Rapport de la Cour des comptes : Amadou Hott salue la transparence et défend son bilan

L’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, s’est exprimé sur le rapport de la Cour des comptes mettant en lumière des irrégularités dans la gestion des finances publiques sous l’ère Macky Sall. Dans un entretien avec RFI, il a salué la transparence dont fait preuve l’actuel régime tout en affirmant que son passage au gouvernement n’a jamais été entaché par de telles pratiques.

« L’exercice de transparence mené par les autorités est un impératif légal. C’est la loi qui l’exige, conformément à une directive de l’UEMOA que le Sénégal a internalisée. La Cour des comptes n’a fait que confirmer le travail déjà réalisé par l’Inspection générale des finances (IGF) », a-t-il expliqué.

S’il reconnaît que ces révélations peuvent provoquer un choc à court terme, Amadou Hott estime qu’elles auront un impact positif à long terme.

« Ce qui importe, c’est que des réformes sont en cours pour éviter que ces erreurs ne se reproduisent. Un travail colossal est entrepris sur le plan organisationnel et institutionnel. Certes, il y a un choc immédiat, mais à long terme, cet exercice renforcera la gouvernance et la crédibilité du Sénégal », a-t-il affirmé.

Interpellé sur la question de la dette cachée, Amadou Hott a précisé que son ministère n’était pas directement responsable du reporting budgétaire et financier.

« La période couverte par le rapport de la Cour des comptes s’étend de 2019 à 2024, incluant donc une partie de mon mandat. Toutefois, tout ce qui concerne le déficit budgétaire, le reporting sur la dette ou la gestion budgétaire ne relève pas directement du ministère de l’Économie. Il y a des responsabilités précises, et la Cour des comptes les a situées », a-t-il déclaré, insistant sur le fait qu’il n’a jamais été interpellé dans ce cadre.

Candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), Amadou Hott tient à se démarquer des irrégularités pointées par la Cour des comptes.

« En tant que ministre de l’Économie, je n’ai jamais été concerné par ce type de pratiques. Chaque ministère a des attributions bien définies, et je n’ai jamais été mis en cause », a-t-il conclu.

Le FDR dénonce la « persécution et l’emprisonnement des opposants politiques, par l’Etat-Sonko »

Le Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDR) a publié un communiqué ce jeudi 13 mars dans lequel il attaque vigoureusement le régime de l’actuel président, qualifié par l’opposition de « l’Etat de Sonko ». Dans ce communiqué, le FDR dénonce la persécution systématique des opposants politiques, l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques et les mesures économiques jugées irresponsables par le gouvernement de Pastef. Le FDR déclare que cette situation plonge le Sénégal dans une crise profonde, tant sur le plan politique qu’économique et social.

Le communiqué indique qu’un an après l’arrivée au pouvoir de Pastef, le pays connaît des développements inquiétants. Les opposants au pouvoir sont de plus en plus persécutés, et l’instrumentalisation de la justice, devenue monnaie courante, sape les fondements de l’Etat de droit et de l’égalité des citoyens devant la loi. Selon le FDR, l’ère de l’Etat de droit semble révolue, et les libertés individuelles sont mises à mal, avec des poursuites judiciaires qui semblent avoir des motivations politiques plutôt que juridiques. L’exemple de l’affaire de Farba Ngom est évoqué pour illustrer cette dérive, mais le FDR soulève aussi le cas d’autres députés de l’opposition risquant de perdre leur immunité parlementaire, sans qu’aucune accusation solide ne soit présentée devant l’Assemblée nationale.

Le communiqué critique également la répression croissante des activistes et des militants politiques, qui se multiplient en raison de leur opposition au gouvernement. Des personnalités publiques, comme l’ex-ministre Mansour Faye, se sont récemment vues interdire de voyager, une décision prise sans recours à la justice ni enquête officielle. Cette situation, selon le FDR, reflète une tentative délibérée d’étouffer la contestation et de museler toute voix dissidente.

Face à cette situation qu’il qualifie de persécution politique et de vengeance, le FDR appelle à une série de mesures urgentes. Le Front pour la Défense de la Démocratie et de la République exige la fin immédiate du harcèlement des opposants et la mise en place de véritables concertations politiques, respectueuses des traditions démocratiques du Sénégal. De plus, le FDR réclame l’annulation des mesures antisociales adoptées par le gouvernement, telles que les hausses des prix du carburant et d’autres produits essentiels, qu’il considère comme une tentative d’imposer les conséquences de la mauvaise gestion gouvernementale à la population. Le FDR met également en lumière les licenciements massifs dans divers secteurs de l’économie, qu’il appelle à stopper sans condition.

Par ailleurs, le FDR demande le retrait de la loi interprétative de la loi d’amnistie, qu’il juge comme une tentative supplémentaire de manipulation politique. Le communiqué se termine par un appel à la mobilisation collective pour défendre la démocratie et éviter que le pays ne sombre dans le chaos, soulignant la nécessité d’un sursaut national pour protéger les valeurs républicaines du Sénégal.

Ainsi, le FDR se positionne comme un acteur majeur de la résistance politique, dénonçant les dérives autoritaires du pouvoir en place et appelant à la préservation des principes démocratiques pour garantir un avenir stable et juste pour le Sénégal.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 12 Mars 2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 mars 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Ministre des Finances et du Budget, suite au décès de Monsieur Abdou DIOUF, Directeur général du Budget, nommé le 22 janvier 2025 en Conseil des Ministres. Abdou DIOUF fut un brillant Inspecteur du Trésor dont la compétence, le professionnalisme et le sens de l’Etat sont unanimement salués.  Qu’Allah l’accueille dans son Paradis éternel.
  
Le Chef de l’Etat est revenu sur les enseignements et recommandations de la semaine nationale de la femme.  Il a adressé ses chaleureuses félicitations au Ministre de la Famille et des Solidarités pour l’excellente organisation et le succès de l’évènement qui a été clôturé par la mobilisation des représentantes de toutes les femmes du Sénégal à Dakar, au Grand Théâtre national, le 08 mars 2025. Il a demandé au Ministre de la Famille et des Solidarités de faire l’évaluation des doléances des femmes de chaque région et de proposer un plan national d’action consolidé pour améliorer la condition de la femme. 
 
La culture de l’excellence et de la performance est un principe directeur de la mise en œuvre de l’Agenda national de Transformation. C’est pourquoi le Président de la République a décidé de la création, par décret, d’une distinction dénommée « Médaille Gaïndé de la performance » destinée à récompenser les citoyens sénégalais qui ont accompli des exploits et réussites majeurs ayant contribué, de façon décisive, au progrès et au rayonnement du Sénégal. Cette médaille sanctionne les performances réalisées dans les domaines académiques, de la santé, de la sécurité, de la défense, de la technologie, des arts, de la culture, des sports, de l’agriculture, de l’économie, de la diplomatie, de l’environnement, de l’innovation, de la résilience administrative, de l’initiative citoyenne à fort impact entre autres. Elle est décernée à toute personne de nationalité sénégalaise remplissant les conditions édictées et, à titre exceptionnel, à toute personne ayant joué un rôle majeur dans la réalisation de la performance. 
 
La transparence dans la gouvernance des ressources naturelles demeure une exigence prioritaire de l’Etat. Dans ce sillage, le Chef de l’Etat a rappelé son attachement au bon fonctionnement du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE Sénégal) et au renforcement permanent de ses moyens d’intervention dans le cadre de l’exécution de ses missions. Il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, au Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines et au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, de prendre toutes les mesures requises, en relation avec ITIE Sénégal, en vue de satisfaire aux nouvelles exigences de la norme ITIE 2023 en perspective de la prochaine validation du Sénégal dont le démarrage est prévu en juillet 2025. Il a, en outre, indiqué au Gouvernement, la nécessité d’accentuer la transparence dans la divulgation des données économiques et financières relatives à l’exploitation des ressources minières, pétrolières et gazières, et d’améliorer la mobilisation des recettes issues de l’exploitation du patrimoine minier et pétrolier. A ce titre, il a rappelé l’impératif d’actualiser le système de recouvrement des recettes collectées par l’Etat dans le cadre de l’exploitation des ressources minières et pétrolières et a insisté sur la nécessité d’assurer la publication régulière du registre des bénéficiaires effectifs ainsi que des audits des contrats miniers et pétroliers, des impôts, et des coûts finaux des entreprises.
 
Le Président de la République a souligné l’importance de veiller à la gestion optimale des impacts environnementaux et sociaux de l’exploitation minière et pétrolière sur le bienêtre des populations. Il a, à ce sujet, demandé au Ministre des Finances et du Budget, au Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines et au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, en relation avec le Ministre en charge des Collectivités territoriales, de faire la situation, depuis leur création, des fonds miniers d’appui et de péréquation des collectivités territoriales, ainsi que du fonds de réhabilitation des sites miniers. Il a chargé les Ministres impliqués de tenir, sous leur présidence effective, des revues sectorielles avec le Comité national ITIE afin de mieux préparer le processus de validation du Sénégal et d’informer les citoyens et l’ensemble des parties prenantes sur la gouvernance du secteur extractif. Il a, d’ailleurs, invité le Ministre des Finances et du Budget à faire une communication mensuelle en Conseil des Ministres sur la situation du Fonds intergénérationnel et du Fonds de stabilisation prévus par la loi portant répartition et encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
 
La Vision « Sénégal 2050 » accorde une importance primordiale à l’accélération de l’industrialisation du pays à travers la restructuration et le développement de plusieurs filières prioritaires telles que la pétrochimie, les phosphates, l’horticulture et le tourisme. Il s’agit de bâtir une économie attractive et robuste orientée vers la valorisation endogène de nos potentialités et ressources naturelles et fortement créatrice d’emplois décents. Le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Economie et de l’Industrie, en liaison avec l’APIX, d’évaluer les zones économiques spéciales et les agropoles créés, en termes d’entreprises installées, d’investissements et d’innovations technologiques réalisés, de facilités (administratives, fiscales, foncières…)  accordées par l’Etat, d’emplois créés et de contribution à la promotion des exportations et au dynamisme des Pôles territoires. 
 
Avec  la montée en puissance soutenue de la politique d’industrialisation, le Président de la République a, enfin,  indiqué au Premier Ministre la nécessité de veiller à la cohérence des interventions et à la mutualisation des moyens de l’Agence chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX), de l’Agence sénégalaise de Promotion des
Exportations (ASEPEX), de l’Agence sénégalaise de Promotion des Sites industriels (APROSI), de l’Agence sénégalaise pour la Propriété industrielle et l’Innovation technologique (ASPIT) et du Programme national de Développement des Agropoles. 
 
Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Conseil de l’état d’avancement des travaux d’audit du foncier relatifs à des lotissements dans les régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis. Il a rappelé l’exigence attachée à ces audits au regard des abus notoires relevés et dénoncés depuis plusieurs années. À cet égard, sur les directives du Président de la République, il a fait entreprendre simultanément des travaux d’analyse de la légalité et de la conformité des occupations au niveau du Domaine public maritime (DPM) et de divers lotissements.
 
Le Premier Ministre a indiqué que les recommandations du Rapport sur les occupations du Domaine public maritime sont en cours de mise en œuvre.
 
Concernant les lotissements des régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis, objet des travaux d’audit, le Comité technique mis en place à cet effet a finalisé l’essentiel des rapports d’audit. Les mesures préconisées dans lesdits rapports portent sur :
–                l’annulation de tout ou partie des attributions de certains lotissements, de Plans d’Urbanisme de Détail (PUD) et de morcellements, en raison du non-respect des procédures fixées par la réglementation en la matière ;
–                la suspension de l’instruction de demandes de bail sur un site, dans l’attente de l’élaboration d’un plan d’aménagement concerté ;
–                le maintien et la levée de la suspension de travaux, sous réserve de mesures de correction, de tout ou partie de certains lotissements, après un processus de contrôle individuel notamment des attributions multiples à une même personne, par la Direction générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols (DGSCOS).
 
Le Premier Ministre a demandé aux Ministres concernés de prendre les dispositions appropriées en vue de la finalisation des travaux de contrôle individuel, dans les meilleurs délais.
 
Par ailleurs, conformément aux directives du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a insisté, dans le sillage des enseignements tirés de l’audit des finances publiques pour les gestions 2019-mars 2024, sur l’obligation de garantir la fiabilité et la transparence des comptes de gestion des entités du secteur parapublic. Dans ce cadre, il a engagé les ministres à veiller au plein exercice des diligences liées à la tutelle de ces entités qui leur est dévolue, en particulier en perspective de la tenue des sessions d’approbation des comptes de l’exercice
2024 par les organes délibérants. Il s’agit notamment de l’élaboration du calendrier des réunions de pré-conseil ainsi que de la mise en conformité des textes régissant lesdites entités avec les dispositions de la loi d’orientation relative au secteur parapublic, au suivi du portefeuille de l’Etat et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du contrôle de l’Etat.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
•       le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ont fait une communication conjointe sur les dysfonctionnements du service des passeports ordinaires délivrés aux Sénégalais établis à l’Etranger ;  
 
•       le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait une communication sur l’approvisionnement   du marché en denrées de première nécessité ;
 
 
•       le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public a fait le point sur le suivi des orientations de la rencontre tripartite Etat- Patronat-Syndicats ;  
 
 
•       le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur les préparations des contenus culturels des Jeux olympiques de la Jeunesse JOJ Dakar 2026 et l’état de mise en œuvre des décisions issues du Conseil interministériel.
 
 
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
Le Conseil a examiné et adopté :
 
•       le Projet de loi portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Observatoire national des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL) ;
 
•       le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Fonds de Développement de la Microfinance islamique (FDMI).

Paix en Casamance : le président Faye salue l’accord historique et remercie Embalo

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 26 février 2025, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en avant l’accord de paix signé à Bissau le 23 février dernier, marquant une avancée majeure vers la stabilisation définitive de la Casamance. Il a salué les efforts du gouvernement et exprimé sa gratitude envers le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, pour son rôle clé dans la médiation.

Après plusieurs décennies de conflit, l’accord signé à Bissau ouvre la voie à une réconciliation durable et à la fin des hostilités. Le chef de l’État a également félicité le Premier ministre Ousmane Sonko pour son implication active dans le processus de négociation et la recherche de solutions durables en faveur de la paix.

Dans son allocution, le président Faye a réaffirmé son engagement à accompagner la relance économique et sociale de la Casamance. Il a évoqué le « Plan Diomaye pour la Casamance », un programme intégré visant à transformer la région en un pôle économique dynamique et prospère.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 26 Février 2025

Le Président de la République a pris les décisions suivantes

Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :

Monsieur Papa DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 570/3, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Pologne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal, auprès de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, en remplacement de Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Abdoul Wahab AIDARA. Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 604 130/L, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Inde, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Donald J. TRUMP, Président des Etats Unis d’Amérique, en remplacement de Monsieur Mansour Elimane KANE:

Monsieur Paul Benoît Barka SARR, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 518 962/G, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, en remplacement du Général Daouda NIANG, appelé à d’autres fonctions:

Monsieur Serigne Falilou DIOUF, Chancelier des Affaires étrangères Principal. matricule de solde 616 056/J, précédemment Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Niger, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Marseille, en remplacement de Monsieur Abdourahmane KΟΙΤΑ.

Guy Marius Sagna interpelle l’État sur le financement des dynamiques LGBTQ+ par l’ambassade du Canada

Le député Guy Marius Sagna a saisi officiellement le gouvernement sénégalais ce mardi à travers une question écrite portant sur les financements accordés par l’ambassade du Canada à des initiatives qu’il qualifie de « dynamiques LGBT » au Sénégal. Selon lui, ces fonds, notamment issus du programme des Fonds Canadiens d’Initiatives Locales (FCIL), soutiennent des projets contraires aux valeurs et à la conception sénégalaise de la diversité.

Dans sa correspondance, le parlementaire souligne que les priorités thématiques du Canada au Sénégal incluent des volets tels que la gouvernance inclusive et la diversité, y compris la communauté 2ELGBTQI+. Pour lui, ce positionnement traduit une volonté d’ »impérialisme culturel » qui tente d’imposer au Sénégal des modes de vie étrangers à ses valeurs sociétales.

Guy Marius Sagna exhorte ainsi le gouvernement du Sénégal à rappeler à l’ordre l’ambassade du Canada et à lui signifier clairement les limites de son action dans le pays. Il estime que la coopération internationale doit se faire dans le respect des principes et valeurs du Sénégal et non selon les conditions imposées par les partenaires étrangers.

Il rappelle notamment que le Premier ministre Ousmane Sonko avait déjà mis en garde contre les « velléités extérieures de nous imposer l’importation de modes de vie et de pensée contraires à nos valeurs », et demande que cette position soit réaffirmée face aux actions de l’ambassade canadienne.

Dans sa déclaration, le député de Pastef s’appuie sur un parallèle avec une déclaration du Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui avait affirmé aux États-Unis : « Vous ne pouvez pas prendre notre pays — et vous ne pouvez pas prendre notre sport. » Guy Marius Sagna reformule cette phrase en demandant à l’ambassade du Canada de comprendre que « le Canada ne peut pas prendre notre Sénégal — et ne peut pas prendre l’esprit de notre peuple. »

Le PIT-Sénégal dénonce une offensive du gouvernement contre les travailleurs

Réuni en séance ordinaire le mardi 18 février 2025, le Secrétariat du Comité Central du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT-Sénégal) a exprimé sa vive préoccupation face à la situation économique et sociale du pays. Dans un communiqué, le parti critique une série de mesures prises par le gouvernement, qu’il qualifie d’« offensive sans précédent » contre les travailleurs sénégalais, menaçant leurs emplois et leur pouvoir d’achat.

Selon le PIT-Sénégal, plusieurs décisions récentes du gouvernement portent atteinte aux conditions de vie des citoyens. Il évoque notamment la hausse du prix de l’électricité et du carburant qui impacte directement le coût de la vie, la réduction des revenus pour certains travailleurs sous prétexte de « gros salaires », l’augmentation de la pression fiscale qui pèse sur les ménages et les entreprises, ainsi que des licenciements massifs jugés abusifs et inquiétants. Ces mesures, mises en place sans concertation avec les travailleurs et leurs représentants, ont contribué à une montée des tensions sociales. Le PIT-Sénégal déplore également l’absence de dialogue social, accusant le gouvernement de prendre des décisions unilatérales sans prendre en compte les revendications des syndicats.

Le parti critique aussi l’exploitation du récent rapport de la Cour des Comptes, estimant qu’il est utilisé à des fins politiques plutôt que pour corriger les dysfonctionnements de la gouvernance. Selon le PIT-Sénégal, cette instrumentalisation risque d’affaiblir la confiance des citoyens et des partenaires économiques du Sénégal.

Face à cette situation, le parti appelle le gouvernement à engager un dialogue avec les travailleurs et l’ensemble des citoyens pour trouver des solutions concertées. Il recommande également une réduction du train de vie de l’État en ciblant la Présidence, la Primature, l’Assemblée nationale et certaines agences publiques jugées inutiles. Le PIT insiste enfin sur la nécessité d’une justice transparente et équitable, sans que les enquêtes financières ne servent à régler des comptes politiques.

Le PIT-Sénégal exprime son soutien indéfectible aux travailleurs et aux syndicats mobilisés pour défendre leurs droits. Il salue la forte mobilisation observée lors du Grand Rassemblement du 14 février 2025 et encourage les travailleurs à poursuivre leur lutte pour la préservation de leurs emplois et de leurs conditions de vie.

Enfin, le parti met en garde le gouvernement contre toute tentative de céder aux injonctions du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, estimant que leurs recommandations d’austérité risquent d’aggraver la crise sociale et économique du pays. Alors que le climat social devient de plus en plus tendu, l’opposition et les syndicats pourraient intensifier leurs actions dans les jours à venir.

Rapport Cour des Comptes : Birahim Seck appelle l’État à faire éclater la vérité et situer les responsabilités

Birahim Seck, Coordonnateur Général du Forum Civil, section Sénégalaise Transparency International, a appelé le gouvernement sénégalais à prendre des mesures concrètes pour faire la lumière sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes. Lors d’une déclaration au Colloque régional sur les enjeux et mécanismes de lutte contre la corruption, l’évasion fiscale et les flux financiers illicites en Afrique de l’Ouest, organisé par la CENOZO du 17 au 18 février 2025 à Cotonou, il a insisté sur la nécessité de clarifier les constats du rapport et de situer les responsabilités.

Selon lui, l’initiative du gouvernement est salutaire, car il s’agit du premier exercice d’audit sur la situation des finances publiques en application de l’article 1.7 du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Ce rapport constitue un outil essentiel pour identifier les canaux de flux financiers illicites au sein des régies financières. Il a souligné que les citoyens doivent protéger la Cour des comptes contre toute tentative de manipulation politique et exiger des clarifications sur les recettes, les dépenses budgétaires, la gouvernance des comptes spéciaux du trésor, ainsi que la gestion de la trésorerie et de l’endettement.

Pour Birahim Seck, ce rapport offre une opportunité unique au Sénégal de mettre en œuvre des réformes structurelles afin d’endiguer les pertes financières. Il a noté que les conclusions de la Cour des comptes dérangent certains intérêts et qu’il ne faut pas céder aux pressions politiciennes pour occulter les pertes financières considérables. Il a exhorté l’État à rester ferme et déterminé à identifier les responsables.

L’une des préoccupations majeures soulevées concerne les Dépôts à Terme (DAT) virés à des tiers. Il s’est interrogé sur l’identité des ministres impliqués, leur niveau de responsabilité et les raisons pour lesquelles ces fonds n’ont pas été transférés au Trésor public. Il a également attiré l’attention sur un gap de trésorerie de 114,4 milliards FCFA dans le cadre de l’opération du Sukuk SOGEPA, soulignant la nécessité pour les Sénégalais de comprendre l’origine de ce déficit.

Il a plaidé pour que le travail de la Cour des comptes soit approfondi et complété par des enquêtes judiciaires indépendantes. Il a appelé à une politique gouvernementale claire et rigoureuse en matière de lutte contre la corruption, fondée sur la transparence, la redevabilité et l’accès à l’information. Il a averti qu’un gouvernement jouant avec l’opacité ne pourra pas mobiliser les ressources nécessaires au développement du pays.

Pour lutter efficacement contre la corruption, il a insisté sur le renforcement des organes de contrôle interne, l’amélioration du système comptable et la mise en place d’un cadre institutionnel robuste. Il a également exhorté la population sénégalaise à s’impliquer activement dans cette lutte afin d’empêcher les acteurs politiques de détourner l’attention et d’échapper à leurs responsabilités.

En conclusion, Birahim Seck a réaffirmé que la lutte contre la corruption doit être portée par une mobilisation citoyenne forte et durable, loin des considérations populistes. Il a insisté sur le rôle clé de la société civile et des acteurs du changement pour garantir une gestion transparente et responsable des finances publiques.

Chronique d’un échec annoncé du duo Diomaye – Sonko ( Par Abdou MBOW )

Aucun pays ne s’est développé sur le mensonge. Aucune Nation n’a prospéré en banalisant ses méfaits et ses effets… Le Premier Ministre Ousmane Sonko n’a jamais hésité à se complaire dans l’infamie et l’injure, tant les incongruités d’avant mars 2024, adressées aux membres de l’ancien pouvoir, ne portaient que la marque du raccourci diffamatoire, marque de fabrique du « Président » Ousmane Sonko » d’alors…
Si les jeunes prenaient la mer et se noyaient, c’était du fait que Macky Sall et sa bande avaient détourné les barils de pétrole, et qu’ils les avaient condamnés au malheur, dont les sortirait le « Président » MandrakeSonko, une fois élu. Il leur avait promis un salaire mensuel, boulot ou pas, de 150.000 frs. Les images des milliers de jeunes se bousculant pour fuir le Sénégal et aller servir d’esclaves en Espagne, auraient dû leur faire honte. Mais ils sont nés après la honte. Pas un seul parmi eux n’a fait face à cette urgence, à cette bombe à retardement ; nombre parmi eux ne voit sa chevelure blanchir, du fait de l’inquiétude et de l’énorme responsabilité à devoir exaucer les prières et les cris de détresse de notre jeunesse… Non, ils sont tous en train de prendre et du poids et un goût pour le mannequinat distingué, guettant avides les annonces de nominations du salvateur Conseil des Ministres du mercredi… Voilà pour le contexte de cette manipulation, de grands orfèvres de la communication de masse, qui ont bien étudié Gobbels, persuadés à raison, que « plus c’est gros, mieux ça passe » …
Que raconte ce rapport sans queue ni tête ? « Président » Ousmane Sonko nous a toujours dit que Macky et ses 400 voleurs étaient des carnassiers…. Il n’avait pas encore les preuves, mais il le hurlait sur tous les tréteaux du pays… Ce Rapport de la Cour des Mécomptes, est juste destiné à donner raison à l’insulteur public…. Ousmane Sonko a donc toujours raison ! Ousmane Sonko, « Mou Sell mi » a
toujours raison, il est infaillible, d’extraction quasi-divine…
Et sa parole d’onction divinatoire sur ce bienvenu rapport est déclamée par celui qui ne comprenait pas les arcanes de la BCEAO, mais la dirigeait tout de même. Le même qui cherche à préparer les Sénégalais à des lendemains difficiles et même très difficiles… Dans un propos cousu de fil blanc, Ahmadou Al Aminou Lô, Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, précise et annonce la couleur, en prédisant la suppression des subventions sur l’électricité et les denrées, ⁠ce qui va à une semaine du Ramadan avoir un impact sur l’augmentation du coût de la vie…. Peut-on se dresser sur ses ergots et défier les bailleurs, rendre la France responsable de tous nos maux, et s’attendre à ce qu’elle nous soutienne, quand on ne respecte pas nos créances, se défaussant sur « notre État voyou » ?
Pourtant, le ministre de l’Economie Abdourahmane Sarr annonce une bonne nouvelle : la dette du Sénégal est soutenable. Le ministre des Finances Cheikh Diba, est lui dans une dynamique de correction. Il est le trait d’union entre l’ancien régime et le régime actuel ; il est le symbole de la continuité de l’Etat. C’est justement ce qui en fait une cible de choix pour toute une horde de pieds nickelés, planqués derrière leurs ordinateurs ou relayant honteusement des insinuations tentant de le déstabiliser… 
Ce rapport va enfoncer le Sénégal, le décrédibiliser, pour faire de la normalité un scandale.
Ils osent nous parler, en sermonnant les Sénégalais⁠, d’une diminution prochaine des salaires au moment où le train de vie de l’Etat grimpe, tous les anciens supporters quémandant, qu’aillent de pair avec leurs postes, bolides et salaires qui vont faire rimer « ramage et plumage », indifférents aux multiples et indécents ⁠licenciements abusifs et en masse de jeunes sénégalais…
Ce rapport n’est que le « cache-misère » de leur incapacité à mener le Sénégal hors des chemins mensongers qu’ils ont empruntés sans vergogne ni regrets…
C’est l’histoire d’un loup qui devant un troupeau de moutons, leur jura qu’il allait à présent, devenir végétarien. 
Il ne s’agit ni plus ni moins que de la chronique d’un échec annoncé du duo Diomaye- Sonko.
 
Député Abdou MBOW
Groupe Parlementaire Takku Wallu Sénégal

Non-paiement des indemnités du Bac 2024 et retard des allocations : le G7 Kaolack hausse le ton

Les syndicats d’enseignants regroupés au sein du G7 Kaolack dénoncent une situation qu’ils jugent inacceptable, marquée par le non-paiement des indemnités de surveillance du Baccalauréat 2024 et les retards persistants dans le versement des allocations familiales. Dans un communiqué rendu public, ils expriment leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme un mépris des droits des enseignants et une mauvaise gestion des finances publiques.

Selon les responsables syndicaux, les enseignants ont accompli leurs missions avec sérieux et professionnalisme durant les épreuves du Bac 2024. Cependant, plusieurs mois après, ils n’ont toujours pas perçu leurs indemnités de surveillance, alors même que ces rémunérations devraient être versées dans un délai raisonnable. Ils dénoncent ainsi une administration défaillante, incapable de respecter ses engagements vis-à-vis des enseignants qui assurent pourtant un rôle central dans le système éducatif.

Par ailleurs, la question du retard des allocations familiales vient aggraver la situation. Ces aides, destinées à soutenir les enseignants dans la prise en charge de leurs familles, sont régulièrement versées avec un retard considérable, ce qui entraîne des difficultés financières pour de nombreux agents de l’éducation. Pour le G7 Kaolack, cette situation est inacceptable, car elle impacte directement la qualité de vie des enseignants et leur motivation au travail.

Dans leur communiqué, les syndicats exigent le paiement immédiat et sans condition des indemnités du Bac 2024 ainsi qu’un engagement clair des autorités sur la mise en place d’un calendrier strict et respecté pour le paiement des allocations familiales. Ils appellent également à mettre un terme aux retards systématiques qui deviennent récurrents et sapent la confiance des enseignants envers l’État.

Face à ce qu’ils considèrent comme une injustice, les membres du G7 Kaolack préviennent que leur patience a des limites. Ils mettent en garde les autorités contre toute forme d’inertie et préviennent que si leurs revendications ne sont pas satisfaites dans les plus brefs délais, ils n’hésiteront pas à durcir leur mouvement. La possibilité d’une grève ou d’actions syndicales plus radicales n’est donc pas écartée.

Le G7 Kaolack rappelle que la lutte qu’il mène dépasse la seule question des indemnités ou des allocations. Il s’agit avant tout d’une bataille pour la dignité des enseignants et le respect de leurs droits. Ils estiment que l’État doit prendre ses responsabilités et honorer ses engagements envers les acteurs du secteur éducatif, au risque de voir le climat social se détériorer davantage.

Pape Malick Ndour réagit aux mesures annoncées par l’État : « Des engagements pris par le gouvernement de Sonko devant le FMI »

Pape Malick Ndour, ancien ministre de la Jeunesse sous le régime de Macky Sall, a vivement réagi aux mesures annoncées par l’État dimanche 16 février 2025 par Al Aminou Lo, ministre secrétaire général du gouvernement. Dans un post publié sur Facebook, l’ex-ministre a exprimé son désaveu et a précisé que ces mesures ne découlaient pas du rapport de la Cour des comptes, comme certains pourraient le penser, mais étaient en réalité liées à un engagement pris par le gouvernement d’Ousmane Sonko devant le Fonds Monétaire International (FMI).

Selon Pape Malick Ndour, les mesures annoncées sont en ligne avec des engagements pris depuis le 12 septembre 2024, lorsque le gouvernement de Sonko avait, lors de la visite du FMI, pris des engagements relatifs aux réformes économiques et fiscales. Il invite d’ailleurs les Sénégalais à se référer au paragraphe 3 du communiqué intitulé « Les services du FMI achèvent leur visite au Sénégal », qui détaille ces engagements.

Cette déclaration de Pape Malick Ndour vient renforcer ses critiques précédentes sur les incohérences qu’il avait soulevées dans le rapport de la Cour des comptes. En apportant ce nouvel éclairage, l’ancien ministre cherche à mettre en lumière ce qu’il considère comme une continuité dans les engagements économiques du gouvernement, plutôt que des décisions prises sous pression suite à des révélations de la Cour des comptes.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°381 – 27/01/2025

🔴 HOMMAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À LA FAMILLE DU PREMIER MINISTRE : LE « BÉBÉ PATRIOTE » MET FIN AUX RUMEURS DE TENSIONS
🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE LA SECAM : LA PART DE VÉRITÉ DE MAME BOYE DIAO

🔴 LIGUE 1 / DERBY DE LA BANLIEUE : GUÉDIAWAYE FC SURCLASSE L’AS PIKINE
🔴 LUTTE : LES DUELS SA THIÈS VS ZARKO ET DIÈNE KAÏRÉ VS POKOLA BALDÉ EN CUISINE

Précisions de la Présidence sur les rumeurs concernant Mme Faye Absa

Dans un communiqué rendu public, la Présidence de la République a tenu à éclaircir les informations erronées circulant sur les réseaux sociaux et certains sites en ligne concernant l’accouchement de Mame Absa Faye, deuxième épouse du Président Bassirou Diomaye Faye.

« Depuis quelques heures, une information faisant état d’un accouchement de l’épouse du chef de l’État, Mame Absa Faye, circule sur quelques sites en ligne et les réseaux sociaux. Madame la première dame se porte parfaitement bien et n’a fait l’objet d’aucune admission, pour quelque motif que ce soit, dans un établissement de santé », précise le document.

Le communiqué, signé par le ministre-conseiller, Porte-parole de la Présidence de la République, appelle les médias et le public à faire preuve de responsabilité et de rigueur dans la vérification des informations avant leur diffusion. « Nous invitons les médias et le public à éviter de porter atteinte à la vie privée et à la sérénité des victimes », conclut le texte.

La Présidence réitère ainsi son engagement à protéger la vie privée de ses membres face à la propagation de fausses informations qui pourraient nuire à leur tranquillité.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 15 Janvier 2025.

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis. Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes. A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle (des chauffeurs, des mécaniciens, etc.) et une meilleure sécurisation « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique. Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens.

           Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles. Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus. 

       La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires de finaliser, avant fin mars 2025, la nouvelle politique maritime et portuaire du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective. A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

       Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale. Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).

      Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal. Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses.

       Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux. 

       Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu Rajab », prévu le 27 janvier 2025 et de la 145ème édition de l’Appel de Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

        Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

         Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

        Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République.
         Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

•       Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;

•       Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).   

Nomination des membres du CNRA : Le CDEPS dénonce une « entorse » du régime de Diomaye Faye

e Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) dénonce une « entorse » du régime dans la nomination des membres du CNRA. Selon son président Mamadou Ibra Kane, le décret portant nomination des membres recèle des manquements. « Le secteur des médias au Sénégal est de nouveau secoué par les agissements du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, avec la publication du décret 2024-3401 portant nomination des membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), en date du 11 décembre 2024 », souligne un communiqué parvenu à Ledakarois.sn.
Selon le CDEPS, ce document recèle « beaucoup de manquements qui dénotent, encore une fois, de l’incompétence du ministre de la Communication ». Pour Mamadou Ibra Kane et Cie : 
1) « C’est de la seule compétence du président de la République, par décret, que relève la nomination aux postes civils et militaires. En aucun cas, la nomination des membres du CNRA ne saurait l’être sur proposition du ministre de la Communication.
2) Les membres du CNRA ont un mandat de six ans, non renouvelable et non révocable. Il ne s’agit nullement de les remplacer. C’est là aussi simplement une nouvelle maladresse du fait d’une méconnaissance totale des textes qui régissent le secteur.
3) Le CNRA est une «autorité indépendante de régulation de l’audiovisuel» (art. 1 loi n°2006 portant création du CNRA). À ce titre, parmi ses attributions, le CNRA veille, entre autres, « à l’indépendance et à la liberté de l’information et de la communication dans le secteur de l’audiovisuel» (art. 7). Dans la tradition républicaine, aucun membre du CNRA ne peut être affilié à un parti politique ou en être sympathisant de manière publique.
4) Par ailleurs, le CDEPS invite urgemment le pouvoir à mettre en place la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (HARCA), qui doit remplacer depuis fort longtemps l’actuel CNRA, conformément aux textes pertinents du nouveau Code de la presse, tout en respectant les critères objectifs de nomination. Le «jub, jubal, jubanti » commence par le respect des lois en vigueur, sinon il reste un slogan creux.
À en croire le CDEPS, « ces nouveaux agissements du ministre de la Communication sont en droite ligne de toutes les entorses de son ministère depuis l’avènement de la troisième alternance politique du 24 mars 2024 ».
« Là où la Constitution consacre la liberté de la presse et le droit d’entreprendre dans tous les secteurs, y compris celui des médias, le ministre commet la forfaiture de s’arroger le droit de dire qui est média légal ou non et quelle entreprise de presse a le droit d’exercer sur le territoire sénégalais ou non », lit-on dans les colonnes du texte.
Rappelant que « récemment, l’avant-projet de la loi sur la publicité exclut, tant dans sa phase d’élaboration que dans l’identification des acteurs du secteur, les entreprises de presse qui sont sans conteste des supports naturels de la réclame commerciale », Mamadou Ibra Kane et Cie soutiennent que « tous ces agissements du ministre de la Communication, sous le régime du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ont fini par instaurer une situation de tension permanente avec les médias depuis bientôt 10 mois (289 jours) ».

« C’est le règne de la terreur et de l’arbitraire dans le secteur de la presse au Sénégal depuis la nomination de l’actuel ministre. Au Sénégal, on ne parle plus de menaces, mais d’atteintes récurrentes à la liberté de presse. Les médias sénégalais, qui ont grandement contribué à trois alternances politiques, ont besoin d’un environnement serein pour continuer à jouer leur rôle dans la stabilité et le développement du Sénégal », dénoncent-ils.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 18 Décembre 2024

​Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

 A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie d’inauguration, le jeudi 12 décembre 2024 à Thiès, du monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Latyr DIOP, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Il a adressé ses remerciements aux populations de la ville de Thiès, notamment aux élèves, pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux. Il a aussi associé dans ses remerciements les autorités territoriales, le Maire de la ville, les élus, les notabilités religieuses et coutumières de Thiès qui ont fortement contribué au succès de la manifestation.
 
   La présence du Chef de l’Etat à Thiès symbolise son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines. Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays.
 
            Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes. Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal. 
 
             Abordant la question de la politique d’urbanisme, d’architecture, d’habitat et de promotion du logement, le Chef de l’Etat a indiqué que la matérialisation de la Vision Sénégal 2050, révèle l’urgence d’accélérer l’aménagement du territoire, le développement de nos terroirs ainsi que la modernisation de nos communes et villes à partir des Pôles. Il a demandé au Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires de veiller à l’actualisation et/ou à la généralisation des plans directeurs d’urbanisme dans toutes les communes et villes du Sénégal. Cet exercice impératif de planification, est fondamental pour maitriser le développement urbain et accélérer dans la cohérence et la rigueur des aménagements la mise en œuvre de la politique d’habitat et de promotion de logements sociaux en particulier. Dans ce sillage, il a instruit le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, de veiller à l’application stricte des règles d’architecture harmonisées dans chaque commune et ville du Sénégal. A cet égard, il a invité le Gouvernement à travailler avec l’Ordre des architectes pour proposer un nouveau cadre légal et réglementaire de mise en œuvre de la nouvelle politique d’architecture du Sénégal.            Dans l’optique d’une dynamique de refondation de la politique d’urbanisme, de construction et du logement, le Président de la République a engagé le Gouvernement à poursuivre les efforts de promotion des constructions aux normes des habitations, bâtiments et édifices avec : 
–  l’application rigoureuse des codes de l’urbanisme, de la construction, de l’assainissement et de l’environnement principalement ; 
–  la maitrise des aménagements et occupations du littoral ;
–  la mise à contribution du Laboratoire national de référence des Bâtiments et Travaux publics qui assure l’homologation des  matériaux et produits utilisés dans le secteur des BTP et garantit la qualité et la conformité des constructions. ; 
–  l’intégration d’une exigence d’aménagement paysager et d’espaces verts dans les quartiers et les habitations ; 
–  la formation professionnelle initiale et continue des acteurs du bâtiment dans des écoles et instituts spécialisés.
               Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué l’urgence d’accélérer le déploiement national des programmes de promotion de logements sociaux. A cet effet, il a demandé au Premier Ministre de relancer les programmes de construction de logement sociaux dans les zones adaptées soutenus par des lotissements, des plans d’aménagement et des titres d’occupation officiellement validés après les audits fonciers et immobiliers en cours. Le Gouvernement devra aussi proposer des solutions soutenables pour accélérer la promotion d’un habitat décent à travers la conception de plans consensuels de restructuration et de rénovation urbaine et s’atteler à moderniser l’habitat en milieu rural. Il a invité le Premier Ministre et le
Gouvernement à faire du logement décent une cause nationale à partir de l’année 2025. Le Ministre de l’Urbanisme et le Secrétaire d’Etat au Logement feront le point mensuel en Conseil des Ministres sur la mise en œuvre de la politique du logement.  
            Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge l’Urbanisme de fixer, pour les trois (3) prochaines années, la lettre de mission et le cadre d’intervention de la Société d’Aménagement Foncier et de Restructuration urbaine (SAFRU), entité qui doit disposer de ressources foncières et financières adaptées à partir d’un modèle économique viable. Au demeurant, il convient d’évaluer le Fonds de Garantie pour l’accès Logement (FOCALOG) et l’application de la loi d’orientation n° 2016-31 du 08 novembre 2016 sur l’habitat social avec le dispositif du Fonds pour l’Habitat social (FHS).  
Le Gouvernement s’attèlera aussi à la relance des pôles urbains et des zones d’aménagement concerté pour faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière avec le concours des banques et établissements financiers (CDC en particulier…). Dans cette lancée, une importance primordiale sera accordée au développement prioritaire du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose qui commencent à accueillir des infrastructures hôtelières de classe mondiale.       
            Au regard de la montée en puissance du secteur du tourisme, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge du Tourisme de veiller à la maitrise du développement urbain des zones touristiques du Sénégal. 
            Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution.  
         Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050. Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité. En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques.
         Par ailleurs, le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.
          Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il co-présidera avec le Vice- Président de La Gambie, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié dans ce pays les 19 et 20 décembre 2024, la réunion de la Commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays qui ne s’est pas tenue depuis 2011. La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du Conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers. Le Premier Ministre co-présidera également, avec le Vice-Président de La Gambie, la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
•       Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point mensuel sur les préparatifs de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 ;
 
•       Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les cultures de décrue et la campagne horticole ;
 
•       Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur la synergie gouvernementale autour de la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de Financement ciblé (SNFC) au service de l’économie sociale et solidaire.
 
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
Le Conseil a examiné et adopté :
•       Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Juan Branco critique les conditions de réception de Diomaye Faye à Paris : « C’était indigne »

Lors d’une récente interview accordée à la chaîne YouTube Alohanews, l’avocat franco-espagnol Juan Branco, connu pour avoir défendu Ousmane Sonko sous le régime de Macky Sall, a vivement critiqué les conditions dans lesquelles le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été accueilli à Paris lors de ses visites officielles.

Juan Branco n’a pas mâché ses mots. Selon lui, le chef de l’État sénégalais a été reçu au Quai d’Orsay dans des conditions qu’il juge « indignes » pour un président nouvellement élu et porteur d’une promesse de rupture. « J’ai été très marqué de voir le président du Sénégal venir à deux reprises à Paris dans les mois qui ont suivi sa prise de pouvoir et s’afficher avec un Emmanuel Macron souriant à la porte de l’Élysée après avoir été reçu au Quai d’Orsay dans des conditions qui m’apparaissent indignes », a déclaré l’avocat.

Juan Branco détaille ce qu’il perçoit comme un manque de respect à l’égard de la fonction présidentielle sénégalaise. « J’ai été très frappé de voir le président de la République du Sénégal être reçu dans un petit salon du Quai d’Orsay, une salle qui est en réalité une chambre à coucher », a-t-il fustigé. Il a également dénoncé la présence d’un simple directeur d’administration assis à la même table que Diomaye Faye, une scène qu’il considère comme insultante au regard du protocole diplomatique.

Pour appuyer ses propos, Juan Branco rappelle que l’hôtel du ministre du Quai d’Orsay, construit au XIXe siècle, servait autrefois à accueillir des monarques étrangers avec tout le faste et les égards dus à leur rang. Il décrit avec précision ces salles d’apparat où, selon lui, se trouvent encore des chambres décorées en argent et en or, des espaces qu’il considère peu appropriés pour un échange diplomatique de haut niveau.

L’avocat pointe du doigt ce qu’il estime être « un appareil diplomatique sénégalais asservi », incapable de s’ajuster à la nouvelle dynamique politique incarnée par Bassirou Diomaye Faye. Selon Juan Branco, cette situation illustre la prolongation d’une dynamique héritée de l’ancien régime et un défaut de préparation de l’État sénégalais face aux enjeux de la rupture promise.

« Cette situation révèle un écart entre les attentes liées à la nouvelle autorité politique et les réalités de l’appareil étatique qui, pour l’heure, n’a pas réussi à incarner cette volonté de changement », analyse-t-il.

Cette sortie de Juan Branco soulève des interrogations sur les relations entre Paris et Dakar sous la présidence de Diomaye Faye. Alors que le président sénégalais avait affiché une volonté de rupture dans ses relations avec les anciennes puissances coloniales, ces critiques posent la question de l’image et du traitement réservé à Dakar sur la scène diplomatique internationale.

Cette prise de position intervient dans un contexte où les attentes autour de la présidence de Bassirou Diomaye Faye sont immenses, notamment en matière de souveraineté et de rééquilibrage des relations internationales. Reste à savoir si ces critiques influenceront la posture diplomatique sénégalaise à l’avenir.

Visite officielle du président gabonais au Sénégal : « Nos deux pays ont des atouts pour développer une coopération dynamique et renforcée » (PR BDF)

Le président de la République gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, effectue une visite officielle au Sénégal depuis le samedi 30 novembre 2024. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.

Après avoir assisté, ce dimanche 1er décembre, aux côtés de ses homologues de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et des Îles Comores, à la cérémonie commémorative du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le chef de l’État gabonais a rencontré ce lundi 2 décembre son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

Lors d’une conférence de presse conjointe au palais de la République, le président Bassirou Diomaye Faye a souligné que cette rencontre témoigne de l’importance historique et stratégique des relations entre le Sénégal et le Gabon.

« Le cadre juridique de notre coopération est riche et couvre des domaines variés, tels que la politique, le militaire, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la jeunesse, le sport, l’économie et le commerce », a affirmé le président sénégalais.

M. Faye a insisté sur la nécessité de donner une « nouvelle impulsion » au partenariat entre les deux pays pour le hisser à un niveau supérieur. Dans ce sens, les ministres des deux délégations se réuniront prochainement pour explorer des opportunités dans les domaines clés d’intérêts communs.

Il a également encouragé les secteurs privés sénégalais et gabonais à renforcer leur collaboration et à jouer un rôle actif dans le développement économique et commercial des deux nations.

Le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude au général Oligui Nguéma pour l’accueil chaleureux et l’intégration des Sénégalais vivant au Gabon depuis plusieurs générations. Cette reconnaissance reflète l’importance des liens humains et culturels entre les deux pays.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont également porté sur des défis mondiaux et régionaux, notamment les menaces à la paix et à la sécurité, les changements climatiques, les crises économiques et les risques liés à la désintégration du multilatéralisme.

Ces enjeux, selon le président Faye, nécessitent une approche solidaire et concertée : « Autant de défis majeurs qui nous engagent à travailler ensemble pour un avenir prospère et stable. »

Biennale de Dakar : Le président Diomaye Faye s’engage à renforcer le soutien à la culture

Ce jeudi 7 novembre 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a inauguré la 15e édition de la Biennale de Dakar, un événement majeur de la scène artistique africaine, au Grand Théâtre National Daniel Sorano. S’adressant au public, il a exprimé son admiration pour cette manifestation culturelle qui contribue à renforcer l’identité et la souveraineté du Sénégal.

« C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pris part à l’ouverture de cette 15e Biennale de Dakar, un rendez-vous qui rappelle l’importance cruciale de l’art et de la culture dans la construction nationale, » a-t-il déclaré. Le thème choisi cette année, « The wake, l’éveil, le sillage, Xàll wi, » incarne selon lui un message porteur d’un Sénégal plus souverain, juste, et prospère.

Le président Faye a aussi souligné que le Sénégal, grâce à cette Biennale, s’impose comme un centre créatif de premier plan en Afrique. « À travers cet événement, notre pays se positionne comme un hub de créativité en Afrique, un espace où les talents s’expriment librement, » a-t-il ajouté.

Le Président de la République a réaffirmé son engagement envers le secteur culturel, promettant de renforcer le soutien aux initiatives qui valorisent l’art et contribuent à la construction des identités culturelles du Sénégal. « La culture est un pilier de notre société, et je m’engage à ce que notre pays continue d’investir dans ce domaine qui façonne notre identité, » a-t-il conclu.

La Biennale de Dakar, depuis sa création, est devenue un rendez-vous international incontournable qui attire des artistes, critiques et amateurs d’art de tous horizons, et cette 15e édition promet de consolider davantage cette réputation.

Visite en Turquie : Bassirou Diomaye Faye renforce les relations économiques et rencontre la diaspora sénégalaise

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a poursuivi ce vendredi sa visite officielle en Turquie, avec une journée marquée par des rencontres stratégiques et des échanges fructueux. Dès l’après-midi et jusque tard dans la soirée, il a multiplié les entretiens avec des investisseurs et des chefs d’entreprises turcs, soulignant son objectif de dynamiser les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

L’une des priorités du Président Faye lors de cette visite est de renforcer les partenariats économiques entre le Sénégal et la Turquie. Les discussions ont principalement porté sur des opportunités d’investissement dans des secteurs clés comme les infrastructures, l’énergie, l’agro-industrie et les nouvelles technologies. Le Chef de l’État a mis en avant les nombreux atouts du Sénégal, notamment son positionnement stratégique en Afrique de l’Ouest et les politiques incitatives mises en place pour attirer les investisseurs étrangers.

Les entreprises turques, déjà actives au Sénégal à travers divers projets, se sont montrées très réceptives aux propositions du Président Faye. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de développement économique axée sur les investissements étrangers, contribuant ainsi à la création d’emplois et à la croissance durable au Sénégal.

En marge des rencontres économiques, Bassirou Diomaye Faye a également pris le temps de rencontrer la communauté sénégalaise d’Istanbul. Devant une audience composée de Sénégalais résidant en Turquie, le président a réaffirmé son engagement envers la diaspora et a souligné leur importance dans le processus de développement national. Il a rappelé les efforts entrepris pour renforcer les liens avec les Sénégalais de l’étranger et les initiatives destinées à leur apporter un soutien, notamment en matière de protection sociale et de facilitation des démarches administratives.

Cette rencontre a permis aux membres de la diaspora d’échanger directement avec le Chef de l’État, exprimant leurs préoccupations et leurs attentes. En retour, le président les a encouragés à s’impliquer davantage dans les projets de développement au Sénégal, en rappelant que leur contribution est essentielle à l’essor du pays.

Cette journée bien remplie de la visite en Turquie constitue une étape cruciale dans la consolidation des relations entre Dakar et Ankara. Les échanges avec les investisseurs turcs et les retrouvailles avec la diaspora sénégalaise témoignent de la volonté du président Bassirou Diomaye Faye de renforcer le partenariat stratégique avec la Turquie, tout en valorisant le rôle de la diaspora dans le développement national.

En multipliant les initiatives et les rencontres, Bassirou Diomaye Faye poursuit son engagement pour un Sénégal tourné vers l’avenir et ouvert sur le monde. Sa visite en Turquie, axée sur la coopération économique et l’inclusion de la diaspora, réaffirme la vision d’un Sénégal ambitieux et déterminé à occuper une place de choix sur la scène internationale.

Polémique Samba Ndiaye – la réaction de Diomaye « Gueumouma lolou »

Lors de son adresse à la Nation suivie d’une conférence de presse, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé sur la nomination controversée de Samba Ndiaye, ancien membre de l’Alliance pour la République (APR), au poste de président du conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ce choix a suscité des critiques en raison des propos passés de Ndiaye à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du parti Pastef.

Pour le chef de l’État, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et de dépassement des différends. « Je l’ai déjà dit, nous venons de loin, après des heurts qui ont marqué notre pays. Nous avons souffert et celui qui a subi le plus, Ousmane Sonko, a annoncé avoir pardonné. Nous devons faire preuve de dépassement », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de bâtir une société inclusive malgré les divergences politiques.

Le président Faye a également souligné que le processus de sélection pour les postes de responsabilité repose sur un appel à candidatures ouvert à tous les Sénégalais, y compris ceux qui, par le passé, avaient critiqué son camp. « Nous ne nous bornons pas seulement aux gens qui font partie de nous. Ceux qui, par le passé, nous ont injuriés, y font également partie. Les Sénégalais nous ont fait confiance grâce à notre projet, et ce projet inclut tous les Sénégalais », a-t-il affirmé.

Cet appel au dépassement lancé par Bassirou Diomaye Faye marque une volonté d’apaisement et de rassemblement, alors que le pays se prépare à des élections législatives anticipées. Pour le président, les choix effectués visent à renforcer l’unité nationale en intégrant toutes les composantes de la société, indépendamment des positions politiques antérieures.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 23 Octobre 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 Octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations des régions de Kédougou et de Tambacounda pour l’accueil chaleureux qu’elles lui ont réservé à l’occasion de sa visite de travail de 48 heures. Il a félicité les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Energie, du Pétrole et des Mines, de l’Environnement et de la Transition écologique, les Gouverneurs, Préfets et Sous-préfets, les Présidents de Conseil départemental, les Maires et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour la bonne préparation et le déroulement satisfaisant de la tournée. Il a salué les efforts déployés pour assurer la sécurisation des personnes et des biens, mais également l’application effective sur le terrain de la nouvelle réglementation portant suspension des activités minières à 500 mètres des berges de la Falémé. Par ailleurs, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de mettre en œuvre un programme d’urgence de préservation et de restauration des écosystèmes de la Falémé. Pour clore ce chapitre, il a indiqué l’urgence d’un renforcement de la région de Kédougou en infrastructures administratives, économiques, sociales et culturelles de base afin de mieux valoriser le potentiel exceptionnel de cette localité.
 Dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées par les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier Ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées.
Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.
            Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues. 
   Abordant les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions en vue de l’accomplissement par tous les ministères et autres secteurs concernés des diligences attendues de la partie sénégalaise en terme de réalisation d’infrastructures sportives, routières, ferroviaires, touristiques et logistiques de qualité.
   Le Président de la République a rappelé au Gouvernement la nécessité d’une bonne maitrise du budget de l’organisation et d’un suivi permanent de l’agenda de réception des infrastructures découlant du cahier de charges validé avec le CIO. Il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’engager avec le CNOSS, un programme national et international de sensibilisation des jeunes et acteurs sportifs et culturels tout en veillant à la préparation adéquate de nos jeunes compétiteurs et à la relance du sport scolaire et universitaire. Il a aussi souligné l’impératif d’améliorer le cadre de vie dans les communes et sites d’accueil des compétitions des JOJ. 
          Le Chef de l’Etat est revenu sur l’organisation des Etats généraux de l’industrie, du commerce et des PME/PMI et des Etats généraux des transports publics sous la supervision du Premier Ministre, après le lancement réussi de la « Vision Sénégal 2050 ». Il a félicité le Premier Ministre, les Ministres de l’Industrie et du Commerce, des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires pour l’approche consensuelle et le succès notable de ces assises inclusives de concertation sur les problématiques et l’avenir des secteurs indiqués. Il a demandé au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et aux autres Ministres concernés de veiller à la traduction rapide des recommandations validées des Etats généraux organisés.
        Le Chef de l’Etat s’est félicité du rapatriement de nos compatriotes qui vivaient au Liban. Il a salué le rôle déterminant du Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et de ses collaborateurs dans cette opération.
          Enfin, au chapitre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, du 27 au 30 octobre 2024 en Arabie saoudite, au « Forum Future Investment Initiative 2024 » avant d’effectuer, du 31 octobre au 1er novembre 2024, une visite officielle en Türkiye.
         Dans sa communication, le Premier Ministre s’est appesanti sur le dispositif de suivi de l’exécution rigoureuse des mesures d’urgence relatives à la riposte et à l’assistance des populations impactées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie, prises à l’issue de la réunion interministérielle consacrée à cette question. Il a rappelé que la coordination de l’exécution des plans d’action sectoriels des différents départements ministériels impliqués a été confiée au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. À cet égard, il a relevé l’impérieuse nécessité de prendre en charge les préoccupations exprimées par les populations et de lui faire la situation quotidienne en vue de la prise de mesures correctives ou complémentaires le cas échéant. 
      Le Premier Ministre a ensuite porté à la connaissance du Conseil l’état d’avancement satisfaisant des travaux du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944, présidé par le Professeur Mamadou Diouf. Les travaux de recherche par l’exploitation des sources primaires et secondaires des archives existantes sont bien avancés pour rétablir la vérité historique sur ce tragique événement. Ils seront complétés par une prochaine mission en France pour approfondir la collecte documentaire. Concernant le programme de commémoration, une démarche inclusive a été adoptée avec l’implication active des collectivités et des acteurs culturels nationaux ainsi que des autres pays africains d’origine des tirailleurs.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
•       Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale ;
 
•       Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication relative aux inondations suite au débordement des eaux des fleuves Sénégal et Gambie ; 
 
 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point de la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Le ministre de la Justice annonce la promulgation officielle

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé ce lundi la promulgation officielle de la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette réforme, attendue de longue date, entre désormais en vigueur et introduit des changements significatifs dans le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

« Je suis en mesure de vous affirmer que le projet de loi organique a été déposé à 18 heures, que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée après avis favorable du Conseil Constitutionnel et reçue le 29 août », a déclaré Ousmane Diagne lors de son intervention à l’Assemblée nationale. Cette annonce met fin à plusieurs semaines d’attente et de spéculations sur la mise en œuvre de cette réforme capitale pour le paysage législatif sénégalais.

La promulgation de cette réforme s’inscrit dans une dynamique de renouveau institutionnel amorcée par le gouvernement, visant à rationaliser le fonctionnement des organes de l’État et à renforcer l’efficacité et la transparence des processus législatifs. Cette révision du règlement intérieur redéfinit les rôles et responsabilités au sein de l’Assemblée nationale, en tenant compte des réalités actuelles et des défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les changements apportés par cette réforme toucheront divers aspects du fonctionnement de l’Assemblée nationale, notamment les procédures législatives, la gestion des débats, et les responsabilités des députés. En introduisant ces modifications, le gouvernement entend améliorer la qualité des débats parlementaires, renforcer le contrôle des actions du gouvernement et garantir une meilleure représentation des citoyens au sein de l’institution.

Cette réforme marque également un tournant dans le paysage politique national, en redéfinissant les équilibres au sein des institutions et en répondant aux attentes des citoyens pour une gouvernance plus transparente et plus efficace. Les réformes institutionnelles comme celle-ci sont essentielles pour accompagner le développement démocratique du pays et assurer que les institutions législatives fonctionnent de manière optimale.

La promulgation de ce nouveau règlement intérieur est perçue comme un signe fort de l’engagement du gouvernement à moderniser les structures étatiques et à renforcer les fondements de la démocratie sénégalaise. Les prochains mois seront décisifs pour observer les effets de cette réforme sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale et sur le processus législatif dans son ensemble.

CONSTRUCTION DE L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR : Le Gouvernement américain décaisse près de 50 milliards F CFA

Afin de redynamiser le secteur hôtelier sénégalais au ralenti depuis la pandémie au COVID-19, la récente visite du secrétaire d’État adjoint états-unien, Kurt Campbell, a conduit à la signature de plusieurs accords de collaboration prometteurs entre les États-Unis et le Sénégal. Au cœur de ces annonces : la confirmation de financements substantiels pour plusieurs projets clés, dont la construction de l’Hôtel Marriott à Dakar. Un projet ambitieux évalué à quatre-vingt-un (81) millions de dollars, soit (quarante-huit milliards huit cent trois millions sept cent soixante-huit mille (48 803 768 000) de francs CFA.

L’accord, officiellement scellé cette semaine, implique la participation de l’institution financière de développement du secteur privé à l’international du Gouvernement américain (DFC), agissant comme principal bailleur. Cette initiative marque un tournant significatif pour DFC, étant son plus grand investissement dans le secteur hôtelier à ce jour, renseigne Sikafinance.

L’emplacement choisi pour l’Hôtel Marriott est  situé aux Almadies, un quartier prisé de Dakar connu pour ses attractions touristiques et son accès privilégié aux plages et aux infrastructures de loisirs. Le site, d’une superficie de cinq (5) hectares, a été acquis en 2006 et devrait non seulement accueillir l’Hôtel Marriott, mais aussi un complexe hôtelier de luxe comprenant des hôtels SHERATON 5 étoiles et ALOFT 3 étoiles, dans le cadre d’un projet global de développement évalué à environ 100 milliards de francs CFA.

Impact économique

La construction de ces installations hôtelières de renommée internationale est prévue non seulement pour répondre à la demande croissante de logements de luxe à Dakar ; mais également stimuler le secteur touristique local. Le projet devrait générer environ neuf cent cinquante (950) emplois directs, contribuant ainsi de manière significative à l’économie sénégalaise et à l’emploi dans la région.

Amadou Loum Diagne, président de VACAP SA, partenaire local clé dans ce projet, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives de développement qu’offre ce financement substantiel. Pour lui, ce projet représente une opportunité unique de positionner Dakar comme une destination touristique de premier plan en Afrique de l’Ouest.

Le groupe VACAP SA, fondée en 1970, a pour ambition de transformer la Pointe des Almadies en un quartier exclusif comprenant des hôtels de luxe, résidences, ambassades (États-Unis et Canada) et espaces commerciaux.

La Dakaroise

Communiqué du conseil des ministres du Jeudi 18 Juillet 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce jeudi 18 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a renouvelé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique et particulièrement à la communauté musulmane du Sénégal à l’occasion de la fête de Tamkharite (Achoura).  
 
Le Chef de l’Etat a adressé ses vives félicitations et réitéré sa confiance au Premier Ministre et à l’ensemble des Ministres et Secrétaires d’Etat pour le travail exceptionnel accompli, depuis leur installation, dans la prise en charge des urgences économiques et sociales et la mise en œuvre du PROJET de transformation systémique du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement sa détermination constante à ne ménager aucun effort pour la réalisation, avec le soutien du peuple, d’un Sénégal souverain, juste et prospère.                     
 
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’intensifier la mise en œuvre des réformes indispensables pour l’assainissement des finances publiques et la rationalisation du fonctionnement de l’Etat. Il a, sous ce rapport, appelé à la protection et à la relance endogène de l’économie nationale dans une perspective de prospérité et de progrès social durables. A cet égard, il a invité le Gouvernement à accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix des produits et services de consommation courante mais également d’assurer une bonne maitrise des approvisionnements du pays en denrées essentielles et en hydrocarbures. 
 
Le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre à veiller avec les Ministres impliqués, notamment ceux en charge du Pétrole, des Finances et du Commerce, au suivi quotidien de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières à travers l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures concernés.  
 
          Le Président de la République a indiqué que le second semestre de 2024 doit consolider la phase cruciale, de rectification, d’ajustement, de réforme hardie des politiques publiques et de reddition des comptes. L’objectif est de créer dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle, les conditions véritables pour bâtir durablement une souveraineté assumée dans le sillage d’une démocratie exemplaire et d’un Etat de droit de référence. Il a, dès lors, exhorté le Gouvernement d’être davantage à l’écoute des populations, d’anticiper et de travailler dans la solidarité, avec la mise en œuvre d’une stratégie de communication coordonnée, cohérente, persuasive et offensive. C’est dans cet esprit qu’il a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions en vue de la présentation prochaine devant l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique générale du Gouvernement déjà disponible.
 
Evoquant la nouvelle politique de promotion de l’accès au logement, le Chef de l’Etat a rappelé que la gestion de la problématique des loyers et la construction de logements sociaux demeurent des urgences sociales. Il a demandé au Premier Ministre d’engager, sans délais, avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, l’évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer selon les spécificités de chaque zone. 
 
Le Président de la République a souligné l’urgence de faire le bilan exhaustif de l’état d’application de la loi de 2016-31 du 08 novembre 2016 portant loi d’orientation sur l’habitat social, de la gestion des pôles urbains créés, ainsi que des projets de construction de logements sociaux exécutés sur le territoire national. Dans cette perspective, il a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public à travers l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social définie par l’Etat sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux avec une approche territoriale renforcée. 
 
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de proposer un Programme rénové de développement des logements sociaux aux normes intégrant des mesures fiscales, foncières et financières incitatives et durables pour faciliter l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière. Cette réorientation majeure de la politique du logement doit favoriser la construction de logements décents et adaptés avec la mise à disposition transparente, à partir de cahiers des charges rigoureusement ficelés, du foncier aménagé et la montée en puissance des activités de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU).
 
Dans la même lancée, le Président de la République a rappelé aux Ministres en charge des Domaines, de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Urbanisme, et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité d’engager des concertations avec les maires et les chefs de villages en vue d’accélérer la réalisation du cadastre universel, de maitriser l’émergence de nouveaux pôles urbains et de définir des règles consensuelles en matière de restructuration des communes et de rénovation urbaine.  
 
Le Chef de l’Etat a également indiqué la nécessité de promouvoir et de soutenir les coopératives d’habitat afin de développer la construction de nouveaux logements avec notamment la mise à contribution des bailleurs publics et des fonds dédiés à l’habitat social et une meilleure implication de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) et d’autres établissements financiers dans le secteur du logement. 
 
         Le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre toutes les mesures adéquates à l’effet de simplifier davantage le processus d’obtention du permis de construire pour accélérer la relance des constructions de logements mais aussi optimiser les impacts positifs du secteur stratégique du BTP sur l’environnement des affaires et l’emploi des jeunes. Il a ainsi demandé au Premier Ministre de tenir avec l’ensemble des acteurs impliqués un Conseil interministériel sur le logement afin d’assurer une mise en œuvre optimale de la nouvelle politique de régulation des loyers et de promotion du logement social.
 
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a mis en exergue la nécessité d’une réflexion consensuelle sur l’architecture de nos Villes et Communes. A cet effet, il a rappelé l’attention particulière qu’il accorde au respect des règles d’urbanisme, d’architecture et de contrôle des constructions. Il a, enfin, demandé au Ministre des Collectivités territoriales, de l’Urbanisme et de l’Aménagement des Territoires d’engager, dans les meilleurs délais, une réflexion avec l’Ordre des architectes et les autres acteurs impliqués pour la mise en œuvre d’un cadre consensuel d’harmonisation, à terme, de l’architecture de nos Villes et Communes.
 
         À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé les vives félicitations du Gouvernement au Président de la République pour sa démarche pédagogique d’explicitation du PROJET lors de l’entrevue, hautement appréciée par le peuple, qu’il a accordée à la presse sénégalaise, le samedi 13 juillet 2024, à l’occasion de ses premiers 100 jours à la tête du pays.
 
        Abordant la problématique de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes Universités sénégalaises, le Premier Ministre a jugé indispensable de veiller à la mise en adéquation des décisions d’orientation avec les profils et choix des bacheliers ainsi qu’au renforcement des infrastructures et des campus sociaux dans les régions afin de décongestionner l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il a également soulevé l’exigence de disposer d’une méthodologie à même de garantir la transparence absolue de l’allocation des bourses d’études et des locaux d’hébergement des étudiants dans les campus sociaux.
 
        Évoquant le suivi des directives présidentielles sur la période avril-juin 2024, le Premier Ministre a fait part de la prise en charge satisfaisante, par les départements ministériels, des diligences portant sur l’état des lieux des programmes, projets et capital humain. Ce qui a facilité le démarrage rapide des audits. Il a également relevé, avec satisfaction, les efforts déployés par les départements ministériels pour la résolution de problématiques urgentes dans divers secteurs. Il a engagé les Ministres à s’assurer de la bonne préparation des projets de textes portant notamment sur les lanceurs d’alerte et l’accès à certaines hautes fonctions dans les secteurs publics et parapublics. Il a aussi demandé la finalisation du dossier relatif aux victimes des événements de janvier 2021 à février 2024 et du site internet dédié au recueil des profils de compétences des Sénégalais et des idées de projets. 
 
         Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil de la réception du pré-rapport ayant sanctionné les travaux de la Commission chargée de passer en revue les occupations du Domaine public maritime de la Région de Dakar, en vue de restituer aux citoyens les rivages protégés de la mer et de préserver ses fonctions écologiques. Le Rapport final sera soumis à la très haute appréciation du Président de la République.
 
         Enfin, le Premier Ministre a évoqué l’organisation du concours d’entrée à l’Ecole nationale d’Administration (ENA) au titre de l’année 2024. Il a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, aux Ministres concernés et l’administration de l’ENA à engager des concertations en vue de l’augmentation des effectifs à recruter et de formuler des propositions de modernisation de l’ENA. L’objectif est de renforcer les ressources humaines de l’administration pour la prise en charge satisfaisante des réformes nécessaires à la transformation systémique du Sénégal.
 
     AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
 
•       Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur la problématique liée aux processus d’exploitation et de maintenance du TER dans une perspective de renégociation des contrats ; 
 
•       Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le processus de classement du Lac Rose en réserve naturelle urbaine ;
 
•       Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur la situation du Programme national de Bourses de Sécurité familiale et du Registre national unique.  
 
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
Le Conseil a examiné et adopté :
 
•       Le Projet de décret portant interdiction des activités minières et d’octroi de permis d’exploitation dans la zone du fleuve Falémé ;
 
•       Le Projet de décret fixant les conditions d’élaboration et de mise à jour du Plan intégré à moindre coût dans le secteur de l’électricité.

Conseil des ministres : BDF déterminé à stimuler l’autonomisation économique durable des femmes

Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres tenue ce mercredi au Palais de la République, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé son engagement à promouvoir l’autonomisation et l’amélioration économique des femmes. Ce thème a été au cœur des discussions, avec l’annonce prochaine d’une loi d’orientation dédiée à cette cause.

Le Chef de l’État a souligné l’importance de renforcer l’autonomie économique des femmes en demandant au Gouvernement de réaliser un audit des mécanismes et instruments actuels de promotion économique et sociale des femmes. Cet audit permettra de mettre à jour les plans, stratégies et actions existants pour mieux répondre aux besoins actuels.

Pour formaliser cet engagement, le Président a invité le Gouvernement à élaborer, en concertation avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Cette loi visera à consolider les efforts pour intégrer les femmes de manière plus significative dans le tissu économique du pays.

Rappelant son ambition d’un Sénégal souverain, juste et prospère, le Président Diakhar Faye a insisté sur l’importance primordiale des femmes. Il a souligné leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, le développement économique et le renforcement des solidarités au sein de la société. « Les femmes sont le pilier de notre société et leur contribution est essentielle pour un Sénégal prospère et équitable, » a-t-il déclaré.

Profitant de cette rencontre, le Président a magnifié la contribution significative des femmes au développement du Sénégal. Il a rappelé que les femmes, par leur engagement et leur travail, jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs nationaux de prospérité et de justice sociale.

Le Gouvernement est désormais chargé de travailler sur ce projet de loi d’orientation et de s’assurer qu’il reflète les aspirations et les besoins des femmes sénégalaises. Les organisations féminines seront consultées pour garantir que la loi réponde effectivement aux défis et opportunités présents.

Cette initiative marque une étape importante dans la reconnaissance et la valorisation du rôle des femmes dans le développement économique et social du Sénégal. Elle témoigne de la volonté du Président et de son Gouvernement de créer un environnement propice à l’épanouissement et à l’autonomisation des femmes, assurant ainsi un développement durable et inclusif pour le pays.

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24 _ RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24
🔴 RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Forum Civil adresse des recommandations au Président Bassirou Diomaye Diakher Faye pour promouvoir la bonne gouvernance

Lors d’un séminaire tenu à Saly, le Forum Civil a émis plusieurs recommandations à l’endroit du Président Bassirou Diomaye Diakher Faye, visant à renforcer la gouvernance et à lutter contre la corruption au Sénégal. Birahim Seck, président du Forum Civil, a souligné l’importance de ces mesures lors d’une conférence de presse tenue à Mbour.

Selon M. Seck, il est essentiel que le Président Faye réalise un bilan complet de la gestion des finances publiques, conformément aux normes de transparence établies. De plus, il est recommandé de mettre en œuvre de manière stricte les réformes récentes en matière de gouvernance, notamment la loi sur la déclaration de patrimoine.

Une autre recommandation majeure concerne la pleine mise en place du pôle judiciaire financier, doté d’un parquet spécialisé, afin de lutter efficacement contre la corruption. Birahim Seck insiste sur la nécessité de doter ce pôle de ressources humaines compétentes pour garantir son efficacité.

Par ailleurs, le Forum Civil déplore le manque de transparence des institutions de contrôle telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ACOP). Il appelle à une plus grande reddition de comptes de la part de ces organismes afin de garantir une gestion publique transparente et responsable.

Birahim Seck souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Il appelle à une action concertée de la part des autorités et de la société civile pour lutter contre la corruption et promouvoir une gouvernance saine et éthique au Sénégal.

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