des affaires de l’État, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais pour un gouvernement responsable et soucieux de l’intérêt général.

    À l’heure où le pays doit relever de nombreux défis économiques et sociaux, cette mesure démontre la détermination du Président Faye à mettre en œuvre des politiques qui favorisent le développement durable et inclusif du Sénégal, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de ses institutions.

    Présidence: Fatou Kiné-Diakhaté, nommée DC-adjoint du Président.

    Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.

    Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter.
    Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.

    Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.

    Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité.
    Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.

    Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.

    Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

    Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.

    CHEIKH BAMBA DIÈYE À L’AIBD SA : La vision stratégique du nouveau capitaine à bord

    La passation de service à la Direction générale de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD-SA) entre le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, et le nouveau Directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s’est déroulée ce vendredi dans une atmosphère empreinte de solennité et de cordialité. Cette transition marque le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, sous la direction de Cheikh Bamba Dièye, qui s’est engagé à traduire en actes concrets la vision du président de la République pour le secteur des transports aériens.

    Dans son discours, Cheikh Bamba Dièye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que envers le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Il a souligné l’importance de l’engagement de chaque citoyen dans le développement du pays et a appelé tout le personnel d’AIBD-SA à être des acteurs du changement.

    « Le développement du Sénégal doit passer par l’engagement de chaque citoyen. Nous pouvons avoir les meilleures autorités, mais si nous ne sommes pas déterminés à être des acteurs du changement, nous ne pourrons pas réaliser notre développement », a déclaré Cheikh Bamba Dièye.

    Le nouveau Directeur général s’est dit persuadé que chaque membre du personnel d’AIBD-SA sera un porteur de changement dans la mise en œuvre de la nouvelle vision de la gouvernance publique prônée par le président de la République. Il a annoncé son intention de travailler avec sérieux et rigueur pour évaluer la situation actuelle de l’entreprise et élaborer un plan d’action visant à améliorer sa performance.

    « Nous allons travailler ensemble pour évaluer la situation actuelle de AIBD-SA et élaborer un plan d’action pour booster le secteur de l’aviation civile. Nous allons concrétiser la vision du président de la République en actes concrets », a affirmé Cheikh Bamba Dièye.

    Avant de céder sa place à son successeur, le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, a salué les performances réalisées par l’aviation sénégalaise sous sa direction. Il a mis en avant les succès obtenus dans la mise en exploitation et la certification des aéroports de Saint-Louis et de Cap Skiring, qui ont permis au Sénégal d’obtenir une note remarquable en matière de sécurité de l’aviation civile.

    La passation de service entre Abdoulaye Dièye et Cheikh Bamba Dièye marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, placée sous le signe de l’engagement, de la rigueur et de la détermination à concrétiser la vision présidentielle pour le secteur des transports aériens au Sénégal.

    Le Dakarois

    Lettre ouverte à son excellence Bassirou Diomaye Faye, président de la république du Sénégal

    Excellence, Monsieur le président de la République

    Permettez-nous de nous présenter avant d’en venir au cœur de notre propos. Nous sommes Ngugi Wa Thiong’o du Kenya et Boubacar Boris Diop du Sénégal. Tous deux romanciers et essayistes, nos œuvres les plus connues sont respectivement Decolonizing the Mind: The Politics of Language in African Literature (1986) et Murambi, le livre des ossements (2000), consacré au génocide perpétré en 1994 contre les Tutsi au Rwanda. Ce qu’il importe toutefois de souligner au regard de la motivation principale de cette lettre ouverte, c’est qu’en plus de notre production littéraire en anglais et en français – les langues des anciens colonisateurs – nous avons publié des ouvrages dans nos langues maternelles, le Kikuyu et le Wolof parmi lesquels Matigari (1986) et Bàmmeelu Kocc Barma (2017).

    Nous vous félicitons sincèrement pour votre investiture en tant que nouveau président de la République du Sénégal. Nos félicitations vont également à votre Premier ministre et compagnon de lutte, M. Ousmane Sonko. Par cette brillante élection qui n’a été contestée par aucun de vos rivaux, le peuple sénégalais ne vous a pas choisi comme son maître mais comme l’esclave de ses rêves. Il ne fait aucun doute à nos yeux que vous saurez vous hisser à la hauteur de ses espérances.

    Nous ne nous sommes certes jamais rencontrés en personne mais toute l’Afrique, en vérité le monde entier, vous connaît et nous savons que votre jeunesse même a fait souffler un vent d’optimisme sur le continent africain. C’est du reste pour cette raison que nous avons pris la liberté de nous adresser aujourd’hui à vous en tant que vos aînés, à l’africaine en quelque sorte, mais aussi en tant que deux de vos admirateurs.

    Si l’Afrique va aujourd’hui encore si mal, c’est la faute de ses leaders politiques qui, à quelques exceptions près, comme Kwame Nkrumah, ont trahi les populations africaines. De mauvais dirigeants ont tout simplement normalisé les anomalies du colonialisme et du néo-colonialisme, qui n’est rien d’autre que l’africanisation du système colonial. Voilà pourquoi nos ressources naturelles continuent depuis si longtemps à enrichir l’Europe et l’Occident. Au moment où les regards de ces complexés restent obsessionnellement tournés vers l’Occident, on ne peut manquer de s’interroger : où sont donc nos inventeurs ? Nos ingénieurs ? Nos explorateurs spatiaux ? L’Afrique aspire à un leadership capable d’enflammer l’imagination de sa jeunesse. Mais cela ne pourra jamais se faire avec des présidents qui ne savent qu’imiter l’Occident, des présidents qui ne croient ni en eux-mêmes ni en leurs peuples. Vous, Excellence, vous avez la possibilité d’ouvrir pour votre peuple des sentiers nouveaux, vous pouvez lui redonner une telle confiance en lui-même qu’il traitera, tout naturellement, d’égal à égal avec toutes les autres nations de la terre. Gardez cependant à l’esprit que si vous choisissez cette voie, vous vous ferez bien des ennemis en Occident. Ce que l’Europe et l’Occident attendent de l’Afrique, c’est qu’elle n’arrête jamais de mettre ses matières premières à leur disposition sans rien recevoir en contrepartie. N’acceptez pas une telle iniquité. Et s’ils vous diabolisent pour cela, et ils ne manqueront pas de le faire, ne vous en souciez pas, car seul doit compter pour vous le jugement du peuple sénégalais.

    Nous aimerions à présent partager avec vous quelques brèves réflexions sur la question linguistique qui nous est très familière en tant qu’écrivains. Nous avons choisi de nous concentrer sur ce problème particulier parce que, à notre humble avis, sa résolution est un préalable à toute révolution économique, politique, sociale et culturelle, et donc au bien-être de vos compatriotes.

    Voici quelques points que nous tenons à souligner :

    1. Votre pouvoir tire sa force des citoyens sénégalais. Vous les défendez, ils vous défendent. Vous leur parlez, ils vous parlent. Mais vous ne pouvez pas le faire en utilisant une langue qu’ils ne comprennent pas. N’est-ce pas là une évidence, M. le président ?
    2. Les langues sénégalaises doivent être la pierre angulaire du nouveau Sénégal. Chaque Sénégalais a le droit d’exiger le respect de sa langue maternelle. Évitez toute hiérarchisation des langues. Priorité donc à la langue maternelle, qu’elle soit le pulaar, le seereer, le soninke, le wolof, le mandinka, le joolaa ou toute autre langue parlée au Sénégal. Mais si une langue sénégalaise, par exemple le wolof, devient celle qui permet la communication entre tous les Sénégalais, cela ne doit poser aucun problème. Voici notre conception de la politique linguistique : la langue maternelle d’abord. Ensuite, disons, le wolof. Ensuite, disons le swahili, le français, etc. Si vous connaissez toutes les langues du monde sans connaître votre langue maternelle, vous êtes en état d’esclavage mental. En revanche si après avoir maîtrisé votre langue maternelle vous y ajoutez toutes les autres langues du monde, vous n’en serez que plus riche et plus fort.
    3. Encouragez les traductions entre les langues sénégalaises. C’est à nos yeux un point fondamental. Nous proposons à cet effet la mise en place d’un centre national d’interprétation et de traduction qui permettrait une symbiose et une fertilisation croisée entre les langues de votre pays et entre celles-ci et les langues de l’Afrique et du monde. Votre Excellence, de nombreux Africains ont apprécié le fait que lors de votre première visite officielle en Gambie, vous et le Président Barrow avez échangé directement en wolof. Nous savons également que, contrairement à vos prédécesseurs, vous prononcez la plupart de vos discours à la fois en français et en wolof et nous pensons que c’est exactement ce qu’il faut faire. Faites votre discours dans une langue sénégalaise, puis mettez-le à disposition dans toutes les autres langues sénégalaises avant de le faire traduire en français. Aux Nations Unies, parlez dans une langue sénégalaise et votre propos pourra fairel’objet d’une traduction simultanée dans les langues de travail de cette organisation internationale. En d’autres termes, faites comme tous les autres présidents du monde, prononcez vos discours dans votre langue. En visite en France par exemple, faites-vous accompagner d’un interprète et adressez-vous dans une langue sénégalaise à votre homologue de l’Élysée. En bref, veillez à faire respecter partout les langues sénégalaises. Et cela doit commencer par l’abrogation dès que possible de l’étrange et embarrassant article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige de tout candidat à la présidence qu’il sache lire, écrire et parler couramment le français.
    4. Organisez les paysans et les ouvriers sénégalais. Stimulez leur créativité. Ils seront vos plus ardents défenseurs. Ne vous préoccupez pas des soi-disant élites intellectuelles qui, parce qu’elles auraient tant à perdre dans le développement des langues de votre pays, multiplient les manœuvres et les arguments fallacieux pour faire dérailler le train de l’Histoire.
    5. Les œuvres de Sembène Ousmane, notamment Les Bouts-de-bois-de-Dieu, et celles d’autres grands noms de la littérature comme Cheikh Hamidou Kane, devraient être disponibles dans toutes les langues sénégalaises. Quant à Cheikh Anta Diop, il est temps que ses livres soient au programme de toutes les écoles de votre pays.
    6. Nous souhaitons aussi que les littératures progressistes d’Afrique et du reste du monde soient disponibles dans les langues sénégalaises et enseignées dans vos écoles et dans vos universités.
    7. Nous savons bien que le Sénégal sera votre priorité. Mais il faudra ensuite vous tourner vers l’Afrique puis vers l’Asie et l’Amérique latine avant de penser à l’Europe. Et cette option devrait se refléter dans le système éducatif.
    8. Faites du Sénégal une nation de penseurs, d’inventeurs, d’artisans, d’explorateurs, une nation de créateurs, ouverte à tous les vents du monde et capable de faire respecter ses intérêts vitaux.

    En espérant que ces idées et suggestions de deux compatriotes africains de bonne volonté retiendront votre attention, nous vous prions de croire, Excellence, à notre profond respect.

    Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop

    Litige Foncier à Keur Mousseu : appel à l’action de l’État

    La communauté de Keur Mousseu, située dans la région de Thiès au Sénégal, se retrouve au cœur d’un litige foncier persistant qui menace la sécurité et le bien-être de ses habitants. Ce différend, enraciné dans des années d’incertitude et de conflits, exige une intervention urgente des autorités pour restaurer la paix et protéger les droits fonciers des résidents.

    Depuis un certain temps, les habitants de Keur Mousseu font face à des obstacles considérables dans l’utilisation de leurs terres. Les litiges fonciers ont entraîné une confusion généralisée quant à la propriété des parcelles, ce qui a créé un climat d’incertitude et de méfiance au sein de la communauté. Cette situation a également compromis la capacité des habitants à exploiter pleinement leurs terres pour subvenir à leurs besoins et assurer leur subsistance.

    Le collectif des impactés de Keur Mousseu, représentant les membres de la communauté touchés par ce litige foncier, a lancé un appel pressant à l’État pour qu’il intervienne et résolve ce différend de manière juste et équitable. Les membres du collectif soulignent l’urgence de la situation et appellent à des mesures concrètes pour restaurer la sécurité foncière et protéger les droits des habitants.

    Dans le cadre de cet appel à l’action, le collectif demande à l’État de mener une enquête approfondie sur les origines du litige foncier et de prendre des mesures pour garantir une résolution équitable et durable. Ils appellent également à une intervention immédiate pour mettre fin aux conflits et restaurer la confiance au sein de la communauté.

    Ces derniers jours, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, s’est rendu sur le site de MBOUR 4 pour une visite officielle. Ce site, d’une envergure significative, est divisé en deux parties distinctes, l’une située dans la commune de Thies Ouest et l’autre, plus récente, couvrant une superficie de plus de 2000 hectares dans la commune de Keur Mousseu. Au cours de cette visite, le Président a eu l’occasion d’échanger avec les directeurs centraux, régionaux et départementaux concernant la répartition des parcelles et leurs affectations. Il a observé avec inquiétude les importantes disparités en termes d’égalité et d’équité entre les citoyens dans ce domaine.

    Suite à ces observations, le Président Diomaye a réitéré son engagement ferme à mettre un terme à ces injustices. En conséquence, il a pris la décision de suspendre toutes les opérations en cours sur les terrains de M’bour 4, ainsi que sur tous les autres terrains présentant des situations similaires.

    Nous, Collectifs And And Deffar Keur Moussa, Collectif Aar Sunu Souff, Collectif de Lélo, Collectif de Touly, voudrions féliciter le Président Diomaye Faye pour cette sage décision prise de trouver des solutions aux polémiques qui sont soulevées dans plusieurs localités du pays sur la gestion du foncier. Il y a eu des malversations signalées qu’il revient à un État de Droit et responsable de clarifier avec objectivité, sans pression et sans partisannerie.

    Parmi ces malversations, nous tenons à lui rappeler ceux de Keur Mousseu, de Diamniadio, de Sébikotane, FilFili avec plus de 600 hectares et Monastère qui fait 200 hectares. Des contentieux qui datent de plus de 50 ans et qui tardent toujours à être solutionnés. À Diamniadio par exemple, les litiges fonciers, encore exacerbés, nécessitent plus que jamais l’attention des autorités du pays.

    En réalité, si certaines de ces anomalies sont imputées à l’ancien statut de la localité jadis relevant de l’ancienne Commauté rurale de Yène, la boulimie foncière est bien visible à travers les doublons récurrents sur des mêmes parcelles attribuées ou acquises par différentes personnes. Ce qui constitue une réalité tristement ordinaire à Diamniadio.

    À Sébikotane depuis janvier 2022, les habitants, en particulier ceux de la cité Naza, se battent contre une injustice foncière persistante qui les prive de leurs droits élémentaires. Malgré des protestations répétées sous l’ancien régime, leurs voix sont restées inaudibles.

    Nous recommandons au Président de la République M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’ordonner aux services compétents d’appliquer le Droit en toute justice et avec discernement, en évitant d’être manipulés par les dérives et le lobbying populistes d’activistes, de maires, de ministres qui cherchent à se faire un capital politique et social auprès des populations.

    Aujourd’hui, le président Bassirou Diomaye Faye est perçu comme un espoir pour nous, grâce à son engagement. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière. Il est temps que des mesures fermes soient prises pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous.

    Pour terminer, le collectif réaffirme son engagement à accompagner le président de la République dans cette dynamique pour mettre fin aux spoliations foncières au Sénégal.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye souhaite une Joyeuse Fête de l’Ascension à la communauté Chrétienne

    Le jeudi 9 mai est marqué par la célébration de l’Ascension, une fête chrétienne commémorant l’élévation du Christ au ciel, quarante jours après Pâques. À cette occasion, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé ses vœux à la communauté chrétienne à travers un message chaleureux publié sur la plateforme de réseaux sociaux X.

    « En ce jour de célébration de l’Ascension du Christ, je souhaite une joyeuse fête à toute la communauté chrétienne. Que cette journée de l’Ascension vous apporte paix, joie et spiritualité », a partagé le chef de l’État, soulignant l’importance de cette journée qui symbolise la dernière apparition de Jésus à ses disciples après sa résurrection, et sa montée au ciel.

    L’Ascension est une date significative dans le calendrier liturgique chrétien, représentant un moment de réflexion et de célébration pour les croyants. Le message du président Faye illustre l’engagement du gouvernement à reconnaître et respecter les diverses croyances religieuses présentes au Sénégal, renforçant ainsi l’unité et la cohésion nationale à travers le respect des traditions spirituelles de chacun.

    Préparation pré-hivernage : Instructions Présidentielles pour la Prévention des Inondations

    À l’approche de la saison des pluies au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures préventives pour atténuer les effets des inondations. Lors du Conseil des Ministres du mercredi 8 Mai 2024, il a chargé le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de superviser la préparation pré-hivernage.

    Le chef de l’État a donné des instructions claires pour l’identification des localités, zones et sites prioritaires nécessitant des travaux d’aménagement avant le début de la saison des pluies. Cette mesure vise à anticiper les zones à risque et à prendre des mesures proactives pour réduire les conséquences des inondations.

    En plus de l’identification des sites prioritaires, le président a demandé le déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Cette mobilisation vise à garantir une réponse efficace en cas d’urgence et à renforcer les capacités d’intervention pour faire face aux éventuelles inondations.

    Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement devra faire une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations. Cette mesure permettra un suivi régulier des progrès réalisés et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.

    Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens face aux défis saisonniers tels que les inondations. En mobilisant les ressources nécessaires et en mettant en place des mécanismes de suivi régulier, le Sénégal se prépare activement à affronter la saison des pluies et à minimiser son impact sur les communautés vulnérables.

    Plan Marshall de redynamisation de la Pêche : Initiatives majeures du Président Diomaye Faye pour revitaliser le secteur au Sénégal

    Le président Bassirou Diomaye Faye a lancé un ambitieux plan de redynamisation de la pêche sénégalaise lors du Conseil des ministres du mercredi. Ce programme vise à revitaliser un secteur crucial pour l’économie et le tissu social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui constitue une source majeure de revenus pour de nombreuses familles.

    Le chef de l’État a salué la publication récente par le ministre des Pêches de la liste des navires autorisés à opérer dans les eaux sénégalaises, soulignant son engagement pour la transparence dans la gestion du secteur. Actuellement, 132 navires industriels sénégalais, 19 étrangers et plus de 17 400 pirogues artisanales bénéficient de cette autorisation.

    En outre, le président Faye a demandé un audit du pavillon sénégalais et une évaluation des accords et licences de pêche, visant à optimiser les pratiques et les accords existants. Il a également insisté sur la nécessité de recenser et d’évaluer les interventions de l’État dans le secteur, incluant les infrastructures et le soutien aux acteurs de la pêche.

    Face aux défis de la surpêche et de la pêche illicite, le président a appelé à une révision du Code de la pêche maritime et à l’application rigoureuse des nouvelles mesures. Cette révision devrait renforcer les dispositifs de lutte contre les pratiques de pêche illicite et protéger les ressources halieutiques.

    Le président Faye a également exprimé l’urgence de définir une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques. Il envisage un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et le développement de la pêche industrielle, impliquant une collaboration étroite avec les chercheurs et les partenaires stratégiques.

    Parallèlement, le développement de l’aquaculture a été souligné comme un vecteur essentiel de création d’emplois. Le président a mis en avant la nécessité de développer un réseau national de centres et de stations aquacoles pour soutenir ce secteur en expansion.

    Ces initiatives démontrent la détermination du gouvernement à faire de la pêche un pilier central de l’économie sénégalaise, tout en préservant ses ressources pour les générations futures. Le Plan Marshall de redynamisation est un pas audacieux vers la transformation du secteur de la pêche, visant à renforcer son impact économique et social tout en assurant sa durabilité.

    Réforme Agricole au Sénégal : Vers une nouvelle Loi d’orientation Agro-Sylvo-Pastorale

    Le Conseil des ministres, tenu aujourd’hui au Palais de la République, a été marqué par des discussions importantes concernant le secteur agricole, cruciale pour la souveraineté alimentaire et le développement économique du Sénégal.

    Sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de réviser et d’actualiser la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi que le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, ont reçu pour mission de proposer des modifications à cette législation, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndjekk Sarré.

    Cette révision vise à renforcer le rôle des organisations professionnelles rurales dans la gouvernance de l’agriculture, considérée comme le pilier de l’économie nationale. L’objectif est d’assurer une gestion plus inclusive et efficace des ressources, qui soutient directement les agriculteurs et les coopératives sur le terrain.

    Le président Faye a insisté sur l’importance de transformer le secteur agricole pour en faire une base solide de la souveraineté alimentaire du pays, tout en stimulant la croissance économique et en créant des emplois décents. Il a souligné la nécessité d’un changement de paradigme qui implique une responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base.

    « En s’inspirant du Projet, il convient de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

    Cette démarche s’inscrit dans une série d’efforts entrepris par le gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour renforcer les infrastructures et les services de soutien à l’agriculture, dans le but d’optimiser la production agricole et de garantir l’autosuffisance alimentaire du Sénégal. Les résultats attendus de cette réforme législative sont une amélioration significative de la productivité agricole et un meilleur encadrement des acteurs du secteur.

    Pèlerinage à la Mecque et Tabaski : Préparatifs gouvernementaux pour les événements religieux majeurs

    Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 8 mai 2024 sous la présidence du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour discuter des mesures prioritaires du gouvernement. Au cœur des délibérations, le Premier ministre Ousmane Sonko a partagé les détails des préparatifs pour deux événements religieux importants : le pèlerinage à la Mecque et la fête de la Tabaski.

    Selon le communiqué officiel, des réunions interministérielles seront tenues les 10 et 14 mai pour finaliser les arrangements nécessaires pour le pèlerinage à la Mecque 2024 et la Tabaski 2024. Ces réunions visent à assurer une organisation sans faille de ces événements d’importance religieuse et culturelle majeure pour de nombreux Sénégalais.

    En parallèle, le Premier ministre a également abordé les efforts déployés pour réduire les prix des produits de première nécessité et affiner le plan d’action d’urgence du gouvernement. Ces mesures sont cruciales pour atténuer les pressions économiques sur les citoyens face aux défis de l’inflation et de la volatilité des marchés.

    Le Conseil interministériel du 3 mai, consacré à la campagne agricole 2024, a également été évoqué. Le Premier ministre a souligné l’engagement du gouvernement à réformer les mécanismes de subvention afin d’assurer une allocation efficace des ressources financières aux véritables bénéficiaires. Cette approche vise à optimiser l’impact des fonds publics et à soutenir de manière durable le secteur agricole vital du pays.

    En préparation d’une session du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale, présidée par le président Faye, le gouvernement travaille sur la définition de stratégies visant à renforcer les secteurs agricole, forestier et pastoral du Sénégal.

    Ces initiatives démontrent l’engagement ferme du gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à répondre aux besoins immédiats de la population tout en préparant le pays à relever des défis à long terme. Ces actions sont entreprises dans un esprit de transparence et de responsabilité, marquant ainsi une nouvelle étape dans la gouvernance du pays.

    Communique du conseil des ministres du Mercredi 08 Mai 2024

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la pêche dans le développement économique et social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui est une source importante de revenus pour une partie de la population.

    A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale. Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse.

    Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite.

    Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés. Après avoir salué la publication, le 06 mai 2024, par le Ministre en charge des pêches, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’importance qu’il porte à la transparence dans la gestion du secteur de la pêche.

    A ce sujet, il a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche. 

    Le Chef de l’Etat a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs. Il a aussi demandé de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales.

    Dans le même sillage, le Président de la République a invité le Premier Ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche, des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle.

    Par ailleurs, il a indiqué la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles.

    Evoquant le secteur de l’agriculture, le Chef de l’Etat a rappelé qu’il est le moteur essentiel pour fonder, sur une base solide, la souveraineté alimentaire du Sénégal, la croissance économique et la création d’emplois décents.

    En s’inspirant du PROJET, il convient, selon lui, de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan.

    Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan de proposer la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.

    La révision de cette loi s’inscrit notamment dans une perspective de renforcement de la place fondamentale des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital. Parlant de la prévention des inondations, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’Etat et acteurs territoriaux concernés, à proposer un Plan national de Prévention et de Gestion des inondations. 

    Le Président de la République a invité, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement pré- hivernage et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier Ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations.

    Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation au sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui s’est tenu les 4 et 5 mai 2024 à Banjul. Enfin, le Président de la République est revenu sur sa visite de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire effectuée le mardi 07 mai 2024.

    Il a, ainsi remercié le Président Alassane OUATTARA pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse qu’il lui a réservés. Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part de la tenue, le vendredi 03 mai 2024, d’un Conseil interministériel consacré à la campagne production agricole 2024.

    Il a mis l’accent sur la détermination du Gouvernement à opérer une rupture systémique au niveau des mécanismes de subvention afin que les moyens financiers consentis par l’Etat soient effectivement affectés aux réels ayants-droits. Il a également signalé l’urgence relevée par les acteurs de tenir une réunion du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale qui sera présidée par Monsieur le Président de la République.

    Le Premier Ministre a aussi informé le Conseil de l’évolution des travaux consacrés aux mesures de réduction des prix des produits de première nécessité, au cadrage du plan d’action d’urgence du Gouvernement et à la revue générale des programmes, des projets ainsi que du capital humain et des ressources budgétaires.

    Il a, par ailleurs, informé le Conseil qu’il présidera une réunion interministérielle de revue des diligences préparatoires du pèlerinage à la Mecque édition 2024 et un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024, respectivement les 10 et 14 mai 2024.

    Enfin, il a fait part des audiences qu’il a accordées au Gouverneur de la BCEAO, à l’Ambassadeur d’Inde au Sénégal et au Ministre en charge de l’agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite.

    Au titre de la communication des ministres :

    – le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur le projet de Sénégal Connect Park (ex PTN) ;

    – le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les projets hospitaliers ;

    – le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le bilan de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

    Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau

    Dans le cadre d’une visite officielle du président sénégalais à Abidjan, une série de discussions stratégiques ont eu lieu entre les dirigeants des deux pays, soulignant leur engagement commun en faveur de la stabilité intérieure et régionale comme préalable indispensable au développement. Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye ont ainsi affirmé leur détermination à unir leurs efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme et les activités criminelles connexes, reconnaissant que ces menaces ne peuvent être ignorées dans la poursuite des objectifs de développement et de prospérité pour leurs nations.

    L’un des points clés de leur rencontre a été la décision de fédérer leurs actions et de renforcer leur coopération en matière de sécurité. Conscients de l’importance cruciale de la stabilité pour garantir le bien-être de leurs populations, les deux présidents ont convenu de mettre en place une coordination étroite dans la lutte contre le terrorisme, en partageant des informations stratégiques, en renforçant les capacités opérationnelles de leurs forces de sécurité respectives, et en développant des stratégies communes pour contrer les menaces émergentes.
    La nécessité d’une collaboration régionale renforcée a également été soulignée, compte tenu de la nature transfrontalière des activités terroristes dans la sous-région. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de travailler de concert avec les autres États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine pour élaborer des solutions collectives et coordonnées face à cette menace commune.
    La question de la situation sécuritaire au Sahel et dans la sous-région a occupé une place centrale dans les discussions. Les deux chefs d’État ont exprimé leur inquiétude face à la recrudescence des attaques terroristes, qui menacent la paix et la stabilité de la région. En solidarité avec les peuples frères des pays touchés par ces attaques, ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir tous les efforts visant à restaurer la sécurité et à promouvoir la réconciliation nationale dans ces régions affectées par le conflit.
    Cette rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire témoigne de la détermination des deux pays à mettre en place une coopération sécuritaire solide et efficace pour faire face aux défis complexes et évolutifs posés par le terrorisme et l’extrémisme violent. En s’unissant dans cette lutte commune, ils aspirent à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région ouest-africaine, garantissant ainsi un avenir sûr et prospère pour leurs citoyens et pour l’ensemble de la sous-région.

    Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024

    🔴 Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau
    🔴 Sénoba : Saisie de billets noirs d’une valeur de 3,447 milliards CFA

    Sénoba : Saisie de billets noirs d’une contrevaleur de trois milliards quatre cent quarante-sept (3 447 000 000) millions CFA

    Le renforcement du maillage du territoire douanier entamé en février 2024 par le Directeur général des Douanes est en train de donner les résultats escomptés. En effet, en moins de trois mois d’existence, la toute nouvelle Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud, vient de réaliser une double saisie de devises en billets noirs d’une contrevaleur de 3 205 000 000 de francs CFA.
    La double opération fait suite à l’exploitation de renseignements faisant état d’un projet de transfert et de lavage de billets noirs par des individus opérant dans le Sud du pays. C’est ainsi que dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 mai vers 22h, les agents de ladite unité ont filé et intercepté un premier groupe de trois personnes dont un individu qui prétend appartenir aux Forces de Défense et de Sécurité. Les trois faussaires détenaient par devers eux des coupures de 500, 200 et 100 euros en billets noirs d’une contrevaleur de 02 milliards 292 millions de francs CFA et des coupures en dollars d’une contrevaleur de 913 millions de francs CFA soit au total 3 milliards 205 millions de francs CFA.
    Toujours dans le cadre de cette double opération, un autre individu est appréhendé ce mardi 07 mai vers 15h 30mn avec des coupures de billets noirs d’une contrevaleur de 242 millions de francs CFA.
    Pour rappel, la Subdivision des Douanes de Kolda à laquelle est rattachée la Brigade commerciale des Douanes de Sénoba a réalisé, en quelques mois, des saisies de billets noirs d’une contrevaleur de plus de 9 milliards 300 millions de francs CFA (900 millions en janvier, 05 milliards en avril et 3 447 000 000 pour la dernière en date).
    L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à démanteler les courants de trafics criminels notamment les réseaux de faux monnayage et invite les populations à collaborer avec les unités douanières et à les soutenir dans l’exercice de leur mission.

    La Division de la Communication et des Relations publiques

    Renforcement des liens Côte d’Ivoire-Sénégal : Convergence de vues entre Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye

    Lors de la visite d’amitié du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à Abidjan ce mardi, une parfaite harmonie de points de vue a été manifestée entre lui et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Leurs discussions ont couvert une large gamme de sujets, incluant la dynamique des relations bilatérales, la coopération régionale et la situation internationale.

    Alassane Ouattara a exprimé sa satisfaction quant à l’état actuel des échanges entre les deux nations, tout en souhaitant une intensification des efforts pour dynamiser davantage le commerce bilatéral. « Bien que nous observions une légère augmentation, les ambitions de nos secteurs privés suggèrent que nous pouvons accomplir beaucoup plus », a déclaré Ouattara. Il reste optimiste, prévoyant des taux de croissance à deux chiffres pour les économies des deux pays suite aux récentes découvertes de ressources naturelles, ce qui devrait substantiellement améliorer la vie quotidienne des populations.

    Le président Ouattara a également mis l’accent sur l’importance des initiatives sociales et jeunesse, soulignant les progrès réalisés en Côte d’Ivoire pour réduire significativement le taux de pauvreté au cours de la dernière décennie.

    De son côté, le président Bassirou Diomaye Faye a loué le leadership de Ouattara et a reconnu les efforts de la Côte d’Ivoire pour renforcer la stabilité et la démocratie. Il a mis en avant l’opportunité historique pour les deux pays de collaborer encore plus étroitement, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la défense, de la sécurité, de l’éducation et de l’énergie.

    « Les récentes découvertes minières dans nos deux pays représentent une occasion en or pour conjuguer nos connaissances et nos efforts afin de maximiser les bénéfices de ces ressources », a affirmé Faye. Il envisage une coopération économique et commerciale renforcée, soulignant que chaque régime doit s’efforcer d’atteindre une croissance accrue dans ces domaines.

    Cette rencontre entre les deux chefs d’État non seulement confirme la solidité des relations bilatérales existantes, mais pose également les bases pour une collaboration future plus étroite et plus fructueuse entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

    Abidjan : Président Bassirou Diomaye Faye plaide pour la solidarité et la cohésion au sein de la CEDEAO

    Lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan ce mardi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a mis en avant l’importance de la solidarité et de la réalisation des réformes nécessaires au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Après un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara, le chef de l’État sénégalais a souligné l’urgence de renforcer l’unité et la cohésion régionale.

    Le président Faye a exprimé sa conviction que la conjonction des ressources et de la volonté politique pourrait grandement contribuer à renforcer l’efficacité de la CEDEAO, qu’il décrit comme un « outil formidable d’intégration ». « Nous gagnerons à préserver cette institution. Je sais votre engagement à aller dans ce sens, car nous avons l’obligation de préserver l’héritage des pères fondateurs », a-t-il déclaré.

    Abordant les défis sous-régionaux, le président Faye a évoqué la complexité des menaces actuelles, qui comprennent la déliquescence des États et les risques de désintégration de l’union. Il a fait remarquer que les crises, qu’elles soient politiques, démocratiques ou économiques, sont des sources majeures d’instabilité et peuvent favoriser l’émergence de l’extrémisme violent et du terrorisme, nuisant ainsi aux efforts de développement des pays de la région.

    En conclusion, il a appelé ses pairs de la CEDEAO à mettre en synergie leurs capacités à un niveau plus élevé pour relever ces défis et assurer une stabilité régionale durable.

    Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement envers les droits humains lors d’une audience avec Amnesty International

    Le vendredi 3 mai 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu en audience Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, en compagnie de représentants de l’organisation au Sénégal et en Afrique. Cette rencontre, rapportée par Seydi Gassama, directeur exécutif de la section Amnesty International au Sénégal, a été l’occasion pour le président Faye de réaffirmer son engagement envers la protection des droits humains et la bonne gouvernance économique et financière.

    Lors de cette audience, le président Faye a exprimé sa détermination à prendre des initiatives concrètes visant à renforcer la protection des droits humains sur le territoire sénégalais. Il a également souligné l’importance de la promotion de la paix et des droits humains tant au niveau régional qu’international.

    Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, le chef de l’État a manifesté ses préoccupations concernant la situation à Gaza, dénonçant les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui y ont lieu. Cette prise de position démontre l’engagement du gouvernement sénégalais envers la défense des droits fondamentaux, tant au niveau national qu’international.

    Cette audience témoigne de la volonté du président Faye de collaborer avec des organisations internationales telles qu’Amnesty International pour promouvoir une culture des droits humains et de la bonne gouvernance, contribuant ainsi à renforcer l’état de droit et la démocratie au Sénégal.

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