UCAD : Les étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques dénoncent la réduction des bourses

Dakar, 15 octobre 2024 – Le collectif des listes syndicales de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) exprime son profond mécontentement face à la récente décision du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réduire, sans consultation préalable, le montant des bourses de plusieurs étudiants.


Dans un communiqué conjoint, les syndicats dénoncent une mesure qui frappe durement les étudiants, certains ayant même passé une année entière sans percevoir leur bourse. Ils qualifient cette décision d’« inédite dans l’histoire du pays », rappelant qu’à une période où les salaires des fonctionnaires, y compris ceux du ministère, sont versés, priver les étudiants de cette ressource essentielle relève d’une inégalité flagrante.
Cette situation intervient alors que les étudiants comptent sur leurs bourses pour subvenir à leurs besoins vitaux, notamment en matière d’hébergement, de restauration et de recherches académiques. Les retards récurrents dans les paiements, combinés à la diminution du montant, rendent la situation insoutenable.
Le collectif exhorte le ministre à revenir sur cette décision dans les plus brefs délais et prévient que tous les moyens de lutte seront envisagés pour défendre cette revendication. Ils rappellent également l’importance de respecter les droits des étudiants, pour qui la bourse représente un soutien indispensable.
Avec cette sortie vigoureuse, la communauté estudiantine réitère son engagement pour la justice sociale et le respect de leurs droits dans un contexte où la précarité étudiante devient de plus en plus alarmante.

Le Collectif des Amicales de l’UCAD réclame le paiement immédiat des bourses d’octobre

Le Collectif des Amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé son mécontentement face au retard observé dans le paiement des bourses d’études du mois d’octobre. Dans un communiqué adressé à la rédaction de Seneweb, le Collectif souligne que, bien que la reprise des cours soit imminente, les allocations d’études ne sont toujours pas disponibles au 12 octobre.

Selon les étudiants, la direction des bourses avait pourtant promis un règlement avant la fin de cette semaine, promesse qui n’a pas été tenue. « Nous constatons que cela n’a pas été fait. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’elle se répète depuis quelques mois », ont dénoncé les rédacteurs du communiqué.

Le Collectif rappelle que les retards récurrents dans le versement des bourses mettent les étudiants dans des situations financières précaires, en particulier à l’approche de la rentrée. Ils appellent les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour garantir que ces retards ne se reproduisent plus, insistant sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse de la distribution des allocations.

Réitérant leur engagement à défendre les droits des étudiants, les Amicales de l’UCAD exhortent la direction à trouver une solution rapide à ce problème, tout en assurant leur détermination à veiller au respect des intérêts de la communauté estudiantine.

Retard dans le paiement des bourses de sécurité familiale : la ministre Maïmouna Dièye s’explique et rassure les bénéficiaires

Après plusieurs mois de manifestations et de frustration de la part des 300 000 bénéficiaires du programme des bourses de sécurité familiale, la ministre de la Famille et de la Solidarité, Maïmouna Dièye, est sortie du silence pour éclaircir la situation. En effet, ces bourses, qui visent à soutenir les personnes vulnérables, connaissent un retard de versement depuis six mois, suscitant l’inquiétude des bénéficiaires.

Lors de son intervention ce mercredi sur les ondes de la RFM, Maïmouna Dièye a attribué ce retard à des tensions de trésorerie qui ont affecté la gestion des finances publiques en 2023. « Pour les bourses de sécurité familiale, c’est des allocations sociales destinées aux personnes vulnérables. Pour l’année 2023, effectivement, il y avait un décalage du calendrier dû à des tensions de trésorerie que nul n’ignore, pour des raisons que nous connaissons concernant l’état dans lequel on a trouvé le pays », a-t-elle expliqué.

Malgré cette situation, la ministre a apporté une lueur d’espoir en assurant que le processus de paiement est en cours de régularisation. « Heureusement, on est en train de rattraper la situation. L’année 2023 est presque totalement réglée », a-t-elle affirmé.

Maïmouna Dièye a également précisé que les fonds pour le dernier trimestre de 2023 sont déjà disponibles et que leur distribution ne devrait plus tarder. Concernant les trois premiers trimestres, elle a informé que le troisième trimestre est actuellement en cours de paiement et sera bientôt clôturé, suivi du quatrième.

En conclusion, la ministre a tenté de rassurer les bénéficiaires en promettant des mesures pour éviter de futurs retards et a annoncé que des dispositions seront prises pour l’année 2024, afin que le programme continue d’apporter son soutien aux ménages vulnérables.

Les bénéficiaires attendent désormais que ces promesses se concrétisent, espérant retrouver rapidement leur aide sociale, indispensable à leur survie dans un contexte économique difficile.

Attribution des bourses socio-pédagogiques : Vers une gestion améliorée pour les étudiants sénégalais à l’étranger

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a récemment annoncé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) que la commission chargée de l’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira prochainement pour dévoiler la liste des bénéficiaires.

Le Dr Abdourahmane Diouf a souligné que cette commission sera mise en place sous peu. Il a appelé les étudiants à la patience, tout en assurant que des dispositifs sont en cours de déploiement pour garantir des délais de paiement plus raisonnables et une gestion plus fluide du processus. Le ministre a expliqué : « Nous sommes en train de mettre en place des dispositifs qui nous permettront, au-delà du simple paiement des bourses, de le faire dans des délais extrêmement raisonnables, avec un système plus organisé et un peu plus fluide ».

En outre, Dr Diouf a indiqué que la Commission avait l’habitude de se réunir au plus tard au mois de mai, mais qu’un déficit budgétaire d’un milliard en avril a impacté le calendrier cette année.

Cette annonce intervient dans un contexte où les étudiants sénégalais à l’étranger attendent avec impatience la confirmation de l’attribution des bourses socio-pédagogiques, essentielles pour poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.

En conclusion, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se mobilise pour améliorer la gestion des bourses et s’engage à fournir des informations détaillées dans les plus brefs délais, afin de rassurer les bénéficiaires potentiels quant à la stabilité et à la continuité du soutien financier crucial pour leur parcours académique à l’étranger.

Les étudiants sénégalais en France expriment leur préoccupation face aux retards de paiement des bourses

L’Association des Étudiants Sénégalais en France (AESF) tire la sonnette d’alarme quant aux retards récurrents dans le versement des bourses, affectant gravement la vie quotidienne et les études des étudiants sénégalais. Dans un communiqué adressé aux autorités compétentes, l’AESF dénonce l’absence de préavis préalable pour ces retards de paiement, entraînant des difficultés financières significatives pour les étudiants.

La situation décrite par l’AESF est alarmante. Les retards de paiement des bourses compromettent non seulement la capacité des étudiants à subvenir à leurs besoins essentiels tels que le loyer et les frais de subsistance, mais ils ont également un impact dévastateur sur leur bien-être psychologique et leurs performances académiques. Ces retards engendrent un niveau de stress accru, des frais bancaires supplémentaires et une instabilité financière qui perturbent sérieusement le parcours académique des étudiants.

Face à cette situation préoccupante, l’AESF appelle les autorités compétentes à réagir en urgence et à mettre en place un système d’alertes préventives pour les retards de paiement. Ce mécanisme permettrait aux étudiants de mieux s’organiser et de minimiser l’impact négatif sur leur vie quotidienne et leurs études. L’AESF se propose également de collaborer avec les autorités pour trouver des solutions durables à cette problématique et garantir que les étudiants puissent poursuivre leurs études dans les meilleures conditions possibles.

Les témoignages poignants des étudiants boursiers soulignent l’urgence d’une action concrète. Aicha, Moussa, et Khady expriment unanimement l’impact dévastateur des retards de paiement des bourses sur leur vie quotidienne et leur avenir académique. Pour eux, il est crucial que le paiement des bourses soit honoré à temps afin de préserver leur dignité, leur stabilité financière et leur bien-être général.

Cette situation met en lumière la nécessité d’une gestion plus efficace et transparente des aides financières destinées aux étudiants sénégalais à l’étranger. En garantissant le paiement ponctuel des bourses, les autorités pourraient contribuer significativement à soutenir la réussite académique et le bien-être des étudiants sénégalais en France.

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