Réquisition de Dix Ans de Réclusion Criminelle pour des Attouchements Sexuels sur un Bébé : Affaire Choc devant la Chambre Criminelle de Dakar

Une affaire glaçante a secoué la Chambre criminelle de Dakar, alors que N. S. Faye est confrontée à une réquisition de dix ans de réclusion criminelle pour des attouchements sexuels présumés sur un bébé de seulement 11 mois. Cette affaire a été révélée après que le voisinage a alerté le père de l’enfant sur des comportements troublants de la nounou, détectés grâce à une caméra de surveillance.

Le père, consterné par les images capturées, a rapidement informé son épouse, et le couple est retourné chez lui pour prendre des mesures immédiates. La nounou a été immédiatement conduite à la police et placée sous mandat de dépôt depuis le 19 septembre 2021.

Lors de son audience devant la Chambre criminelle, la prévenue a avoué avoir commis des attouchements sexuels sur le bébé, bien qu’elle ait nié l’avoir déshabillé. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le Procureur, qui a souligné la gravité des actes perpétrés, qualifiant le bébé de « objet sexuel ».

L’avocat de la défense, Me Omar Diouf, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le fait qu’aucune anomalie n’avait été détectée lors de l’auscultation de l’enfant par la partie civile.

Cette affaire choquante met en lumière la nécessité de protéger les plus vulnérables et de poursuivre en justice ceux qui commettent de tels actes abominables, même s’ils sont perpétrés par des personnes de confiance. Les délibérations de la Chambre criminelle détermineront l’issue de cette affaire qui a ébranlé la communauté et suscité l’indignation à travers le pays.

Drame à Rufisque : Une veuve condamnée pour avoir abandonné son bébé

N. F. Guèye, une veuve et mère de deux enfants, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis après avoir été reconnue coupable d’avoir abandonné son nouveau-né dans un véhicule abandonné à Rufisque. Le tragique incident a été rapporté par Les Échos, qui a couvert l’audience.

Selon les témoignages présentés lors du procès, la prévenue avait jeté son bébé dans un véhicule abandonné après l’accouchement. Alerté par ses intentions, son compagnon l’a dénoncée aux autorités policières locales. Parallèlement, une voisine a découvert le nourrisson peu de temps après, alertée par ses pleurs déchirants.

Lors de son passage devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue a tenté de justifier son geste en affirmant qu’elle craignait la réaction de sa famille, notamment celle de sa mère, à l’annonce de sa grossesse. Elle a expliqué qu’elle avait agi par peur et qu’elle ne voulait pas abandonner son enfant dans la rue. Elle a déclaré avoir déposé le bébé sur le capot du véhicule abandonné pour le protéger des dangers extérieurs.

Son avocat, Me Abdoul Abou Daff, a plaidé en sa faveur, soulignant les circonstances difficiles dans lesquelles elle se trouvait. Il a mis en avant le fait qu’elle était une veuve avec deux enfants, vivant au sein d’une grande famille, et qu’elle était confrontée à une grossesse non désirée pour laquelle elle n’avait pas le droit d’avorter.

L’avocat a demandé au tribunal de faire preuve de clémence envers sa cliente, arguant qu’elle avait regretté son geste et avait besoin d’une prise en charge post-natale.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans des situations similaires, confrontées à des grossesses non désirées dans des environnements sociaux et familiaux souvent hostiles. La décision du tribunal reflétera la balance entre la nécessité de rendre justice et la compassion envers une mère confrontée à des circonstances désespérées.

Quitter la version mobile