Le Dakarois Quotidien N°428 – 24/03/2025
Étiquette : Bougane Gueye
Loi interprétative : Les cadres de Guem Sa Bopp dénoncent « une violation des droits des victimes des manifs »
Dans un communiqué rendu public ce dimanche 23 mars, la Cellule des cadres de Guem Sa Bopp s’est prononcée sur le projet de loi interprétative de la loi d’amnistie. Elle s’offusque de la violation des droits des victimes des manifestations.
Voici leur communiqué.
« Mouvement Guem Sa Bopp les Jambaars
Haro sur les prémices de violations des droits des victimes des violences politiques postélectorales ( Fev 2021- Fev 2024)
Dans le cadre d’un projet de loi interprétant l’amnistie ou sa révision partielle, initiée par la majorité, la Cellule des cadres de Guem Sa Bopp les Jambaars assure un suivi étroit de cette machination politique, s’offusque de la violation des droits des victimes et procède à l’analyse des précédents dangereux y afférents. Cette bourde parlementaire est pire que le négationnisme de l’Occident sur la vérité de Thiaroye 44.
Cette position impie, régulièrement défendue par le pouvoir en place, incite les autorités à prendre des actions grotesques allant dans le sens d’une lecture tendancieuse susceptible d’orienter la justice et de donner une immunité aux bagnards de Pastef ou de servir de bouclier à une mouvance insurrectionnelle.
Le mouvement Gueum Sa Bopp, conscient de la lourdeur des conséquences historiques liées à cette forfaiture, exige :
– l’égalité des citoyens devant la justice, la comparution des auteurs présumés des violences, des destructeurs de biens publics comme privés, des pyromanes de l’UCAD ou des bus, des assassins du bus TATA de Yarakh calciné par des cocktails Molotov, des responsables du carnage humain ( 83 morts), des fossoyeurs de notre économie à genoux depuis, et des profanateurs de l’image de nos Guides religieux,- appelle à manifester pacifiquement contre ce banditisme d’État le 2 avril, devant l’Assemblée nationale pour que cesse la vendetta d’État de Pastef les pétrifiés !
Il convient, dès lors, de noter que l’indemnisation des militants de Pastef avec l’argent du contribuable, sans décision de justice, relève d’une flagrance que ni la morale, ni l’éthique ou l’honneur ne peuvent concéder.Guem Sa Bopp exige, à cet effet, une mission d’enquête dédiée à cette perfidie, demande aux autorités judiciaires de faire la lumière sur la mort du ministre Moustapha Ba suite aux déclarations récentes du porte-parole du Gouvernement Amadou M. N.Sarré.
Guem Sa Bopp travaille pour la lumière de l’histoire sur cet exercice de vérité qui consiste en une documentation de ces préjudices iniques subis par le peuple sénégalais.
Fort de ces conclusions, Gueum Sa Bopp compte saisir le Haut Commissariat des Nations Unies, l’Union européenne, l’ambassade des États-Unis et les organisations de défense des droits de l’homme pour mettre « les criminels au pouvoir » au Sénégal face à leur responsabilité.
Au demeurant, le Pastef s’identifie avec un nombre grandissant de levées d’immunité parlementaire, de cas de violence verbale sans l’invocation de l’article 80, de restrictions de liberté, de détentions arbitraires, ou les libertés sous leur contrôle pour diverses raisons politiciennes.
À l’instar des tendances démocratiques mondiales, le Sénégal ne doit plus se permettre d’accepter la vassalisation de la justice à des fins strictement opportunistes »
Cellule des cadres de Guem Sa Bopp
Trois membres de la coalition « Sam Sa Kaddù » condamnés à trois ans de prison ferme
Le tribunal de grande instance (TGI) de Saint-Louis a rendu son verdict ce lundi concernant les violences électorales survenues lors de la campagne pour les législatives du 17 novembre. Parmi les condamnés figurent trois membres de la sécurité rapprochée de Barthélemy Dias, appartenant à la coalition « Sam Sa Kaddù », qui ont écopé de trois ans de prison ferme.
Outre les trois membres de la garde rapprochée, le tribunal a prononcé d’autres condamnations allant de deux ans, dont six mois ferme, à trois ans, assortis de deux ans ferme, à l’encontre de certains prévenus. Ces peines ont été prononcées pour des actes de violence perpétrés contre des marchands ambulants dans le quartier de Sor, à Saint-Louis. Cependant, plusieurs autres accusés ont été relaxés faute de preuves suffisantes.
Les incidents remontent à la campagne électorale des législatives anticipées. La coalition « Sam Sa Kaddù », dirigée par Barthélemy Dias, menait une caravane dans le quartier de Sor, connu pour être un fief stratégique. Des heurts ont alors éclaté entre des marchands ambulants et les membres de la sécurité du convoi.
Selon les témoignages recueillis, les gardes rapprochés auraient usé de la violence pour disperser les marchands qui refusaient de quitter leurs emplacements. Les tensions ont rapidement dégénéré en affrontements, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre.
Suite au verdict, plusieurs proches des condamnés ont exprimé leur indignation. Certains estiment que la justice a été instrumentalisée pour réprimer l’opposition politique, tandis que d’autres jugent les peines disproportionnées par rapport aux faits reprochés.
De son côté, Barthélemy Dias, qui n’a pas encore réagi publiquement, est attendu pour s’exprimer sur le sujet dans les prochains jours. Son entourage affirme toutefois que ces condamnations ne remettront pas en cause leur détermination à poursuivre leurs activités politiques.
Ce verdict intervient dans un contexte de tensions politiques accrues, marqué par une montée des revendications sociales et une instabilité grandissante dans certaines régions du pays. Pour la coalition « Sam Sa Kaddù », ces condamnations représentent un coup dur, mais elles pourraient également renforcer leur position de victimes d’une justice partisane aux yeux de leurs sympathisants.
Les avocats des condamnés ont déjà annoncé leur intention de faire appel. Ils prévoient de dénoncer les conditions d’arrestation et de détention de leurs clients, qu’ils jugent arbitraires et contraires aux droits fondamentaux.
Affaire à suivre.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°342 – du 09/12/2024
Justice : Bougane Gueye, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia libérés
Le leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp et président-directeur général du groupe de presse D-Média, Bougane Gueye, ainsi que le journaliste Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur Kader Dia, ont recouvré la liberté après leur mise en garde à vue, selon plusieurs sources médiatiques.
Ces personnalités avaient été accusées de diffusion de fausses nouvelles, de diffamation et, pour certains, de propos injurieux. Bougane Gueye, qui avait été convoqué et mis en garde à vue par la Division spéciale de la cybersécurité, faisait face à des accusations liées à des déclarations jugées diffamatoires et à la diffusion de fausses informations. En plus de ses activités médiatiques, Bougane Gueye est candidat aux élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024.
Quant à Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain, son dossier a été classé sans suite par le procureur Ibrahima Ndoye, mettant ainsi un terme à ses ennuis judiciaires. Kader Dia, chroniqueur, a également été libéré, après avoir été détenu pour des accusations similaires.
Le dénouement de cette affaire marque un soulagement pour leurs partisans, dans un contexte de tensions politiques et de débats autour de la liberté d’expression au Sénégal.
Immeuble en sursis à la Cité Keur Gorgui : Bougane Gueye réagit et accuse la Banque Agricole d’escroquerie
Une affaire judiciaire secoue actuellement l’entrepreneur sénégalais Bougane Guéye Dani, suite à une décision du Tribunal de commerce ordonnant une expertise sur l’un de ses immeubles situé à la Cité Keur Gorgui. Cette mesure fait suite à une demande de la Banque Agricole, exigeant le remboursement d’un prêt de 393 millions de francs CFA, garanti par une caution solidaire de Bougane Guéye.
Cependant, dans une note adressée à Seneweb, Bougane Guéye Dani réagit avec vigueur, accusant la Banque Agricole de mauvaise foi et d’escroquerie. Selon ses précisions, le prêt en question aurait déjà été entièrement soldé, comme le rapport d’expertise daté de septembre 2022 le confirme.
Le chef d’entreprise dénonce également le fait que la banque tente d’imputer de nouveaux frais sur la caution de Bougane Guéye, alors qu’il n’est aucunement engagé dans cette affaire. Il qualifie cette démarche de tentative d’escroquerie inacceptable de la part d’une institution financière de cette envergure.
En outre, Bougane Guéye conteste la validité d’une hypothèque définitive sur son immeuble à Keur Gorgui, mentionnée dans une décision de la cour d’appel, mais jamais officiellement servie à son avocat ni à lui-même. Il souligne que la procédure de cassation contre cette décision est déjà en cours.
Enfin, Bougane Guéye met en lumière le volume important des échanges financiers entre sa société Boss et la Banque Agricole, estimé à plus de 81 milliards de francs CFA au fil des années de collaboration.
Cette affaire soulève des interrogations sur les pratiques bancaires et judiciaires, mettant en lumière les tensions entre les acteurs économiques et financiers au Sénégal. Bougane Guéye affirme sa détermination à défendre ses droits et à lutter contre toute tentative d’injustice à son encontre.

Bougane Gueye, l’homme clé de la présidentielle 2024 : Les candidats sollicitent son soutien
La course à la présidentielle au Sénégal prend une tournure intéressante alors que les candidats rivalisent pour obtenir le soutien crucial de Bougane Gueye, leader du Mouvement Gueum Sa Bopp.
Suite à l’annonce du soutien de Diomaye de PASTEF, d’autres candidats ont également exprimé leur intérêt pour le soutien de Gueum Sa Bopp. Parmi eux, Aliou Mamadou Dia du PUR, Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom ont fait la queue pour solliciter le soutien de Bougane Gueye.
Le leader de Gueum Sa Bopp est devenu un acteur majeur dans le paysage politique sénégalais, son mouvement cherchant à apporter des changements significatifs dans le pays. La décision de Bougane Gueye quant à son soutien pourrait avoir un impact considérable sur la dynamique électorale, faisant de lui l’homme clé de la présidentielle de 2024.
À mesure que les candidats courtisent l’influence de Bougane Gueye, l’équilibre politique continue de se redessiner, soulignant l’importance stratégique de Gueum Sa Bopp dans le paysage politique sénégalais. Affaire à suivre pour observer les développements ultérieurs et l’annonce potentielle du soutien de Bougane Gueye à l’un des candidats.
Audience des candidats recalés au palais : Mimi Touré déballe toute la vérité et répond à Bougane (Vidéo)
L’ancienne Première ministre, Mimi Touré n’a pas encore dit son dernier mot. Récemment au coeur de tous les combats du collectif des recalés qui réclamaient justice, jusqu’à interpeller le président de la République, elle a fait face à nos confrères de Sans limites pour édifier la lanterne des sénégalais sur cette question.
Pour rappel, face à leurs protestations, Macky Sall a finalement décidé de les recevoir et de les écouter.
Regardez
Bougane Gueye renonce aux recours après son élimination des parrainages présidentiels
Le candidat Bougane Gueye Dany, écarté de la course à la présidentielle lors de la vérification des parrainages, a décidé de ne pas déposer de recours. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti Gueum Sa Bopp, il a affirmé qu’il mettait fin à toute contestation, soulignant les irrégularités persistantes liées aux parrainages qu’il dénonçait depuis 2019.
Cette décision de ne pas contester sa non-validation des parrainages met en lumière la frustration et la déception du candidat face à un système qu’il qualifie d’injuste et prévisible. Bougane Gueye Dany estime que les recours, déposés régulièrement depuis 2019, n’ont jamais eu de suite favorable et ne constituent qu’une démarche futile face à des décisions déjà prises en amont.
Cette renonciation aux recours peut également être interprétée comme un signal fort de désillusion envers le système politique en place. Bougane Gueye Dany affiche ainsi sa volonté de ne plus s’investir dans des démarches qu’il estime inutiles et contre-productives.
la décision de Bougane Gueye Dany de ne pas déposer de recours après son élimination des parrainages reflète son sentiment de désenchantement vis-à-vis du processus électoral. Cette posture souligne également les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats indépendants dans le contexte politique actuel.
Bougane Gueye face à un défi de taille : 19 000 parrains à régulariser pour sauver sa candidature
La candidature de Bougane Gueye, leader du mouvement Gueum Sa bopp, est confrontée à une sérieuse menace après la vérification de ses parrainages le 5 janvier. Il apparaît que le patron de Dmedia doit régulariser 19 000 parrains s’il souhaite demeurer dans la course à la présidentielle, n’ayant validé que 25 000.
Selon le mandataire de Bougane Gueye, la situation découle en partie de la position obtenue lors du tirage au sort. Malgré cela, la validation de seulement six régions sur le minimum requis de sept ajoute à la complexité de la situation. Un déficit régional supplémentaire nécessite également d’être comblé.
Le mandataire de Bougane Gueye affirme qu’ils disposent d’un stock de parrains suffisant pour relever ce défi. « Nous avons un stock suffisant, donc nous allons nous mettre au travail dès maintenant », assure-t-il.
Cette situation place Bougane Gueye devant un défi de taille, nécessitant une mobilisation rapide et efficace pour rassembler les parrainages requis et garantir la pérennité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.