Les Travailleurs de la caisse de sécurité sociale face à la presse sur la situation financière et les enjeux internes

Le 22 juillet, les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) affiliés à la CNTS se sont exprimés lors d’une conférence de presse pour aborder la crise financière qui secoue leur institution, marquée par un détournement de fonds de 1,8 milliard FCFA.

Mahmoud Niang, secrétaire général du syndicat national des travailleurs de la CSS, a exprimé ses regrets concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. Bien que l’affaire soit actuellement devant la justice, il a insisté sur le besoin de prévenir de tels incidents à l’avenir. Niang a également dénoncé les pressions subies par les employés des agences depuis la révélation de cette affaire.

Pour rassurer les allocataires, Mahmoud Niang a expliqué que la CSS a mis en place un nouveau système d’information destiné à améliorer continuellement la qualité du service. Désormais, les paiements se feront sur rendez-vous, remplaçant le système de paiement en temps réel, jugé risqué et inconvénient.

Le secrétaire général a souligné l’obsolescence de l’accord d’établissement datant de 2006, qui régit le personnel de la CSS. Pour remédier à cela, l’intersyndicale avait prévu un séminaire pour réviser cet accord, mais la rencontre a été reportée à août en raison du décès du PCA Mademba Sock.

En parallèle, une scission au sein des travailleurs de la CSS a été évoquée, notamment avec la création d’un nouveau syndicat par Oumar Foutah Badiane, ancien membre de la CNTS. Mahmoud Niang et ses collègues ont rejeté cette démarche, qualifiant l’acte de Badiane de dissension. En conséquence, Badiane a été exclu de la CNTS et déchu de sa qualité de délégué du personnel conformément à l’article 47 de la CNTS.

Cette conférence de presse met en lumière les défis financiers et organisationnels auxquels fait face la Caisse de Sécurité Sociale, tout en présentant les mesures prises pour améliorer le service et maintenir l’unité au sein de l’institution.

Détournement de 1,8 Milliard FCFA à la Caisse de Sécurité Sociale : Pression et division subies par les travailleurs

Les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale affiliés à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) ont tenu une conférence de presse le 22 juillet pour aborder la crise financière de 1,8 milliard FCFA qui secoue leur institution. Cette affaire, impliquant des détournements de fonds, a engendré une forte pression sur les employés et divisé les travailleurs.

Mahmoud Niang, secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS), a exprimé son regret concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. « Le Bureau a appris avec beaucoup de regret ce qui s’est passé au niveau de l’agence Wiltord. Cependant, vu que l’affaire est pendante devant la justice, il ne peut se prononcer sur le sujet. Le Bureau espère que cela ne se reproduira plus jamais », a-t-il déclaré.

Niang a dénoncé la pression subie par les travailleurs de la CSS depuis la divulgation de cette affaire. Les employés font face à des demandes accrues de la part des allocataires inquiets. Il a rassuré ces derniers en soulignant que le nouveau système d’information mis en place vise à améliorer la qualité du service. Ce système repose désormais sur des rendez-vous, remplaçant le paiement en temps réel, jugé risqué et inadapté.

Le secrétaire général a également abordé la nécessité de réviser l’accord d’établissement de 2006, qu’il juge obsolète et responsable de nombreuses difficultés rencontrées par les travailleurs de la CSS. « Pour pallier les insuffisances constatées dans l’accord d’établissement, des démarches avaient été entamées par l’intersyndicale pour organiser un séminaire sur la révision de l’accord d’établissement », a-t-il expliqué. Ce séminaire, initialement prévu pour juillet, a été reporté à août en raison du décès du Président du Conseil d’Administration, Mademba Sock.

Une division interne est également apparue avec la création d’un nouveau syndicat au sein de la CSS, une initiative rejetée par Mahmoud Niang et ses collègues. « Nous avons suivi avec beaucoup d’amertume la conférence de presse tenue le 11 juillet 2024 par l’ex-camarade Oumar Foutah Badiane se disant secrétaire général d’un nouveau syndicat créé au sein de l’Institution », a déclaré Niang. En réponse, le bureau a décidé d’exclure M. Badiane des instances de la CNTS, section CSS, et de lui retirer son statut de délégué du personnel.

Cette affaire de détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale a non seulement créé une pression considérable sur les travailleurs mais a aussi révélé des fractures internes. Le syndicat appelle à une révision urgente des accords d’établissement et à une meilleure gestion des ressources pour éviter de tels incidents à l’avenir.

Détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale : Révélations choc des cadres implication

La Caisse de sécurité sociale (CSS) est au cœur d’un scandale de détournement de fonds, avec deux de ses cadres, T. Bop et M. Sow, impliqués dans une affaire de malversations financières à hauteur de 1,8 milliard de francs CFA. Les deux hommes ont été arrêtés par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte déposée par la direction de la CSS.

M. Sow, caissier à l’agence Wiltord de Colobane, a rapidement reconnu sa culpabilité. Il a expliqué aux enquêteurs que, chargé d’approvisionner la caisse, il avait constaté que Bop, délégataire comptable à l’agence de Plateau, soustrayait systématiquement des montants qui n’étaient pas retracés dans la base de données. Lorsqu’il a confronté Bop, ce dernier lui aurait expliqué que s’il ne le faisait pas, la hiérarchie le ferait, les encourageant ainsi à collaborer dans ces détournements.

Sow a déclaré avoir perçu environ 150 millions de francs CFA grâce à ces manœuvres frauduleuses. Il a également affirmé que Bop lui avait assuré de l’intraçabilité de leurs opérations et avait montré des preuves écrites de malversations impliquant leurs supérieurs.

De son côté, T. Bop a détaillé son rôle dans l’affaire. Arrivé en 2020 à l’agence Wiltord de Colobane, il était responsable des retraits d’argent des comptes de la CSS auprès de plusieurs banques, dont la Société Générale (Sgbs), la Banque de Dakar (Bdk) et la Banque Islamique du Sénégal (Bis). Il devait ensuite procéder au paiement des allocations familiales.

Bop a avoué avoir eu l’idée de profiter des transactions financières importantes et récurrentes pour redynamiser son entreprise, Transport Holding Bob. Avec la complicité de Sow, il détournait des fonds, enregistrant des chèques d’alimentation au profit de son caissier. Environ 500 millions de francs CFA ont été détournés, utilisés pour acquérir des camions, des bus et des terrains à Bambilor, Ndiakhirate et Keur Ndiaye Lô.

T. Bop a également accusé ses supérieurs de mauvaise gestion. Il a évoqué un rapport « explosif » de la Cour des comptes datant de 2014, qui aurait révélé des malversations financières au sein de la CSS, mais qui n’a jamais eu de suite. Bop affirme que cette impunité l’a motivé à imiter les pratiques de ses supérieurs.

Ce scandale met en lumière des problèmes de gouvernance au sein de la CSS et pose des questions sur l’intégrité des systèmes de contrôle internes. Les aveux de Bop et Sow devraient inciter à une enquête plus approfondie pour éradiquer la corruption au sein de l’institution. En attendant, la CSS doit prendre des mesures immédiates pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion transparente et responsable des fonds publics.

Scandale Financier à la Caisse de Sécurité Sociale : Deux cadres arrêtés pour détournement de 1,8 Milliard

La Caisse de Sécurité Sociale du Sénégal est au cœur d’un scandale financier d’envergure. Un détournement de fonds estimé à 1,8 milliard de francs CFA a été mis au jour par la Section de Recherches (SR), suite à une plainte déposée par la direction de l’institution.

Selon les révélations du quotidien Libération, deux cadres travaillant aux agences de Plateau et de Wiltord ont été arrêtés dans le cadre de cette enquête. Les suspects auraient admis leur implication lors des interrogatoires menés par les gendarmes-enquêteurs, qui ont découvert un vaste réseau de détournements de fonds actifs depuis plusieurs années.

Ce scandale met en lumière des failles importantes dans les systèmes de contrôle interne de la Caisse de Sécurité Sociale. L’enquête se poursuit pour identifier d’autres complices potentiels et déterminer l’ampleur exacte des sommes détournées. Cette affaire suscite des interrogations sur la gouvernance et la transparence au sein de cette institution vitale pour le système de protection sociale sénégalais.

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