Découverte macabre à Birkelane : Des ossements humains trouvés sur un chantier, les travaux suspendus

Une découverte sinistre a perturbé les travaux sur un chantier dans la commune de Ségré Gatta, région de Kaffrine, à Birkelane. Des ossements humains ont été mis au jour, forçant la suspension immédiate des opérations et l’ouverture d’une enquête par les autorités compétentes, notamment la gendarmerie.

L’équipe de l’Ageroute, chargée du chantier dans le cadre du projet de construction de la route Mabo – Birkelane, a été confrontée à cette trouvaille macabre alors qu’elle prévoyait l’implantation d’un marché sur le site désigné par la mairie de Ségré Gatta.

Les ouvriers, creusant le sol dans le cadre de leurs activités, ont découvert des ossements humains enfouis. Alertée par cette découverte troublante, l’entreprise en charge du chantier a immédiatement informé les autorités compétentes, conduisant à l’intervention de la brigade territoriale de Birkelane, sous le commandement du capitaine Abdoulaye Samba Bâ.

Les premières constatations ont révélé que le site désigné par la mairie pour le marché était autrefois un cimetière, abandonné depuis les années 1924. Cette révélation a suscité des réactions parmi les habitants, certains d’entre eux ayant des liens personnels avec ce lieu chargé d’histoire.

Un notable local, A. Niass, a témoigné aux autorités que son grand-père avait été enterré sur ce site en 1952, et qu’il avait lui-même érigé une tombe à cet endroit en 2008. Ces informations ont souligné l’importance historique du site et ont mis en lumière la nécessité de traiter cette découverte avec respect et précaution.

Dans l’attente d’une solution concertée entre la mairie et l’Ageroute, les travaux sur le chantier ont été interrompus. Cette découverte rappelle l’importance de prendre en compte l’histoire et la signification des sites avant d’entreprendre des projets de développement, soulignant la nécessité de protéger et de préserver le patrimoine historique et culturel de la région.

Birkelane : Un batteur de tam-tam arrêté lors d’un mariage pour le viol de sa nièce de 10 ans

La brigade territoriale de Birkelane a déféré, ce lundi matin, M. Diouf pour viol sur sa nièce de 10 ans. Le batteur de tam-tam incriminé a été arrêté par les gendarmes en pleine cérémonie de mariage où il faisait office de tambour-major. Seneweb vous livre les détails de l’enquête.

Une affaire d’inceste secoue la commune de Mabo, située dans la région de Kaffrine. Un batteur de tam-tam, connu sous le sobriquet de “Kap-Kap”, est soupçonné d’avoir abusé sexuellement sa nièce.
Après le divorce de sa mère, la victime A. D. S. a été confiée à sa grand-mère domiciliée à Mabo, une commune du département de Birkelane. La mère de cette fillette de 10 ans s’est remariée plus tard à Diakhao.


Un jour, la dame F. D. a quitté son domicile conjugal dans le Sine pour revenir dans sa maison familiale à Mabo où se tenait une cérémonie de prière dédiée à son défunt père. Sur place, elle a constaté un comportement suspect de sa fille. 
En effet, cette élève en classe de CM1 marchait difficilement. Pressée de questions, A. D. S. a fini par confier à sa mère biologique qu’elle a été abusée sexuellement par son oncle maternel M. Diouf alias “Kap-Kap”.


Il ressort du dossier que la grand-mère de la victime a tenté d’étouffer l’affaire. Elle a tenté de dissuader la mère d’A. D. S. de ne pas porter l’affaire devant la justice.
Mais F. D. a déposé une plainte sur la table du commandant  Abdoulaye Samba Bâ, contre son frère incriminé grâce à l’appui de la personne morale de l’AEMO dans cette localité.


Séance tenante, le chef de service de la brigade territoriale de Birkelane a réquisitionné les services d’un gynécologue. Après examen, le rapport médical a fait cas d’une défloraison et de la perte de l’hymen. La fille a déclaré sur procès-verbal qu’elle a été violée dans la chambre par son oncle maternel.
Les investigations menées par les gendarmes ont permis de localiser le mis en cause dans le village de Keur Djiby. Le présumé violeur assurait l’ambiance avec son tam-tam lors d’un mariage. Il a été cueilli en pleine cérémonie par les éléments de la brigade de Birkélane.


Interrogé sur procès-verbal, M. Diouf a avoué partiellement les faits. Il a déclaré avoir frotté son sexe contre les parties intimes de la fille en question, jusqu’à satisfaire sa libido.
Au terme de l’enquête, il a été déféré ce lundi au parquet de Kaolack pour viol.

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