Guy Marius Sagna ironise sur la campagne de Macky Sall : « Le vote sur WhatsApp a-t-il été autorisé pour le candidat WhatsApp ? »

Le député et activiste Guy Marius Sagna a de nouveau attiré l’attention du public avec un commentaire incisif concernant la stratégie de campagne de l’ancien président Macky Sall. Dans un post publié sur sa page Facebook, il a employé un ton moqueur pour critiquer l’usage intensif de la plateforme de messagerie WhatsApp par Macky Sall, une approche nouvelle et marquante dans l’arène politique sénégalaise.

« Le vote sur WhatsApp a-t-il été autorisé pour le candidat WhatsApp Macky Sall ? », a écrit Sagna, une pique qui n’a pas tardé à susciter des réactions et des partages sur les réseaux sociaux. Ce commentaire vise à souligner l’importance que l’ancien président accorde à la mobilisation numérique, alors que la campagne pour les élections à venir s’intensifie. Pour beaucoup, l’utilisation accrue de la technologie pour mobiliser l’électorat est à la fois un signe de modernité et une question de stratégie politique.

Mais au-delà de la satire, Guy Marius Sagna a également mis en avant ses priorités politiques. Il a affirmé sa volonté de défendre le droit de vote des prisonniers, insistant sur la nécessité de respecter les droits civiques des citoyens, même lorsqu’ils sont incarcérés. « Réélu député, je vais lutter pour le vote des prisonniers qui n’ont pas perdu leurs droits », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs exhorté ses partisans à se mobiliser pour soutenir massivement le parti PASTEF, soulignant l’importance de l’engagement et de la participation active.

Cet épisode illustre non seulement l’usage croissant des médias numériques dans les campagnes politiques au Sénégal, mais aussi la manière dont les figures de l’opposition, telles que Sagna, utilisent l’humour et la critique pour rallier leur base et maintenir un discours engagé face à leurs adversaires politiques.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°311 – du 31/10/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY LIBRE : LA CAMPAGNE EST LANCÉE !
🔴 « PAYS EN RUINE », SELON LE PM : ET…LE SÉNÉGAL EMPRUNTE 181 MILLIARDS F CFA

🔴 CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE / PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À DÉCROCHER L’ARGENT : AWA CHEIKH MBAYE ENTRE DANS L’HISTOIRE
🔴 ZONE 9 DIAMNIADIO – NON ASSISTANCE AUX PERSONNES ARRÊTÉES : IBRAHIMA CISS RÉFUTE LES ACCUSATIONS

Ousmane Sonko lance la préparation de la campagne législative avec une collecte de fonds

Le leader du parti Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, a annoncé une nouvelle étape dans la préparation de la campagne électorale en vue des élections législatives de novembre prochain. Lors d’un message adressé à ses militants, Sonko a encouragé ses partisans à se mobiliser activement pour ces échéances cruciales. Pour marquer cette mobilisation, il a annoncé le lancement officiel d’une collecte de fonds, qui aura lieu ce samedi 19 octobre à la Dakar Arena.

Cette collecte, cruciale pour soutenir la campagne du parti, sera organisée de manière inclusive, prenant en compte les différents niveaux de ressources des militants. Sonko a en effet précisé que toutes les couches sociales, des plus modestes aux plus fortunées, sont invitées à contribuer selon leurs moyens. Une catégorisation sera ainsi appliquée pour permettre à chacun de participer, quelle que soit sa situation économique.

L’objectif de cette campagne de financement est clair : renforcer la présence du Pastef sur le terrain à travers des actions concrètes et des outils adaptés pour sensibiliser la population sénégalaise sur les enjeux de ces élections législatives.

Cette stratégie financière participative vise à impliquer directement la base militante dans le processus électoral, en mettant en avant un effort collectif. Ousmane Sonko, figure centrale de l’opposition sénégalaise, espère ainsi rassembler autour de son parti un large soutien populaire, notamment à travers cette approche de financement participatif.

Avec l’échéance de novembre qui se rapproche, le Pastef semble vouloir jouer la carte de la mobilisation populaire et de la transparence pour marquer des points dans une campagne où les ressources financières seront un facteur déterminant. Le lancement de la collecte de fonds à la Dakar Arena promet d’être un moment fort dans la montée en puissance du parti à l’approche des élections législatives.

Lancement de la campagne nationale de solidarité « Delloo Njukkal » en soutien aux militaires blessés

L’armée sénégalaise, sous la direction du Chef d’État-major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, a officiellement lancé la campagne nationale de solidarité « Delloo Njukkal ». Cet événement, organisé au Cercle Messe des Officiers de Dakar, marque le début d’une série d’initiatives visant à apporter un soutien concret aux militaires blessés en opérations et aux soldats invalides de guerre. La campagne, qui s’étendra jusqu’au 19 décembre 2024, se veut un hommage vibrant à ces hommes et femmes qui ont sacrifié leur intégrité physique pour la défense de la nation.

Placée sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko, la cérémonie a été un moment de grande solennité, au cours duquel ce dernier a exprimé toute l’importance de cette initiative pour le pays. Selon ses mots, « l’armée nationale est certainement l’un des ciments les plus forts de notre consensus national ». Dans son allocution, il a salué le travail du Général Mbaye Cissé et a remercié le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour son soutien indéfectible à cette cause.

Ousmane Sonko a souligné que « Delloo Njukkal » incarne les valeurs de patriotisme et de solidarité, des principes fondamentaux qui renforcent le lien entre l’armée et la nation. Ces valeurs, a-t-il précisé, « guident au quotidien nos actions et notre engagement citoyen ». Le Premier ministre a tenu à rendre hommage aux soldats blessés, qualifiant leur sacrifice de « véritable engagement patriote », et a également exprimé toute sa compassion aux familles des militaires tombés au champ d’honneur.

En plus d’honorer les soldats blessés, cette campagne ambitionne de moderniser les dispositifs d’accompagnement à leur égard. Parmi les mesures phares, le gouvernement sénégalais prévoit une revalorisation des pensions d’invalidité ainsi que la facilitation de l’accès à des soins médicaux de qualité. « Je salue l’effort quotidien des armées dont les actions viennent s’adjoindre aux mesures déjà prises pour la revalorisation des pensions d’invalidité et la modernisation du mécanisme de prise en charge médicale », a déclaré le Premier ministre.

L’initiative s’accompagne également de la mise en place de projets structurants identifiés par les militaires eux-mêmes, en collaboration avec l’Agence pour la réinsertion sociale des militaires. Le Premier ministre a d’ailleurs lancé un appel à l’ensemble des citoyens et membres du gouvernement pour qu’ils s’impliquent dans cette campagne.

« Delloo Njukkal » se veut donc un acte de reconnaissance nationale envers ceux qui ont payé un lourd tribut pour défendre les frontières du Sénégal et préserver la paix. En renforçant les dispositifs d’accompagnement et en impliquant la société civile dans cette campagne de solidarité, le gouvernement sénégalais entend non seulement honorer ces militaires blessés, mais aussi renforcer la résilience nationale face aux défis actuels.

Scandale dans la campagne arachidière de Kaffrine : Des sacs d’arachide remplis de sable distribués aux cultivateurs

Des révélations choquantes ont secoué la campagne arachidière dans le département de Kaffrine, où des tonnes de sacs d’arachide remplis de sable ont été distribués aux cultivateurs. Une enquête menée par l’organisation « Arr sunu momel » dans les communes de Ndiédieng (arrondissement de Mabo) et de Katioth (arrondissement Katakel) a mis en lumière cette escroquerie perpétrée par certains opérateurs peu scrupuleux.

Bassirou Bâ, coordinateur de « Arr sunu momel », exprime son profond regret face à cette tromperie orchestrée par des opérateurs distribuant des sacs d’arachide remplis de sable au lieu de semences certifiées, comme le préconise pourtant le nouveau régime. Ce dernier a, en effet, réduit une partie de la dette des opérateurs et augmenté le budget alloué à la campagne arachidière.

Selon Bassirou Bâ, il est impératif que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) assurent un suivi rigoureux du processus, depuis le début jusqu’au niveau des commissions, afin d’éviter une telle fraude qui pourrait avoir un impact désastreux sur la production cette saison. Il en appelle au nouveau régime du Président Diomaye et de Sonko pour que de telles pratiques ne se répètent plus, et exhorte à la prise de mesures concrètes pour garantir que les cultivateurs reçoivent des semences certifiées de qualité.

Ce scandale met en lumière l’importance cruciale de la surveillance et de la transparence dans le secteur agricole, et souligne la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour protéger les intérêts des agriculteurs et assurer la prospérité de l’agriculture sénégalaise.

Début anticipé de la campagne présidentielle au Tchad suscite critiques et inquiétudes

À l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 6 mai au Tchad, des accusations de campagne prématurée émergent, alimentant les critiques et les inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral.

Les rues de Ndjamena sont témoins de la présence d’affiches de campagne mettant en avant des figures clés telles que Mahamat Kaka et Succès Masra, malgré le début officiel de la campagne fixé au 14 avril. Cette apparente violation du calendrier électoral a attiré l’attention de l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), qui a ordonné le retrait des affiches sous peine de sanctions.

Cependant, cette action n’a pas apaisé les préoccupations des autres candidats, qui dénoncent une inégalité dans la durée des campagnes. Dr Nasra Djimasrgar, candidate à l’élection, exprime son inquiétude quant à l’équité du processus électoral, soulignant le besoin d’une application rigoureuse des règles électorales pour tous les candidats.

Les critiques se dirigent également vers l’ANGE, accusée de manquer de fermeté dans la gestion du processus électoral et de favoriser certains candidats. Albert PAHAMI, ancien Premier ministre et candidat, condamne ouvertement l’agence pour son apparente partialité, mettant en lumière des lacunes profondes dans l’administration électorale du pays.

Cette controverse met en évidence l’importance cruciale de garantir des élections libres et équitables au Tchad, un pays où la démocratie est encore en développement. Il est essentiel que les autorités électorales agissent avec impartialité et transparence pour assurer la crédibilité du processus électoral et maintenir la confiance du public dans la démocratie.

Tchad : Polémique autour de la campagne anticipée du président de transition

La présence précoce des affiches du président de transition et candidat Mahamat Idriss Deby sur les routes principales de Ndjamena et dans d’autres villes du Tchad a déclenché une polémique. Cette campagne anticipée est critiquée par l’opposition qui souligne son illégalité, étant donné que la période électorale officielle est fixée du 14 avril au 4 mai.

Brice Mbaïmon Guedmbaye, un opposant politique et candidat à la présidentielle, a ouvertement critiqué l’Agence nationale des élections (Ange), l’accusant de partialité pour n’avoir pas réagi à la présence des affiches de Mahamat Idriss Deby. Il déclare : « Depuis que le président pose des affiches, l’Ange n’a pas levé le petit doigt pour l’arrêter, … on est en train d’être confirmés dans nos convictions que l’ANGE a une posture partisane. »

En réponse aux accusations, l’Ange a demandé le retrait de toute promotion électorale sur l’ensemble du territoire. Cependant, l’opposition reproche à l’Ange de ne pas nommer explicitement les affiches de Deby dans sa directive, dénonçant un manque de clarté. L’Ange a également évoqué des sanctions pour les contrevenants à ces directives.

Cette controverse souligne les tensions politiques croissantes au Tchad à l’approche des élections, mettant en lumière les préoccupations concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Communiqué du Directoire National de Campagne du candidat Amadou Ba : « La jubilation prématurée révèle une volonté de conquête par le vandalisme »

Suite aux premières tendances de l’élection présidentielle du 24 mars, le Directoire National de Campagne (DNC) du candidat Amadou Ba a réagi à travers un communiqué publié par Seneweb. Les membres du DNC ont exprimé leur préoccupation face à la jubilation anticipée de certains camps politiques, les accusant de chercher à manipuler l’opinion publique et à s’emparer du pouvoir par des moyens contestables.

Le communiqué souligne que personne ne peut remplacer la volonté souveraine du peuple, exprimée à travers le processus démocratique du vote. Le DNC insiste sur le respect des institutions chargées du dépouillement et de la proclamation des résultats officiels, exhortant tous les candidats à faire de même.

En outre, le DNC se félicite de l’organisation efficace du scrutin, saluant le maintien de la démocratie au Sénégal malgré les défis et les prédictions pessimistes. Les premières tendances révèlent, selon le communiqué, que le camp républicain et démocratique a réussi à contredire les prévisions de son déclin, mettant en garde contre toute tentative de basculement vers le populisme.

Dans un appel au calme, le DNC invite les Sénégalais à attendre patiemment les résultats officiels, qui devraient être annoncés prochainement. Le candidat Amadou Ba prévoit également de faire une déclaration au siège de l’APR à 00h30.

En conclusion, le DNC exprime sa confiance quant à la position du candidat Amadou Ba dans le pire des scénarios, envisageant un possible second tour. Le communiqué se termine par un appel à la sérénité et à la patience de tous les citoyens sénégalais, soulignant l’importance de respecter le processus électoral dans son intégralité.

Clôture de la campagne électorale : Dakar porte en triomphe le Président Amadou Ba !

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 s’est clôturée en apothéose ce vendredi, à minuit. À Dakar, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Ba, a marqué la fin de sa campagne par un méga meeting à la place de la Nation. Cet événement a été l’occasion pour les partisans de manifester leur soutien et leur enthousiasme pour le candidat de la continuité et de l’émergence.

Dans une ambiance électrique animée par des artistes renommés tels que Bidew Bou Bess, Kane Diallo, Bousso, Big Mo et Aby Ndour, les responsables politiques de la majorité présidentielle ainsi que les populations et militants de Dakar se sont rassemblés pour exprimer leur soutien indéfectible à Amadou Ba.

Les Dakarois, venus en masse, ont arboré fièrement les couleurs et les symboles de la coalition BBY, manifestant ainsi leur engagement pour une victoire éclatante lors du scrutin présidentiel.

La cérémonie a débuté par des prières formulées par Serigne Mansour Sy Djamil, exprimant l’espoir que Amadou Ba devienne le prochain président du Sénégal.

Amadou Ba, dans son discours, a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall pour son leadership et sa vision. Il a souligné que malgré les progrès réalisés, il reste encore du travail à faire, appelant à maintenir la mobilisation.

Le candidat de BBY a réaffirmé son engagement envers la poursuite du Plan Sénégal émergent (PSE) et a promis de continuer à soutenir les jeunes, les femmes et les couches les plus vulnérables de la société.

Enfin, Amadou Ba a lancé un appel aux partisans du parti de Me Abdoulaye Wade, appelant à l’unité et à la réconciliation au sein de la grande famille libérale pour le bien du Sénégal.

Cette clôture de campagne à Dakar a été un moment fort de mobilisation et de solidarité en faveur du candidat de la continuité, symbolisant l’espoir et la détermination des partisans de BBY à poursuivre sur la voie du développement et de la prospérité pour tous.

Présidentielle : Serigne Mboup Clôture sa Campagne à Kaolack

En cette ultime journée de campagne électorale, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle, a choisi de clore sa campagne dans son fief politique de Kaolack. La maire de la capitale du Saloum a parcouru les rues animées de la commune, notamment Touba Ndorong, le marché local, le port et l’usine de transformation de l’arachide. Après une halte à la mosquée, il s’est également rendu à l’unité des femmes de la Fayda, chez Domitexka, et a fait une escale à la Chambre de commerce.

L’un des points phares de son programme électoral est la suppression du ministère de la Justice au profit de la création d’une Haute Autorité, dotée d’un collège électoral et d’un Conseil supérieur des cultes et religieux. Selon Serigne Mboup, cette mesure vise à renforcer l’indépendance judiciaire et à promouvoir une justice équitable et impartiale. Il prévoit également de mettre en place six pôles régionaux, dirigés par des ministres d’État résidents, chargés de superviser des secteurs clés tels que le partenariat privé et l’investissement, ainsi que les grands travaux d’intérêt public.

Serigne Mboup s’engage également à décentraliser l’économie en favorisant le développement régional, notamment à Kaolack, où il souhaite diversifier les activités économiques, notamment dans le secteur de l’arachide et du sel. Il propose également de moderniser les infrastructures de transport, y compris les ports secondaires et secs, pour stimuler le commerce et les échanges.

Le candidat du mouvement And Nawle promet également de soutenir l’agriculture, l’élevage et la pêche, ainsi que de créer des unités de transformation afin de valoriser les produits locaux. Dans le domaine de la santé, il envisage de remplacer la Couverture Maladie Universelle (CMU) par une caisse de maladie plus efficace et adaptée aux besoins des citoyens.

Enfin, Serigne Mboup a appelé tous les Sénégalais à voter pour lui, affirmant qu’il était le candidat le mieux placé pour conduire le pays vers le développement et la prospérité.

Cette dernière journée de campagne à Kaolack a été marquée par les engagements forts et les promesses de Serigne Mboup, qui a mobilisé ses partisans et ses sympathisants en vue du scrutin présidentiel.

Démenti formel de l’équipe de campagne : Le candidat Boun Abdallah Dionne en bonne santé et engagé dans la course présidentielle

Le directoire de campagne de la coalition Dionne 2024 a tenu à mettre fin aux rumeurs alarmantes concernant la santé du candidat Mahammad Boun Abdallah Dionne. Dans un communiqué officiel adressé à Senego, la coalition a réfuté catégoriquement ces allégations et a assuré que le candidat se porte bien, demeurant fermement engagé dans la course présidentielle prévue pour le 24 mars 2024.

Selon le communiqué, Mahammad Boun Abdallah Dionne continue de mener ses activités politiques sans relâche. Il rencontre régulièrement des leaders politiques de divers horizons afin de renforcer sa grande coalition et maintient une communication constante avec les membres de son directoire de campagne. Ceci démontre clairement sa capacité à participer activement à la vie politique du pays, malgré les rumeurs infondées sur sa santé.

La coalition Dionne 2024 a également exprimé sa reconnaissance envers les responsables et les sympathisants pour leur soutien indéfectible tout au long de la campagne électorale. De plus, elle a souligné l’accueil chaleureux réservé à ses caravanes dans différentes régions du Sénégal., le directoire de campagne a appelé à une mobilisation continue de tous les partisans afin d’assurer une victoire éclatante du candidat à l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Ce démenti formel vise à dissiper tout doute sur l’état de santé du candidat et à réaffirmer son engagement inébranlable pour servir le pays.

Tension politique à Kolda : Risque de Confrontation entre Deux Camps Opposés en Campagne Electorale

Dans l’atmosphère fébrile de la campagne électorale au Sénégal, la ville de Kolda devient le théâtre d’une convergence politique tendue, mettant en lumière les clivages profonds qui traversent le pays à l’approche des élections.

Ce dimanche s’annonce comme un moment critique, où deux forces politiques diamétralement opposées convergent vers la même région, chacune avec son propre agenda et ses fervents partisans. D’un côté, la coalition DiomayePrésident, portée par le tandem dynamique formé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, cherche à rallier les électeurs de Kolda à sa cause. De l’autre, la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar déploie ses efforts pour soutenir son candidat, Amadou Ba.

Les préparatifs sont en cours des deux côtés, avec une mobilisation intense des militants qui cherchent à assurer un accueil triomphant à leurs leaders respectifs. Des réunions stratégiques, des distributions de matériel de campagne et une communication intensive sont autant de tactiques employées pour galvaniser les troupes et gagner le soutien populaire.

Cependant, au milieu de cette effervescence politique, plane un risque palpable de confrontation entre les partisans des deux camps rivaux. Les observateurs craignent que cette situation ne dégénère en affrontements violents, mettant en péril la stabilité et la sécurité de la région.

Dans ce contexte tendu, les appels à la paix et à la retenue se multiplient. Le khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady a récemment émis une déclaration fervente, exhortant toutes les parties à faire preuve de calme et de respect mutuel. Il a souligné l’importance de préserver l’unité nationale et de placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus des querelles politiques partisanes.

Alors que les deux coalitions se préparent à enflammer la scène politique de Kolda ce dimanche, il est impératif que toutes les parties concernées agissent avec responsabilité et modération. Les élections doivent être un exercice démocratique pacifique, où la voix du peuple peut s’exprimer sans crainte ni intimidation.

Dans cette quête pour l’avenir de la nation, la voix du dialogue et de la tolérance doit prévaloir sur celle de la division et de la confrontation. Seul un engagement ferme envers la paix et la démocratie peut garantir un avenir stable et prospère pour le Sénégal.

Macky Sall donne son soutien total à la campagne d’Amadou Ba

L’alliance politique dirigée par le Président sénégalais Macky Sall, Benno Bokk Yakaar (BBY), prend un tournant décisif dans sa stratégie électorale alors que les élections approchent à grands pas. Suite à des discussions personnelles avec le candidat d’office de BBY, Amadou Ba, le président Sall a pris une mesure significative lors de la réunion du secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR) ce mercredi.

Dans une déclaration forte en symboles et en engagements, le Président Macky Sall a annoncé qu’il « libère tout le monde pour aller faire campagne pour la victoire du candidat Amadou Ba. » Cette déclaration marque un soutien sans réserve du Président envers la candidature de Ba, renforçant ainsi l’unité de la coalition BBY derrière son candidat.

Cette décision intervient après que le congrès de l’APR ait entériné le choix d’Amadou Ba comme candidat, signifiant ainsi un consensus au sein du parti au pouvoir. Macky Sall a souligné que le choix d’Amadou Ba était le sien et qu’il avait été approuvé par le parti, mettant en avant une cohésion interne forte et une volonté unifiée de remporter les prochaines élections.

Cet appel à la mobilisation générale des membres et sympathisants de l’APR pour soutenir la candidature d’Amadou Ba revêt une importance cruciale dans le contexte électoral actuel. Il est le signe d’une stratégie politique concertée visant à assurer la victoire de la coalition BBY aux élections à venir.

Cette déclaration de Macky Sall constitue également un signal fort pour les autres membres de la coalition BBY, les invitant à intensifier leurs efforts de mobilisation et de campagne en vue des échéances électorales imminentes.

Dans cette perspective, l’APR se positionne comme un acteur central de la dynamique politique, mettant en avant l’unité et la cohésion en vue de la prochaine élection. Cette décision reflète la détermination du parti à poursuivre le projet politique initié par le Président Macky Sall et à assurer la continuité de sa vision pour le Sénégal.

Idrissa Seck débute sa campagne en signant pour une pêche durable au Sénégal

Idrissa Seck, candidat à la présidence du Sénégal, a lancé sa campagne en marquant son premier arrêt symbolique au quai de pêche de Ouakam. En présence d’une foule d’acteurs du secteur de la pêche, Seck a signé une charte engageant son soutien à la pêche durable au Sénégal. La charte, composée de treize points cruciaux, exprime les aspirations et les espoirs du secteur de la pêche sénégalais. Le candidat de la coalition « Idy2024 » a souligné l’importance de ces revendications et a promis de les placer parmi ses priorités. Parcourant les 700 km de côte, Seck a démontré sa compréhension approfondie des enjeux locaux, amorçant ainsi la campagne avec un engagement envers le peuple et un hommage discret à son mentor, Me Abdoulaye Wade.

Abordant le thème de la valorisation du travail, Seck a rappelé les paroles de Wade prônant une éthique du travail acharné. Le candidat, resté discret lors de récents événements nationaux, a justifié son silence par le respect du processus démocratique et des institutions, appelant à une campagne sereine axée sur les véritables défis du pays.

Campagne sous tension pour la coalition Khalifa Président : Confrontation avec les forces de l’ordre

Malgré le report de l’élection présidentielle annoncé par le président de la République, la coalition Khalifa Président continue de faire face à des défis majeurs dans le cadre de sa campagne électorale. La dernière confrontation s’est produite lors d’une assemblée générale de la jeunesse de la coalition, qui a été rapidement encerclée par les forces de l’ordre.

L’événement s’est déroulé à la permanence Papa Babacar Mbaye de Grand-Yoff, où les membres de la coalition s’étaient réunis pour discuter des prochaines étapes de leur campagne. Cependant, leur rassemblement a été perturbé par la présence imposante de la police, créant ainsi un climat de tension et d’incertitude parmi les participants.

Bassirou Samb, responsable des jeunes de la coalition, a vivement réagi à cette intrusion des forces de l’ordre, exprimant son indignation face à ce qu’il a qualifié d’intimidation politique. Malgré cet obstacle, Samb a affirmé la détermination de la coalition à poursuivre sa campagne, soulignant que les pressions extérieures ne les dissuaderont pas de faire entendre leur voix.

« Nous ne permettrons pas que l’intimidation l’emporte, et nous continuerons notre campagne coûte que coûte », a déclaré Samb, soulignant ainsi la résolution de la coalition à défendre ses idéaux et à participer activement au processus démocratique.

Cette confrontation entre la coalition KhalifaPrésident et les forces de l’ordre met en lumière les tensions croissantes dans le paysage politique sénégalais. Alors que les différents acteurs politiques rivalisent pour attirer les électeurs et faire avancer leurs agendas, les confrontations avec les autorités et les forces de sécurité risquent d’accentuer les divisions au sein de la société.

Il est essentiel de surveiller de près l’évolution de la situation et de voir comment la coalition KhalifaPrésident et les autorités réagiront à cette confrontation. Dans un contexte marqué par l’incertitude politique et la polarisation, il est impératif de garantir le respect des libertés démocratiques et des droits des citoyens à participer pleinement au processus électoral.

Campagne Présidentielle 2024 : L’équipe d’Amadou Bâ se structure

Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour l’élection présidentielle de 2024, a mis en place son équipe de campagne, optant pour un modèle de directoire plutôt que de nommer un directeur de campagne.

Selon Les Échos, ce directoire est structuré en plusieurs pôles, chacun dirigé par un responsable. Le pôle communication sera pris en charge par El Hadji Kassé, avec des unités dédiées au numérique, aux relations médias, aux arguments et aux éléments de langage.

Le pôle juridique sera dirigé par l’ancien ministre de la Justice El Hadji Amadou Sall. Dr Cheikh Kanté aura pour mission de fédérer les mouvements de soutien, tandis que Ndèye Saly Diop et Bakhao Ndiongue mobiliseront les femmes.

Moussa Sow dirigera le pôle Jeunesse, tandis que Yéya Diallo s’occupera de la Jeunesse féminine. Le pôle Programme sera dirigé par Doudou Ka, Pape Sagna Mbaye et Serigne Mbaye Thiam.

Modou Diagne Fada et Oumar Bâ seront responsables des Relations avec les élus. Me Oumar Youm et Thérèse Faye auront en charge l’Organisation.

L’homme d’affaires Racine Sy assurera le lien entre Amadou Bâ et la Société civile. Les pôles Culture, Sport, Environnement et Élections seront respectivement dirigés par Aliou Sow, Seydou Diouf, Aly Haïdar et Benoît Sambou.

Un dernier pôle, supervisé par Moustapha Niasse, coordonnera la Stratégie et réunira les présidents d’institution tels qu’Amadou Mame Diop (Assemblée nationale), Abdoulaye Daouda Diallo (CESE), Aminata Mbengue Ndiaye (HCCT), avec la participation demandée du Président Macky Sall.

Bien que comptant sur un cabinet formé autour de lui, Amadou Bâ a l’intention de diriger personnellement sa campagne.

Campagne de sensibilisation au Sénégal sur les conséquences des actes de vandalisme des stations-services

Un groupe de distributeurs de produits pétroliers au Sénégal a lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Gannaaw Yàq, laa ñàk’’ (Après le saccage, j’ai perdu) » en collaboration avec le ministère du Pétrole et des Energies. L’objectif de cette campagne est d’éveiller la conscience collective sur les conséquences directes et indirectes des actes de vandalisme des stations-services.

La campagne fait suite aux récentes manifestations de contestation au cours desquelles 61 stations-services ont été saccagées, entraînant le chômage technique de près de 945 personnes et impactant directement plus de 4 000 personnes, selon le Secrétaire général des Distributeurs de produits pétroliers au Sénégal.

Pour sensibiliser la population, les distributeurs de produits pétroliers déploieront une campagne de communication comprenant des affichages, des messages radio et des activations de proximité sur le terrain, ainsi que la diffusion de deux films. Le premier mettra en lumière les conséquences potentielles d’un incendie en station, notamment les risques de pertes en vies humaines, les dégâts matériels et environnementaux. Le second film invitera à réfléchir sur les effets directs des actes de vandalisme, soulignant que derrière chaque station saccagée se trouvent des vies brisées.

La Complexité de la question de la nationalité au Sénégal : Un enjeu crucial dans la campagne Présidentielle

La question de la nationalité est devenue un point central des débats houleux au Sénégal, notamment en raison des allégations de double nationalité visant le candidat à l’élection présidentielle, Karim Wade. Les contestations, soulevées par son adversaire Thierno Alassane Sall, mettent en lumière l’importance de la conformité à la Constitution, qui exige que tout candidat à la présidence soit exclusivement de nationalité sénégalaise. Pour comprendre l’évolution de cette problématique, il est nécessaire d’examiner l’évolution de la législation sénégalaise sur la nationalité.

Évolution de la Législation Sénégalaise sur la Nationalité

Depuis son adoption en 1961, la législation sénégalaise sur la nationalité a subi plusieurs modifications. Initialement basée sur le droit du sol, la législation a été ajustée en 1972 pour résoudre des problèmes liés aux coutumes des communautés libanaises. La réforme la plus récente, en 2013, a éliminé les discriminations liées au genre et a ajusté les critères d’attribution. Aujourd’hui, la nationalité sénégalaise peut être attribuée à des personnes nées au Sénégal de parents sénégalais, à celles dont l’un des parents est sénégalais, ainsi qu’aux personnes mineures non mariées dont le parent a acquis la nationalité sénégalaise par naturalisation.

Acquisition de la Nationalité Sénégalaise

Outre l’attribution automatique par le droit du sol, la législation sénégalaise prévoit deux moyens d’acquérir la nationalité : la naturalisation par décision administrative et l’acquisition par mariage. Les étrangers résidant au Sénégal pendant au moins 10 ans peuvent demander la naturalisation, ajoutant ainsi une dimension temporelle à ce processus.

Perte et Déchéance de la Nationalité Sénégalaise

Législation Française sur la Perte de la Nationalité

La question de la nationalité au Sénégal est complexe et suscite des débats passionnés, surtout en période électorale. Les dispositions légales visent à garantir une attribution équitable de la nationalité et à traiter les cas de double nationalité de manière appropriée. Alors que la campagne électorale se poursuit, une compréhension approfondie de ces aspects légaux est cruciale pour une évaluation juste des candidatures et pour assurer la transparence et la légitimité du processus démocratique.

Amadou Bâ, déterminé à aller au-delà du bilan de Macky Sall, lance sa campagne pour la présidentielle

Le Premier ministre Amadou Bâ a pris la parole lors de son investiture par le parti Synergie pour un Développement Durable (S2S), marquant le 5e anniversaire de l’existence du parti. Dans un discours passionné, il a dévoilé ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, déclarant son intention de surpasser le bilan du président actuel, Macky Sall.

« Ce que le Président a accompli pendant son mandat, que tout le pays magnifie, j’irai encore plus loin. On ira encore avec vous plus loin et plus vite », a déclaré Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette déclaration audacieuse semble être le point culminant de sa détermination à offrir une vision encore plus ambitieuse pour l’avenir du Sénégal.

Lors de son discours devant les militants réunis en réponse à l’appel du secrétaire général de la S2D, Amadou Bâ a souligné la nécessité de relever le défi de projeter le Sénégal vers des lendemains meilleurs. Il a également rappelé le soutien de son parti, soulignant qu’il disposait d’un bilan solide sur lequel il pourrait s’appuyer.

Il serait beaucoup plus difficile pour nous si nous n’avions rien trouvé de concret. Mais nous savons que le Président Macky Sall a fini de montrer ses preuves en termes de réalisations », a ajouté le Premier ministre, reconnaissant les accomplissements du gouvernement actuel.

Amadou Bâ a également exprimé sa gratitude envers Souleymane Ndiaye, le secrétaire général de la S2D, pour avoir eu l’initiative de l’investir comme candidat du parti. Cette investiture marque un nouveau chapitre dans la carrière politique d’Amadou Bâ, qui semble déterminé à mobiliser un large soutien en vue de la prochaine élection présidentielle.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, la compétition promet d’être féroce, avec Amadou Bâ annonçant clairement ses ambitions de dépasser les réalisations de Macky Sall et de conduire le Sénégal vers de nouveaux sommets. Les électeurs attendent avec intérêt de voir comment cette déclaration audacieuse se traduira dans son programme politique et les actions concrètes qu’il entreprendra pour réaliser ses promesses ambitieuses.

Campagne référendaire au Tchad: les boycotteurs accusent le pouvoir de les empêcher de faire campagne

Au Tchad, alors que la campagne est en cours partout dans le pays en vue du référendum constitutionnel du 17 décembre, les politiques appelant au boycott du scrutin affirment qu’on les empêche de mener leur campagne, de faire des réunions publiques. La police déchirerait les affiches selon eux.

Nos soutiens sont empêchés de faire campagne, explique Max Kemkoye, du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), joint par François Mazet, de la rédaction Afrique.

« Un des nôtres avait fait une demande, il y a presque deux semaines, pour qu’on lui concède la salle. Nous en venons aujourd’hui à demander l’arbitrage du ministre de la Culture.

Nos gars, qui sont en mission à l’intérieur du pays, sont systématiquement empêchés, [ainsi qu’à] l’intérieur de la ville-capitale Ndjamena, aujourd’hui. C’est ce que nous avons fait constater par une escouade de huissiers. Avec nos affiches qui sont démontées, ces gens-là s’emploient systématiquement à nous saborder, à faire en sorte que nous ne puissions pas nous exprimer librement.

Ils veulent complètement nous invisibiliser, ils veulent nous effacer. C’est peine perdue, nous sommes là, en face d’eux. Il s’agit d’une élection référendaire donc l’égalité de compétition doit être de mise, en plus de l’égalité de décompte.

Nos soutiens sont empêchés de faire campagne, explique Max Kemkoye, du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), joint par François Mazet, de la rédaction Afrique.

« Un des nôtres avait fait une demande, il y a presque deux semaines, pour qu’on lui concède la salle. Nous en venons aujourd’hui à demander l’arbitrage du ministre de la Culture.

Nos gars, qui sont en mission à l’intérieur du pays, sont systématiquement empêchés, [ainsi qu’à] l’intérieur de la ville-capitale Ndjamena, aujourd’hui. C’est ce que nous avons fait constater par une escouade de huissiers. Avec nos affiches qui sont démontées, ces gens-là s’emploient systématiquement à nous saborder, à faire en sorte que nous ne puissions pas nous exprimer librement.

Ils veulent complètement nous invisibiliser, ils veulent nous effacer. C’est peine perdue, nous sommes là, en face d’eux. Il s’agit d’une élection référendaire donc l’égalité de compétition doit être de mise, en plus de l’égalité de décompte.

Les autorités n’étaient pas disponibles hier mardi pour commenter ces accusations. Le GCAP compte néanmoins mettre en place une caravane de campagne dans la capitale en cette fin de semaine et organiser un meeting samedi 9 décembre.

La campagne officielle pour le référendum constitutionnel du 17 décembre 2023 a été lancée le 25 novembre. Le texte, adopté en juin par le parlement de transition, reprend l’architecture consensuelle de la loi fondamentale de 1996, et sur la question centrale de la forme de l’État, promet une décentralisation avancée plutôt qu’un fédéralisme.

Rfi

Sénégal: la caravane de campagne de Khalifa Sall empêchée d’accéder à certaines communes

Alors que la collecte des parrainages pour la présidentielle se termine ce dimanche, les candidats de l’opposition continuent de dénoncer des cas d’intimidations ou de blocages lors de leurs déplacements dans le pays. Dernier en date : Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, en tournée dans la région de Matam dans le nord du pays, s’est vu empêché d’accéder à certaines communes avec sa caravane de campagne.

La caravane de campagne a d’abord été stoppée à l’entrée de la commune d’Ourossogui samedi puis une nouvelle fois dimanche à l’entrée de Matam. Selon les équipes de l’ancien maire de Dakar et opposant Khalifa Sall, à chaque fois, les forces de l’ordre ont présenté un arrêté préfectoral interdisant la circulation de convois dans cette région située à un peu plus de 500 km au nord de Dakar.

Il s’agit d’une entrave à la liberté de circuler, selon Youssouf Mbow, membre de l’équipe de communication du candidat à la présidentielle. Joint par téléphone, il dénonce des mesures d’intimidations :

« Aujourd’hui, nous avons derrière notre caravane, la voiture de la gendarmerie qui nous suit, espionne tout ce que nous faisons, ce qui est anormal. Nous considérons que nous avons le droit d’aller à la rencontre des Sénégalais. Il y a de cela un mois, l’APR a fait la même caravane, avec des centaines de voitures dans toute la zone. Il n’y a jamais eu d’arrêté. Alors pourquoi aujourd’hui, on nous sort un arrêté pour nous : « vous avez une caravane ». Alors qu’on n’a qu’une dizaine de véhicules. C’est plus qu’une injustice, c’est de l’intimidation. »

Il y a un peu plus d’un mois, le 21 et 22 oct dernier, l’opposant Khalifa Sall avait déjà été empêché par le préfet de recueillir ses parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall. Le ministère de l’Intérieur est pour l’heure resté silencieux face à ces différents incidents.

Rfi

Quitter la version mobile