Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal s’impose face au Burkina Faso et prend la tête du groupe L

Le Sénégal a signé une victoire précieuse face au Burkina Faso en s’imposant 1-0 lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Ce succès permet aux Lions de la Teranga de prendre la tête du groupe L, consolidant ainsi leurs ambitions pour la phase finale qui se déroulera au Maroc.

Le match a débuté sur un équilibre défensif entre les deux équipes, qui ont su se neutraliser durant la première mi-temps. À la pause, le score était toujours de 0-0, malgré quelques tentatives de part et d’autre.

La seconde période a vu le jeu s’intensifier. Les deux formations ont montré plus d’initiative, cherchant à prendre l’avantage sans toutefois se découvrir complètement. C’est finalement Habib Diarra, le capitaine de Strasbourg, qui a offert la victoire au Sénégal en inscrivant son premier but en sélection. D’une frappe limpide, il a permis aux Lions de prendre l’avantage et de sceller leur victoire.

Ce but crucial est intervenu dans un contexte favorable pour le Sénégal, qui se positionne désormais en tête du groupe L avant son dernier match prévu le 19 novembre à Dakar contre le Burundi. Bien que la qualification pour la phase finale soit déjà assurée pour les deux équipes, la victoire revêtait une importance particulière pour la première place du groupe.

Burkina Faso – Sénégal : Duel au sommet pour la suprématie du groupe L

Ce jeudi 14 novembre, le Burkina Faso et le Sénégal s’affrontent pour un match crucial dans le cadre de la 5e journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Bien que les deux équipes soient déjà qualifiées, cette rencontre revêt une importance capitale : la première place du groupe L est en jeu.

Les Lions de la Téranga sont attendus ce mercredi 13 novembre à Bamako, au Mali, où se déroulera la confrontation. Le vol vers la capitale malienne, qui durera moins de deux heures, permettra aux joueurs de rejoindre rapidement leur destination et de se préparer sereinement pour le match. À leur arrivée, les hommes de Pape Thiaw, sélectionneur intérimaire du Sénégal, effectueront une séance d’entraînement sur la pelouse du Stade du 26-Mars, à partir de 19 heures, soit à la même heure que le coup d’envoi prévu pour le lendemain.

Selon les informations relayées par le quotidien sportif Record, les 26 joueurs convoqués auront une dernière séance de préparation, dont seules les 15 premières minutes seront ouvertes à la presse. Cette courte fenêtre permettra aux médias de capturer quelques images et de ressentir l’ambiance au sein du groupe, avant que l’équipe technique ne travaille à huis clos pour peaufiner sa stratégie.

Le sélectionneur Pape Thiaw, qui assure l’intérim depuis la mise à l’écart d’Aliou Cissé, doit s’appuyer sur l’expérience de ses cadres tout en intégrant de nouveaux talents pour tenter de remporter cette rencontre décisive.

Actuellement, les Étalons du Burkina Faso occupent la tête du groupe L avec 10 points et une différence de buts de +7. Ils devancent de justesse le Sénégal, également à 10 points, mais avec une différence de buts de +6. Ce match s’annonce donc comme un véritable duel au sommet pour la suprématie du groupe.

Le Burkina Faso, emmené par ses stars évoluant dans les championnats européens, tentera de maintenir sa position de leader. De leur côté, les Lions de la Téranga auront à cœur de confirmer leur statut de champions en titre et de démontrer leur supériorité sur la scène africaine.

La rivalité entre le Sénégal et le Burkina Faso promet un affrontement intense et disputé. Les deux équipes sont en pleine forme et disposent de joueurs talentueux capables de faire basculer la rencontre à tout moment. Les supporters, malgré la distance, suivront avec passion ce choc qui pourrait donner un avant-goût de ce qui les attend lors de la phase finale de la CAN 2025.

Rendez-vous donc ce jeudi 14 novembre au Stade du 26-Mars de Bamako pour ce face-à-face tant attendu entre les Étalons et les Lions, où seule la victoire pourra départager ces deux géants du football africain.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°317 – du 08/11/2024

🔴 PRESSION FISCALE À 19% : LE SÉNÉGAL SUR LE TOIT DE L’UEMOA
🔴 PLUS DE 8 000 SALARIÉS EN ARRÊT DE LA TRAVAIL : SAIGNÉE DU SECTEUR DU BTP

🔴 MMA / FACE À L’INVINCIBLE CHAMPION DU MONDE DES POIDS LOURDS : REUG REUG DÉTERMINÉ À DÉTRÔNER MALYKHIN
🔴 MATCHS CONTRE LE BURKINA FASO ET LE BURUNDI : CHEIKH SABALY ET IBRAHIMA SECK REJOIGNENT LA TANIÈRE

Tentative de déstabilisation au Burkina Faso : Paul-Henri Damiba sous le coup d’une demande d’extradition

Le Burkina Faso est à nouveau secoué par des révélations préoccupantes concernant l’ancien leader de la junte, Paul-Henri Sandaogo Damiba, actuellement en exil à Lomé, au Togo. Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé le 5 octobre 2024, lors d’une intervention radiophonique, que Damiba serait impliqué dans un vaste complot visant à déstabiliser le régime en place à Ouagadougou. À cet effet, des négociations ont été entamées avec les autorités togolaises pour obtenir son extradition.

Paul-Henri Damiba, ancien lieutenant-colonel de l’armée burkinabè, avait pris le pouvoir en janvier 2022 à la suite d’un coup d’État contre le président démocratiquement élu Roch Marc Christian Kaboré. Sa promesse d’apporter une réponse efficace à la menace terroriste au Burkina Faso, gangrené par l’insécurité depuis plusieurs années, n’avait pas suffi à calmer le mécontentement grandissant. Quelques mois plus tard, en septembre 2022, il était à son tour renversé par le capitaine Ibrahim Traoré, qui le relégua à un exil au Togo.

Bien qu’éloigné de la scène politique nationale depuis, Paul-Henri Damiba continue d’alimenter les discussions. En effet, selon les accusations récentes du gouvernement burkinabè, l’ex-dirigeant aurait renoué avec des ambitions déstabilisatrices. Son implication présumée dans une attaque terroriste survenue à Barsalogho en août 2024 renforce ces soupçons.

Selon Ibrahim Traoré, les autorités burkinabè disposent de preuves incriminant Damiba dans des actions visant à saper la stabilité du pays. Ce dernier aurait collaboré avec des groupes armés terroristes dans le cadre d’un projet de déstabilisation qui viserait des cibles stratégiques au Burkina Faso. L’attaque de Barsalogho, un village au nord du pays, aurait fait partie de ce plan, impliquant des alliances dangereuses entre Damiba et des factions jihadistes actives dans la région.

Le président de la Transition a également révélé que le gouvernement n’avait initialement pas envisagé d’adopter une approche hostile à l’encontre de Damiba après sa chute en 2022. Cependant, ces récentes découvertes ont forcé Ouagadougou à reconsidérer sa position et à engager des discussions avec Lomé en vue de l’extrader pour qu’il réponde des accusations portées contre lui.

Selon les déclarations de Traoré, les autorités togolaises, jusqu’alors bienveillantes envers Damiba, auraient elles-mêmes été prises de court par ces révélations. Le Togo, jusqu’à présent, n’avait exprimé aucun signe d’inquiétude par rapport aux activités de l’exilé sur son territoire. Toutefois, la gravité des accusations pourrait changer la donne, ouvrant la voie à une coopération entre Lomé et Ouagadougou.

Les négociations entre les deux États sont désormais en cours. Le gouvernement burkinabè espère obtenir l’extradition de Paul-Henri Damiba pour qu’il soit jugé sur le sol burkinabè. Si cette démarche aboutit, elle marquerait une étape décisive dans la gestion des tensions internes et permettrait au régime en place de réaffirmer son contrôle sur les tentatives de déstabilisation.

Dans ce climat d’incertitude, la situation sécuritaire reste fragile au Burkina Faso, en proie à de multiples menaces. L’implication présumée d’un ancien chef d’État dans des actions terroristes met en lumière la complexité des dynamiques politiques et militaires qui se jouent dans la région du Sahel. Le dénouement des négociations entre Ouagadougou et Lomé sera déterminant pour la suite des événements.

Le peuple burkinabè, épuisé par des années de conflits armés, attend avec impatience que la lumière soit faite sur ces accusations graves et que la stabilité puisse enfin être restaurée dans le pays.

Burkina Faso: de nouvelles images d’Ibrahim Traoré publiées à l’occasion de la Tabaski

Au Burkina Faso, la présidence tente de rassurer. Alors qu’un climat d’incertitudes se répand depuis mercredi dernier, depuis les détonations que certains témoins ont entendues provenant de la cour de la présidence. Vendredi, des images du capitaine Ibrahim Traoré donnant son sang ont été publiées. Et ce dimanche, de nouvelles images du chef de l’État ont été diffusées à l’occasion de la Tabaski. Une manière de répondre aux questions des Burkinabè.

ras croisés au milieu de fidèles musulmans, le capitaine Ibrahim Traoré est en tenue civile et participe à la prière. Voilà ce que l’on peut voir sur la photo publiée à la mi-journée sur le compte X du président de la Transition à l’occasion de l’Aïd El-Kébir. 

« Que le souvenir du geste d’Abraham renforce notre vivre-ensemble et notre communauté de destin » écrit le président burkinabè. Il appelle les fidèles musulmans à porter le Burkina Faso en prière et invite « l’ensemble des Burkinabè à une communion fraternelle, à la solidarité, au partage, source de cohésion sociale ».

Une publication sur les réseaux sociaux qui suscite beaucoup de questions chez certains Burkinabè sur l’authenticité et la date de la photo. 

« C’est bien ce matin, dans un quartier de la ville de Ouagadougou », écrit l’un des communicants de la présidence, sans plus de détails.

Quelques minutes plus tard, c’est une vidéo qui est publiée par un média en ligne proche du régime. On y voit le président regagner son véhicule. Les gardes du président empêchent quelques curieux de filmer la scène.

En tout cas, sur les réseaux sociaux, beaucoup réclament tout simplement une déclaration publique du président pour lever tout équivoque. 

Appel de Seydi Gassama à Bassirou Diomaye Faye pour la Libération de Me Guy Hervé Kam au Burkina Faso

Alors que le Président Bassirou Diomaye Faye effectue une visite officielle au Burkina Faso, Seydi Gassama, éminent défenseur des droits humains, a lancé un appel urgent via Twitter pour plaider la libération de Me Guy Hervé Kam, avocat et défenseur des droits humains.

Un Appel Urgent pour les Droits Humains

Seydi Gassama, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a exhorté le Président Faye à utiliser son influence auprès des autorités burkinabé pour obtenir la libération de Me Guy Hervé Kam. « Au moment où le Président Bassirou Diomaye Faye entame une visite au Burkina Faso, nous l’exhortons à plaider, auprès des autorités burkinabé, la libération de l’avocat et défenseur des droits humains Me Guy Hervé Kam », a-t-il écrit sur Twitter.

Contexte de la Détention de Me Guy Hervé Kam

Me Guy Hervé Kam, avocat du leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko, et défenseur des droits humains, est en détention depuis le 24 janvier 2024. Sa récente libération, survenue dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai 2024, a été de courte durée puisqu’il a été réarrêté presque immédiatement. La nature exacte des charges retenues contre lui reste floue, ce qui suscite des préoccupations quant à la légalité et la légitimité de sa détention.

L’Importance de l’État de Droit

Dans une série de tweets, Seydi Gassama a souligné l’importance de la libération de Me Kam pour la protection des droits humains et le respect de l’État de droit. « La détention de Me Kam constitue une atteinte grave aux principes fondamentaux de la justice et des droits humains. Sa libération est essentielle pour restaurer la confiance dans les institutions judiciaires et garantir le respect des droits de l’homme au Burkina Faso », a-t-il affirmé.

Un Appel à l’Action

Seydi Gassama appelle donc le Président Bassirou Diomaye Faye à intervenir activement pendant sa visite au Burkina Faso. Il espère que le président pourra convaincre les autorités burkinabé de la nécessité de libérer Me Guy Hervé Kam. Cette intervention serait non seulement un geste de solidarité avec un avocat en difficulté, mais aussi un engagement fort en faveur des droits humains et de la justice.

Implications pour les Relations Internationales

L’issue de cet appel pourrait avoir des implications significatives pour les relations entre le Sénégal et le Burkina Faso, en particulier dans le domaine des droits humains. Une intervention réussie du Président Faye pourrait renforcer les liens diplomatiques entre les deux pays et démontrer l’engagement du Sénégal en faveur des principes universels de justice et de droits humains.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Burkina Faso pourrait devenir un moment crucial pour le sort de Me Guy Hervé Kam. La communauté internationale observe avec attention, espérant que cet appel à la justice et aux droits humains ne restera pas sans réponse.

Visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest : Bamako et Ouagadougou au Programme

Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce jeudi 30 mai 2024 pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou.

Ces visites au Mali et au Burkina Faso s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

Burkina Faso : Nouvelle arrestation du lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana

Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a été arrêté à nouveau au Burkina Faso, à peine une semaine après avoir obtenu une liberté provisoire. Cette nouvelle arrestation, survenue mercredi 29 mai 2024 au matin, a eu lieu alors qu’il quittait sa résidence surveillée à Ouagadougou pour rejoindre son domicile familial.

Arrestation Surprenante

Son épouse, témoin de l’arrestation, a alerté les réseaux sociaux, déclarant : « Après avoir été libéré par la justice, mon époux vient d’être enlevé. » Le véhicule transportant Zoungrana et son frère a été intercepté par des hommes se présentant comme membres de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Malgré l’absence de résistance de Zoungrana, il a été conduit à la Sûreté nationale, rendant impossible son retour à sa maison à Pabré.

Motif de l’Arrestation Inconnu

Bien que l’avocat de Zoungrana ait indiqué qu’il cherchait à obtenir des explications des autorités, le motif de cette détention reste inconnu. Zoungrana, ancien commandant du 12e régiment de commandos d’infanterie de Ouahigouya, est retenu à la Sûreté nationale sans que les raisons de cette détention ne soient claires.

Contexte de l’Arrestation

En janvier 2022, Zoungrana avait déjà été arrêté pour « complot contre la sûreté de l’État » peu avant le coup d’État contre l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. À cette époque, il avait également bénéficié d’une liberté provisoire avant d’être réarrêté une dizaine de jours plus tard. Cette nouvelle arrestation soulève des questions quant à la stabilité politique et à la situation des droits de l’homme au Burkina Faso.

Appel à la Transparence

Cette arrestation suscite des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et à l’état de droit au Burkina Faso. Les autorités sont appelées à fournir des explications claires sur les raisons de cette détention et à garantir un traitement équitable à Zoungrana conformément aux normes internationales des droits de l’homme.

Président Bassirou Diomaye Faye en Visite Officielle au Mali et au Burkina Faso : Renforcer l’Intégration Régionale et la Coopération Bilatérale

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, effectue ce jeudi une visite officielle au Mali et au Burkina Faso. Cette tournée, inscrite dans une série de déplacements en Afrique de l’Ouest, vise à renforcer les relations de bon voisinage, d’amitié, de solidarité et de coopération entre les pays de la région.

Objectifs de la Visite

Le principal objectif de cette visite est de réaffirmer l’importance de l’intégration régionale et d’encourager le Mali et le Burkina Faso à rester au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le Président Faye souhaite consolider les relations bilatérales avec ces deux pays, en abordant diverses opportunités de coopération dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de la culture.

Questions Clés

1. Intégration Régionale et CEDEAO

Le Président Faye mettra en avant l’importance de l’intégration régionale pour le développement économique et la stabilité de la région. Il encouragera ses homologues malien et burkinabé à maintenir leur engagement envers la CEDEAO, soulignant les avantages de cette organisation en termes de commerce, de sécurité et de coopération transfrontalière.

2. Sécurité du Corridor Dakar-Bamako

Lors de sa rencontre avec son homologue malien, le Président Faye abordera les défis rencontrés sur le corridor Dakar-Bamako. Les discussions porteront sur les tracasseries policières et douanières, ainsi que sur les attaques de bandits, avec pour objectif de trouver des solutions pour sécuriser et faciliter le commerce et le transport sur ce corridor vital pour les deux pays.

Domaines de Coopération

Économie

Le développement de partenariats économiques sera un sujet central des discussions. Les dirigeants exploreront des avenues pour stimuler la croissance économique et le développement régional, notamment à travers des projets d’infrastructure, des initiatives commerciales et des investissements communs.

Sécurité

La coopération en matière de sécurité sera également à l’ordre du jour. Les discussions porteront sur les moyens de renforcer la lutte contre les menaces transnationales telles que le terrorisme et la criminalité organisée, afin de garantir la stabilité et la sécurité dans la région.

Culture

Le Président Faye mettra l’accent sur la promotion des échanges culturels entre les pays, visant à renforcer les liens entre les peuples et à encourager une meilleure compréhension mutuelle. Des initiatives culturelles communes pourront être envisagées pour célébrer la diversité et les richesses culturelles de la région.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye au Mali et au Burkina Faso représente une étape importante dans la consolidation des relations entre ces pays et la promotion de l’intégration régionale. En réaffirmant l’importance de la CEDEAO et en explorant des opportunités de coopération économique, sécuritaire et culturelle, cette tournée marque un engagement fort envers la stabilité et le développement de l’Afrique de l’Ouest.

« Burkina Faso : Prolongation de la transition adoptée lors des assises nationales pour 5 Ans »

Les Assises nationales du Burkina Faso, réunissant toutes les forces vives de la nation, ont marqué une étape décisive ce 25 mai 2024 à Ouagadougou. Au cœur des délibérations, une décision historique a été prise : prolonger la transition pour une durée de cinq ans supplémentaires, soit 60 mois. Cette initiative reflète la volonté collective de consolider les fondements démocratiques et de favoriser une transition politique stable dans le pays.

Outre cette mesure phare, plusieurs autres décisions ont émergé de ces assises. Notamment, les dirigeants actuels, à savoir le président du Faso, le président de l’Assemblée législative de la transition (ALT) et le Premier ministre, seront désormais éligibles aux élections à venir. Cette ouverture démocratique vise à garantir une transition transparente et inclusive, où chaque citoyen a voix au chapitre.

Le capitaine Ibrahim Traoré, qui assume la présidence de la transition depuis le putsch de 2022, a apposé sa signature sur la nouvelle charte de la transition, actant ainsi l’engagement des autorités en faveur de ces mesures. Cette étape marque un pas significatif vers l’établissement d’institutions stables et légitimes, enracinées dans les aspirations démocratiques du peuple burkinabé.

Cette décision audacieuse ouvre la voie à une nouvelle ère de gouvernance participative et responsable, où la voix de chaque citoyen compte et où la stabilité politique est primordiale pour assurer le développement durable et l’épanouissement de la nation.

RSF dénonce les « déserts de l’information » sous les régimes militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, Reporters Sans Frontières (RSF) a publié un rapport sévèrement critique à l’égard du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les qualifiant de « déserts de l’information » sous les régimes militaires en place. Ce rapport met en lumière la dégradation des conditions de travail pour les journalistes dans ces pays, marquée par une recrudescence alarmante des attaques contre les médias et leurs acteurs.

Selon les conclusions de RSF, ces attaques sont intensifiées par des groupes armés, entraînant une réduction drastique de l’accès à l’information et la destruction des moyens de diffusion. De nombreuses radios communautaires ont ainsi été contraintes de mettre fin à leurs activités sous la pression exercée. De plus, des médias internationaux tels que RFI et France24 ont également subi des suspensions dans ces trois pays, portant atteinte à la pluralité de l’information.

Le rapport met également en évidence l’assassinat de cinq journalistes et la disparition de plusieurs autres depuis 2013, témoignant d’un climat de danger permanent pour les professionnels des médias dans la région. Malgré ces défis majeurs, RSF souligne le courage remarquable de nombreux journalistes qui, malgré les menaces omniprésentes, continuent de remplir leur mission d’informer la population.

Ce rapport de RSF met en lumière l’urgence de protéger la liberté de la presse et la sécurité des journalistes dans ces pays confrontés à des enjeux sécuritaires et politiques complexes. La liberté d’expression et d’information est un pilier fondamental de toute société démocratique, et sa préservation est essentielle pour garantir une société éclairée et informée.

Le Président de la Transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, refuse de négocier avec les terroristes malgré les pressions internationales

Face aux recommandations de négociations, le capitaine Traoré affirme la volonté de son pays de ne pas compromettre sa dignité

Depuis son accession au pouvoir par des moyens controversés, le président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, se trouve confronté à des défis complexes, notamment la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région. Cependant, malgré les pressions internationales et les conseils de certains pays du Sud en faveur de négociations avec les groupes terroristes, Traoré a fermement rejeté cette approche lors d’une récente entrevue accordée à la presse burkinabé.

Des émissaires de pays voisins ont en effet conseillé au président de la transition de chercher la voie de la négociation avec les terroristes pour garantir la paix. Cette suggestion a été catégoriquement rejetée par Traoré, qui a déclaré : « On préfère mourir dans la dignité que de négocier les conditions de notre esclavage ». Ces propos reflètent la détermination du Burkina Faso à ne pas compromettre ses valeurs et sa souveraineté face aux menaces terroristes.

Traoré a également tenté d’expliquer son point de vue au président nigérien Bazoum, mais ses émissaires n’ont pas été bien reçus. Malgré leurs efforts, ils n’ont pas réussi à lui faire un compte rendu, qualifiant cette tentative de dialogue d’échec.

Cette position ferme du président de la transition burkinabé témoigne de sa détermination à combattre le terrorisme sans compromis sur les principes fondamentaux de la nation. Elle souligne également la volonté du Burkina Faso de rechercher des solutions internes à ses problèmes, plutôt que de se plier aux pressions extérieures qui pourraient compromettre sa sécurité et sa souveraineté.

Cependant, cette fermeté soulève également des questions sur les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans sa lutte contre le terrorisme et la capacité de la communauté internationale à apporter un soutien efficace à un pays confronté à une menace aussi grave.

Burkina Faso : Rejet des accusations d’exécutions de civils par l’armée

Le Burkina Faso a fermement rejeté les accusations portées par Human Rights Watch (HRW) concernant l’exécution d’au moins 223 civils par l’armée dans le nord du pays en février dernier. Dans un rapport publié récemment, HRW a accusé l’armée burkinabè d’avoir perpétré ces exécutions dans deux villages le 25 février, dont au moins 56 enfants.

Le ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a qualifié ces accusations d' »infondées » dans un communiqué publié samedi soir. Il a également souligné que des enquêtes judiciaires ont été ouvertes sur les tueries de Nodin et de Soro, tout en exprimant son étonnement face à la précipitation de HRW à désigner les coupables avant même que les enquêtes officielles ne soient conclues.

Le gouvernement burkinabè a déploré la campagne médiatique entourant ces accusations, qu’il perçoit comme une tentative de discréditer les forces armées engagées dans la lutte contre le terrorisme. Le porte-parole a affirmé que toutes les allégations de violations des droits humains font l’objet d’enquêtes sérieuses suivies par le gouvernement et le Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme.

Le Burkina Faso, dirigé par des militaires depuis un coup d’État en 2021, a récemment suspendu pour deux semaines la BBC et Voice of America (VOA) pour avoir relayé les accusations de HRW. Cette suspension s’inscrit dans une série de mesures prises contre plusieurs médias étrangers depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des violences jihadistes qui ont causé d’innombrables pertes en vies humaines et déplacé des millions de personnes à l’intérieur du pays.

Suspension des Radios BBC et VOA au Burkina Faso : Réaction aux Rapports Accusatoires

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso a annoncé la suspension des programmes des radios internationales BBC et Voice of America (VOA) pour une durée de deux semaines. Cette décision fait suite à la diffusion d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) par ces stations, accusant l’armée burkinabè d’exactions contre des civils.

Dans son communiqué, le CSC justifie cette mesure en pointant du doigt les déclarations jugées « péremptoires et tendancieuses » contre l’armée burkinabè, sans éléments de preuve tangible, contenues dans le rapport diffusé par les radios internationales. Le CSC accuse également la BBC et la VOA de désinformation susceptible de nuire à l’image de l’armée burkinabè et de créer des troubles à l’ordre public.

En réaction, le CSC a également ordonné aux fournisseurs d’accès à internet de suspendre l’accès aux sites et plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de HRW depuis le territoire burkinabè. Il met en garde tous les médias contre la diffusion de cet article jugé « tendancieux » et rappelle les sanctions prévues pour tout contrevenant.

Les accusations portées par HRW dans son rapport, affirmant que l’armée burkinabè aurait exécuté au moins 223 civils lors d’attaques dans le Nord du pays, n’ont pas encore reçu de réponses officielles des autorités burkinabè.

Cette suspension des radios internationales BBC et VOA s’inscrit dans un contexte où le Burkina Faso a déjà pris des mesures similaires en suspendant la diffusion de certaines chaînes de télévision ou de radio et en expulsant des correspondants étrangers. Cela soulève des préoccupations concernant la liberté de la presse et l’accès à l’information dans le pays.

Déclaration de « persona non grata » de trois diplomates français par le Burkina Faso

Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a annoncé que trois diplomates français, dont deux conseillers politiques à l’ambassade de France à Ouagadougou, ont été déclarés « persona non grata » pour « activités subversives » et ont été priés de quitter le Burkina Faso. Cette décision a été communiquée dans une note adressée à l’ambassade de France à Ouagadougou.

Selon cette note, les trois diplomates ont été déclarés « persona non grata » en raison de leurs « activités subversives » sur le territoire burkinabè. Ils ont été enjoint de quitter le pays dans les 48 heures suivant la réception de ladite note, datée de mardi.

Cette décision intervient après l’arrestation, la mise en examen et l’incarcération de quatre fonctionnaires français en décembre dernier, qualifiés d’agents du renseignement par les autorités burkinabè. Ces derniers se trouvent actuellement en résidence surveillée, selon des sources sécuritaires du Burkina.

Les relations entre la France et le Burkina Faso se sont détériorées depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, suite à un coup d’État en septembre 2022. Cette tension s’est accentuée avec la dénonciation d’un accord militaire de 1961 avec la France par le gouvernement burkinabè, suivi du retrait des forces françaises et du rappel de l’ambassadeur de France à Ouagadougou.

Dans sa volonté de diversifier ses partenariats, le Burkina Faso a cherché à renforcer ses liens avec la Russie et ses voisins, le Mali et le Niger, tous trois dirigés par des régimes militaires. Ces pays font face à des attaques jihadistes récurrentes, causant de nombreuses pertes humaines et des déplacements massifs de populations.

Cette décision de déclarer ces diplomates français « persona non grata » marque une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre la France et le Burkina Faso, mettant en lumière les tensions géopolitiques et les enjeux sécuritaires qui prévalent dans la région.

Le Burkina Faso renforce ses capacités de défense avec l’acquisition de drones turcs

Le président de la Transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment remis une douzaine de drones de combat turcs au ministère de la Défense et des Anciens combattants. Ces drones, de types Bayraktar TB2 et Bayraktar Akinci, seront déployés dans le cadre des opérations de reconquête du territoire et de lutte contre le terrorisme.

Lors de la cérémonie de remise, le président Traoré a fait l’éloge du drone Bayraktar Akinci, affirmant qu’il a « surpassé les capacités techniques que le constructeur avait prévu ». Il a également souligné les performances exceptionnelles de cet engin lors des tests effectués par l’armée, mettant en avant ses capacités d’emport, d’endurance, de plafond, de vitesse et de performance générale. « Ce sont des appareils très performants et fiables que nous avons actuellement », a-t-il déclaré.

Le président de la Transition a également tenu à saluer les efforts de ses compatriotes, rappelant que « les drones ont été achetés avec l’argent du contribuable ». Cette acquisition s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la junte pour renforcer les capacités de défense du pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région.

Il est à noter que depuis que les pays occidentaux ont refusé de fournir des armes au Burkina Faso en raison du coup d’État, la junte s’est tournée vers d’autres partenaires, notamment la Russie, la Turquie et l’Iran, pour s’approvisionner en armement.

Cette acquisition de drones de combat turcs marque une étape importante dans les efforts du Burkina Faso pour renforcer sa sécurité intérieure et sa capacité de défense face aux défis sécuritaires croissants auxquels le pays est confronté.

Coopération Burkina Faso-Russie : Proposition de partenariat pour l’exploitation du lithium

Lors du récent Forum international sur l’énergie nucléaire qui s’est tenu à Sotchi en mars dernier, l’ambassadeur du Burkina Faso près de la Russie, Aristide Ludovic Tapsoba, a évoqué une potentielle collaboration entre les deux pays dans le domaine de l’exploitation du lithium. Cette ressource, cruciale pour le développement des énergies renouvelables et des technologies électriques, est présente en quantité significative au Burkina Faso.

Contrairement à la Russie, qui ne produit pas de lithium, le Burkina Faso dispose donc d’une opportunité stratégique pour l’exploitation de cette ressource. Dans une récente interview accordée au site d’informations Lefaso.net, M. Tapsoba a révélé que son pays est prêt à permettre à la Russie d’exploiter le lithium burkinabé.

La proposition du Burkina Faso repose sur un échange équitable : la Russie serait autorisée à exploiter le lithium, à condition de le transformer localement en batteries et en véhicules électriques. Cette approche vise à garantir que le lithium soit utilisé en premier lieu pour répondre aux besoins du Burkina Faso, contribuant ainsi à son développement économique et industriel.

Cette initiative souligne l’engagement du Burkina Faso en faveur d’une exploitation responsable de ses ressources naturelles, en veillant à ce qu’elles bénéficient d’abord à son propre développement. Elle témoigne également de la volonté du pays de nouer des partenariats économiques mutuellement avantageux avec d’autres nations, tout en contribuant à la transition vers une économie plus verte et durable.

Cette proposition pourrait ouvrir la voie à une coopération fructueuse entre le Burkina Faso et la Russie dans le domaine de l’énergie et de l’industrie électrique, offrant des opportunités de croissance économique et de développement technologique pour les deux pays.

Conflit frontalier entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso : Clarifications sur l’incident à Dantou

De nouveaux détails émergent concernant l’incident survenu récemment entre des militaires ivoiriens et burkinabè à Dantou, une localité frontalière située dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire. Selon des informations rapportées par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), l’arrestation de deux ressortissants burkinabè, un soldat et un membre du Volontariat pour la Défense de la Patrie (VDP), a été marquée par un court affrontement entre les forces armées des deux pays.

L’AIP indique que la disparition des deux soldats burkinabè a suscité l’alerte parmi leurs collègues, les incitant à traverser la frontière pour intervenir. Des échanges de tirs ont alors eu lieu entre les militaires burkinabè mécontents et les forces ivoiriennes, qui ont riposté. Malgré cet affrontement, les soldats burkinabè n’ont pas réussi à récupérer leurs camarades, qui ont été emmenés à la base des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) puis transférés à Bouna pour enquête.

À l’heure actuelle, les deux individus burkinabè demeurent en détention tandis que des discussions entre hauts gradés militaires des deux pays sont en cours pour apaiser les tensions et résoudre cet incident frontalier.

Cependant, certaines sources militaires n’ont pas confirmé cet affrontement bref, bien qu’elles reconnaissent qu’un incident s’est bel et bien produit à Dantou. Cet incident intervient dans un contexte tendu entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, marqué par des précédents incidents frontaliers.

En septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés au Burkina Faso pour avoir franchi la frontière, mais jusqu’à présent, aucune communication officielle n’a été faite par les deux pays sur cette affaire, et les gendarmes demeurent détenus au Burkina Faso.

Cette nouvelle escalade de tensions souligne la nécessité d’un dialogue continu entre les autorités des deux pays pour résoudre les différends frontaliers de manière pacifique et durable, afin d’éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale.

Rosatom révèle le type de centrale nucléaire pour le Burkina Faso et dissipe les inquiétudes

En marge du XIIIe forum international sur l’énergie nucléaire qui s’est tenu à Sotchi en début de semaine, Rosatom, l’agence fédérale russe de l’énergie atomique, a levé le voile sur le type de centrale nucléaire qui sera construit au Burkina Faso, dissipant ainsi les inquiétudes quant à ce projet ambitieux.

Lors d’une visite guidée de son usine de construction mécanique, les journalistes présents ont eu l’occasion de découvrir de près le processus de production du nucléaire ainsi que les dispositifs technologiques utilisés à cet effet. Valentin Saransky, directeur adjoint chargé de l’électronucléaire chez Rosatom, a souligné l’importance de prendre en compte les spécificités des zones où les centrales seront construites. Selon lui, cette considération est cruciale pour choisir les matériaux adéquats et assurer le succès du projet.

Dans le cas du Burkina Faso, un pays sahélien aux conditions climatiques particulières, Rosatom a déterminé qu’une petite centrale modulaire serait la solution la plus adaptée. Cette approche permettra de répondre aux besoins énergétiques du pays tout en prenant en compte ses contraintes géographiques et environnementales, notamment son éloignement des sources d’eau.

Déjà engagée dans un projet de fabrication de ce type de centrale, la Russie se positionne comme un partenaire clé pour le développement énergétique du Burkina Faso. Les responsables de Rosatom ont également tenu à rassurer quant à la sécurité des installations nucléaires. Ils ont affirmé que toutes les études de faisabilité prendront en compte les risques potentiels liés à l’exploitation d’une centrale nucléaire, y compris les aspects sécuritaires, les accidents éventuels et les conditions météorologiques.

Cette annonce marque une étape importante dans le partenariat entre la Russie et le Burkina Faso en matière d’énergie nucléaire, ouvrant la voie à une coopération mutuellement bénéfique pour les deux pays. Alors que le monde cherche des solutions durables pour répondre à ses besoins énergétiques croissants, ce projet illustre l’importance de l’innovation et de la collaboration internationale dans la transition vers une énergie propre et sûre pour tous.

L’Union sacrée contre le Djihadisme : Création d’une force militaire conjointe au Niger, Mali et Burkina Faso

Dans une déclaration commune, les gouvernements du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont annoncé la création d’une force militaire conjointe visant à intensifier la lutte contre les groupes djihadistes qui sévissent dans la région depuis plusieurs années. Cette collaboration renforcée entre ces nations souligne l’urgence d’une réponse collective face à une menace persistante pour la stabilité régionale.

Bien que les détails spécifiques tels que les effectifs et les contours de cette force militaire restent à préciser, cette annonce marque un pas significatif vers une coopération accrue en matière de sécurité. Les trois pays, tous confrontés à des défis sécuritaires majeurs, reconnaissent la nécessité d’une action commune pour contrer les groupes extrémistes.

Cette initiative intervient à la suite de la création de l’Alliance des États du Sahel, une coalition régionale dirigée par des régimes militaires issus de coups d’État. En se retirant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ces pays ont clairement indiqué une nouvelle orientation dans leurs relations internationales.

La collaboration renforcée en matière de sécurité s’accompagne également de partenariats économiques et militaires avec de nouveaux acteurs, dont la Russie. Ce repositionnement stratégique souligne la volonté de ces nations de diversifier leurs alliances internationales pour mieux répondre aux défis contemporains.

La création de cette force militaire conjointe pourrait également marquer le début d’autres changements significatifs, tels que la sortie du franc CFA et la création d’une monnaie commune au sein de l’Alliance des États du Sahel. Ces évolutions, bien qu’encore spéculatives, pourraient avoir des implications profondes sur les plans économique et monétaire dans la région.

En conclusion, la mise en place de cette force conjointe souligne la détermination des gouvernements du Niger, du Mali et du Burkina Faso à œuvrer ensemble pour instaurer la paix et la sécurité dans la région sahélienne. Cette initiative mérite une attention particulière, car elle pourrait façonner l’avenir politique, sécuritaire et économique de ces nations et influencer la dynamique régionale dans son ensemble.

Ousmane Sonko condamne l’enlèvement de l’avocat Guy Hervé Kam au Burkina Faso et appelle à l’action

Dans un message adressé au président de la transition du Burkina Faso, Ibrahima Traoré, Sonko a lancé un appel urgent. Il a rappelé un entretien téléphonique datant du mois de juin, au cours duquel il avait attiré l’attention du président sur les atteintes aux libertés croissantes, les menaces et les exactions contre les voix discordantes au Burkina Faso.

Le leader de l’ex-Pastef a souligné l’importance de maintenir un climat de sécurité et de solidarité nationale face à la menace terroriste, appelant à l’unité entre les Burkinabés. Il a conclu en réitérant son soutien et ses sentiments au président de la transition, tout en soulignant l’urgence d’une action immédiate pour faire face à cette situation critique.

CAN 2023 : Le Mali bat le Burkina Faso (2-1) et rejoint la Côte d’Ivoire en quarts de finale

Au terme d’une rencontre bien maîtrisée, le Mali a remporté son duel de huitième de finale face au Burkina Faso (2-1). Les Aigles se qualifient donc pour les quarts de finale de cette CAN, où ils affronteront la Côte d’Ivoire, vendredi 2 février.

Le Mali a battu le Burkina Faso (2-1), mardi à Korhogo, et s’est qualifié pour un quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) contre la Côte d’Ivoire. Les « Aigles » du Mali ont marqué au début de chaque période, un but contre son camp d’Edmond Tapsoba (3) et le troisième but dans la compétition de Lassine Sinayoko (47), avant la réduction du score du capitaine burkinabè Bertrand Traoré (57 s.p.).

MI-TEMPS : Le Mali prend l’avantage sur le Burkina Faso avec un but d’avance !

À la mi-temps du passionnant affrontement entre le Mali et le Burkina Faso, le tableau d’affichage affiche un avantage en faveur de l’équipe malienne, qui a réussi à inscrire un but. Cette rencontre tant attendue, qui s’inscrit dans le cadre d’une compétition sportive de haut niveau, a captivé l’attention des amateurs de football des deux nations.

Le match, disputé avec intensité, a été le théâtre de différentes phases de jeu, avec des efforts notables des deux côtés pour prendre le contrôle du terrain. La compétition entre le Mali et le Burkina Faso est toujours source d’émotions fortes, chaque équipe cherchant à démontrer sa maîtrise tactique et technique sur le terrain.

Les détails spécifiques du but marqué pendant cette première période offrent matière à discussion et à analyse. Les stratégies déployées par les entraîneurs, les performances individuelles des joueurs, ainsi que les moments clés du match contribuent à l’excitation générale entourant cette compétition.

Le public, passionné et engagé, vit au rythme des actions sur le terrain, chaque arrêt, chaque dribble et chaque tir étant accueilli avec des réactions variées dans les tribunes et devant les écrans. Les médias sociaux sont également en ébullition, les supporters exprimant leurs sentiments et partageant des analyses sur le déroulement du match.

Alors que la mi-temps offre une pause dans cette confrontation intense, l’anticipation pour la seconde moitié du match est à son comble. Les deux équipes ont encore tout à prouver, et les spectateurs du monde entier attendent avec impatience le dénouement de ce duel palpitant entre le Mali et le Burkina Faso.

La suite de la rencontre promet des moments de tension, de suspense et d’excitation, et le monde du football retient son souffle en attendant de voir quelle équipe émergera victorieuse à la fin de ce face-à-face captivant.

CAN 2023 : Burkina Faso bat dans la douleur la Mauritanie (1-0)

Les demi-finalistes de la CAN 2021 ont réussi leur entrée en lice en battant (1-0) la Mauritanie, en match comptant pour la 2ème rencontre du groupe D. Avec cette victoire, Bertrand Traoré et ses coéquipiers sont premiers du groupe, car L’Algérie et l’Angola ont fait match (1-1) lundi 15 janvier 2024.

C’est dans un match très ouvert que les pays ont défendu les couleurs de leur nation. Pour preuve, les 45 premières minutes ont eu 4 tirs cadrés, 3 pour la Mauritanie et un pour le Burkina Faso. Les protégés d’Amir Abdou ont dominé la première période, mais ils manquaient souvent le dernier devant les buts du portier burkinabé Hervé Koffi. La plus belle option de la première mi-temps est survenue à la demi-heure de jeu, après un joli coup-franc bien frappé par Aboubakary Koita (30′). Mais le joueur né en Belgique a vu son tir repoussé au corner. Les adversaires rejoignent les vestiaires avec 0-0 au tableau d’affichage.

En deuxième période, la physionomie de la 2ème rencontre du groupe D n’a pas changé malgré les changements effectués des deux sélectionneurs. La deuxième période a eu 5 tirs cadrés, 4 pour les Étalons et 1 pour les Mourabitounes. C’est à la toute dernière du temps réglementaire que les demi-finalistes de la CAN 2021 ont obtenu un penalty après une faute de Nouh El Abd sur Issa Kaboré. Entré dans les 20 minutes de dernière du match, Bertrand Traoré convertit bien le penalty et offre ainsi la victoire aux siens face à la Mauritanie.

Burkina Faso: ponction sur tous les salaires, ministres compris, pour financer l’effort de guerre

Les sommes collectées serviront notamment à alimenter le « fonds de soutien patriotique » pour l’équipement des forces armées nationales engagées sur les différents théâtres des opérations, selon Aboubakar Nacanabo, le ministre en charge des Finances. 

Un pour cent de moins sur tous les salaires, qu’ils soient publics ou privés, et 25% de moins sur toutes les primes des fonctionnaires des différents ministères. « Il faut en finir vite avec cette guerre et nous demandons véritablement l’accompagnement des travailleurs », a expliqué vendredi Aboubacar Nacanabo, le ministre l’Économie et des Finances à la sortie du Conseil des ministres.

Cette mesure avait déjà été proposée il y a un an, mais les syndicats s’y étaient opposés, arguant que les contributions à l’effort de guerre devaient se faire sur la base du volontariat. Le gouvernement y avait renoncé. Les syndicats n’ont pas encore réagi à cette annonce. Pour donner l’exemple, le salaire des ministres est également amputé de 5%, comme c’est déjà le cas depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.

Le ministre de l’Économie annonce de surcroit une taxe de 2% sur le bénéfice net des entreprises. Tout cet argent servira, selon le gouvernement, à améliorer l’équipement des forces de défense et de sécurité et à augmenter les primes des Volontaires pour la défense de la patrie, prime qui va passer de 60 à 80 000 francs CFA (de 90 à 120 euros).

rfi

La CEDEAO exprime son inquiétude face aux arrestations politiques au Burkina Faso

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a émis un communiqué dans lequel elle exprime son inquiétude quant aux récentes arrestations de personnalités politiques et de membres de la société civile au Burkina Faso. La CEDEAO, préoccupée par cette situation, dénonce ce qu’elle qualifie de répression de la liberté d’expression dans le pays des Hommes intègres.

Dans le communiqué, la CEDEAO déclare avoir appris avec préoccupation les informations sur l’interpellation et la détention de personnalités politiques et de membres de la société civile par les autorités de la transition au Burkina Faso. Ces arrestations ont suscité des inquiétudes au sein de la communauté internationale, mettant en lumière une situation préoccupante qui nécessite une réaction urgente.

La CEDEAO condamne fermement ce qu’elle considère comme une procédure illégale et arbitraire de réquisition destinée à étouffer la liberté d’expression dans le pays. Les arrestations visant des acteurs politiques et des membres de la société civile sont interprétées comme une atteinte aux principes démocratiques et aux droits fondamentaux des citoyens. La Commission appelle ainsi les autorités de la transition à libérer immédiatement toutes les personnes interpellées dans le cadre de ces mesures.

L’appel de la CEDEAO est sans équivoque, exhortant les autorités de la transition au Burkina Faso à libérer rapidement toutes les personnes arrêtées. Ce geste est considéré comme essentiel pour préserver la liberté d’expression et rétablir un climat propice à un dialogue ouvert et constructif dans le pays.

Tout en exprimant sa disposition à soutenir les autorités de transition du Burkina Faso, la CEDEAO appelle à un rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel. La Commission réitère sa préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays et encourage les autorités de transition à prendre des mesures urgentes pour un retour rapide à un ordre constitutionnel stable.

La réaction de la CEDEAO met en lumière l’importance accordée à la préservation des principes démocratiques et des droits fondamentaux au Burkina Faso. Alors que la situation évolue, la communauté internationale attend avec vigilance une réponse positive des autorités de la transition, soulignant l’urgence de restaurer la confiance, la stabilité politique et la liberté d’expression dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Burkina Faso: quatre fonctionnaires français arrêtés à Ouagadougou

Au Burkina Faso, quatre Français sont détenus à Ouagadougou. Ils sont présentés comme des agents du renseignement extérieur français. Ils ont été arrêtés au début du mois à Ouagadougou. Côté français, on dément qu’il s’agit d’espions.

Selon une source diplomatique contactée par RFI, c’est le 1er décembre dernier à Ouagadougou que les quatre Français ont été arrêtés. Selon la même source, ces ressortissants sont des fonctionnaires techniciens, détenteurs de passeports diplomatiques en règle et en mission pour une opération de maintenance informatique au profit de l’Ambassade de France.

Toujours selon la source de RFI, les quatre Français ont été mis en examen deux semaines plus tard puis incarcérés à la Maco, la maison d’arrêt de la capitale.

D’après les informations de Jeune Afrique, il s’agirait d’agents de la DGSE, les services extérieurs français, qui auraient donc été arrêtés pour « espionnage ». Le magazine affirme que les agents étaient arrivés dans le pays en règle pour une mission officielle.

Malgré les rapports de plus en plus tendus entre la France et le Burkina Faso, la publication soutient que les renseignements des deux pays continuaient à entretenir des relations de coopération technique et opérationnelle.

Une information appuyée par l’AFP qui précise, citant une source diplomatique européenne, que les quatre Français sont connus de leurs collègues burkinabè. Des pourparlers seraient en cours pour obtenir leur libération.

RFI

L’Alliance des Etats du Sahel, pari sécuritaire et acte de défiance diplomatique

Les militaires au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont fait alliance pour combattre ensemble le jihadisme et opposer un front politique commun aux adversaires de leur entreprise proclamée de restauration de souveraineté, avec des perspectives incertaines.

Si leur faculté à gagner par eux-mêmes la guerre qui ensanglante le Sahel reste à démontrer, l’issue d’un récent sommet ouest africain semble montrer que le bloc Bamako-Ouagadougou-Niamey tient le coup sous la pression diplomatique.

Ces trois pays ont vu accéder par la force à leur tête des officiers jurant de reprendre en main un destin national abandonné selon eux aux étrangers, au premier rang desquels les Français, et leurs « valets » locaux. Ils ont chassé les soldats et les ambassadeurs français, se sont tournés vers de nouveaux partenaires, dont les Russes, et remis en cause un ordre défendu par la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao).

Inquiète d’une contagion devant la succession des putschs, la Cedeao leur a imposé des sanctions pour obtenir le retour des civils aux commandes, et menacé de recourir à la force après le dernier en date, au Niger.

Les militaires ont serré les rangs et scellé leur solidarité le 16 septembre en créant l’Alliance des Etats du Sahel, dont la charte engage les trois pays à combattre « le terrorisme » et les lie par un « devoir d’assistance et de secours » face à toute agression.

L’Alliance fait d’abord la promesse d’une coopération accrue entre les forces de ces trois pays, qui totalisent près de 100.000 hommes. Peut-elle vaincre là où d’autres partenariats ont échoué?

« On a souvent dit par le passé qu’il fallait que la volonté politique (de combattre le jihadisme) vienne des Etats les plus affectés. Avec l’AES, c’est indéniablement le cas aujourd’hui », dit Jean-Hervé Jézéquel, directeur du Projet Sahel de l’organisation de résolution des conflits Crisis Group.

La question est cependant posée de la capacité d’Etats parmi les plus pauvres du monde à supporter le coût de la guerre.

– Un immense espace –
« On ne peut pas s’offrir le luxe d’une guerre de longue durée au Sahel », estime le politicien malien Babarou Bocoum.

« Aucun de ces trois pays ne dispose de ports, de capacité de création de richesse suffisante », s’inquiète-t-il.

Le Niger a annoncé en octobre une réduction de 40% du budget national, après la suspension des soutiens budgétaires européens et américains dans un contexte de tensions diplomatiques.

La Russie est proche de s’imposer comme l’alliée privilégiée des pays de l’Alliance, mais les analystes s’interrogent sur l’étendue du soutien qu’elle peut fournir.

L’Alliance est d’abord sécuritaire et escamote toute approche politique de l’insécurité. Le numéro un burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, décrivait dimanche le « terrorisme » comme une « manifestation violente de l’impérialisme ».

Elle a vocation à être étendue au développement économique et les officiels envisagent de faire « de nos espaces un seul espace (où) aller et venir, commercer, défendre », disait le capitaine Traoré.

Certains voient d’un mauvais oeil l’apparition de cette entité, avec des dirigeants installés par le fait accompli, mais bénéficiant d’un soutien populaire large parmi les quelques 70 millions d’habitants de cet immense espace.

– Rhétorique et pragmatisme –
Omar Alieu Touray, haut responsable de la Cedeao, relevait avec irritation dimanche que ces régimes « usent de rhétorique anti-coloniale et de propagande et présentent leurs agissements comme un mouvement de libération » pour « obtenir le soutien à leur projet d’aventuriers ».

Pour l’instant, leur cohésion paie. L’embargo infligé par la Cedeao se fait durement sentir au Niger. Mais le régime n’a quasiment rien cédé. « Le peuple nigérien, bénéficiant du soutien des pays frères et amis (…) est resté debout », a assuré le numéro un nigérien, le général Abdourahamane Tiani.

Amadou Bounty Diallo, analyste et ancien militaire nigérien, nuance le bellicisme sahélien: « Cette démarche (l’Alliance) n’est pas un renoncement à l’appartenance à la communauté internationale, elle a pour but d’affirmer la souveraineté ».

« Ces trois pays sont partis du constat que tant qu’ils ne prennent pas en main la gestion de leurs ressources, il est quasiment impossible de sortir de la pauvreté », estime-t-il.

M. Jézéquel soulève les limites de l’exercice. Les économies de ces Etats sont « peu complémentaires, avec des atouts et des faiblesses semblables. Elles sont surtout complémentaires des économies des pays côtiers avec lesquelles les liens sont forts mais menacés par les brouilles ».

La rhétorique souverainiste mobilise la population autour d’un projet, dit-il. Mais elle ne « répond pas aux besoins en services de base. Ces Etats-là vont se heurter à cette réalité à un moment ou l’autre ».

L’isolement est difficilement tenable sur la durée, dit le sociologue malien Bréma Ely Dicko. « Il y a les discours destinés aux foules et le pragmatisme », dit-il. Ces pays devraient finir par tenir des élections et alors, « certains partenaires vont revenir ».

Le Niger et le Burkina Faso annoncent leur retrait du G5 Sahel

Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger claquent la porte du G5 Sahel. Dans un communiqué, les responsables de ces deux pays estiment notamment que l’organisation créée il y a neuf ans pour lutter contre le terrorisme dans l’espace sahélien peine à atteindre ses objectifs.

Cette décision des deux pays de quitter la force G5-Sahel n’est pas une surprise. En septembre dernier, après la signature d’une charte de défense de l’alliance des États du Sahel composé du Mali, du Niger et du Burkina, les observateurs avaient bien noté que l’attelage s’éloignait davantage de la force du G5 Sahel réduite aujourd’hui à ses deux piliers : le Tchad et à la Mauritanie.

Et pour annoncer leur départ de l’organisation, le Niger et Burkina Faso utilisent la même rhétorique que leur allié le Mali, qui a déjà claqué en mai 2022 la porte de cette force sous régionale antiterroriste : l’inefficacité de l’organisation neuf ans après sa création, précise le communiqué conjoint qui ajoute « son instrumentalisation par l’extérieur ».

Le G5 Sahel n’a pas eu de véritables moyens sur le terrain pour combattre le terrorisme. Les cinq pays qui composaient au début la force n’ont jamais pu mobiliser les troupes annoncées. De son côté, La communauté internationale n’a jamais voulu donner à la force, les véritables moyens et mandat robuste qu’elle demandait.

RFI

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