Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°312 – du 02 et 03/11/2024

🔴 BIRAHIM SECK ET Dr CHEIKH DIENG RESSUSCITENT LES DOSSIERS GTE ET ONAS : CHEIKH TIDIANE DIÈYE CERNÉ DE TOUTES PARTS
🔴 KOUNGUEUL / UN MEMBRE DU CONVOI ARMÉ : « PASTEF » DÉFIE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT

🔴 TOURNOI UFOA – A U17 / EN FINALE : LE SÉNÉGAL JOUERA LA REVANCHE CONTRE LE MALI
🔴 LUTTE – NOUVEAU BUREAU DU CNG : MALICK NGOM PREND LES RÊNES

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°302 – du 21/10/2024

🔴 FAISANT LES CHOUX GRAS DE LA PRESSE CE 19 OCTOBRE : BOUGANE ÉCLIPSE LE « DAKAR ARENA »
🔴 DISCULPATION DU DG DE L’ASER PAR SONKO : BIRAHIM SECK ET ABDOUL MBAYE CRIENT HARO SUR LE PM

🔴 CAN BEACH SOCCER – DÉFAITE CONTRE LA MAURITANIE : FAUX DÉPART DES LIONS
🔴 TOURNOI UFOA/A U17 – FRAUDE SUR L’ÂGE : LA GUINÉE, LA GUINÉE BISSAU ET LA SIERRA LEONE EXCLUES

Reddition des comptes : Birahim Seck interpelle le Président BDF sur les dérives du processus

Le débat sur la reddition des comptes prend de l’ampleur au Sénégal, et Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, n’a pas manqué de faire entendre sa voix. Par le biais d’un post sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a vivement critiqué la gestion actuelle de ce processus, interpellant directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye (BDF).

Birahim Seck, connu pour son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, a exprimé ses préoccupations quant à la direction prise par cette initiative. Selon lui, la justice doit être laissée à son propre rythme, particulièrement dans les affaires complexes de criminalité économique et financière. « La justice a besoin de temps pour faire son travail et le faire bien, » a-t-il déclaré, ajoutant que toute précipitation pourrait compromettre la qualité du travail judiciaire.

Il a également mis en garde contre la partialité dans la reddition des comptes, soulignant que cette dernière devait rester un processus impartial et équitable. « La partialité neutralise la reddition des comptes », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que toute manipulation ou influence pourrait saper la crédibilité de cette démarche essentielle pour la démocratie sénégalaise.

Ce message de Birahim Seck intervient dans un contexte où de nombreuses voix, issues de l’opposition et de la société civile, critiquent la manière dont la reddition des comptes est menée. Les critiques portent principalement sur des soupçons de ciblage politique et de manque d’indépendance du système judiciaire.

Cette sortie du coordinateur du Forum civil relance donc le débat sur la transparence et la rigueur du processus de reddition des comptes, et place le président Bassirou Diomaye Faye face à ses responsabilités dans la gestion de ce dossier crucial pour l’avenir politique du Sénégal.

Exécution des rapports de l’IGE : Birahim Seck presse Diomaye Faye

Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, appelle à une action rapide concernant les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Dans un tweet publié ce jeudi 23 mai, il adresse un message direct au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’exhortant à ne pas laisser ces rapports dormir dans les tiroirs.

« Monsieur le Président de la République, les rapports de l’Inspection Générale d’État ne devraient plus être sous le coude. Depuis votre adresse du 3 avril, nous n’avons senti aucune exécution de leur part », a écrit Birahim Seck sur Twitter.

Cette intervention de Birahim Seck fait suite à une demande pressante pour que les rapports de l’IGE soient traités avec diligence et que les recommandations qui en découlent soient mises en œuvre. Il souligne que malgré les engagements précédents du Chef de l’État, il n’y a pas eu de progrès significatifs dans ce domaine.

Depuis son entrée en fonction, le Président Faye avait exprimé son souhait de lutter contre la corruption et de garantir une bonne gouvernance. Dans cette optique, il avait encouragé la publication de rapports de divers organes de contrôle, notamment l’Office national de Lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la Cour des comptes. Cependant, les rapports de l’IGE, qui portent souvent sur des questions cruciales de gestion institutionnelle, attendent toujours d’être pris en compte.

Il est à noter que l’IGE est un organe directement rattaché à la Présidence de la République et joue un rôle essentiel dans la surveillance et la vérification de l’utilisation des ressources publiques. Son travail est donc crucial pour garantir la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Birahim Seck au Président Diomaye : « Le délai de grâce sera effectif par le pespect de vos engagements »

Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est exprimé sur l’actualité politique sénégalaise, mettant en lumière les promesses de campagne non tenues et la question sensible de l’homosexualité, récemment évoquée par le Premier Ministre Ousmane Sonko lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon. Seck a adressé un message clair aux nouvelles autorités, les exhortant à rester concentrées sur les besoins du peuple.

Dans un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), Birahim Seck a souligné l’importance pour les dirigeants de respecter leurs engagements de campagne. Il a insisté sur la nécessité de rester en phase avec les attentes des citoyens et de ne pas se laisser distraire par des polémiques ou des questions secondaires.

« Restez en contact avec les besoins du peuple. Ne vous laissez pas divertir. Le délai dit de grâce sera effectif par le respect de vos engagements en matière de gouvernance dans tous les secteurs. Votre équilibre est une nécessité pour la reconstruction de ce pays », a écrit Seck.

Les déclarations de Seck interviennent dans un contexte où plusieurs promesses de campagne restent encore à concrétiser. De plus, la question de l’homosexualité a refait surface après un discours du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui a suscité des débats intenses. Cette intervention de Birahim Seck reflète une inquiétude grandissante parmi les membres de la société civile quant à la direction prise par les nouvelles autorités.

Seck a également souligné l’importance de la gouvernance dans tous les secteurs. Il a rappelé que le respect des engagements est crucial pour maintenir l’équilibre et la stabilité nécessaire à la reconstruction du pays. En insistant sur cette nécessité, Seck appelle à une gestion transparente et efficace des affaires publiques, conformément aux promesses faites aux citoyens sénégalais.

Le message de Birahim Seck est un rappel puissant aux autorités sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement naviguent dans cette période de transition, le respect des engagements de campagne et l’attention aux besoins du peuple seront déterminants pour leur succès et la confiance des citoyens.

Nous approuvons les orientations du Président de la République

Extrait du Communiqué du Conseil des Ministres du 9 avril 2024
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :

  • procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
  • faire la situation générale des finances publiques (conformément au Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
    Birahime Seck, Forum Civil🇸🇳

Birahim Seck : « Le président doit demander au Premier ministre et aux membres du gouvernement de faire leur déclaration de patrimoine»

Après Babacar Fall sur les questions électorales, Ibrahima Hamidou Dème sur la Justice,  au tour de Birahim Seck, coordonnateur national du Forum civil de se pencher sur les annonces du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en termes de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

Le Président de la République, lors de son adresse à la Nation le 3 avril, a promis de lutter contre la corruption. Ses prédécesseurs avaient dit la même chose, sans qu’on n’ait l’impression qu’il y ait eu des évolutions. Êtes-vous optimiste cette-fois ?

Lors de son adresse à la nation, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a décliné pas mal d’engagements en matière de bonne gouvernance de façon générale. Il a pris comme engagement d’organiser des assises qui doivent regrouper des professionnels de la justice, les magistrats, avocats, huissiers, auxiliaires de justice, greffiers mais également il a fait appel aux professeurs d’université et aux citoyens. C’est un premier engagement assez fort de la part du président de la République, Diomaye Faye. Il a également pris comme engagement de procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises du secteur extractif. Il a également pris l’engagement de faire l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier. Je pense que c’est des engagements assez forts dans le secteur extractif mais ils ne sont pas les seuls que l’on doit prendre dans ce secteur. En matière de bonne gouvernance, il veut instaurer ce qu’il appelle la gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de la responsabilité et de la reddition des comptes selon lui. C’est dans ce sens qu’il s’est d’ailleurs engagé à lutter contre la corruption « sans répit », aller dans le sens de la répression pénale de tout ce qui est fraude fiscale, de tout ce qui est flux financier illicite. Mais également de mettre en place une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et de lutter contre le blanchiment de capitaux. En matière de reddition des comptes, le président s’est engagé à faire publier les rapports de l’Ige (Inspection Générale d’État), de la Cour des comptes et de l’Ofnac (Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption).

“Une fois que les passations de service ont été faites, nous pensons que les premiers rapports devraient être publiés”

Je tenais à rappeler d’abord tous ces engagements que le président de la République a eu à faire avant de répondre concrètement à votre question. Vous l’avez dit. Le président Abdoulaye Wade avait fait des promesses, le président Macky Sall avait également fait des promesses. Nous avions fait le suivi pour que les présidents respectent les engagements qu’ils ont eu à perdre devant toute la nation sénégalaise. C’est la même attitude que nous allons adopter. A priori, on ne peut que constater ce que le président de la République a eu à prendre comame engagements. Et maintenant nous en tant qu’organisation de la société civile, le forum civil, allons essayer de faire le suivi. Une fois que les passations de service ont été faites, nous pensons que les premiers rapports devraient être publiés.

“Cette semaine est décisive. Elle doit être le début du respect des engagements pris par le Président de la République surtout en matière de reddition des comptes”

Et quelle est votre impression par rapport aux hommes qui composent le gouvernement et qui auront la tâche de mettre en œuvre ces promesses ?

A ce stade, on ne peut qu’accorder une bonne foi au président de la République, d’autant plus que la plupart des engagements qu’il a pris sont en droite ligne avec le combat que mène le Forum civil depuis très longtemps. La plupart des axes qu’il a eu à soulever, que ce soit la lutte contre la corruption, les flux financiers illicites, le blanchiment de capitaux, la lutte contre le détournement de deniers publics, la reddition des comptes la redevabilité par rapport aux rapports, tous ces aspects même dans d’autres matières entre en droite ligne avec le plaidoyer que le Forum civil a toujours eu à faire pour avoir une bonne politique de transparence et de bonne gouvernance. La première étape c’était de prendre des engagements, il l’a fait. La deuxième étape c’était de mettre en place un gouvernement qu’ils appellent « gouvernement de rupture » malgré les grincements de dents par rapport aux femmes ce qui est compréhensible. Il a posé également un acte relatif à la passation des services. C’est pourquoi je dis que cette semaine est décisive. Elle doit être le début du respect des engagements pris par le Président de la République surtout en matière de reddition des comptes. Les rapports qui sont produits par la Cour des comptes sont déjà disponibles. Normalement on devrait avoir des ministres en place cette semaine. Cette semaine doit marquer le début de l’application des engagements du président de la république en matière de lutte contre la corruption. Il faudrait impérativement que le président de la République, en conseil des ministres, demande solennellement à ses hommes d’aller faire leur déclaration de patrimoine, y compris le Premier ministre.

Quelles sont les mesures urgentes à mettre en place pour lutter efficacement contre la corruption ?

Déjà nous attendons lors de la première réunion du Conseil des ministres, que le président de la République annonce au Premier ministre et aux ministres l’obligation de respecter la loi et d’aller faire leur déclaration de patrimoine même s’il est vrai qu’après la nomination, ils ont trois mois pour le faire mais on souhaiterait que l’annonce officielle soit effectuée par le Président de la République, lors de la tenue du premier conseil des ministres. Nous attendons également comme mesure urgente que cette semaine marque le début du respect des engagements. Les rapports de la Cour des comptes sont déjà disponibles, les rapports de l’Ige également de même que ceux de l’Ofnac mais aussi les rapports de l’Arcop (Autorité de Régulation de la Commande Publique). Donc il faut impérativement que ces rapports commencent à sortir cette semaine parce que nous avons déjà un gouvernement.

“Du moment que le président Faye a abrogé les décisions de nomination des magistrats au niveau du pôle judiciaire financier, nous attendons également que d’autres magistrats soient nommés à ces postes pour que la lutte contre la corruption, contre la criminalité économique et financière soit une réalité”

Nous attendons également la nomination des magistrats qui doivent occuper les postes de Procureur général suite aux mesures prises par le président de la république de reporter les décisions qui ont été prises par le président de la République sortant, Macky Sall. Du moment que le président Faye a abrogé les décisions de nomination des magistrats au niveau du pôle judiciaire financier, nous attendons également que d’autres magistrats soient nommés à ces postes pour que la lutte contre la corruption, contre la criminalité économique et financière soit une réalité. Ce sont des mesures primaires mais essentielles en matière de lutte contre la corruption, en matière également de promotion de la bonne gouvernance et l’obligation de rendre compte.

“La reddition des comptes n’est pas négociable. Il faut trouver les moyens de revenir sur la Loi d’amnistie votée à l’Assemblée nationale. Cette loi n’est pas juste. Cette loi ne permet pas d’avoir une réconciliation”

Vous évoquez la nécessité de la reddition des comptes. Or le Président souhaite la réconciliation nationale et veut éviter une chasse aux sorcières. La cohésion nationale vaut-elle qu’on mette le coude sur certains dossiers ?

Il n’en est pas question. Il n’y a même pas besoin de tergiverser, il n’y a même pas besoin d’attendre de midi à 14h. J’ose espérer avec ce gouvernement qu’on ne va pas se jouer des sénégalais. La reddition des comptes n’est pas négociable. Il faut trouver les moyens de revenir sur la Loi d’amnistie votée à l’Assemblée nationale. Cette loi n’est pas juste. Cette loi ne permet pas d’avoir une réconciliation. Pour qu’il y ait une réconciliation, déjà il faut une justice, il faut la vérité.  La loi d’amnistie qui a été votée ne justifie pas qu’il n’y ait pas reddition des comptes. C’est la première chose.

“Nous invitons l’actuel ministre de la Justice à développer une politique pénale juste qui permet à tout citoyen de pouvoir se défendre, à tout citoyen de pouvoir également invoquer ses droits devant la justice surtout quand il s’agit de protéger les deniers publics”

La deuxième chose c’est que la reddition des comptes surtout en matière financière n’est pas négociable, aucun dossier ne doit être mis sous le coude. Aucun dossier ne doit être laissé en rade. D’ailleurs c’est la raison pour laquelle je voudrais attirer l’attention du Président de la République sur un dossier particulier parce que d’aucuns disent qu’ils ont passé la nuit à l’hôtel King Fahd Palace, d’autres disent qu’ils n’y ont pas passé la nuit là-bas mais nous exigeons fondamentalement qu’il y ait une publication surtout du contrat qui lie l’Etat du Sénégal au promoteur de l’hôtel King Fahd Palace. Il faudrait que la transparence se fasse sur la gestion de l’hôtel King Fahd Palace et ça c’est un point d’honneur pour le Forum Civil, parce que l’hôtel King Fahd Palace appartient à l’Etat du Sénégal donc il faudrait impérativement que le gouvernement accorde une attention particulière à la gestion de l’hôtel King Fahd Palace et même aussi sur d’autres dossiers. Donc, en résumé, la reddition des comptes n’est pas négociable et aucun dossier ne devra être mis sous le coude, c’est pourquoi d’ailleurs nous invitons l’actuel ministre de la justice à développer une politique pénale juste qui permet à tout citoyen de pouvoir se défendre, à tout citoyen de pouvoir également invoquer ces droits devant la justice surtout quand il s’agit de protéger les deniers publics. Donc qu’ils mettent en place tous les instruments nécessaires pour que les deniers publics des Sénégalais soient préservés. Bien sûr qu’il n’y ait pas de chasse aux sorcières mais que les Sénégalais sachent comment leurs deniers ont été utilisés durant ces nombreuses années passées.

“Nous demandons l’instauration effective du Pool Judiciaire Financier”

Le Président de la République a promis de renforcer les organes de contrôle (OFNAC, IGE, Cour des Comptes). Que faut-il faire concrètement pour leur octroyer un réel pouvoir ?

Bon déjà au niveau de la Cour des Comptes, ils ont pas mal de pouvoir. La Cour des Comptes, ce dont elle a besoin actuellement c’est d’être renforcée en moyens humains parce qu’ils ont des compensations très larges surtout en matière de contrôle des collectivités territoriales donc ce sont des compétences assez larges. La cour a besoin fondamentalement de bras mais de bras compétents, bien sûr elle a besoin aussi de moyens financiers et ce malgré les requêtes qu’on a souvent tendance à faire auprès de la Cour pour qu’elle publie les rapports qu’elle doit aux sénégalais mais n’empêche, nous sommes également dans l’obligation de faire un plaidoyer pour elle pour que l’Etat du Sénégal augmente les moyens financiers mais également les moyens humains de la Cour des Comptes. Bien sûr, qui dit augmentation des moyens humains et financiers dit également augmentation des moyens matériels. C’est la première chose. Au niveau de l’OFNAC, également, ils ont besoin de moyens financiers assez conséquents parce que n’oubliez pas qu’avec la dernière loi sur la déclaration de patrimoine, il y a un élargissement de l’assiette des assujettis. Donc qui dit élargissement de l’assiette dit fondamentalement qu’on aura pas mal d’autorités qui devront faire leur déclaration de patrimoine au niveau de l’OFNAC. L’OFNAC a donc besoin de bras techniques pour recevoir et analyser également toutes ces déclarations de patrimoine. Non seulement, on lance un appel au gouvernement du Sénégal pour augmenter les moyens de l’OFNAC, mais également on lance un appel à tous les partenaires financiers et amis du Sénégal pour qu’ils permettent à l’OFNAC de bénéficier des moyens financiers nécessaires pour faire le travail que lui confère la loi. Ce qu’on demande fondamentalement, je l’ai dit plus haut, c’est l’instauration effective du Pool Judiciaire Financier c’est à dire, le Président de la République après avoir abrogé ou bien rapporté les décisions de nomination du Président Macky Sall concernant le Pool Judiciaire, je pense qu’il est temps qu’il nomme un nouveau Président de la chambre d’accusation du Pool Judiciaire Financier, qu’il nomme également un nouveau président de la Commission d’Instruction mais également qu’il nomme un nouveau parquetier donc un nouveau procureur de la République en matière financière. Donc c’est fondamentalement les premières innovations ou décisions qu’on attendrait du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Bien entendu, il faudrait également qu’on nous dise quand est-ce qu’on aura des assises de la justice. Il y a pas mal de choses mais je les inviterais quand même, pour avoir une vue globale de la gestion des finances publiques, à opérer un audit des finances publiques conformément au code de transparence de la gestion des finances publiques. À ce moment, il aura une base claire sur le budget de fonctionnement de l’Etat du Sénégal, sur sa partie fonctionnement, sa partie personnel, sa partie masse salariale mais également avoir une vue globale sur le budget d’investissement, sur ce qui a été investi au niveau du Sénégal, ce qui reste également à investir et ce qu’on doit investir dans les années à venir. Je pense qu’ils sont en train d’y travailler d’où la nécessité d’avoir une loi des finances rectificative qui permettra de prendre en charge toutes les nouvelles orientations matérielles mais également organisationnelles du nouveau gouvernement Sonko.

“On a besoin de savoir qui sont les véritables propriétaires des différents navires qui mouillent dans nos eaux. Dans le secteur de l’agrobusiness, on a également besoin de savoir quels sont les différents investisseurs réels. Idem, pour le commerce…”

Le chef de l’Etat a également déclaré vouloir procéder à la divulgation effective des contrats des entreprises du secteur extractif et à un audit du secteur pétrolier, minier et gazier. Qu’en pensez-vous ?

Oui c’est des secteurs assez stratégiques. Bon pour l’audit du secteur gazier, minier et pétrolier c’est tout à fait normal, ils ont besoin d’avoir la situation organisationnelle du secteur, ils ont besoin également d’avoir une situation sur les différents revenus que génère le secteur, les différents impôts que devraient générer le secteur. Ils ont besoin également d’avoir une vue globale sur la production, je dirais même les productions dans le secteur minier notamment sur la production de l’or. Ça c’est important tout comme la production des phosphates et du zircon. Je pense qu’ils ont besoin d’avoir une vue globale sur l’ensemble de ces types de productions mais également pour le secteur pétrolier comme on n’est pas encore au stade de la production, ils auront besoin quand même d’avoir une vue globale sur le contenu des différents contrats. Je pense d’ailleurs qu’il y a un travail qui a déjà été effectué sur ces contrats-là, je pense qu’il suffit que le Ministre des énergies, du pétrole et des mines collabore de façon intelligente avec les agents de l’administration pour pouvoir disposer de toutes ces informations-là. À ce moment-là, il aura un gouvernail pour pouvoir commencer le travail de façon efficace. L’audit est important pour avoir une vue globale sur l’ensemble du secteur et pouvoir prendre des décisions assez efficaces. Maintenant pour la divulgation de la propriété réelle, il faut qu’il y ait d’abord un élargissement de la propriété réelle parce qu’on veut l’avoir dans le secteur de la pêche, on a besoin de savoir qui sont les véritables propriétaires des différents navires qui mouillent dans nos eaux. Dans le secteur de l’agrobusiness, on a également besoin de savoir quels sont les différents investisseurs réels du secteur.  Dans le secteur commerce, on a également besoin de savoir quelles sont les différentes personnes qui interviennent dans le secteur. Donc divulguer les bénéficiaires effectifs oui, pourquoi pas. Mais l’élargir serait encore mieux dans d’autres secteurs.

“Si on a une bonne loi sur l’accès à l’information et à côté que la recevabilité soit effective, je pense que beaucoup de problèmes seraient déjà réglés”

Le Président de la République a promis de protéger les lanceurs d’alerte. Cette mesure louable a suscité une campagne de dénonciation sur les réseaux sociaux. N’y a-t-il pas de risque de dérive vers la délation ?

Effectivement, vous avez lâché le mot. Nous sommes dans une situation de délation. Ce n’est pas la méthode que prône le Forum Civil. Déjà, nous ne sommes pas contre une loi sur les lanceurs d’alerte bien vrai que c’est des dispositions qui sont souvent prévues par des conventions internationales mais nous prônons des préalables. Déjà si on a une bonne loi sur l’accès à l’information et à côté que la recevabilité soit effective, je ne dirais pas qu’on aurait pas besoin de loi sur les lanceurs d’alerte mais je pense que beaucoup de problèmes seraient déjà réglés parce que si on a des corps de contrôle qui sont soit la Cour des Comptes, soit l’IGE, l’OFNAC, l’ARMP ou l’ARCOP ou bien les inspections internes qui sont au niveau des ministères, s’ils font leur travail convenablement et qu’ils rendent compte du travail qu’ils ont effectué sur le terrain et que le journaliste, le citoyen puisse accéder à l’information, je ne dirais pas toute l’information mais à l’information encadrée, je pense que si on a ces deux éléments préalables, nous n’aurons pas besoin de façon effective d’avoir une loi sur les lanceurs d’alerte. Maintenant, ce qu’on est en train de vivre, je ne sais pas si ça a été très mal interprété par beaucoup de Sénégalais mais c’est de la délation, ce ne sont pas des alertes. Il y a une technique et des outils également pour être un lanceur d’alerte.

“Il ne faudrait pas que les citoyens s’exposent à la diffamation et qu’ils laissent les corps de contrôle faire le travail nécessaire”

Qui est-ce qui est un lanceur d’alerte ?

C’est souvent des personnalités qui sont dans des administrations privées ou publiques et qui disposent d’une information stratégique qui pourrait peut-être porter atteinte à l’intérêt de l’Etat et qu’ils divulguent cette information là au bénéfice de l’intérêt général. La loi dit qu’il faut protéger impérativement ces gens-là. Maintenant si cette information stratégique était déjà connue à l’avance, à travers une loi sur l’accès à l’information ou bien à travers un audit qui a été effectué par les corps de contrôle, on aurait pas besoin d’avoir un lanceur d’alerte. Maintenant, toutes les informations ne peuvent pas être connues, en ce moment on aurait peut-être besoin d’une loi qui protègerait les citoyens qui sont à l’intérieur du système ou qui sont en dehors du système de pouvoir divulguer certaines informations mais il faudra qu’on fasse très attention pour ne pas exposer le citoyen à la diffamation. Il faudrait qu’ils fassent très attention. On m’envoie tous les jours des vidéos en me disant Monsieur Seck il faut parler de ceci, il faut parler de cela mais attention après vérification, on se rend compte que ce sont des informations fausses donc il ne faudrait pas que les citoyens s’exposent à la diffamation et qu’ils laissent les corps de contrôle faire le travail nécessaire. Je pense qu’avec une bonne coordination effectuée par le Premier Ministre surtout sur les corps de contrôle, on pourrait disposer également de pas mal d’informations sur la gestion des deniers publics mais qu’on évite  de tomber également dans une délation à outrance.

Entretien réalisé par Absa HANE

Birahim Seck appelle à une augmentation des taxes sur le tabac pour protéger la jeunesse sénégalaise

Birahim Seck, figure de la société civile au Sénégal, lance un appel pressant au nouveau gouvernement pour qu’il envisage sérieusement une augmentation des taxes sur le tabac. Cette initiative vise à protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme et à mobiliser des ressources financières supplémentaires pour lutter contre ce fléau.

Lors d’un atelier de sensibilisation sur le tabagisme destiné aux journalistes couvrant les domaines de la santé, de la population et du développement, Birahim Seck a souligné l’urgence de la situation. Il a déclaré que la jeunesse sénégalaise était littéralement et métaphoriquement tuée par le tabagisme, mettant en lumière les conséquences graves de cette habitude sur la santé publique.

Selon lui, l’augmentation des taxes sur le tabac rendrait cette substance moins accessible aux jeunes, qui sont particulièrement vulnérables aux influences néfastes du tabagisme. De plus, cela fournirait des ressources financières supplémentaires pour financer des initiatives de sensibilisation et de lutte contre le tabagisme, ainsi que pour soutenir les programmes de santé publique en général.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté de protéger la jeunesse et de réduire les impacts néfastes du tabagisme sur la société sénégalaise. En effet, les dépenses importantes engagées pour traiter les maladies liées au tabagisme pourraient être évitées en adoptant des politiques fiscales dissuasives vis-à-vis du tabac.

L’appel de Birahim Seck met en lumière l’importance cruciale de politiques publiques efficaces pour lutter contre le tabagisme et protéger la santé publique, en particulier celle des jeunes générations. En augmentant les taxes sur le tabac, le gouvernement pourrait prendre une mesure significative pour promouvoir un mode de vie sain et réduire la prévalence du tabagisme au Sénégal.

Birame Souleye Diop Nomme Ministre du Pétrole et des Énergies : Birahim Seck Applaudit la Décision

La nomination de Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines a suscité une réaction positive de la part de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Dans un post sur les réseaux sociaux, M. Seck a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette nomination, tout en adressant des conseils au nouveau ministre. Il a souligné l’importance pour le ministre de s’ouvrir aux compétences locales et de placer les communautés au centre de ses préoccupations.

« Les départements en charge du Pétrole, des Énergies et des Mines regorgent de Sénégalais patriotes, compétents et dévoués. Ouvrez-vous à eux, écoutez-les et décidez ensuite en toute autorité. Placez les communautés au cœur de vos préoccupations. Pleins de succès M. le Ministre », a écrit Birahim Seck.

Cette réaction met en lumière l’importance de la participation des acteurs locaux et de la prise en compte des besoins des communautés dans la gestion des ressources énergétiques et minières du pays. Birahim Seck encourage ainsi le nouveau ministre à adopter une approche inclusive et à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour promouvoir le développement durable et équitable du secteur.

Birahim Seck interpelle le gouvernement de Sonko: “Il faut taxer le tabac pour sauver la jeunesse”

Lors d’un récent atelier avec les journalistes en santé population et développement, Birahim Seck du Forum civil a souligné l’urgence pour le gouvernement de Ousmane Sonko de prendre des mesures décisives pour lutter contre le fléau du tabagisme qui menace la jeunesse sénégalaise. Il a rappelé que de nombreux experts ont souligné les dangers du tabagisme pour la jeunesse, tant sur le plan figuré que propre, et a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour inverser cette tendance préoccupante.

En tant que représentant du Forum civil, M. Seck a mis en avant l’importance de la taxation des produits du tabac comme un moyen efficace de dissuader la consommation de tabac, en particulier chez les jeunes. Il a souligné que malgré les efforts déployés par les associations pour sensibiliser et obtenir des lois plus strictes sur le tabac, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme.

Selon M. Seck, une augmentation de la taxation du tabac permettrait non seulement de limiter l’accessibilité du tabac aux jeunes, mais aussi de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme et prendre en charge les personnes souffrant de maladies liées au tabac, telles que le cancer. Il a souligné que le tabagisme entraîne des dépenses importantes pour le traitement des maladies liées au tabac, ce qui met en évidence l’importance de prendre des mesures préventives dès maintenant.

En plus de la taxation du tabac, le Forum civil s’engage à soutenir les associations qui œuvrent dans la lutte contre le tabagisme, notamment en plaidant pour l’interdiction définitive du tabagisme dans les lieux publics. M. Seck a souligné l’importance de cette mesure pour protéger non seulement les fumeurs, mais aussi les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif.

Birahim Seck et le Forum civil appellent le gouvernement de Sonko à agir rapidement et de manière décisive pour lutter contre le tabagisme et protéger la jeunesse sénégalaise. La taxation du tabac et l’interdiction du tabagisme dans les lieux publics sont des mesures essentielles pour atteindre cet objectif crucial de santé publique.

Présidentielle 2024 : Appel de Birahim Seck à Amadou Ba et Macky Sall pour Féliciter Diomaye Faye

Birahim Seck, le Coordonnateur national du Forum civil, a lancé un appel poignant sur les ondes de Rfm. Il invite instamment le président sortant Macky Sall et son candidat Amadou Ba à prendre contact avec Bassirou Diomaye Faye afin de le féliciter, en raison des premières tendances publiées sur la toile.

Cette déclaration reflète un appel à la tradition démocratique et au respect des résultats électoraux. Birahim Seck souligne l’importance de reconnaître les résultats préliminaires et de saluer la victoire émergente de Bassirou Diomaye Faye, en tant que signe de respect pour le processus électoral et pour le choix exprimé par les électeurs.

Cet appel témoigne également de la volonté de promouvoir un climat politique apaisé et respectueux, même dans un contexte où les résultats définitifs ne sont pas encore annoncés. Birahim Seck met en avant l’importance de l’unité nationale et de la cohésion sociale, appelant ainsi à un geste de félicitations qui pourrait contribuer à renforcer la stabilité politique du pays.

Alors que les premières tendances indiquent une avance pour Bassirou Diomaye Faye, cet appel à la reconnaissance et à la félicitation des adversaires politiques marque un moment crucial dans le processus électoral et dans la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Supposée corruption au Conseil Constitutionnel : Birahim Seck répond au PDS

Les allégations de corruption au sein du Conseil Constitutionnel, évoquées lors d’une conférence de presse par le président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, Mamadou Lamine Thiam, ont suscité une réaction cinglante de la part du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck.

Dans une déclaration ferme, Birahim Seck a démonté les accusations portées contre la société civile, affirmant que son organisation n’est pas une caisse de reconnaissance de personne. Il a réagi aux propos du PDS, soulignant que le Forum Civil n’est pas une « Organisation de la Société Civile marionnette ».

Il a lancé un défi direct au Parti démocratique sénégalais (PDS), invitant ses membres à apporter des preuves tangibles de corruption s’ils en ont. Il a rappelé que les locaux du Forum Civil sont ouverts à toute personne disposant d’informations crédibles sur de possibles actes répréhensibles. « Si vous disposez de preuves tangibles de corruption, certains d’entre vous connaissent très bien nos locaux. Nous savons assumer nos positions », a-t-il affirmé.

Cette réponse sans équivoque de Birahim Seck met en lumière la détermination de la société civile à lutter contre la corruption et à défendre l’intégrité des institutions démocratiques. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance, ainsi que la nécessité pour toutes les parties prenantes de faire preuve de vigilance et de diligence dans la lutte contre la corruption.

Alors que les tensions politiques s’intensifient à l’approche des élections, il est essentiel que les accusations de corruption soient examinées de manière impartiale et transparente. La société civile joue un rôle crucial dans la surveillance de la gouvernance et dans la promotion de la responsabilité des institutions publiques, et elle continuera à œuvrer pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique au Sénégal.

Loi d’amnistie : Birahime Seck critique la position des députés de l’ex-Pastef

La Commission des lois de l’Assemblée nationale a franchi une étape importante ce mardi en adoptant le projet de loi d’amnistie. Cependant, les députés de l’ex-Pastef ont choisi de s’abstenir, suscitant une réaction de Birahime Seck du Forum civil.

Dans une déclaration, Birahime Seck a vertement critiqué l’attitude des députés de l’ex-Pastef, les accusant d’ambiguïté face au projet de loi d’amnistie. Selon lui, cette posture ne les distingue en rien des politiciens traditionnels. Il a clairement exprimé son désaccord avec leur position, affirmant qu’ils seront scrutés de près lors de la plénière.

Il est intéressant de noter que le sort définitif de la loi d’amnistie sera scellé lors de la plénière, où tous les députés auront l’opportunité de voter sur cette question cruciale. Concernant l’ex-Pastef, leurs dirigeants ont publiquement exprimé leur opposition à cette loi d’amnistie, arguant qu’elle favorise davantage le pouvoir en place que les prétendus « détenus politiques » visés.

Cette divergence de points de vue soulève des questions importantes sur les principes et les valeurs défendus par les différents acteurs politiques, ainsi que sur leur vision de la justice et de la réconciliation nationale. La plénière promet d’être un moment crucial pour l’avenir de cette loi et pour la crédibilité des représentants du peuple.

Violences contre des journalistes : Le Forum civil exprime sa condamnation

Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, a exprimé son inquiétude face aux événements récents au Sénégal, notamment les actes de violence perpétrés contre des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans un tweet, Birahim Seck a condamné fermement ces agressions contre l’intégrité physique des journalistes et a assuré ces derniers du soutien indéfectible du Forum civil. Il a spécifiquement mentionné Absa Hane de Seneweb, tout en exprimant sa solidarité envers tous les professionnels des médias qui ont été persécutés.

Cette déclaration du Forum civil souligne l’importance de protéger la liberté de la presse et l’intégrité des journalistes, qui jouent un rôle crucial dans la démocratie en informant le public et en rendant compte des événements d’intérêt public.

Débat houleux sur la note de transparency International : Birahim Seck et Abdou Karim Fofana en opposition

La publication du Rapport de Transparency International sur l’Indice de Perception de la Corruption 2023 a déclenché une passe d’armes par presse interposée entre Birahim Seck du Forum Civil et Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du Gouvernement au Sénégal.

Selon le rapport, le Sénégal maintient sa note de 43/100, plongeant ainsi dans la zone rouge pour la troisième année consécutive. Birahim Seck et d’autres membres du Forum Civil avaient formulé des recommandations pour sortir le pays de cette zone critique. Cependant, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, prend la défense du gouvernement en soulignant que le Sénégal occupe la sixième place en Afrique, comparé à la 17e place en 2012.

La réaction du ministre n’a pas été bien accueillie par Birahim Seck, qui a répondu avec ironie en comparant la situation à celle d’un enfant obtenant une note de 4,3/10 et son père se réjouissant parce que l’enfant a la 6e meilleure note de la classe.

Birahim Seck a ensuite réaffirmé que l’indice de perception de la corruption n’a montré que peu de progrès au fil des années, rappelant que la note était de 36/100 en 2012 et n’a atteint que 43/100 en 2023.

Ce débat reflète les tensions persistantes entre les acteurs de la société civile et le gouvernement sénégalais concernant la lutte contre la corruption et la gouvernance transparente. La question demeure sur la manière dont le gouvernement réagira aux appels à des réformes plus substantielles pour améliorer la perception de la corruption dans le pays.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Débat sur la séparation des pouvoirs au Sénégal : Birahim Seck « Corrige » l’Union des Magistrats Sénégalais

Une déclaration récente de Birahim Seck, une figure éminente de la société civile sénégalaise, a enflammé un débat intense en remettant en question le principe de base de la séparation des pouvoirs. Au cœur de cette controverse se trouve la proposition de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) de convoquer des membres du Conseil Constitutionnel devant une Commission d’Enquête Parlementaire.

Cette prise de position soulève des questions cruciales sur la nature de la démocratie sénégalaise et le fonctionnement de ses institutions. Alors que la séparation des pouvoirs a longtemps été considérée comme un pilier fondamental de toute démocratie, visant à garantir un équilibre des pouvoirs et à prévenir les abus, la proposition de Seck suggère que des interprétations rigides pourraient entraver la responsabilité et la transparence.

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