Fin de la grève de la faim des détenus du Camp pénal après la visite du DG de l’administration pénitentiaire

Dans le cadre de ses visites de prise de contact avec les services relevant de son département, le Directeur général de l’administration pénitentiaire, Alioune Ciss, s’est rendu à la Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel ainsi qu’au Camp pénal de Liberté 6.

Lors de ces visites, l’Inspecteur Alioune Ciss a pris le temps de s’entretenir avec les détenus et le personnel de ces établissements, afin de mieux comprendre leurs préoccupations et de renforcer les liens de communication.

À la suite de l’entretien avec les détenus du Camp pénal de Liberté 6, ceux-ci ont décidé de mettre fin à leur grève de la faim. Cette grève avait été déclenchée en réaction à une mesure de cloisonnement mise en place pour renforcer la sécurité après l’incident du 19 juin dernier.

L’initiative de l’Inspecteur Ciss a permis de rétablir un climat de dialogue et de confiance entre les détenus et l’administration pénitentiaire. Il a pu répondre aux préoccupations des détenus tout en assurant que les mesures de sécurité nécessaires seraient maintenues pour garantir le bon fonctionnement des établissements pénitentiaires.

Cette démarche proactive du Directeur général de l’administration pénitentiaire souligne l’importance d’un leadership engagé et à l’écoute, capable de concilier sécurité et bien-être des détenus dans le respect des droits humains.

Mouvement de grève de la faim à la prison du Camp pénal de Liberté 6

Une situation préoccupante se déroule actuellement à la prison du Camp pénal de Liberté 6, où une partie des détenus a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un non-respect de leurs droits fondamentaux. L’information a été relayée par le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), Ibrahima Sall.

Selon Ibrahima Sall, les détenus sont très mécontents en raison de la violence qu’ils auraient subie et qui serait demeurée impunie, malgré leur incapacité à se défendre. Il a qualifié cette situation de violation flagrante de leurs droits et a exprimé leur désarroi face à ce qu’ils perçoivent comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers leur condition.

En réponse à cette crise, l’Asred lance un appel à toutes les parties concernées, y compris les familles des détenus, les activistes et les membres de la société civile, pour exprimer leur solidarité et leur indignation. Ils sont invités à se rassembler à la place de la Nation et devant le ministère de la Justice afin de dénoncer publiquement la situation et exiger que les droits des détenus soient respectés.

Ibrahima Sall a également insisté sur la nécessité pour les autorités judiciaires de diligenter une enquête approfondie pour identifier les responsabilités concernant les violations alléguées des droits des détenus. Il a souligné que les prisonniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être protégés, et a critiqué le ministère de la Justice pour ne pas avoir suffisamment pris en compte leurs préoccupations.

La situation à la prison du Camp pénal de Liberté 6 reste tendue, avec un appel urgent à l’attention des autorités pour résoudre ces problèmes et garantir le respect des droits humains fondamentaux même dans les conditions carcérales.

Découverte Exclusive à la Prison du Camp Pénal : Téléphones, drogue et insécurité révélés

Une fouille minutieuse menée dans les chambres de la prison du Camp Pénal à Liberté 6 a mis au jour une série d’articles interdits, révélant une réalité troublante au sein de l’établissement. Les images exclusives diffusées lors du journal de 20 heures de la RTS ce 20 juin ont capturé une multitude de téléphones portables, de puces téléphoniques, de cartes mémoires, de clés USB, ainsi que des objets tranchants et de l’argent en quantité notable. Cependant, la découverte la plus choquante a été celle d’un exemplaire du Saint Coran, dont des pages avaient été découpées pour servir de cache à des téléphones.

L’opération de contrôle, menée par les services de l’administration pénitentiaire, a également permis de saisir une importante quantité de chanvre indien, soulignant la perspicacité des détenus dans leurs tentatives de dissimulation d’objets prohibés. Selon le directeur de la sécurité pénitentiaire, inspecteur Yankhoba Dembélé, cette découverte témoigne de l’insécurité régnant dans cette prison, où les détenus utilisent divers stratagèmes pour contourner les règles.
« Les détenus sont très ingénieux dans leurs méthodes pour cacher des objets interdits (…) Nous avons également trouvé des cuillères transformées en armes potentielles, utilisées pour se défendre lors de fouilles ou de conflits entre détenus », a déclaré l’inspecteur Yankhoba Dembélé. Il a ajouté que les agents ont dû recourir à la force, conformément aux règlements, face aux refus persistants de certains détenus de coopérer lors de la fouille.
Malgré les tensions initiales, les négociations ont été tentées pour ramener le calme dans les chambres. Cependant, des échauffourées ont éclaté, obligeant les agents à agir pour rétablir l’ordre.
Cette découverte survient à peine 24 heures après une mutinerie au sein de la prison, dont des images ont circulé sur les réseaux sociaux. Une enquête approfondie a été lancée pour élucider les circonstances exactes de cet incident et renforcer les mesures de sécurité à l’avenir.

Camp Pénal : Une grève de la faim décrétée ce Lundi par les détenus

Une atmosphère de tension règne actuellement au Camp Pénal de Liberté 6 à Dakar, marquée par un mouvement de grève générale déclenché ce lundi 26 février par les détenus en réponse à l’isolement de trois d’entre eux.

Les couloirs du Camp Pénal résonnent de mécontentement alors que les détenus ont entamé une grève de la faim en signe de protestation contre l’isolement de trois d’entre eux. Selon des sources de Senego, ce mouvement d’humeur est né de l’indignation des détenus face au comportement présumé de certains surveillants pénitentiaires, accusés d’avoir perturbé la chambre 8.

L’isolement des trois détenus, intervenu après qu’ils aient manifesté leur colère contre ces agissements, a suscité une vague de solidarité parmi les autres détenus. Cette réaction collective témoigne de l’unité et de la détermination des prisonniers à défendre leurs droits et à protester contre toute forme de traitement injuste ou arbitraire.

La grève de la faim est un moyen de pression utilisé par les détenus pour attirer l’attention sur leur situation et demander des mesures correctives. Elle soulève également des préoccupations quant au respect des droits des prisonniers et à la nécessité d’une réforme du système pénitentiaire pour garantir des conditions de détention dignes et humaines.

Dans l’attente de développements ultérieurs, cette grève de la faim met en lumière les tensions et les frustrations qui persistent au sein du système carcéral sénégalais, mettant en évidence la nécessité d’une action rapide et efficace pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus.

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