Mercato d’hiver 2025 : un cadre temporaire inédit instauré par la FIFA après le verdict de la CJUE

Le mercato d’hiver 2025, qui s’ouvrira le 1er janvier pour se clôturer le 3 février, débute sous un contexte marqué par une réforme temporaire annoncée par la FIFA. Cette décision, rendue publique ce lundi, vise à répondre aux enjeux soulevés par un verdict historique de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans une affaire impliquant l’ancien international français Lassana Diarra.

Le 4 octobre dernier, la CJUE a tranché en faveur de Lassana Diarra dans son litige avec la FIFA, une bataille juridique de près de dix ans. Ce conflit découle d’une réclamation de 20 millions d’euros formulée par le Lokomotiv Moscou après la résiliation de son contrat. La CJUE a estimé que les règles établies par la FIFA entravaient la libre circulation des joueurs professionnels, un principe fondamental au sein de l’Union européenne.

Ce jugement a mis en lumière des lacunes dans le système actuel de régulation des transferts. Entre indemnités disproportionnées, responsabilités partagées et incertitudes pour les joueurs, l’affaire Diarra a révélé un besoin urgent de clarification et de réforme dans le cadre des transferts internationaux.

Pour éviter de nouveaux litiges et garantir la stabilité du marché des transferts, la FIFA a rapidement réagi en introduisant un cadre réglementaire provisoire pour la période hivernale. Ces mesures concernent quatre aspects clés :

1. Indemnités de rupture de contrat : Une limitation plus stricte des montants réclamés lors des résiliations, pour éviter des demandes excessives comme celle rencontrée par Diarra.

2. Responsabilité conjointe des clubs : En cas de litige, les clubs cédants et acquéreurs pourront être co-responsables pour garantir un traitement plus équitable des différends.

3. Incitations à la rupture : Les primes ou pressions visant à forcer la rupture d’un contrat seront encadrées plus strictement.

4. Certificats internationaux de transfert (CIT) : Une procédure accélérée sera mise en place pour éviter des blocages administratifs susceptibles de nuire aux carrières des joueurs.

Selon un communiqué de la FIFA, ces ajustements visent à « instaurer davantage de clarté et de stabilité dans une période de transferts cruciale pour les clubs et les joueurs ».

Bien que ces réformes soient présentées comme temporaires, elles marquent un tournant dans l’histoire récente des transferts. Elles illustrent la volonté de la FIFA de réagir rapidement face aux évolutions juridiques et économiques du football mondial. Toutefois, des zones d’ombre subsistent quant à leur pérennité et à leur efficacité à long terme.

Le mercato d’hiver 2025 pourrait ainsi devenir un véritable laboratoire pour tester ces nouvelles règles. Les clubs, de leur côté, s’apprêtent à naviguer dans cet environnement inédit pour ajuster leurs effectifs à mi-saison.

L’impact de l’affaire Lassana Diarra dépasse largement son cadre individuel. Elle pose des questions fondamentales sur l’équilibre des pouvoirs entre joueurs, clubs et institutions. Avec ce verdict, la CJUE rappelle que les règles sportives doivent se conformer aux principes fondamentaux du droit européen, notamment en matière de libre circulation des travailleurs.

Pour le football professionnel, cette décision et les mesures temporaires de la FIFA ouvrent la voie à une réflexion plus large sur la régulation des transferts. Alors que le marché hivernal s’annonce intense, tous les regards seront tournés vers les premières applications concrètes de ces ajustements.

Affaire SGS : Un cadre de la Société Générale Sénégal emprisonné pour fraude massive

Un cadre de la Société Générale Sénégal (SGS), anciennement connue sous le nom de SGBS, a été écroué la semaine dernière suite à une enquête qui secoue le secteur bancaire sénégalais. Le dénommé A. D est accusé de plusieurs délits graves, notamment escroquerie, faux et usage de faux en écritures bancaires, obtention d’avantages indus par l’introduction dans un système informatique et blanchiment de capitaux. La fraude mise à jour porte sur un montant colossal de près de 2 milliards de francs CFA.

En charge de la validation des virements internationaux au sein de la SGS, A. D est soupçonné d’avoir orchestré des transactions frauduleuses entre février et août 2024, d’abord découvertes lors d’un audit interne. Cet audit, qui a révélé un premier trou de 139 millions de francs CFA à travers huit virements suspects, a fini par dévoiler une fraude beaucoup plus étendue. Au total, les montants détournés s’élèveraient à 1 milliard 911 millions de francs CFA, et ce chiffre pourrait encore augmenter, l’audit étant toujours en cours.

Selon le quotidien Libération, le fraudeur aurait placé les sommes détournées sur plusieurs comptes bancaires externes, dont certains appartiendraient à son épouse vivant aux États-Unis, et d’autres à un cabinet d’avocat où son frère officie comme comptable. Interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC), ce dernier aurait affirmé qu’il récupérait simplement les fonds déposés sur le compte sans avoir connaissance de leur origine frauduleuse.

Lors de son audition, A. D a d’abord tenté de nier les faits avant de les reconnaître en partie, limitant toutefois le montant détourné à 413 millions de francs CFA. Il aurait justifié ces sommes en affirmant qu’elles étaient destinées à des œuvres sociales, notamment en faveur de certaines cités religieuses.

Les investigations se poursuivent, et l’affaire pourrait connaître de nouveaux développements, avec des répercussions au-delà de la SGS.

Création du Tribunal Arbitral du Football Sénégalais : Une Avancée Majeure pour le Cadre Juridique du Football National

La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce une innovation majeure dans le paysage du football national avec la création prochaine d’un Tribunal arbitral du football sénégalais. Selon Seydou Sané, vice-président de la FSF, cette initiative représente une avancée significative dans l’évolution du cadre juridique du football sénégalais.

Dans une déclaration rapportée par Les Échos, Seydou Sané souligne l’importance de cet organe qui aura pour mission de régler les différends entre les acteurs du football local. Il explique que le Tribunal arbitral permettra de traiter les litiges localement, après épuisement de tous les recours internes, avant d’éventuellement les porter devant le Tribunal arbitral du sport au niveau international.

La décision de créer le Tribunal arbitral du football sénégalais a été entérinée lors du récent Comité exécutif de la FSF. Les membres du comité ont donné mandat au président de la fédération, Me Senghor, pour proposer des solutions efficaces pour le règlement des litiges dans le football local.

En plus de la création du Tribunal arbitral, Me Senghor a également réussi à faire adopter l’idée de la mise en place de trois commissions supplémentaires : la Commission de Discipline et Recours, la Commission d’Éthique et la Commission de Contrôle des clubs. Ces commissions joueront un rôle crucial dans le maintien de l’intégrité et de la transparence dans le football sénégalais.

Cette initiative est saluée comme une étape importante vers la professionnalisation et la modernisation du football sénégalais. En offrant un cadre juridique clair et efficace pour résoudre les litiges, la création du Tribunal arbitral du football sénégalais renforcera la gouvernance du sport et contribuera à promouvoir un environnement juste et équitable pour tous les acteurs du football dans le pays.

Le Cadre de Concertation des Citoyens Appelle à un Rassemblement pour la Préservation des Droits des Femmes au Sénégal

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Saisie importante de drogues et arrestations dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une série d’opérations visant à lutter contre le trafic de stupéfiants dans le pays. Sur instructions du Haut Commandant, les patrouilles ont intensifié leurs efforts et ont réussi à saisir une quantité significative de drogues tout en procédant à l’interpellation de 28 individus, selon les informations obtenues par Seneweb auprès du chef de la Division de la Communication (Divcom).

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a présenté un bilan détaillé de ces opérations, soulignant l’importance de cette mission dans un contexte marqué par la recrudescence du trafic de stupéfiants. Les patrouilles, déployées sur les grandes voies de communication, ont agi avec détermination pendant la période du 16 au 17 avril 2024.

Les résultats de ces opérations sont significatifs, avec un total de 28 personnes interpellées, dont 10 pour détention de chanvre indien et 1 pour vente de drogue (ecstasy). Les saisies comprennent 99 cornets de chanvre indien, 14 comprimés d’ecstasy, 2 motos, 3 ciseaux et une somme de 12 000 francs CFA.

Il est important de souligner les dangers associés à la consommation d’ecstasy, une drogue qui influe sur la chimie du cerveau en libérant une quantité élevée de sérotonine, une substance chimique jouant un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, de l’énergie et de l’appétit.

Cette opération de la gendarmerie nationale démontre l’engagement continu des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé et la sécurité de la population. En saisissant ces drogues et en arrêtant les personnes impliquées, les forces de l’ordre envoient un message clair selon lequel le trafic de stupéfiants ne sera pas toléré dans le pays.

Habitat, Urbanisme et Cadre de Vie : Les défis majeurs du Sénégal

Le chapitre trois de l’axe III du programme de la coalition DiomayePrésident aborde une question centrale et brûlante : l’habitat, l’urbanisme et le cadre de vie. La conciliation entre l’intérêt général et les intérêts particuliers des propriétaires et des constructeurs représente un véritable défi, exacerbé par les pratiques non conformes de ces dernières décennies.

Simpa Kandéty, dans une lettre ouverte adressée au nouveau secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, exprime l’impatience des Sénégalais face à ces enjeux. Il réclame un accès durable aux plages, la reconquête des terres cédées à des particuliers, et l’aménagement de paysages urbains verts et sains.

Les problèmes soulevés par M. Kandéty sont multiples et touchent à la fois à l’occupation anarchique de l’espace public, aux nuisances sonores et environnementales, à la privatisation sauvage de la voirie, et à l’incohérence des projets d’urbanisme. Il pointe du doigt les dérives qui ont conduit à l’émergence d’un paysage urbain chaotique, dépourvu d’espaces verts et nuisible à la qualité de vie des citoyens.

Face à cette situation alarmante, M. Kandéty appelle à une action urgente et coordonnée. Il invite le secrétaire d’État à réaliser un état des lieux précis, à sensibiliser et former les acteurs concernés, et à faire respecter strictement les règles d’urbanisme et de construction. Il souligne l’importance d’une coopération étroite avec les autorités environnementales et les collectivités locales pour assurer le succès de cette action.

La question de l’habitat, de l’urbanisme et du cadre de vie au Sénégal est cruciale et nécessite une réponse politique forte et cohérente. Il est impératif de mettre fin aux pratiques néfastes qui compromettent la qualité de vie des Sénégalais et de prendre des mesures conservatoires urgentes pour préserver et améliorer notre environnement urbain.

Taxawu Sénégal : zappé lors de la tournée de Khalifa Sall, un cadre jette l’éponge

Défection dans les rangs de Khalifa Sall. El Hadji Mbayang Diop, coordonnateur communal de Taxawu Sénégal dans la commune de Kamb, situé dans le département de Linguère, annonce sa démission de la plate-forme Taxawu Sénégal. 
Interrogé par Source A, ce dernier reproche au coordonnateur départemental, Aly Coura Diop, de l’avoir zappé lors la tournée « Motali Yéené » de l’ex-maire de Dakar et candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 dans le département. 

« Khalifa Sall n’est pas au courant mais…»

« Lors de l’élaboration du calendrier, j’ai alerté le coordonnateur départemental (Aly Coura Diop) pour qu’il puisse rectifier le calendrier mais en vain, fulmine-t-il. Étant donné que pour des raisons professionnelles je n’ai pas pu assister à cette rencontre, ils ont fait un partage à l’hyène. »
Hors de lui, il ajoute : « Il y a une opacité et une gestion clanique de Taxawu qui ne dit pas son nom. Il y a deux ou trois personnes qui sont en haut et qui ne consultent pas les autres. Et pourtant ces personnes qu’ils sont en train de minimiser ont une base plus solide que la leur. »
« Je suis un responsable et j’ai ma base. J’ai fait mordre la poussière à Benno à Ndothi lors des dernières élections locales et législatives. Je ne veux pas être enterré vivant. Ils ont posé un acte politique et je vais répondre politiquement. C’est pourquoi, je vais démissionner », embraie-t-il avant d’annoncer « qu’il reste ouvert à la formation politique qui est porteuse d’espoir et de programme pour (sa) localité ».

Seneweb

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