Abdou Karim Sall : « Cette victoire est la vôtre »

L’ancien ministre Abdou Karim Sall, récemment élu député de la 15e législature, a exprimé sa profonde gratitude envers ses militants et sympathisants. Après sa victoire électorale, il a adressé un message de remerciement, soulignant l’importance de l’engagement collectif dans sa réussite.

Sur sa page Facebook, l’élu a écrit : « Je tiens à vous remercier tous, de près ou de loin, pour votre soutien qui a rendu possible mon élection comme député de la 15e législature. Cette victoire est la vôtre, le fruit d’un engagement collectif et de votre mobilisation. »

Abdou Karim Sall a également tenu à rassurer ses militants de son engagement à leur servir de porte-voix. « Je reste à votre écoute, déterminé à porter vos aspirations et à travailler pour un Sénégal plus juste et prospère », a-t-il ajouté.

L’ancien ministre a conclu son message par une prière : « Merci pour votre confiance. Que le Tout-Puissant Allah vous garde et veille sur notre Sénégal. »

Cette déclaration reflète l’humilité et la reconnaissance d’Abdou Karim Sall envers ceux qui l’ont soutenu tout au long de son parcours électoral. À présent député, il s’engage à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais, tout en honorant la confiance de ceux qui ont placé leur espoir en lui.

Avec son élection, Abdou Karim Sall se positionne comme un acteur clé de la politique sénégalaise de cette nouvelle législature. Reste à voir comment il mettra en œuvre ses engagements pour un Sénégal plus équitable.

Barthélémy Dias répond à Sonko : « Personne ne peut arrêter ma campagne électorale »

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a réagi fermement aux accusations portées contre lui par Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF. Ce dernier l’a accusé d’être responsable des attaques violentes contre ses partisans, notamment dans plusieurs villes comme Saint-Louis, où des incidents ont perturbé le déroulement de la campagne électorale.

Barthélémy Dias, par l’intermédiaire de Ngoné Diop, candidate de la coalition Sàmm Sa Kàddu, a exprimé sa détermination à poursuivre sans relâche sa campagne. « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur, un avenir où chaque citoyen est entendu et respecté », a-t-il déclaré.

Le maire de Dakar a ainsi rejeté les accusations de Sonko, qui considère que ces violences ont pour but de museler sa coalition et de perturber le déroulement normal de la campagne électorale. Dias, quant à lui, met en avant son engagement envers les valeurs de la démocratie et l’inclusivité, insistant sur le fait qu’aucune tentative d’intimidation ou d’attaque ne pourra faire obstacle à sa volonté de représenter ses électeurs.

Cette déclaration intervient dans un climat politique particulièrement tendu, où les violences et les accusations de sabotage de campagne deviennent de plus en plus fréquentes à l’approche des élections. Le face-à-face entre les différentes coalitions s’intensifie, chaque camp cherchant à affirmer sa position et à mobiliser ses partisans dans une bataille de plus en plus polarisée.

Tensions en campagne électorale : Abass Fall appelle ses partisans à la riposte armée face aux militants de Barthélémy Dias

La campagne électorale sénégalaise prend une tournure inquiétante alors qu’Abass Fall, candidat et membre actif de l’opposition, a exhorté ses partisans à venir armés après une altercation avec les militants de Barthélémy Dias. Cette déclaration, faite ce dimanche 27 octobre, suscite des inquiétudes quant à l’escalade de la violence politique dans le pays.

Suite à une altercation avec des partisans de Barthélémy Dias, Abass Fall, visiblement en colère, a demandé à ses proches de se munir de toutes sortes d’armes, y compris des couteaux, machettes, et autres outils de défense, pour assurer leur sécurité. « Ne laissez derrière vous aucune arme, venez avec toutes vos armes », a-t-il lancé. Il justifie cet appel en affirmant que ses militants auraient été victimes de violence et de vols de la part de ceux du camp opposé. Ce climat de confrontation survient en pleine campagne électorale, où les tensions entre factions rivales s’intensifient.

Abass Fall n’a pas hésité à interpeller le ministre de l’Intérieur, le tenant pour responsable de la sécurité des acteurs politiques. Il accuse les autorités de passivité, ce qui, selon lui, encourage les attaques contre son camp. « Je mets le ministre de l’Intérieur devant ses responsabilités », a-t-il insisté, dénonçant une situation où « l’immunité électorale » serait utilisée pour justifier des actes de violence.

Cet appel de Fall à une riposte armée est d’autant plus préoccupant qu’il vient alimenter une atmosphère déjà tendue, où chaque camp se prépare à défendre ses intérêts par tous les moyens. Bien que la sécurité des candidats et de leurs militants en campagne soit une question légitime, de telles déclarations risquent de favoriser une escalade de la violence.

Face à ce climat, des voix s’élèvent pour appeler à la retenue et au respect des lois électorales afin de préserver la stabilité et la paix sociale au Sénégal. La Commission électorale, ainsi que les forces de l’ordre, pourraient être sollicitées pour renforcer la sécurité durant les événements de campagne et éviter tout débordement susceptible de dégénérer en conflit ouvert.

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