Blocage dans certaines directions suite aux nominations de Diomaye Faye

Les récentes nominations opérées par le Président Diomaye Faye lors des derniers Conseils des ministres ont suscité des problèmes de transition dans certaines directions et institutions publiques. Alors que plus d’une trentaine de postes ont été pourvus, des retards et des blocages ont été signalés dans certains secteurs, selon Les Échos de ce lundi.

Si la passation de témoin s’est déroulée sans accroc dans certaines entités, d’autres ont connu des difficultés. Les Échos rapporte des lenteurs dans la transition au niveau de quelques directions nationales, sans fournir de détails précis.

Le journal souligne que certains directeurs généraux récemment limogés n’ont toujours pas reçu de documents officiels les informant des modalités de la passation de service avec leurs remplaçants. Cette situation a entraîné un ralentissement des activités administratives, les directeurs sortants refusant de signer de nouveaux actes tant que la passation n’est pas effectuée.

Les présidents de Conseil d’administration (PCA) ne sont pas épargnés par cette situation. Certains d’entre eux sont dans l’attente de la passation de service de leurs directeurs généraux et ne savent pas quand ils seront installés dans leurs fonctions pour assurer la continuité du travail.

Ce blocage souligne les défis rencontrés lors des transitions administratives et met en lumière la nécessité d’une gestion efficace des processus de passation de service. Il est essentiel que les nouvelles nominations se déroulent de manière fluide et que les directeurs sortants et entrants collaborent étroitement pour garantir la continuité des activités et des services publics. En attendant, ces retards dans la transition pourraient avoir un impact sur le fonctionnement de certaines institutions et nécessitent une résolution rapide pour éviter toute perturbation supplémentaire.

Condamnation à payer 1,1 milliard : La Sonatel conteste le blocage de ses comptes bancaires, le juge a tranché

Condamnée à payer la somme de 1,1 milliard Fcfa à la start-up Interface Sas, la Sonatel ne s’est toujours pas exécutée. A la demande de Interface, les comptes bancaires de l’opérateur téléphonique ont été bloqués. Ce que l’opérateur a contesté devant la justice, mais n’a pas totalement obtenu gain de cause.

La société d’ingénierie (Interface Sas), qui avait développé un procédé sous la marque Beinday, avait signé un accord de confidentialité avec la Sonatel. Quelque temps après, Interface Sas avait constaté que la Sonatel avait copié le process, malgré l’accord de confidentialité et en dépit du brevet d’invention décerné par l’organisation africaine de la propriété intellectuelle au PDG d’Interface Sas, Maguette Sylla.

Après une plainte, la Sonatel avait été condamnée à payer 1,1 milliard Fcfa à la société d’ingénierie pour violation des droits de la propriété intellectuelle (600.000.000 Fcfa à titre de manque à gagner et toute cause de préjudice confondue et 500.000.000 Fcfa au titre du préjudice subi).

Pour récupérer son argent, Maguette Sylla a fait bloquer les comptes de la Sonatel ouverts à Attijari, Bhs, Bicis, Société générale, Ecobank, Boa, Orabank, Bnde et Banque Atlantique Sénégal. Une procédure attaquée par la Sonatel qui n’a pas obtenu totalement gain de cause, rapporte Pressafrik.

En effet, ce lundi 4 décembre, le juge des référés a rejeté l’argument de la Sonatel qui plaidait la nullité de l’exploit de dénonciation. N’empêche, la saisie a été cantonnée au compte de la Sonatel ouvert dans les livres de la Société générale. Aussi, le juge a ordonné par conséquent la mainlevée des saisies pratiquées sur les autres comptes Sonatel. Pour autant, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la décision.

Senenews

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