Une perquisition policière à São Paulo, au Brésil, a pris une tournure tragique avec la mort de Mortalla Mbaye, un émigré sénégalais âgé d’une trentaine d’années, originaire de Touba. Le drame a suscité l’indignation parmi ses compatriotes résidant au Brésil, qui accusent les autorités policières d’avoir tué Mbaye et d’avoir tenté de dissimuler leur crime en simulant un suicide.
El Hadj Ndiaye et d’autres membres de la communauté sénégalaise au Brésil ont vivement réagi à cet événement tragique, appelant les nouvelles autorités sénégalaises à prendre des mesures fermes face à ce qu’ils qualifient de série de bavures policières dans le pays sud-américain. Selon leurs témoignages, Mortalla Mbaye aurait été retrouvé au niveau du 6e étage, dans des circonstances troublantes, sans qu’aucun mandat de perquisition ne soit présenté par les policiers.
Les accusations portées par la communauté sénégalaise au Brésil font écho à un précédent incident survenu le 11 février 2024, lorsque Mamadou Touré, un autre ressortissant sénégalais, avait été assassiné dans la ville de Caxias do Sul. Ces événements soulèvent des préoccupations croissantes quant à la sécurité et au traitement des émigrés sénégalais au Brésil.
Face à ces allégations graves, il est impératif que les autorités brésiliennes mènent une enquête approfondie et transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant la mort de Mortalla Mbaye. De même, il est essentiel que les autorités sénégalaises prennent des mesures pour protéger leurs ressortissants et garantir leur sécurité à l’étranger.
En ces temps difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de Mortalla Mbaye, ainsi qu’à toute la communauté sénégalaise au Brésil, qui est confrontée à cette douloureuse épreuve.
Des images troublantes ont été rendues publiques cette semaine par le tribunal de São José do Belmonte, dans l’est du Brésil, révélant un homme ouvrant le feu en plein procès sur le meurtrier présumé de son père.
La vidéo de l’incident survenu le 29 novembre dernier montre un homme se levant dans la salle d’audience, armé, et se dirigeant vers l’accusé, assis à gauche. Il tire plusieurs coups de feu et poignarde la victime à la tête avant d’être maîtrisé par les autorités judiciaires.
Selon les rapports, l’homme armé a été identifié comme Cristiano Alves Terto. La victime des coups de feu, Francisco Cleidivaldo Mariano de Moura, était jugée pour le meurtre du père de Cristiano, survenu en 2012.
L’incident aurait été déclenché par un désaccord concernant un âne qui s’était échappé de la propriété de l’accusé. Malgré la violence de l’attaque, aucun autre individu n’aurait été blessé, et la victime a survécu à ses blessures.
Les autorités judiciaires ont placé le tireur en détention provisoire, et aucune date n’a encore été fixée pour une nouvelle audience ou un éventuel procès. Cette escalade de violence au sein même d’une salle d’audience soulève des préoccupations quant à la sécurité des tribunaux et à la nécessité de mesures supplémentaires pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
L’Angleterre, sans inspiration ni tous ses titulaires habituels, a baissé pavillon en fin de rencontre contre le Brésil (1-0), samedi à Londres dans un amical attendu mais finalement sans grande saveur, si ce n’est pour le phénomène Endrick, « super-remplaçant » buteur à 17 ans.
L’attaquant mineur de Palmeiras, entré moins de dix minutes plus tôt, a parfaitement exploité une frappe de son futur partenaire du Real Madrid, Vinicius, repoussée par Jordan Pickford (80e, 0-1).
Il a célébré ce but comme un fou, devant la tribune jaune et verte des supporters brésiliens, la plus animée de toutes.
Si Wembley a affiché complet pour cette affiche à paillettes opposant le vice-champion d’Europe et la Seleçao aux cinq étoiles mondiales, l’ambiance n’était pas celle des grands soirs.
Il manquait certes du beau monde des deux côtés. Et les présents, surtout côté anglais, sont apparus moins puissants et dominateurs qu’à l’accoutumée.
Le Brésil s’est déplacé à Londres sans Ederson, Marquinhos, Gabriel Martinelli ni Neymar, blessé longue durée. L’Angleterre de son côté était privée du capitaine Harry Kane, de cadres comme Trent Alexander-Arnold, Jordan Henderson et Bukayo Saka, ainsi que du jeune attaquant Cole Palmer.
Cela s’est ressenti sur la qualité du spectacle, globalement pas au rendez-vous. Les supporters anglais se sont davantage amusés avec les avions en papier fabriqués et lancés depuis les travées, qu’avec le jeu pratiqué sur la pelouse.
Même le grand baptême international de Kobbie Mainoo, l’espoir de 18 ans de Manchester United, a été gâché par la rentrée, également en seconde période, du prodige Endrick, parfait « super-sub » (super-remplaçant) comme disent les Anglais.
Ces derniers n’avaient plus vu leur équipe perdre à Wembley, du moins dans le temps réglementaire (ce qui exclut la défaite en finale de l’Euro contre l’Italie en 2021 aux tirs au but), depuis octobre 2020 et un revers 1-0 contre le Danemark en Ligue des nations.
Revue d’effectif
La rencontre aura au moins servi de revue d’effectif à Gareth Southgate, trois jours avant d’accueillir un nouvel invité prestigieux, la Belgique, mardi dans le nord de Londres, dans le cadre de la préparation à l’Euro-2024.
Le sélectionneur a offert une première cape d’entrée à Anthony Gordon, et l’ailier gauche de Newcastle, à 23 ans, s’est montré plutôt entreprenant et sans complexe.
Il a aussi vu pour la première fois Ezri Konsa, défenseur d’Aston Villa entré en jeu après vingt minutes seulement pour remplacer le capitaine du soir Kyle Walker, blessé plus tôt à une jambe.
Devant, Ollie Watkins a tenté de faire oublier l’absence de Kane, avec un style moins participatif que le « roi Harry », mais le peu de ballons et le manque d’élan collectif l’ont desservi.
Si l’attaque anglaise n’a pas brillé, la défense a elle montré des signes de fébrilité, notamment dans l’axe avec la paire formée par John Stones et Harry Maguire, souvent prise de vitesse ou de maladresse.
Seul le manque de détermination et de précision, côté brésilien, a permis aux Anglais de ne pas aller chercher le ballon au fond de leurs filets avant la pause.
Vinicius, par exemple, s’est échappé dans le dos de la défense et a pris le meilleur sur Pickford mais son tir, trop mou, a été bloqué par Walker, revenu à temps (12e).
Lucas Paqueta a lui vu sa frappe repoussée par un poteau (35e) avant que Raphinha ne manque le cadre (42e) après une erreur aux allures d’offrande signée Maguire, auteur d’une passe en retrait complètement ratée.
A cause d’Endrick, les « Three Lions » ont finalement mordu la poussière et confirmé leurs difficultés récurrentes face au Brésil. L’Angleterre n’a battu la Seleçao que quatre fois en 27 confrontations, il s’agit de son pire ratio face à une équipe qu’elle a affrontée au moins trois fois.
Le gouvernement brésilien, par la voix de son président Lula da Silva, a condamné les insultes racistes proférées à l’encontre de Vinicius au Metropolitano et a exhorté l’UEFA à prendre des mesures à la suite des incidents survenus lors du match de Ligue des champions entre l’Atlético de Madrid et l’Inter Milan.
Le gouvernement brésilien a exprimé jeudi sa « tristesse et son indignation » face aux dernières insultes racistes proférées en Espagne à l’encontre du joueur du Real Madrid ViniciusJúnior et a appelé l’UEFA à prendre des mesures pour mettre fin à ce type de manifestation.
Le ministère des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu’il « réitérerait » au gouvernement espagnol et aux autorités sportives du pays sa « préoccupation » face à la poursuite des attaques contre le joueur, et qu’il communiquerait avec l’UEFA, l’organisateur de la Ligue des champions.
« Tant qu’il n’y aura pas de sanctions pénales et sportives à la hauteur, les racistes continueront d’agir et aucune campagne contre le racisme n’apportera de résultats efficaces« , a-t-il ajouté.
Le ministère a affirmé que le football brésilien était fondé sur le multiculturalisme et la diversité raciale et que ce sport avait toujours été un instrument de promotion sociale pour les personnes les plus défavorisées.
« Il est incroyable qu’au cours de la deuxième décennie du XXIe siècle, un tel comportement existe encore. Il mérite tout notre respect et notre admiration pour son talent et sa compétence, pas pour ces manifestations de barbarie raciste », a déclaré le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva sur les réseaux sociaux.
La 22e édition de la Coupe du monde de Beach Soccer a pris fin ce dimanche à Dubaï, laissant derrière elle un spectacle palpitant et un nouveau sacre pour l’une des équipes les plus légendaires de ce sport : le Brésil. Avec une performance étincelante, les Auriverdes ont décroché leur 15e titre de champion du monde en battant l’Italie lors d’une finale mémorable.
Depuis les débuts de la Coupe du monde de Beach Soccer, le Brésil a été une force dominante, écrivant son nom en lettres d’or dans les annales du sport. Cette année ne fait pas exception, avec les joueurs brésiliens qui ont une fois de plus fait étalage de leur talent exceptionnel et de leur maîtrise inégalée sur le sable.
La finale contre l’Italie a été un véritable festival de football de plage, avec des moments d’excitation pure et d’émerveillement pour les spectateurs du monde entier. Les deux équipes se sont affrontées avec passion et détermination, mais c’est finalement le Brésil qui a su tirer son épingle du jeu, remportant la victoire avec un score final de 6 à 4.
Cette victoire marque le 15e titre de champion du monde pour le Brésil en Beach Soccer, confirmant ainsi sa suprématie dans ce sport. L’équipe brésilienne a démontré une fois de plus sa capacité à briller lors des grandes occasions, avec une combinaison de technique, de stratégie et de talent individuel qui en font une force redoutable sur le sable.
Le succès du Brésil dans le Beach Soccer ne se limite pas à cette seule victoire ; il s’inscrit dans un héritage glorieux qui remonte à de nombreuses années. Les joueurs brésiliens ont inspiré des générations entières de fans et de jeunes joueurs à travers le monde, avec leur style de jeu flamboyant et leur passion pour le sport.
Alors que la Coupe du monde de Beach Soccer se conclut avec le Brésil sur le trône une fois de plus, les fans se tournent déjà vers l’avenir avec optimisme. Avec une équipe aussi talentueuse et déterminée, le Brésil semble prêt à continuer à dominer le monde du Beach Soccer pour les années à venir, et à inspirer de nouvelles générations de joueurs à suivre leurs traces.
En remportant leur 15e titre de champion du monde de Beach Soccer, le Brésil confirme sa place au sommet de ce sport exaltant. Leur victoire illustre parfaitement leur détermination, leur passion et leur excellence dans ce domaine, et témoigne de l’impact durable qu’ils ont eu sur le monde du sport. Alors que les célébrations battent leur plein au Brésil et dans le monde entier, une chose est sûre : les Auriverdes continueront à briller comme des étoiles sur les plages du monde entier, et à captiver les cœurs et les esprits des amateurs de Beach Soccer partout.
Alessandro Moretti, le directeur adjoint de l’Agence brésilienne du renseignement, a été renvoyé par le président Lula. Il est soupçonné d’avoir fait partie d’un réseau clandestin ayant espionné illégalement des centaines de responsables politiques et personnalités publiques sous la présidence de Jair Bolsonaro.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a limogé le numéro deux des services de renseignement du pays, sous le coup d’une enquête pour espionnage illégal, selon un avis publié mardi 30 janvier au Journal officiel.
La police fédérale enquête sur le directeur adjoint de l’Agence brésilienne du renseignement (Abin), Alessandro Moretti, qu’elle soupçonne d’avoir fait partie d’un réseau clandestin ayant utilisé un logiciel espion israélien, FirstMile, pour écouter illégalement des centaines de responsables politiques et personnalités publiques sous la présidence de Jair Bolsonaro (2019-2022).
Lundi, la police a mené des perquisitions dans plusieurs États du Brésil. Elle a notamment fouillé le domicile et le bureau de Carlos Bolsonaro, conseiller municipal de Rio de Janeiro et deuxième des quatre fils de l’ex-président d’extrême droite.
Jair Bolsonaro se dit « persécuté »
La police s’est également rendue à une résidence où se trouvaient Jair Bolsonaro et ses trois premiers fils à Angra dos Reis, cité balnéaire située à environ 150 km de Rio.
L’ancien président s’est plaint d’être « persécuté » par le gouvernement actuel. « C’est n’importe quoi », lui a répondu Lula mardi lors d’une interview avec la radio CBN.
Interrogé sur sa confiance envers l’équipe actuelle de l’Abin, Lula a répondu : « Nous ne sommes jamais sûrs. » Mais il a ajouté qu’il avait une « grande confiance » envers le directeur actuel de ce service, Luiz Fernando Corrêa.