El Malick Ndiaye dénonce les six Sages du Conseil Constitutionnel et exige la libération de Diomaye Faye

El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef, exprime une colère persistante face à la décision du Conseil constitutionnel d’écarter le leader Ousmane Sonko. Il critique vivement le choix du Conseil constitutionnel de se baser sur un “dossier de diffamation (imaginaire)” pour éliminer Sonko, dénonçant cette décision comme un rejet de la volonté du peuple sénégalais.

“Choisir un prétexte aussi insignifiant qu’une prétendue diffamation entre deux acteurs politiques pour éliminer le président Ousmane Sonko témoigne de votre ferme volonté de tourner le dos au vaillant peuple sénégalais. L’histoire vous jugera”, fulmine El Malick Ndiaye.

Selon lui, l’histoire retiendra qu’en 2024, sept magistrats ont confisqué la volonté populaire en écartant le chef de l’opposition pour un simple lapsus : avoir utilisé “IGE” à la place de “IGF”. Il considère cette raison comme légère, soulignant qu’il s’agit d’une condamnation à six mois avec sursis pour un simple lapsus.

Par ailleurs, El Malick Ndiaye demande la libération immédiate de Diomaye Faye, candidat de l’opposition qu’il qualifie de “véritable et de la rupture”. Il clame : “Maintenant, pour l’égalité des chances entre candidats, le président Bassirou Diomaye Faye doit être immédiatement libéré. Diomaye mooy Sonko !”

Guy Marius Sagna exige la libération immédiate du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le député Guy Marius Sagna a lancé un appel pressant à la libération immédiate du candidat à l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye. Selon Sagna, maintenir le candidat en prison de manière illégale et arbitraire serait de la responsabilité directe du président Macky Sall.

Dans une déclaration, Guy Marius Sagna a averti que toute conséquence néfaste sur la santé ou la sécurité de Bassirou Diomaye Faye serait imputée au président Macky Sall. Le candidat est détenu depuis plusieurs mois, et Sagna estime que sa libération est impérative pour lui permettre de préparer et mener sa campagne électorale en vue du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024.

L’appel de Guy Marius Sagna intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où plusieurs candidats font face à des obstacles divers dans le processus électoral. La situation de Bassirou Diomaye Faye soulève des préoccupations quant au respect des droits politiques et à la garantie d’une compétition électorale équitable.

Réclamation d’Amadou Bâ contre la candidature de Bassirou Diomaye Faye : El Malick Ndiaye déclare, « C’est peine perdue »

Dans une réponse cinglante publiée sur X, El Malick Ndiaye qualifie Amadou Bâ de « tricheur » et suggère que sa réclamation vise davantage à éliminer ses concurrents qu’à participer loyalement à la compétition électorale. Il soutient que la candidature de Diomaye Faye est inattaquable et prédit que la candidature d’Ousmane Sonko, autre figure controversée, sera validée partout où la justice sera rendue.

La réclamation d’Amadou Bâ, adressée au Conseil constitutionnel, vise également la candidature de Cheikh Tidiane Dièye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg. Les allégations portent sur des infractions telles que l’appartenance à une entité politique dissoute, la présentation de faux documents devant le Conseil constitutionnel, la formation irrégulière de la coalition et le non-respect de l’appartenance au parti ou à la coalition qui les a investis.

La décision du Conseil constitutionnel sur ces réclamations sera rendue le samedi 20 janvier, et son impact sur le paysage politique sénégalais avant l’élection présidentielle est lourd de conséquences. La situation actuelle soulève des interrogations quant aux évolutions futures de la scène politique du pays.

Présidentielle au Sénégal : Amadou Bâ dépose des réclamations contre Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye

À la suite de l’élection présidentielle au Sénégal, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, a initié des procédures de contentieux en déposant des réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ces réclamations ciblent spécifiquement deux candidats, à savoir Bassirou Diomaye Faye, ancien membre de Pastef, et Cheikh Tidiane Dieye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg.

Les motifs précis de ces réclamations n’ont pas encore été divulgués, mais Amadou Bâ a évoqué le non-respect par les candidats visés de certains principes régissant la conduite d’une campagne présidentielle en conformité avec les règles électorales en vigueur.

Le processus post-électoral au Sénégal autorise les candidats à déposer des réclamations auprès du Conseil constitutionnel pour contester divers aspects du déroulement du scrutin, assurant ainsi la transparence et l’équité du processus démocratique. Ces réclamations seront examinées par le Conseil constitutionnel, qui rendra ultérieurement des décisions conformément aux dispositions légales.

La période post-électorale est souvent marquée par des contestations et des recours, les candidats cherchant à faire valoir leurs droits et à garantir l’intégrité du processus électoral. La vigilance des institutions compétentes est cruciale pour assurer la légitimité des résultats et la crédibilité du système démocratique sénégalais.

Il est important de noter que les réclamations déposées par Amadou Bâ envers Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye ne sont pas encore assorties de décisions formelles du Conseil constitutionnel. L’évolution de cette situation sera suivie attentivement par les acteurs politiques et les observateurs dans les jours à venir.

Dr Abdourahmane Diouf : La candidature de « Bassirou Diomaye Faye est en très grand danger »

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui aux côtés de Bougane Guaye Dani, Dr Abdourahmane Diouf a soulevé des inquiétudes quant à l’avenir de sa propre candidature malgré la validation par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a également exprimé une préoccupation particulière pour Bassirou Diomaye Faye, actuellement détenu.

Dr Abdourahmane Diouf a souligné l’importance d’une vérification minutieuse de sa candidature, notamment en raison de son statut de détenu. Il a appelé à une lutte collective, indépendamment de l’issue de sa candidature, contre le régime en place. S’adressant spécifiquement aux membres de Pastef, il a mentionné que Bassirou Diomaye Faye était en “très très grand danger” et a souligné les manipulations possibles de l’interprétation des lois.

La déclaration de Dr Diouf met en lumière les enjeux liés à la candidature de Bassirou Diomaye Faye et souligne la nécessité de vigilance et de mobilisation collective pour préserver les droits et la sécurité des acteurs politiques dans le contexte actuel.

Bassirou Diomaye faye réussit avec succès l’étape du parrainage pour sa candidature présidentielle

Dans la course présidentielle sénégalaise de 2024, Bassirou Diomaye Faye, le plan B de l’ex-parti Pastef, a franchi avec succès l’étape cruciale du parrainage, se qualifiant ainsi pour participer à l’élection présidentielle du 25 février. Cette nouvelle apporte un soulagement aux partisans du candidat, en particulier après l’élimination d’Ousmane Sonko en raison d’un dossier incomplet.

Au départ, Bassirou Diomaye Faye devait régulariser 4 219 parrains sur 6 609 doublons externes. Cependant, il a finalement obtenu 45 729 parrains, dépassant largement le nombre requis. Cette réussite est perçue comme une bouffée d’oxygène pour les partisans qui ont vu leur candidat initial, Ousmane Sonko, éliminé en raison de problèmes de documentation.

La réussite de Bassirou Diomaye Faye dans le processus de parrainage ajoute un nouveau dynamisme à la compétition présidentielle. Alors que certains candidats ont fait face à des obstacles lors du contrôle des parrainages, d’autres, comme Bassirou Diomaye Faye, ont réussi à répondre aux exigences strictes du Code électoral sénégalais.

Cette nouvelle souligne l’importance des parrainages dans le processus électoral sénégalais et montre la détermination des candidats à surmonter les obstacles pour participer à la compétition présidentielle. Les semaines à venir promettent d’être intenses, avec les candidats ajustant leurs stratégies et les électeurs sénégalais observant de près chaque développement dans cette course cruciale pour la présidence.

Bassirou Diomaye Faye à la croisée des chemins : Un déficit de parrainages remet en question sa candidature présidentielle

La candidature de Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle de 2024 se retrouve à un point critique alors que la commission du Conseil constitutionnel examine les dossiers de parrainage. Au quatrième jour du processus, la commission se concentre sur la vérification des parrainages, et les résultats pour Bassirou Diomaye Faye ont suscité des inquiétudes.

Lors de l’examen des dossiers de parrainage le 4 janvier, Bassirou Diomaye Faye a validé 40 012 parrains, soit en deçà du minimum requis de 44 231. Cette situation place Bassirou Diomaye Faye dans une position délicate, le forçant à régulariser sa situation en obtenant des parrainages supplémentaires pour satisfaire aux exigences.

Bassirou Diomaye Faye, affilié à l’ancien parti dirigé par Ousmane Sonko, est désormais confronté à deux scénarios possibles. S’il réussit à combler le déficit de parrainages, il pourra maintenir sa candidature à l’élection présidentielle, à condition que les autres documents de son dossier soient également conformes. En revanche, s’il échoue à obtenir le nombre requis de parrainages, il sera éliminé d’office, avant même une vérification approfondie des autres documents de son dossier.

Cette situation met en lumière les défis et les enjeux auxquels les candidats à la présidence sont confrontés lors du processus de vérification des parrainages. Bassirou Diomaye Faye devra mobiliser ses partisans et intensifier ses efforts pour assurer sa participation à l’élection présidentielle, illustrant ainsi la complexité du paysage politique. L’issue de cette épreuve déterminera le destin politique de Bassirou Diomaye Faye dans cette compétition présidentielle.

Candidatures controversées : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye déposent leur dossier au conseil constitutionnel

Dans une démarche singulière, les figures emblématiques de l’ex-parti Pastef, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, ont récemment franchi une étape cruciale en déposant leurs candidatures au Conseil Constitutionnel en vue des prochaines élections présidentielles au Sénégal. Cette stratégie vise à maintenir la présence du parti dissous dans la course électorale, en espérant que l’une des deux candidatures soit validée.

Malgré l’absence de communication officielle de la part de la formation politique sur ces dépôts, des sources proches du mouvement ont révélé que cette manoeuvre tactique vise à maximiser les chances de participer au scrutin présidentiel.

Ousmane Sonko, actuellement incarcéré, fait face à des obstacles administratifs significatifs dans le processus électoral. La collecte des parrainages et le dépôt de la caution requise sont entravés, principalement en raison de controverses entourant son éligibilité, liée à son statut sur les listes électorales. Malgré les ordonnances de réinscription émises par les tribunaux de Ziguinchor et Dakar, les autorités restent inflexibles.

La démarche de Sonko, bien que courageuse, soulève des questions quant à sa capacité à surmonter ces obstacles et à participer pleinement à la compétition présidentielle.

Liste des candidats enregistrés au Conseil Constitutionnel

À la date du 24 décembre 2023, voici la liste ordonnée des individus ayant franchi cette étape cruciale :

1. Abdoulaye Sylla

2. Abdourahmane Diouf

3. Ada Coundoul

4. Aida Mbodj

5. Aliou Mamadou Dia

6. Alioune Sarr

7. Amadou Ba

8. Amadou Seck

9. Babacar Ndiaye

10. Bara Doly Mbacké

11. Bassirou Diomaye Faye

12. Birima Mangara

13. Boun Abdallah Dionne

14. Daouda Ndiaye

15. Dethié Fall

16. Hamidou Dème

17. Idrissa Seck

18. Jean Batiste Diouf

19. Karim Wade

20. Khalipha Ababacar Sall

21. Mame Boye Diao

22. Mamadou Lamine Diallo

23. Malick Gakou

24. Momar Ndao

25. Ousmane Sonko

26. Pape Djibril Fall

27. Serigne Mboup

28. Thierno Alassane Sall

L’inclusion d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye dans cette liste soulève des interrogations sur la manière dont les défis juridiques auxquels ils font face seront résolus dans le contexte électoral.

À mesure que la campagne électorale se profile, l’issue de ces candidatures controversées suscite l’attention nationale, ajoutant une dimension supplémentaire à un processus déjà complexe.

Bassirou Diomaye Faye dépose sa caution, le Plan B en marche

Le parti Pastef  dissous déroule son plan B. ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi révèle que la caution de Bassirou Diomaye Faye a été déposée au niveau de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc).

Si aucune annonce n’a été faite, précise le journal, c’est parce que. Pastef privilégie bien sûr la candidature d’Ousmane Sonko. Mais le dossier du leader de Pastef comporte certaines tares.

La preuve, expliquent la même source, il y a d’abord le fait que Ayib Daffé n’a pas reçu l’attestation qui accompagne la quittance du dépôt de la caution d’Ousmane Sonko de la Caisse des dépôts et de consignation. Aussi, la Dge n’a pas voulu jusque-là remettre au maire de Ziguinchor ses fiches de parrainage.

A en croire ‘’SourceA’’ Bassirou Diomaye Faye a un avantage. Son dossier est complet. Ainsi, tous les ingrédients sont réunis pour que son dossier de candidature soit validé contrairement à celui de Sonko. Pastef déroule donc son plan B.

« Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats… », Ndiaga Sylla explique…

« Si la candidature de Bassirou Diomaye passe, personne ne peut l’empêcher de battre campagne« , d’après Ndiaga Sylla. L’expert électoral était l’invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm.

A priori, souligne M. Sylla, « on peut penser que Bassirou Diomaye Faye, étant entre les liens de la détention, pourrait ne pas faire acte de candidature. Mais il faut préciser que le code électoral, même pour ceux qui ont fait l’objet d’une condamnation, considère que tant que la condamnation n’est pas définitive, on ne peut pas s’y fonder pour écarter sa candidature« .

« Encore que d’autres établissent un lien avec la dissolution de leur parti politique, Pastef. Là aussi je dois préciser que le parti dissous, il est évident qu’il ne peut pas porter une candidature, mais par contre les responsables de l’association dissoute, on ne peut pas les empêcher de candidater« , a précisé Ndiaga Sylla repris par Seneweb.

Il rappelle ainsi la loi de 1981 modifiée qui encadre la dissolution de parti politique, et qui, souligne-t-il, n’a pas prévu comme conséquence l’impossibilité de ses responsables à candidater. « D’ailleurs, le directeur de la communication et de la formation l’a rappelé il y a trois jours : le code électoral ne dit en aucun moment que quelqu’un qui est issu d’un parti dissous ne peut pas être candidat… Donc Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats. Je dirai même mieux, demain si leurs candidatures passent, si on applique la loi, personne ne peut les empêcher de battre campagne. l s’agit d’un droit que leur confère les dispositions de l’article 32 de la Constitution (…) On ne peut pas empêcher quelqu’un de battre campagne parce qu’il est en détention. Cela violerait cette disposition constitutionnelle« , prévient Ndiage Sylla.

Présidentielle 2024 : La DGE prévient le candidat Bassirou Diomaye Faye

Pour les parrainages, Bassirou Diomaye Faye, actuellement en prison, a été mis en avant par Ousmane Sonko. Le numéro 2 du parti dissous Pastef devrait donc être l’une des options des militants d’Ousmane Sonko.

Cependant, s’il se lance dans la course à la Présidentielle sous la bannière de Pastef, qui a été dissout par le gouvernement, Bassirou Diomaye Faye risque d’être recalé. L’alerte a été lancée par le directeur de la Formation et Communication de la Direction Générale des Elections (DGE), Birame Séne.

« Sur la recevabilité d’une éventuelle candidature d’un des membres du parti Pastef dissous récemment, le code électoral n’a pas traité le cas en l’espèce donc ce sera au Conseil constitutionnel de trancher », a t-il indiqué aux journalistes, tout en laissant entendre que la candidature d’un parti dissous n’est pas pris en charge par le code électoral.

Pour rappel, Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison tout comme son mentor, Ousmane Sonko.

Senenews

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