Bignona : Les populations de Niamone dénoncent l’occupation anarchique et illégale de la forêt classée

Les habitants de Niamone ont exprimé aujourd’hui leur mécontentement en organisant une marche pacifique pour dénoncer l’occupation anarchique et illégale de la forêt classée de Bignona. Cette forêt, une ressource naturelle précieuse, est située entre les communes de Bignona, Coubalan, Tenghory, et Niamone, avec la majeure partie des terres localisée dans la commune de Niamone, comme l’a indiqué le porte-parole du jour, Cheikh Joachim Davilla Bessane.

La marche pacifique fait suite à un point de presse organisé en juin dernier au carrefour de Djirina, où les habitants avaient déjà exprimé leurs préoccupations. Malgré plusieurs tentatives pour attirer l’attention des autorités et des services concernés, notamment les eaux et forêts, ces derniers sont restés silencieux, selon les manifestants.

À l’issue de la marche, les populations ont déposé leurs doléances sous forme de mémorandum auprès des autorités administratives de Bignona. Parmi leurs revendications, les manifestants demandent :

La destruction de toutes les constructions illégales : Ils insistent sur la nécessité de démolir les bâtiments et installations qui ont été érigés sans autorisation dans la forêt classée.

La déclassification de la forêt classée : Ils souhaitent que cette forêt soit reclassée afin de permettre une meilleure gestion et protection des terres.

La restitution des terres à Niamone : Les habitants de Niamone demandent que les terres qui leur appartiennent de droit soient restituées pour éviter tout conflit futur et assurer une utilisation équitable et durable des ressources foncières.

Les manifestants ont souligné que malgré les nombreux courriers envoyés pour interpeller les autorités et les services concernés, notamment les eaux et forêts, aucune action concrète n’a été prise pour résoudre cette situation. Ils espèrent que les nouvelles autorités prêteront une oreille attentive à leurs revendications et agiront rapidement pour mettre fin à cette occupation illégale.

Cheikh Joachim Davilla Bessane, porte-parole des manifestants, a déclaré : « Nous avons tenté à plusieurs reprises d’alerter les autorités sur cette situation sans obtenir de réponse. Aujourd’hui, nous marchons pacifiquement pour montrer notre détermination et notre unité face à cette injustice. Nous espérons que cette fois-ci, nos revendications seront prises en compte et que des mesures concrètes seront prises pour protéger notre forêt. »

Les populations de Niamone comptent sur les nouvelles autorités pour mettre à nu les responsables de cette occupation illégale et anarchique de la forêt classée de Bignona. Elles exigent une enquête approfondie pour identifier les auteurs de ces actes et les tenir responsables de leurs actions. En outre, elles demandent que des mesures soient mises en place pour prévenir de telles situations à l’avenir et garantir la protection des ressources naturelles de la région.

La mobilisation des habitants de Niamone témoigne de leur engagement à protéger leur environnement et à défendre leurs droits fonciers. Cette marche pacifique est un appel à l’action pour les autorités afin qu’elles prennent des mesures immédiates pour résoudre cette situation préoccupante et assurer une gestion durable et équitable des ressources naturelles de la région.

Accident Mortel sur l’Axe Ziguinchor-Bignona : Un Conducteur de Taxi Péri

Ce samedi 29 juin 2024, un tragique accident a secoué la tranquillité du village de Teubi, situé le long de l’axe Ziguinchor-Bignona. Vers midi, une collision violente entre une voiture de marque Peugeot 406 et un 4×4 a coûté la vie à Aliou Diedhiou, conducteur de taxi résidant au quartier Tenghory transgambienne 1 de Bignona.

L’accident s’est produit à une intersection critique, provoquant la mort instantanée de M. Diedhiou et laissant deux autres individus grièvement blessés. Les blessés, dont l’état nécessite des soins intensifs, ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Le corps de M. Diedhiou a également été conduit à la morgue de cet établissement hospitalier pour les procédures nécessaires.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais cet événement tragique rappelle la nécessité d’une vigilance constante et du respect strict du code de la route sur nos axes routiers. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont mobilisées pour enquêter sur cet accident et assurer la sécurité des usagers de la route dans la région.

En cette période de deuil, nos pensées vont aux familles endeuillées et aux blessés, ainsi qu’à la communauté affectée par cette perte tragique.

Bignona : Le Président annonce l’élargissement du programme de modernisation des Cités Religieuses

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé l’élargissement du Programme de modernisation des cités religieuses pour inclure Bignona. Cette annonce a été faite en présence de l’imam Fansou Bodian, marquant un engagement fort du gouvernement envers les communautés religieuses de la région.

Arrivé à Bignona pour participer à cet événement religieux, le président Faye a salué le travail remarquable accompli par son prédécesseur, Macky Sall, dans le cadre de ce programme. Il a ensuite déclaré son intention de poursuivre et d’étendre ces efforts pour soutenir les initiatives locales visant à promouvoir l’Islam et à améliorer les infrastructures religieuses de Bignona.

« Dans le cadre de ce programme d’appui aux cités, mon prédécesseur a réalisé un travail important que nous envisageons de poursuivre. Cependant, Bignona n’est pas encore concerné par ce programme. Nous allons l’ajouter au Programme de modernisation des cités religieuses, pour vous accompagner dans le travail que vous êtes en train de mener depuis des années pour l’Islam, » a déclaré le président Faye, s’adressant au chef religieux Fansou Bodian.

Il a souligné que ce travail de modernisation ne se limitera pas aux lieux de culte, mais s’étendra à l’ensemble de la commune et du département de Bignona, visant à améliorer les conditions de vie et à soutenir les efforts de développement local.

L’imam ratib de Bignona, représenté par son porte-parole l’imam Lamine Badji, a exprimé sa gratitude pour cette initiative. Il a salué l’assistance et a prié pour que la paix règne au Sénégal. Il a également exhorté les citoyens à travailler en harmonie et à soutenir les autorités, en particulier le président, dans leurs efforts pour maintenir la paix et promouvoir le développement du pays.

« Le marabout a demandé à chaque citoyen d’exercer convenablement son rôle, surtout aux membres du gouvernement, pour porter haut le Sénégal et arriver à le développer, » a ajouté l’imam Lamine Badji.

Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’engagement du gouvernement sénégalais envers les cités religieuses, renforçant les liens entre l’État et les communautés locales et assurant un soutien continu aux initiatives de développement et de modernisation dans tout le pays.

Bignona : Le Président Diomaye Faye rend hommage à El Hadji Ousmane Fansou Bodian lors du Gamou

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président Bassirou Diomaye Faye a rendu une visite significative au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, marquant une étape importante dans la reconnaissance et le soutien aux foyers religieux de la Casamance.

Arrivé à Bignona dans l’après-midi, le chef de l’État a participé à la prière du vendredi avec l’imam Fansou Bodian, une première pour un président sénégalais à cet événement religieux annuel initié depuis 1990. Après la prière, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête au domicile de l’imam, avant de se joindre à une conférence publique en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de fidèles.

Le président Faye a profité de cette rencontre pour renouveler ses amitiés à El Hadji Ousmane Fansou Bodian et magnifier son engagement dans la promotion de la solidarité et de la paix en Casamance. Il a également exprimé sa volonté d’intégrer Bignona dans le programme d’accompagnement de l’État envers les foyers religieux, soulignant ainsi l’importance de soutenir les initiatives locales qui favorisent la cohésion sociale et le développement spirituel.

Très satisfait de cette visite, le khalif a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité, remerciant le président Faye pour son engagement et son soutien continu.

Le Gamou de Bignona attire chaque année des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région, témoignant de son importance spirituelle et culturelle. La visite du président Faye souligne l’engagement du gouvernement à honorer et à soutenir ces rassemblements religieux, renforçant ainsi les liens entre l’État et les communautés locales.

El Hadji Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune, est une figure respectée de la région, jouant un rôle central dans la vie spirituelle de Bignona en tant qu’imam ratib de la grande mosquée. Sa contribution à la promotion de la paix et de la solidarité en Casamance est largement reconnue, et le soutien du président Faye vient renforcer cette mission essentielle.

Bignona : Le Président Diomaye Faye hôte du gamou de Fansou Bodian

Le président Bassirou Diomaye Faye a marqué une première historique en visitant Bignona pour assister au Gamou de l’imam Fansou Bodian. Arrivé aux alentours de 14 heures, le chef de l’État a rejoint l’imam pour la prière du vendredi, une première pour un président sénégalais à ce rendez-vous religieux initié depuis 1990 par l’imam ratib de Bignona.

Après la prière à la grande mosquée de Bignona, le président Faye s’est rendu au domicile de l’imam Fansou Bodian pour un entretien en tête-à-tête. Ce moment privilégié a été suivi d’une conférence publique animée par les deux hommes, en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de nombreux fidèles. À l’issue de cette rencontre, le président Faye a quitté Bignona, laissant la cérémonie officielle du Gamou entre les mains du ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankoba Diémé, ancien président du Conseil départemental de Bignona.

Le Gamou de Fansou Bodian est un événement religieux majeur, attirant des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région. La présence du président Faye souligne l’importance de ce rassemblement et son engagement envers les traditions religieuses du pays.

El Hadj Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune dans l’arrondissement de Tendouck, département de Bignona, est une figure respectée de la communauté. En tant qu’imam ratib de la grande mosquée de Bignona, il joue un rôle central dans la vie spirituelle de la région.

La visite du président Faye à Bignona pour ce Gamou réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir et honorer les traditions religieuses du Sénégal, tout en renforçant les liens avec les communautés locales.

Bignona : Les premières pluies causent des dégâts matériels et une victime collatérale

Les premières pluies de la saison ont frappé Bignona mardi soir, accompagnées de vents forts, causant d’importants dégâts matériels et une victime collatérale. Les installations mises en place pour le Gamou de El Hadj Ifaansou Bodian, prévu ce vendredi, ont particulièrement souffert des intempéries.

Les bâches et tentes dressées pour accueillir les participants à cet événement religieux ont été sévèrement endommagées par les conditions météorologiques. Pratiquement toutes les installations sont devenues inutilisables, forçant les organisateurs à lancer un appel urgent à la mobilisation citoyenne. Leur objectif est de réparer les dégâts à temps pour que le Gamou puisse se dérouler comme prévu.

Les pluies enregistrées à Bignona ont varié entre 8 et 95,1 mm, selon les rapports météorologiques locaux. Ces précipitations, bien que bénéfiques pour l’agriculture, ont démontré une fois de plus la vulnérabilité des infrastructures temporaires face aux caprices de la météo.

Les habitants et les autorités locales se sont rapidement mobilisés pour apporter leur aide. Les volontaires sont appelés à contribuer à la remise en état des installations, démontrant ainsi l’esprit de solidarité et de communauté qui caractérise Bignona.

En dépit des dommages matériels, l’incident a souligné la résilience et l’unité des citoyens de Bignona. Les organisateurs du Gamou restent déterminés à surmonter ces défis pour garantir le succès de l’événement religieux. Ils espèrent que leur appel à l’aide sera entendu et que les réparations nécessaires pourront être effectuées à temps.

Cet épisode rappelle également l’importance de prendre en compte les conditions météorologiques lors de la planification d’événements de grande envergure, et la nécessité de renforcer les infrastructures pour mieux résister aux intempéries futures.

Bignona : Drame après la découverte du corps d’un enfant de 5 ans dans un véhicule abandonné

Une tragédie a frappé la commune de Bignona avec la découverte du corps sans vie d’un enfant âgé de 5 ans dans un véhicule abandonné, situé à Tenghory, dans un atelier mécanique. Selon des sources sécuritaires, le petit garçon avait été porté disparu depuis la veille, suscitant une inquiétude grandissante au sein de la communauté.

Les autorités locales ont été alertées de cette découverte macabre, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et les gendarmes sur les lieux afin de procéder aux constats d’usage. L’atmosphère dans la localité est imprégnée d’une profonde tristesse et d’une émotion palpable alors que les habitants absorbent le choc de cet événement tragique.

Le corps de l’enfant a été transporté à la morgue du district sanitaire de Bignona, en vue d’une autopsie qui devrait être effectuée à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette démarche vise à éclaircir les circonstances entourant le décès de l’enfant et à déterminer les causes exactes de son décès.

Cet incident a plongé la communauté de Bignona dans une profonde consternation, rappelant la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité des enfants. Les autorités locales et les organismes compétents devront mener une enquête approfondie pour comprendre les circonstances de ce tragique événement et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.

En attendant les résultats de l’autopsie et le déroulement de l’enquête, la communauté se rassemble dans le deuil et exprime sa solidarité envers la famille endeuillée, alors qu’elle tente de surmonter cette épreuve déchirante.

Présence de chiens errants à Bignona : Une menace pour la sécurité publique

À Bignona, une préoccupation grandissante émerge avec la présence croissante de chiens errants, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être des habitants. Cette situation précaire, qui perdure depuis un certain temps, mobilise l’attention des autorités locales et de la population, appelées à trouver des solutions efficaces pour y faire face.

Les témoignages recueillis font état d’une augmentation alarmante du nombre de chiens errants dans la commune. Ces animaux, abandonnés ou livrés à eux-mêmes, errent dans les rues, posant un risque pour la sécurité des résidents. Des incidents de morsures sont signalés régulièrement, exposant les habitants, en particulier les enfants et les personnes âgées, à des dangers sanitaires et physiques.

La présence de chiens errants aux abords de l’abattoir pendant la journée, et leur regroupement dans les cimetières la nuit, soulèvent des préoccupations supplémentaires quant à la possibilité de profanations et de troubles publics. Cette situation crée un climat d’insécurité et de peur parmi la population, compromettant le quotidien des résidents et leur qualité de vie.

Face à cette menace pour la sécurité publique, les autorités locales sont confrontées à des défis logistiques pour prendre des mesures concrètes. L’organisation d’une opération d’abattage des chiens errants est envisagée, mais elle nécessite des ressources humaines, matérielles et financières importantes. De plus, des préoccupations sont soulevées quant aux méthodes utilisées et à leur impact sur la santé publique et l’environnement.

Pour répondre à cette problématique complexe, une approche multidimensionnelle est nécessaire. Cela implique la collaboration étroite des autorités locales, des services vétérinaires, de l’hygiène publique et de la protection de l’environnement. Des actions de sensibilisation auprès de la population sur les risques liés à la présence de chiens errants et sur les mesures de prévention à adopter peuvent également contribuer à atténuer ce problème.

En conclusion, la présence croissante de chiens errants à Bignona représente une menace sérieuse pour la sécurité publique et le bien-être des habitants. Il est impératif que les autorités et la communauté locale unissent leurs efforts pour mettre en œuvre des solutions durables afin de garantir un environnement sûr et sain pour tous.

La résurrection du Christ : fondement de la foi chrétienne célébrée à Bignona

Dans une ambiance empreinte de solennité et de jubilation, la paroisse Notre-Dame de Lourdes de Bignona a célébré avec ferveur la résurrection du Christ lors de la messe pascale ce dimanche 31 mars. L’abbé Bernard Diadjia Manga, dans son homélie poignante, a rappelé aux fidèles la centralité de cet événement dans la foi chrétienne.

« Si le Christ n’était pas ressuscité, inutile est notre foi, » a proclamé l’abbé Diadjia, soulignant ainsi l’importance primordiale de la résurrection pour la croyance chrétienne. Pour les fidèles présents, ces paroles résonnaient comme un rappel puissant de la signification profonde de Pâques.

L’abbé Manga a également exhorté les croyants à voir dans la résurrection du Christ un symbole d’espoir et de renouveau. « Croire en Jésus ressuscité, c’est croire à la vie », a-t-il déclaré, encourageant ainsi chacun à œuvrer pour la promotion de la vie et de l’amour dans leurs communautés.

La célébration de la résurrection a débuté avec la veillée pascale, une cérémonie riche en symboles et en rituels, qui marque la fin du Triduum pascal. Ce temps liturgique intense, débuté avec la Sainte Scène du Jeudi Saint et le chemin de croix du Vendredi Saint, a abouti à cette célébration jubilatoire de la victoire du Christ sur la mort.

À travers cette célébration pascale, les fidèles de Bignona ont renouvelé leur engagement envers leur foi, en embrassant la lumière de la résurrection comme source d’espoir et de rédemption. Pour eux, la résurrection du Christ n’est pas seulement un événement du passé, mais une réalité vivante qui continue à illuminer leurs vies et à nourrir leur foi au quotidien.

Ainsi, dans la communion fraternelle et la prière, les fidèles de Bignona ont célébré Pâques avec une profonde gratitude pour le sacrifice du Christ et une ferme espérance en sa résurrection, qui donne sens et éclat à leur foi chrétienne.

Vendredi Saint à Bignona : Les fidèles marchent sur les pas de Jésus lors du Chemin de Croix

À Bignona, le Vendredi Saint a revêtu une signification particulière pour les fidèles de la paroisse Notre-Dame de Lourdes, alors qu’ils ont suivi les pas de Jésus sur le chemin de croix, commémorant ainsi la passion et la crucifixion du Christ.

De la place publique du quartier Bassène à l’Église Notre-Dame de Lourdes, les fidèles ont parcouru les 14 stations du chemin de croix, méditant sur les moments clés de la condamnation et de la crucifixion de Jésus. Sous la direction de l’Abbé Xavier Ngandoul, directeur du séminaire Notre-Dame, cette marche de foi a été empreinte de réflexion et de dévotion.

« Aujourd’hui, malgré les 2000 ans écoulés, nous sommes témoins et participants renouvelés de la grâce de la croix, car cette grâce se renouvelle chaque jour », a déclaré l’Abbé Xavier Ngandoul, soulignant ainsi la vivacité de la foi chrétienne et l’espoir d’une résurrection joyeuse.

Après avoir suivi Jésus sur son chemin de souffrance, les fidèles ont ensuite vénéré la croix à l’intérieur de l’église Notre-Dame de Lourdes. L’Abbé Xavier a rappelé le sens du deuil de l’Église en ce jour, marquant la mort du Christ sur la croix.

Le Vendredi Saint marque également la fin du carême chrétien, tandis que les fidèles se préparent à vivre les derniers jours du Triduum Pascal, aboutissant à la célébration de Pâques, la résurrection du Christ.

Bignona, Sénégal : Don alimentaire offert aux enfants du centre de réinsertion sociale par des enseignantes de l’ISEP

Des enseignantes de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Bignona ont exprimé leur solidarité envers les enfants souffrant de handicap mental du centre de réinsertion sociale de la région de Ziguinchor. Un don composé de produits alimentaires a été remis, symbolisant également une marque de soutien à l’éducation de cette catégorie d’enfants.

Le geste altruiste a été rendu possible grâce à une collecte de moyens organisée auprès des enseignantes et enseignants de l’ISEP de Bignona. Parmi les produits offerts figuraient des paquets de sucre, des pots de beurre, des cartons de lait, des pots de café, des paquets de fromage et des pots de mayonnaise.

Ndèye Fatou Diagne Diatta, enseignante-formatrice à l’ISEP de Bignona, a exprimé son engagement envers l’éducation des enfants souffrant de handicap mental, de trisomie et d’autres pathologies. Elle a souligné que ce geste vise à soutenir leur éducation et à améliorer leur qualité de vie.

Jacqueline Mendy Dione, enseignante au centre de réinsertion sociale de Bignona, a témoigné de l’importance cruciale de ce don en nature, soulignant qu’il contribuera significativement à l’insertion professionnelle et sociale de ces enfants handicapés.

Ce geste philanthropique coïncide avec la Journée internationale de la femme, et les enseignantes de l’ISEP de Bignona ont ainsi marqué l’événement en offrant ce don aux enfants du centre de réinsertion social, témoignant de leur engagement envers la communauté et leur solidarité envers les plus vulnérables.

Bignona : Rejet de la Loi d’Amnistie par le Forum Civil et les Victimes des Manifestations

Le département de Bignona, dans la région de Ziguinchor, a été fortement impacté par les manifestations sociopolitiques survenues entre 2021 et 2024. Durant cette période tumultueuse, cinq jeunes ont tragiquement perdu la vie, tandis que de nombreux autres ont été blessés et certains ont été emprisonnés avant d’être libérés.

Dans une tentative de réconciliation nationale et d’apaisement du climat sociopolitique, le président Macky Sall a fait adopter une loi d’amnistie le 28 février dernier en Conseil des ministres, couvrant toutes les manifestations survenues entre 2021 et 2024. Cependant, cette décision n’a pas été bien accueillie dans la capitale du Fogny, où les victimes des événements et le Forum civil de Bignona ont exprimé leur opposition à cette loi.

Abdoulaye Diallo, coordinateur du Forum civil de Bignona, souligne que la pacification de l’espace politique doit passer par la justice avant tout. Il insiste sur la nécessité de déterminer les responsabilités pour les événements survenus au Sénégal entre 2021 et 2024. Ainsi, une loi d’amnistie ne saurait justifier le besoin de paix et de pacification de l’espace politique sans que la justice ne soit rendue, selon lui. Il affirme que la justice doit être priorisée dans l’intérêt de tous les Sénégalais.

Jules Joseph Tendeng, blessé par balle lors des manifestations du 1er août 2023, et Ibrahima Coly, qui prétend avoir été arrêté et torturé avant d’être déféré à Ziguinchor, demandent que toutes les personnes impliquées dans ces événements répondent de leurs actes. Ils rejoignent ainsi le Forum civil de Bignona dans son appel pour une justice équitable et transparente.

En conclusion, le rejet de la loi d’amnistie par le Forum civil et les victimes des manifestations à Bignona met en lumière l’importance de la justice dans le processus de réconciliation nationale. Ces voix s’élèvent pour garantir que les responsables des violences et des injustices soient tenus pour responsables de leurs actes, dans le cadre d’un effort visant à restaurer la paix et la stabilité dans la région et dans tout le pays.

Le débat sur l’amnistie et la justice continuera sans doute de faire rage dans les semaines à venir, alors que le Sénégal cherche à trouver un équilibre entre le besoin de pardon et la nécessité de responsabiliser ceux qui ont enfreint la loi.

Mort suspecte à Abéné : Un Français de 75 ans retrouvé sans vie dans sa chambre

Hier après-midi, un événement tragique a secoué la paisible localité d’Abéné, située dans la commune de Kafountine, département de Bignona. Le corps sans vie de Guy Furmier, un ressortissant français âgé de 75 ans, a été découvert dans sa chambre.

Selon une source proche citée par le dakarois.sn, les circonstances de la mort demeurent floues, mais des traces d’étranglement auraient été constatées sur le cadavre, alimentant ainsi les soupçons de crime. La gendarmerie de Ziguinchor a rapidement réagi en ouvrant une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame et d’identifier les responsables de cet acte odieux.

Abéné, réputée pour sa quiétude et sa convivialité, est plongée dans l’émoi et l’incompréhension face à cette tragédie. Les habitants expriment leur choc et leur solidarité envers la famille de la victime, tandis que les autorités locales appellent au calme et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour faire avancer l’enquête.

Cette affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté locale et au-delà, rappelant l’importance de la sécurité et de la vigilance dans nos sociétés. En attendant les résultats de l’enquête, la justice et la vérité doivent prévaloir pour que la mémoire de Guy Furmier soit honorée et que ses proches puissent trouver le réconfort dans la justice.

AS –  Le Dakarois Ziguinchor

                         

Bignona : Un financement de 10 millions de francs CFA accordé à la coopérative des femmes de Mlomp

Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire a octroyé une ligne de financement de 10 millions de francs CFA à la coopérative des femmes de la commune de Mlomp, située à Bignona. Cette initiative vise à soutenir et renforcer l’autonomisation des membres de la coopérative, couvrant divers secteurs d’activités au sein de la commune.

Le maire de la commune, Ansoumana Diémé, a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette allocation financière, soulignant l’importance de ce soutien pour les femmes de Mlomp. En plus du financement, le ministère a également remis deux tricycles à la coopérative, renforçant ainsi les moyens de production et de transport à leur disposition.

Dans ses déclarations, le maire a informé que la commune a également bénéficié d’un tracteur offert par le chef de l’État. Ces initiatives visent à stimuler le développement local, en particulier dans le secteur de l’agriculture et des activités génératrices de revenus.

La représentante de la coopérative, Adama Diatta, a salué cette contribution financière, soulignant qu’elle arrivera à un moment crucial pour les femmes de Mlomp. Elle a exprimé sa gratitude envers le ministère pour cette aide, qui contribuera à améliorer les conditions de vie et de travail des membres de la coopérative.

Profitant de l’occasion, le maire a plaidé en faveur de mesures supplémentaires, appelant les autorités à doter la commune d’une ambulance en urgence. Il a également souligné l’importance de l’installation de lampadaires solaires et de l’approvisionnement en eau potable pour répondre aux besoins fondamentaux de la collectivité.

Le Dakarois Quotidien N°083 – du 17/01/24

Le Dakarois Quotidien N°083 – du 17/01/24
🔴Ansoumana Sané, Maire de Sindian: Le nouvel homme fort de Bignona
🔴Journée Nationale de l’Équité: Le Président Macky Sall salue l’engagement d’Équité de Thérèse Faye Diouf

TOURNÉE ÉCONOMIQUE DU PREMIER MINISTRE- Ansoumana Sané, Maire de Sindian: Le nouvel homme fort de Bignona

La venue du Premier Ministre Amadou Ba dans le département de Bignona a été le catalyseur d’une compétition politique effervescente entre les leaders locaux. Cependant, il est indéniable que le jeune maire de Sindian, Ansoumana Sané, a captivé l’attention et remporté la palme de la mobilisation, éclipsant ainsi les autres responsables politiques de la région.

De Baila à Coubanao, en passant par Bignona, Ansoumana Sané a démontré sa capacité à fédérer des milliers de partisans, créant ainsi une ambiance chaleureuse pour accueillir dignement le Premier Ministre et candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour les élections présidentielles à venir en février.

Les cris enthousiastes des jeunes scandant « ANSOU OLOLI, » signifiant « ANSOU, C’EST NOTRE ANSOU, » ont résonné tout au long de l’événement, témoignant de l’engagement et du soutien massif dont bénéficie Ansoumana Sané parmi la jeunesse locale.

La mobilisation exceptionnelle orchestrée par le maire de Sindian a indéniablement placé ce dernier au centre des projecteurs politiques. Sa capacité à rallier une telle adhésion populaire reflète non seulement son charisme personnel, mais également sa connexion profonde avec la population locale.

Dans ce contexte électoral, Ansoumana Sané semble émerger comme un acteur politique influent, capable de mobiliser les citoyens au-delà des clivages traditionnels. Sa popularité croissante pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique local et potentiellement national.

La visite du Premier Ministre Amadou Ba a donc non seulement été l’occasion de discuter des enjeux politiques majeurs, mais elle a également mis en lumière l’émergence d’acteurs locaux dynamiques, à l’instar d’Ansoumana Sané, qui pourraient jouer un rôle déterminant dans les prochaines échéances électorales. La scène politique locale semble ainsi être en pleine effervescence, promettant des développements intéressants à l’approche des élections présidentielles.

Eau et électricité : la ville de Bignona entre les deux coupures

La ville de Bignona, située dans le sud du Sénégal, se trouve actuellement dans une situation délicate en raison de la fréquence croissante des coupures d’électricité et d’eau. Cette problématique, en constante détérioration depuis quelques mois, suscite des préoccupations croissantes au sein de la communauté locale.

Les quartiers densément peuplés de Bignona, tels que les HLM, Médina Plateau et Manguiline, sont particulièrement touchés par ces interruptions fréquentes. En ce qui concerne l’électricité, les coupures sont généralement de courte durée, mais les problèmes liés à l’approvisionnement en eau sont plus aigus, avec des interruptions qui peuvent durer plusieurs heures. Certains jours, les robinets restent fermés depuis le début de la matinée jusqu’à l’après-midi, créant des difficultés importantes pour les résidents.

Cette situation perdure depuis les derniers mois de l’année 2023 et persiste en ce début d’année 2024. Initialement, les coupures d’eau étaient principalement observées le matin, mais elles semblent maintenant s’étendre également à l’après-midi, avec des baisses de pression dans certaines zones même lorsque l’eau est rétablie.

Les habitants de Bignona font face à des inconvénients constants en raison de ces interruptions récurrentes dans leur approvisionnement en eau et électricité. La recherche de solutions à long terme pour remédier à cette situation préoccupante est devenue une priorité au sein de la communauté locale.

Bignona : Résultats premiers de l’opération de démantèlement des bases du MFDC

Une récente opération de sécurisation menée par l’Armée sénégalaise dans le Nord Sindian, département de Bignona, contre les bases du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), a donné lieu à des résultats significatifs. Treize individus ont été arrêtés lors de cette opération, visant à démanteler les infrastructures du MFDC dans la région.

Des sources indiquent que les forces de sécurité ont également saisi une quantité notable de chanvre indien au cours de fouilles approfondies. La drogue était stockée et conditionnée dans diverses habitations de Katimpeu, la zone ciblée par l’opération. Il est à noter que c’est également dans cette zone qu’un véhicule de l’Armée avait été touché par une mine antichar, provoquant la perte de quatre soldats et blessant gravement trois autres.

L’explosion de la mine antichar avait conduit à des opérations plus poussées dans la région pour démanteler les bases du MFDC. Huit suspects supplémentaires ont été appréhendés au cours de cette opération de sécurisation. Ces développements démontrent les efforts continus des autorités pour assurer la sécurité dans la région de la Casamance, en luttant contre les groupes insurgés et les activités illicites connexes.

Tragédie à Bignona : Huit personnes arrêtées, dont le chef de village, après l’explosion meurtrière d’une mine antichar

Une onde de choc a secoué la tranquillité de la ville de Bignona le 15 décembre dernier, lorsque quatre militaires ont perdu la vie dans l’explosion dévastatrice d’une mine antichar. Alors que la nation pleure la perte de ces héros, une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances de cet attentat meurtrier.

Huit individus, dont le chef du village de Diaboudior, ont été appréhendés dans le cadre de cette enquête. Selon les autorités, le chef du village est suspecté d’être un complice du principal poseur de la mine. Cette implication locale soulève des questions cruciales sur la sécurité de la région et la possible connivence entre des membres de la communauté et des forces hostiles.

L’explosion a eu lieu dans le département de Bignona, créant un climat d’inquiétude au sein de la population. Les autorités ont rapidement réagi en déployant des équipes d’enquête spécialisées pour faire toute la lumière sur cet acte de violence inouï.

Tous les individus appréhendés, y compris le chef de village, ont été placés en garde à vue pour approfondir les investigations. Les enquêteurs cherchent à déterminer le degré de complicité et les motivations derrière cet attentat, soulignant l’importance de la coopération de la population pour garantir le succès de l’enquête.

Le ministère de la Défense a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées des militaires et a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les responsables de cet acte odieux. Dans un communiqué officiel, le ministre a déclaré : « Nous ne tolérerons pas que le sacrifice de nos soldats soit vain. Chaque effort sera déployé pour identifier et poursuivre en justice ceux qui sont impliqués dans cette attaque lâche.

Alors que la nation pleure la perte de ces courageux défenseurs, l’enquête se poursuit avec détermination. Les autorités s’engagent à renforcer la sécurité dans la région et à prévenir de futurs actes de violence. La coopération de la population est cruciale dans la quête de justice et pour assurer la sécurité durable de la communauté de Bignona.

Bignona: Des braqueurs ouvrent le feu sur les passagers d’un véhicule de transport en commun

C’est une scène digne d’un film hollywoodien qui s’est déroulée, ce mardi 05 décembre 2023, sur la route Biti – Mongole, dans le Nord-Sindian, dans le département de Bignona.

En effet, des braqueurs ont ouvert le feu sur des personnes à bord d’un véhicule de transport en commun. Quatres personnes ont été blessées, selon les informations de iRadio.

Les blessés ont été évacués au centre de santé de Diouloulou. Informée, l’armée est intervenue afin de restaurer la sécurité dans cette zone agitée.

Senenews

Festival alimentaire, à Ziguinchor, le CNCR travaille pour une agriculture adaptée au contexte du changement climatique.

Le 02 décembre dernier fut la date choisie par le CNCR, le conseil national de concertation et de coopération des ruraux pour dérouler son festival dans la commune de Thionk Essil dans le département de Bignona.

« Ce festival a pour vocation essentielle d’amener les sénégalais a comprendre qu’il doivent soutenir y compris les autorités les plus hautes d’accompagner les explications familiale a produire sain suffisamment pour que les communautés sénégalaises puissent se nourrir sain et être sain dans la durée . Et c’est pourquoi au cœur de ce festival alimentaire, il y a cette dimension de zone agro-écologique qui est prise en compte, mais il y a cette dimension de l’entreprise qui est la plus adaptée pour porter ce qu’on a souvent considéré l’agro-écologique qui est une agriculture saine durable soucieuse de l’environnement pour que ces exploitations qui à la fois ont pour mission de nourrir le peuple et de se reproduire pour renouveler le capital humain au sein des familles et au sein des sociétés. » Affirme Abdou Aziz Badji président du cadre régional de concertation des ruraux de Ziguinchor, secrétaire général du FONSE, administrateur du CNCR


Le festival qui a réuni les acteurs a permis de réfléchir sur une nouvelle donne aufin de s’adapter aux exigences de l’heure.


« Ce festival vient nous montrer que nous avons le devoir impératif de repositionner nos pensées et nos comportements pour une agriculture durable et saine. Par ce que nous avons senti qu’avec la menace du changement climatique, les perturbations qu’on entrain de suivre, les crises sociales et politiques qu’on est entrain de vivre, la pauvreté qui est entrain d’avantage d’agresser nos exploitations familiales et les sociétés sénégalaises, si on y s’y prend pas garde notre avenir est hypothéqué. C’est pourquoi ce festival a pour mission de sensibiliser à la fois les agriculteurs et les sociétés et services, a ce que l’on engages une agriculture qui puisse nourrir sainement la communauté sénégalaise dans sa globalité. Donc à la fois, ça répond à l’autosuffisance alimentaire mais à la souveraineté alimentaire qui doit être une souveraineté basée sur des questions de sainteté, le consommé local dans la durée et dans la sainteté »


Le festival alimentaire est institué dans les documents officiels du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), ce qui voudrait dire chaque année ce festival sera organisé au niveau national et dans une zone agro-écologique du Sénégal, cette édition est la sixième des cinq éditions passées.

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