Barthélémy Dias : une candidature sous tension pour les législatives anticipées

La désignation de Barthélémy Dias comme tête de liste nationale de la coalition « Samm Sa Kaddu » suscite de vifs débats quant à son éligibilité pour les prochaines législatives anticipées. Bien que l’édile de Dakar ait été condamné dans l’affaire Ndiaga Diouf, sa participation à ces élections reste incertaine, le Conseil constitutionnel étant appelé à se prononcer.

Barthélémy Dias est au cœur d’une controverse juridique qui pourrait compromettre sa candidature. Selon Daouda Mine, chroniqueur judiciaire à la TFM, les dispositions de l’article L.29 du code électoral, relatives à l’inéligibilité des personnes condamnées, pourraient le frapper d’une exclusion des listes électorales. La condamnation de Dias, liée à l’affaire Ndiaga Diouf, a rendu sa situation juridique délicate. En effet, bien qu’il ait lui-même déclaré être radié des listes électorales pour une période de cinq ans, il semble que cette mesure n’ait pas été formellement exécutée, comme l’a évoqué l’ancien ministre de la Justice.

En théorie, cette condamnation pourrait suffire à le rendre inéligible, indépendamment de son inscription sur les listes électorales. Ce précédent trouve son écho dans la décision du Conseil constitutionnel de rejeter la candidature d’Ousmane Sonko à la dernière présidentielle, bien que ce dernier n’ait pas été formellement radié.

Toutefois, un point crucial pourrait jouer en faveur de Barthélémy Dias. Lors de sa dernière décision, le Conseil constitutionnel a stipulé que le fichier électoral en vigueur pour le scrutin de mars 2024 serait maintenu pour les élections législatives anticipées, en raison de délais restreints. Or, Barthélémy Dias a participé à ce scrutin, ce qui laisse à penser qu’il est toujours inscrit sur les listes électorales et donc éligible.

Ainsi, bien que sa condamnation puisse juridiquement constituer un motif d’inéligibilité, l’absence de radiation formelle et le maintien du fichier électoral actuel créent un flou autour de sa situation. La décision du Conseil constitutionnel sera donc décisive et pourrait faire jurisprudence, comme cela a été le cas pour Ousmane Sonko.

Si le Conseil constitutionnel venait à rejeter la candidature de Barthélémy Dias, cela aurait des répercussions importantes sur la coalition « Samm Sa Kaddu », dont il est le fer de lance. Ce rejet pourrait également intensifier les tensions politiques au Sénégal, dans un contexte marqué par des controverses autour de l’éligibilité des principaux leaders de l’opposition.

En attendant, le sort de Barthélémy Dias reste suspendu à la décision du Conseil constitutionnel, qui devra trancher en tenant compte à la fois des précédents juridiques et des impératifs du fichier électoral en vigueur. Une chose est certaine, cette décision sera scrutée de près par l’ensemble des acteurs politiques sénégalais.

Tolérance et Rigueur : Le Débat autour de l’nterdiction des téléphones aux examens au Sénégal

Le récent tollé causé par l’exclusion de candidats au baccalauréat pour possession de téléphones portables dans les centres d’examen a ravivé le débat sur la rigueur de la loi et la compassion envers les élèves.

Le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé clairement sur la politique d’interdiction des téléphones, affirmant que même un téléphone éteint ne devrait pas être présent lors des examens. Cependant, malgré cette directive stricte, il a également exprimé de la compréhension envers les candidats exclus à Kaolack et à Hampaté Ba, Dakar.

Abdourahmane Diouf, ministre de tutelle, a souligné qu’il soutient la décision des présidents de jury d’appliquer la loi, tout en reconnaissant la complexité de la situation. Il a mis en lumière le dilemme entre le respect strict de la loi et la dimension humaine des étudiants, soulignant que certains pourraient avoir agi par “du je-m’en-foutisme” en apportant des téléphones même après les exclusions initiales.

Face à cette dualité entre règlementation et compassion, le ministre a évoqué la possibilité d’une “solution heureuse” pour les candidats concernés, suggérant que la commission de discipline pourrait se réunir plus tôt que prévu pour examiner les cas individuels. Il a insisté sur le fait que la décision finale ne relève pas de son autorité directe, mais qu’il plaide en faveur d’une approche équilibrée prenant en compte les circonstances individuelles.

En conclusion, bien que le ministre ne souhaite pas influencer la commission de discipline dans sa décision finale, il a clairement indiqué son soutien à une considération plus humaine et pédagogique dans l’application des sanctions. Cette affaire soulève ainsi des questions essentielles sur la gestion des examens nationaux et la balance nécessaire entre l’application stricte des règles et la reconnaissance des réalités sociales et individuelles des étudiants sénégalais.

Laurent Gbagbo Investi Candidat à la Présidentielle de 2025 Malgré son Inéligibilité

Dans un geste politique audacieux, l’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a été officiellement investi candidat à l’élection présidentielle de 2025 par son parti, le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), lors d’une cérémonie poignante à Abidjan.

Malgré sa radiation des listes électorales et son inéligibilité actuelle, Gbagbo a accepté l’investiture avec détermination, déclarant devant un millier de partisans rassemblés à l’hôtel Ivoire d’Abidjan qu’il était prêt à se porter candidat pour la présidentielle prévue en octobre 2025. À 78 ans, il s’est engagé à ne faire qu’un seul mandat, mais un mandat qui, selon lui, sera décisif pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo a profité de cette occasion pour esquisser un début de programme politique, promettant des réformes majeures pour lutter contre la corruption, renforcer l’indépendance judiciaire, réduire la dette nationale et améliorer le système de santé. Il a également souligné l’importance de la réconciliation nationale et de la recherche de la vérité sur les conflits passés.

Cependant, malgré son retour sur la scène politique après son acquittement par la justice internationale de crimes contre l’humanité, Gbagbo reste confronté à des obstacles juridiques. Condamné à 20 ans de prison en 2018 pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, il n’a pas été amnistié et reste donc inéligible pour l’instant.

La décision de Gbagbo de se présenter à la présidentielle de 2025 ouvre la voie à une compétition politique féroce en Côte d’Ivoire. Il pourrait être confronté à des adversaires de taille, notamment le banquier international Tidjane Thiam, à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et d’anciens alliés politiques comme Pascal Affi N’Guessan et Charles Blé Goudé, qui pourraient également briguer la présidence.

Alors que la Côte d’Ivoire se prépare pour une élection présidentielle hautement contestée, l’investiture de Laurent Gbagbo marque un tournant significatif dans le paysage politique ivoirien. Son retour sur la scène politique suscite à la fois l’enthousiasme et l’incertitude quant à l’avenir politique du pays, alors que les électeurs se préparent à choisir leur prochain leader.

Laurent Gbagbo accepte d’être le candidat du PPA-CI pour l’élection présidentielle de 2025

Le 9 mars 2024, Laurent Gbagbo a été officiellement désigné comme le candidat du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition) pour l’élection présidentielle de 2025. Acceptant volontiers cette nomination, Gbagbo s’est réuni avec le Comité central de son parti le 13 avril 2024 pour discuter des prochaines étapes.

Lors de cette réunion, le Comité central a convenu de tenir une Convention le 10 mai 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire. Cette Convention, qui réunira environ 2 000 délégués, aura pour objectif de confirmer officiellement et solennellement la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025.

La vice-présidente du Conseil stratégique et politique (CSP) du PPA-CI, Mme Odette Sauyet Likikouet, a été chargée de présider cette Convention. Elle dirigera les assises visant à officialiser l’investiture de Gbagbo en tant que candidat du parti.

Le Comité central a également rappelé l’importance de la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale et a exhorté toutes les structures du parti à œuvrer en ce sens. Il a demandé aux organes spécialisés du parti de résoudre rapidement les questions déjà identifiées, notamment celle du découpage électoral, afin d’assurer des élections transparentes et crédibles.

Par ailleurs, le Comité central a salué et félicité la représentation du PPA-CI en France pour avoir organisé une marche le 13 avril 2024. Cette marche avait pour objectif de demander la réinscription du nom de Laurent Gbagbo sur la liste électorale ivoirienne.

La désignation de Laurent Gbagbo comme candidat du PPA-CI marque une étape importante dans la préparation des élections présidentielles de 2025 en Côte d’Ivoire. Les prochains mois seront cruciaux pour les préparatifs et la campagne électorale à venir.

Élections en Afrique du Sud : Jacob Zuma autorisé à être candidat

La décision de la justice sud-africaine a pris de court bon nombre d’observateurs politiques alors qu’elle autorise l’ancien président Jacob Zuma à se présenter aux élections législatives prévues fin mai. Cette décision fait suite à l’annulation par le tribunal électoral d’une récente décision de la commission électorale qui avait initialement exclu Zuma du scrutin.

Le tribunal a rendu son verdict en faveur de Zuma en acceptant son recours en appel, ouvrant ainsi la voie à sa candidature aux élections législatives. Cette décision a été accueillie avec une certaine surprise, étant donné le contexte tendu entourant la présence de Zuma dans la sphère politique sud-africaine.

Jacob Zuma, une figure controversée de la politique sud-africaine, a été président de l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, avant de démissionner sous la pression de son propre parti, le Congrès national africain (ANC), en raison de multiples accusations de corruption et de mauvaise gouvernance.

Son retour sur la scène politique en tant que candidat aux élections législatives soulève des questions quant à l’impact potentiel sur le paysage politique déjà tumultueux de l’Afrique du Sud. Alors que certains voient en lui un leader charismatique capable de mobiliser une partie de la population, d’autres craignent que sa présence ne ravive les divisions au sein de la société sud-africaine et ne compromette les efforts de lutte contre la corruption et la promotion de la démocratie.

Dans tous les cas, la décision du tribunal électoral d’autoriser Zuma à se présenter aux élections législatives pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique sud-africain et influencer le résultat des élections à venir.

Communiqué du Directoire National de Campagne du candidat Amadou Ba : « La jubilation prématurée révèle une volonté de conquête par le vandalisme »

Suite aux premières tendances de l’élection présidentielle du 24 mars, le Directoire National de Campagne (DNC) du candidat Amadou Ba a réagi à travers un communiqué publié par Seneweb. Les membres du DNC ont exprimé leur préoccupation face à la jubilation anticipée de certains camps politiques, les accusant de chercher à manipuler l’opinion publique et à s’emparer du pouvoir par des moyens contestables.

Le communiqué souligne que personne ne peut remplacer la volonté souveraine du peuple, exprimée à travers le processus démocratique du vote. Le DNC insiste sur le respect des institutions chargées du dépouillement et de la proclamation des résultats officiels, exhortant tous les candidats à faire de même.

En outre, le DNC se félicite de l’organisation efficace du scrutin, saluant le maintien de la démocratie au Sénégal malgré les défis et les prédictions pessimistes. Les premières tendances révèlent, selon le communiqué, que le camp républicain et démocratique a réussi à contredire les prévisions de son déclin, mettant en garde contre toute tentative de basculement vers le populisme.

Dans un appel au calme, le DNC invite les Sénégalais à attendre patiemment les résultats officiels, qui devraient être annoncés prochainement. Le candidat Amadou Ba prévoit également de faire une déclaration au siège de l’APR à 00h30.

En conclusion, le DNC exprime sa confiance quant à la position du candidat Amadou Ba dans le pire des scénarios, envisageant un possible second tour. Le communiqué se termine par un appel à la sérénité et à la patience de tous les citoyens sénégalais, soulignant l’importance de respecter le processus électoral dans son intégralité.

Mame Boye Diao, candidat : Félicitations au Président Bassirou Diomaye Faye

Dans un geste empreint de civilité politique, le candidat à la présidentielle, Mame Boye Diao, a exprimé ses vives félicitations au président élu, Bassirou Diomaye Faye, en reconnaissance des tendances fortes qui se dégagent des opérations de dépouillement. Diao estime que ces tendances présagent d’une nette victoire pour Faye, soulignant que les Sénégalais se sont exprimés de manière claire lors du scrutin. Il réaffirme ainsi que la souveraineté revient au peuple seul.

Dans l’attente des résultats officiels, Mame Boye Diao appelle au respect du choix des Sénégalais, qu’il qualifie de sacré. Il exprime sa gratitude envers tous les membres de la coalition Diao2024 pour leur engagement et leur soutien tout au long de cette campagne électorale. Il tient également à remercier tous les Sénégalais qui ont apporté leur soutien à sa candidature, soulignant l’importance de cette aventure humaine partagée.

Ce message de félicitations et de reconnaissance de la part de Mame Boye Diao témoigne de son engagement en faveur de la démocratie et du respect des résultats électoraux. Il marque également une transition pacifique vers la nouvelle présidence, renforçant ainsi les valeurs démocratiques et le consensus politique au sein de la nation sénégalaise.

Mahammed Dionne, candidat à l’élection présidentielle, évacué en France pour des raisons de santé

Mahammed Boun Abdallah Dionne, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, n’a pas pu exercer son droit de vote ce dimanche 24 mars à Gossas, comme initialement prévu. L’ancien Premier ministre a été évacué en France pour des raisons de santé, selon des sources proches de sa campagne.

Dionne, qui était candidat dissident de la coalition Benno Bokk Yaakaar, faisait campagne sous la bannière de la coalition Dionne2024. Cependant, son absence lors du scrutin a soulevé des questions et des inquiétudes quant à son état de santé et à l’impact potentiel sur sa participation à la course présidentielle.

Malgré cette évacuation médicale, les membres de la coalition Dionne2024 n’ont pas fourni de détails sur la nature spécifique de la maladie de Dionne. Cette absence inattendue soulève des interrogations sur l’avenir de sa candidature et sur les éventuelles implications pour la compétition électorale en cours.

L’absence de Dionne aux urnes pourrait avoir des répercussions sur le paysage politique sénégalais, notamment en ce qui concerne les dynamiques au sein de la coalition qu’il représentait. Les électeurs et les observateurs seront attentifs aux développements ultérieurs et à toute annonce officielle concernant l’état de santé et l’engagement continu de Mahammed Dionne dans la course présidentielle.

Cette évacuation médicale souligne également l’importance de la santé des candidats et la nécessité pour les responsables politiques de prendre soin de leur bien-être physique et mental, surtout dans le contexte exigeant d’une campagne électorale.

Pour l’instant, les électeurs et les partisans de Mahammed Dionne attendent avec impatience de plus amples informations sur son état de santé et sur la suite de sa participation à l’élection présidentielle, alors que le pays continue de suivre de près les développements de ce processus démocratique crucial.

Karim Wade appelle à la mobilisation en faveur du candidat Diomaye Faye

Après l’annonce officielle du soutien du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la Coalition DiomayePrésident pour l’élection présidentielle du 24 mars, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et candidat recalé par le Conseil constitutionnel, a exprimé son soutien sans équivoque au candidat Diomaye Faye.

Dans une déclaration, Karim Wade a souligné l’importance de sécuriser le vote de chaque Sénégalais pour contrer toute tentative de fraude massive, qu’il attribue au candidat Amadou Ba. Il appelle à une action collective pour garantir la transparence du scrutin et le respect de la volonté du peuple sénégalais.

S’exprimant sur la décision du PDS de soutenir la Coalition DiomayePrésident, Karim Wade la qualifie de “décision éclairée” et souligne son importance dans la préservation de l’État de droit et de l’indépendance de la justice au Sénégal. Il insiste sur le fait que cette décision va au-delà des considérations politiques, constituant un engagement pour la protection des libertés et des droits des citoyens sénégalais.

Karim Wade appelle également à l’unité et à la collaboration entre les comités électoraux de la Coalition Karim 2024 et ceux de la Coalition DiomayePrésident, affirmant que cette collaboration est essentielle pour défendre les valeurs démocratiques et assurer l’avenir du pays.

Cette déclaration de Karim Wade souligne l’importance des enjeux électoraux au Sénégal et met en évidence les tensions politiques qui entourent cette élection présidentielle. La mobilisation en faveur du candidat Diomaye Faye est désormais renforcée par le soutien explicite de Karim Wade et du PDS, annonçant une compétition électorale intense dans les jours à venir.

Présidentielle : Bouna Kanté mobilise une “marche victorieuse” pour le candidat Amadou Ba

Dans le cadre de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle qui se tiendra le 24 mars prochain au Sénégal, Bouna Kanté, membre de Benno Bokk Yakaar et Coordinateur du comité électoral Fann Point E Amitié, a orchestré une impressionnante “marche victorieuse” en soutien au candidat Amadou Ba.

Cette manifestation, qui s’est déroulée ce jeudi 21 mars, a rassemblé des habitants des quartiers des Sicap, Fann et Point E, démontrant ainsi un fort soutien populaire en faveur d’Amadou Ba. Bouna Kanté a souligné que cette marche symbolisait la culmination de deux semaines de campagne intense, marquées par des engagements forts, des propositions significatives et une vision claire d’une gouvernance axée sur la performance et le bien-être des Sénégalais ainsi que des communautés africaines résidant au Sénégal.

Selon Bouna Kanté, cette mobilisation massive témoigne de la confiance et de l’adhésion des populations locales aux idéaux et aux projets portés par Amadou Ba. Il affirme également que cette marche victorieuse est le reflet de l’engagement indéfectible de ses partisans à soutenir leur candidat jusqu’à la victoire finale.

Après cet événement réussi, Bouna Kanté et ses partisans ont promis de marquer de leur présence le meeting de clôture d’Amadou Ba prévu ce vendredi. Ils expriment leur détermination à contribuer activement à la réussite de la campagne et à assurer la victoire éclatante de leur candidat dès le premier tour de l’élection présidentielle.

Cette démonstration de soutien témoigne de la dynamique politique en cours au Sénégal, où les différents candidats et leurs partisans rivalisent d’efforts pour convaincre les électeurs de leur vision et de leur capacité à diriger le pays. La mobilisation de Bouna Kanté et de son équipe montre que la course à la présidence est intense et que chaque voix compte dans cette compétition démocratique.

Décès de Mamadou Yatassaye, candidat recalé à la Présidentielle

La sphère politique sénégalaise est plongée dans la tristesse suite au décès tragique de Mamadou Yatassaye, entrepreneur et candidat recalé à l’élection présidentielle du 24 mars. Mamadou Yatassaye s’est éteint ce jeudi 21 mars 2024 après avoir été victime d’un malaise, selon ses proches.

À la tête du mouvement “S’unir pour demain”, Mamadou Yatassaye avait lancé sa candidature à la présidentielle avec une grande ambition et une détermination sans faille. Malheureusement, malgré ses efforts acharnés, il n’a pas réussi à obtenir le nombre de parrainages requis, le privant ainsi de sa participation à la course à la magistrature suprême.

En cette période de deuil, Ledakarois présente ses plus sincères condoléances à la famille de Mamadou Yatassaye, à ses proches et à tous ceux qui ont partagé sa vision pour l’avenir du Sénégal. Que nos prières accompagnent son âme dans son dernier voyage, et que son engagement et son dévouement envers son pays laissent une marque indélébile dans l’histoire politique du Sénégal.

Khalifa Ababacar Sall, candidat à la présidence du Sénégal, propose un ambitieux programme pour renforcer la coopération et protéger les Sénégalais de l’extérieur

Dans le cadre de sa campagne présidentielle, Khalifa Ababacar Sall, candidat à la présidence du Sénégal, a dévoilé un programme ambitieux visant à restaurer le leadership diplomatique du pays tout en renforçant les liens économiques et commerciaux, particulièrement avec les pays émergents.

L’un des points saillants de son programme concerne la diversification et le rééquilibrage des partenariats politiques, diplomatiques et économiques du Sénégal. Khalifa Ababacar Sall s’engage à renforcer la coopération Sud-Sud et à élargir la base de partenaires économiques pour diversifier les relations commerciales du pays.

Une autre priorité du candidat est l’élaboration et l’application d’une politique migratoire nationale, en partenariat avec les pays de départ et d’accueil. Dans cette perspective, il propose d’améliorer la représentation et la protection des Sénégalais de l’extérieur via les consulats et les associations de Sénégalais. Des négociations avec les pays d’accueil seront engagées pour promouvoir la migration circulaire, favorisant ainsi une mobilité plus fluide des Sénégalais à l’étranger.

Une mesure phare du programme de Khalifa Ababacar Sall est l’encouragement à la création de coopératives d’habitat des Sénégalais de l’extérieur. Cette initiative vise à mettre systématiquement à leur disposition un quota incompressible dans les lotissements et programmes de logement initiés par l’État. Cette démarche innovante vise à répondre aux besoins de logement des Sénégalais établis à l’étranger et à faciliter leur intégration dans les communautés locales.

En résumé, Khalifa Ababacar Sall, s’il est élu président, promet de transformer la politique étrangère du Sénégal en renforçant les partenariats, en améliorant la protection des expatriés et en facilitant leur retour au pays à travers des mesures concrètes telles que la promotion de la migration circulaire et la création de coopératives d’habitat. Ces propositions illustrent son engagement en faveur d’un Sénégal prospère, ouvert sur le monde et attentif aux besoins de sa diaspora.

Cheikh Tidiane Dièye, le technocrate engagé, premier candidat à soutenir un autre : une alliance pour la refonte du système sénégalais

Le Dr. Cheikh Tidiane Dièye, président de “Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg”, marque cette présidentielle au Sénégal en étant le premier candidat à battre campagne pour un autre. Originaire de Ziguinchor, ce technocrate de renom a une carrière marquée par son engagement dans la société civile et la promotion du développement en Afrique.

Né en 1972 à Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dièye a d’abord excellé dans le domaine de la société civile en luttant contre la mal gouvernance et en promouvant l’équité et la transparence. Sa carrière académique l’a conduit de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, où il a obtenu son doctorat.

Expert en commerce et développement, il a travaillé au Centre international pour le commerce et le développement durable de Genève et a été coordinateur des programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales pour l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar. En 2012, il a fondé le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID), dont il est toujours le directeur exécutif.

En parallèle, le Dr. Dièye a partagé son expertise en enseignant dans plusieurs universités africaines et étrangères. Sa contribution au développement de l’Afrique s’est étendue à son rôle dans divers comités techniques de la CEDEAO et en tant que consultant senior pour des institutions internationales telles que la Banque Africaine de Développement et l’Union Africaine.

Son engagement politique a été constant au cours des deux dernières décennies, avec des contributions notables à des mouvements citoyens et à des plateformes politiques indépendantes. En 2024, il a décidé de se présenter à l’élection présidentielle, mais avec une démarche exceptionnelle : soutenir un autre candidat tout en maintenant sa candidature.

Cette alliance sans précédent vise à renforcer le Projet Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste défendu par Ousmane Sonko, leader de Pastef. Cheikh Tidiane Dièye, fidèle à ses convictions, entend concentrer son énergie pour le triomphe de ce projet, apportant ainsi son soutien à Bassirou Diomaye Faye, candidat choisi par Ousmane Sonko.

« Ousmane Sonko a porté son choix sur Bassirou Diomaye Faye pour faire triompher, au soir de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Projet Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste que nous partageons. La loyauté et la constance qui ont toujours commandé mon action politique et citoyenne m’autorisent à faire mien, avec fierté et responsabilité, le choix fait par le Président Ousmane Sonko », a déclaré le Dr. Dièye.

Cette alliance, basée sur la solidarité et la nécessité de changement, reflète la volonté de Cheikh Tidiane Dièye de contribuer à la refonte du système sénégalais. Son parcours politique, sa compétence reconnue, et son engagement pour la démocratie et l’État de droit font de lui un acteur clé dans cette présidentielle, marquant ainsi une étape importante dans le paysage politique sénégalais.

« Nous allons saisir le Conseil constitutionnel pour…», (candidat)

Les réactions pleuvent après l’interview exclusive que le chef de l’État, Macky Sall, a accordée à quatre organes nationaux dont Seneweb. Parmi celles-ci, on compte la sortie musclée du candidat à la Présidentielle, Thierno Alassane Sall.

Repris par L’Observateur du jour, le député et leader de la République des valeurs (RV, opposition) étale sa déception. « C’est un nouveau jour triste pour le Sénégal et pour la démocratie », a-t-il indiqué, soulignant que « le président de la République fait du dilatoire alors sue le Conseil constitutionnel lui a enjoint de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. »

Ainsi, assène-t-il : « Les bulletins sont préparés. Tout est prêt (mais) au lieu d’organiser l’élection, il nous dit qu’il va organiser un dialogue. »

D’ores et déjà, il décline l’invitation du chef de l’État, martelant qu’il « y’a trois objectifs dans ce dialogue » : « Il a déjà convié des individus et sélectionnés une opposition antagonique. Il a convié des candidats recalés et des candidats qui sont dans sa liste officielle. Comment des acteurs de la société civile qui demandent que d’autres candidats soient réintroduits peuvent s’entendre avec ceux qui veulent aller à l’élection ? On sait par avance qu’il n’y aura pas de consensus. »

Pire, soupçonne-t-il, « si on accepte le piège d’aller à ce dialogue, le Président Macky Sall prétextera qu’on était là-bas, mais qu’on a été mis en minorité et qu’il va avancer sur la base des propositions qui ont été faites pour faire son nouveau processus. »

TAS de poursuivre : « Il s’achemine vers un nouveau processus pour réintroduire des gens comme Karim Wade. »

L’ancien ministre de l’Énergie s’interroge : « Pour quelle raison ? Quel deal existe-t-il entre lui, le Qatar, la France et Karim Wade ? » Mais, le député non inscrit est sûr d’une chose : « Il (Macky Sall) en profitera pour changer de candidat. Le Président, qui a son plan, bien conçu dans sa tête, fait semblant de rassurer l’opinion, en rappelant que son mandat s’arrête le 2 avril . Dans la foulée, il invoque l’article 36 alinéa 2 de la Constitution qui dit ´´Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur’’. Mais, tant qu’il n’a pas de successeur, il peut rester. » A l’en croire, le seul arbitre reste le Conseil constitutionnel.

C’est pourquoi, tranche-t-il, « nous n’irons pas a ce dialogue. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel d’une requête dès aujourd’hui pour faire constater la carence de Macky Sall. Il dit qu’il va consulter les 7 Sages après le dialogue, nous allons le faire avant pour lui dire que Macky Sall refuse de fixer la date. Ce faisant, il expose le pays à une situation périlleuse».

Youssoupha Niang appelle à l’union sacrée au sein de BBY pour soutenir le candidat de Macky Sall

Dans un contexte politique marqué par des tensions et des controverses au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakar (BBY), Youssoupha Niang, responsable politique APR à Grand-Médine, lance un appel pressant à l’unité autour du candidat choisi par le Président Macky Sall.

Dans une note transmise à Senego, Youssoupha Niang exprime fermement son soutien à la candidature de l’actuel Premier ministre, Amadou Bâ, malgré les contestations internes au sein de la coalition.

Il souligne l’importance de préserver l’unité de la coalition BBY, affirmant que la seule bataille qui compte est de soutenir le président Macky Sall dans ses efforts pour maintenir la stabilité politique du pays. Mettant en avant les réalisations positives du gouvernement au cours des 12 dernières années, Niang appelle à dépasser les querelles internes et à concentrer les énergies sur la victoire électorale à venir.

L’appel de Youssoupha Niang à l’union sacrée et à la cohésion au sein de BBY vise à relever le défi électoral de manière unifiée et à assurer la continuité des politiques initiées par le président sortant. Alors que les échéances électorales approchent, l’unité au sein de la coalition pourrait s’avérer cruciale pour garantir une victoire solide et préserver la stabilité politique du Sénégal.

Algérie : Aliou Cissé candidat pour entraîner les Fennecs…

Des médias algériens rapportent la candidature de Aliou Cissé au poste de sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie.

Cette éventuelle candidature soulève des questions quant à l’avenir de Aliou Cissé avec l’équipe nationale du Sénégal, où il est actuellement en poste avec un contrat en cours. Le fait de postuler pour un autre poste pourrait suggérer un possible départ du sélectionneur.

Toutefois, il convient de noter que ces informations n’ont pas été confirmées par Aliou Cissé ou son entourage.

Le futur du sélectionneur avec les Lions de la Teranga dépendra vraisemblablement des développements ultérieurs et des choix qu’il fera quant à sa carrière.

Aliou Cissé a vu son contrat prolongé de deux ans en novembre 2022, accompagné d’une augmentation de salaire.

Nommer en mars 2015, Aliou Cissé est le sélectionneur qui a occupé le poste le plus longtemps en Afrique. Parmi ses réalisations, il a conduit le Sénégal à la victoire lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2021 au Cameroun. Cependant, lors de la récente édition de la CAN en Côte d’Ivoire, le Sénégal a été éliminé dès les huitièmes de finale par le pays hôte, subissant une déception similaire aux Fennecs, sortis de la compétition au premier tour.

Alliance présidentielle : Pr. Cheikh Oumar Diagne et Dr. Cheikh Gueye désignent leur candidat !

Alors que l’élection présidentielle de 2024 approche, les candidats recalés, le Pr. Cheikh Oumar Diagne et le Dr. Cheikh Gueye, ont décidé de former une alliance avec la coalition “Diomaye Président”. Cette décision a été annoncée dans un communiqué commun envoyé à Senego.

Dans le communiqué, l’ancien maire, le Dr Cheikh Gueye, a informé qu’il a rencontré une délégation dirigée par Birame Souleye Diop, représentant le candidat Ousmane Sonko. Suite à cette rencontre et conformément aux conclusions de la commission “Stratégies d’alliance électorale” du comité ad-hoc, le Bureau Politique de son parti, le FEPP TAWFEKH, a approuvé à l’unanimité la décision de soutenir le candidat désigné par Ousmane Sonko.

Parallèlement, le Professeur Cheikh Oumar Diagne et son parti, le Rassemblement pour la Vérité, ont également annoncé leur adhésion à la coalition “Diomaye Président” dans un communiqué distinct. Ils soulignent la nécessité d’être responsables et de prendre en main le destin du Sénégal, appelant à un choix méticuleux pour élire un président qui incarne les notions de souveraineté, d’intégrisme et de patriotisme.

Il convient de noter que le Pr. Cheikh Oumar Diagne est actuellement en détention à la prison du Cap Manuel. Cette nouvelle alliance pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Mimi Touré se justifie sur son soutien au candidat de l’ex-Pastef après le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel

Dans un post sur X, Aminata Touré s’est justifiée sur sa décision de soutenir le candidat de l’ex-Pastef, après que le Conseil constitutionnel a rejeté sa candidature.

Mimi Touré informe avoir reçu, le 22 janvier 2024, une délégation de l’ex-Pastef et de Lacos composée d’Habib Sy, des députés Birame Soulèye Diop, Abass Fall, Ayib Daffé, de Yassine Fall et d’El Malick Ndiaye. Elle souligne qu’à cet effet, des échanges riches et approfondis ont porté sur la situation nationale et les urgences nationales en direction de l’élection présidentielle, notamment “les agressions constantes perpétrées par le régime de Macky Sall contre la démocratie sénégalaise et les droits humains matérialisées par l’élimination honteuse par voie judiciaire et par la manipulation frauduleuse des parrainages des candidats de l’opposition”.


Au sortir des larges concertations, l’ex-Première ministre a décidé de soutenir le candidat de l’ex-Pastef pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, afin de réformer les institutions, de mettre fin à l’hyperprésidentialisme et au népotisme d’État, afin d’éliminer définitivement la pauvreté au Sénégal et d’établir une vie décente pour tous les Sénégalais y compris les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les travailleurs et les concitoyens de la diaspora, lit-on dans le post.
Aminata Touré invite tous les responsables, militants et sympathisants de son mouvement Mimi2024 à rejoindre le candidat de l’ex-Pastef pour une large victoire au soir du 25 février 2024.

Aliou Mamadou Dia, candidat du PUR, affirme son opposition catégorique à tout report de la Présidentielle sénégalaise

Dans une déclaration récente, Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a fermement exprimé son opposition à tout report de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain au Sénégal. Le candidat du parti de Serigne Moustapha Sy a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral, mettant en avant la nécessité d’un retour au travail dans le pays, qui selon lui, n’a pas été effectif depuis 2019.

Lors d’une intervention sur le “Grand Jury”, Aliou Mamadou Dia a appelé le chef de l’État à garantir la tenue d’une élection libre et démocratique. Il a souligné l’engagement de son parti à veiller à ce que les résultats reflètent le choix des Sénégalais, en déployant des mandataires et des représentants dans tous les bureaux de vote.

“En ce qui nous concerne, nous allons tout faire afin que les résultats qui seront proclamés soient des résultats qui reflètent le choix des Sénégalais. Nous aurons nos mandataires, nos représentants dans tous les bureaux de vote”, a-t-il assuré.

Par ailleurs, Aliou Mamadou Dia a salué le rôle crucial de la presse dans la transparence et l’organisation des élections. Il a souligné que la presse doit continuer à jouer un rôle important dans la proclamation des résultats, insistant sur l’importance de la transparence et de la démocratie dans le processus électoral.

Alors que la date de l’élection présidentielle approche, les déclarations d’Aliou Mamadou Dia reflètent la détermination du PUR à assurer un scrutin juste et transparent, tout en encourageant la participation citoyenne dans un climat de paix et de sérénité.

Guy Marius Sagna exige la libération immédiate du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le député Guy Marius Sagna a lancé un appel pressant à la libération immédiate du candidat à l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye. Selon Sagna, maintenir le candidat en prison de manière illégale et arbitraire serait de la responsabilité directe du président Macky Sall.

Dans une déclaration, Guy Marius Sagna a averti que toute conséquence néfaste sur la santé ou la sécurité de Bassirou Diomaye Faye serait imputée au président Macky Sall. Le candidat est détenu depuis plusieurs mois, et Sagna estime que sa libération est impérative pour lui permettre de préparer et mener sa campagne électorale en vue du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024.

L’appel de Guy Marius Sagna intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où plusieurs candidats font face à des obstacles divers dans le processus électoral. La situation de Bassirou Diomaye Faye soulève des préoccupations quant au respect des droits politiques et à la garantie d’une compétition électorale équitable.

Ousmane Sonko semble choisir son candidat : Diomaye Faye

Suite à la publication de la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef actuellement en prison, a semblé indiquer son choix en modifiant la photo de couverture de sa page Facebook officielle.

Il est à noter que Diomaye Faye avait bénéficié des parrainages de 13 députés de Pastef et avait promis de se retirer si la candidature d’Ousmane Sonko était validée. Le choix final de Sonko pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique sénégalais dans les prochaines semaines.

Candidat faussaire condamné à 6 mois ferme : Thierno Cissé déclare qu’il exécutait des instructions d’Allah Soubhana Watala

Le candidat Thierno Cissé, condamné à six mois de prison ferme pour fraude au parrainage et mission de chèque sur un compte clôturé, a choqué l’audience en déclarant qu’il agissait sous les instructions divines d’Allah Soubhana Watala.

L’affaire a éclaté lorsque la Banque Islamique du Sénégal a alerté le Conseil constitutionnel sur un chèque émis par Thierno Cissé, dont le compte avait été clôturé. Lors de l’audience, le candidat a admis les faits, mais a affirmé qu’il agissait de bonne foi et qu’il avait exécuté ses “passifs” jusqu’au bout.

Interrogé sur qui lui avait donné l’instruction de déposer un faux parrainage, Thierno Cissé a déclaré : “C’est une instruction divine. L’être supérieur, Allah Soubhana Watala.”

Le président de l’audience a souligné le caractère sérieux des faits, rappelant à Thierno Cissé qu’il avait cherché à devenir président en tant que faussaire. Le candidat n’a pas répondu et a baissé la tête.

Le procureur a qualifié les faits d’extrêmement graves et a requis une peine d’emprisonnement d’un an ferme pour fraude au parrainage et six mois ferme pour mission de chèque sur un compte clôturé, accompagnée d’une amende ferme de 100 000 francs CFA.

Finalement, Thierno Cissé a été déclaré coupable et condamné à six mois de prison ferme, avec une amende ferme de 100 000 francs CFA.

Alioune Sarr conteste son invalidation et affirme qu’il ne soutient aucun candidat

Alioune Sarr, dont la candidature à l’élection présidentielle a été invalidée la semaine dernière, a déposé un recours au Conseil constitutionnel contestant la décision qui a rejeté 32 920 de ses parrains au motif qu’ils ne figuraient pas sur le fichier électoral. Dans une interview avec L’Obs, Alioune Sarr a exprimé sa confiance dans les institutions et a déclaré qu’il n’envisageait aucun retour à l’Afp (Alliance des Forces de Progrès), son ancien parti, ni de soutien à un autre candidat.

Contestation de l’Invalidation : Alioune Sarr a contesté la décision d’invalidation de sa candidature en soulignant que sur les 32 920 parrains rejetés, beaucoup sont introuvables. Il a également comparé le nombre de parrains rejetés à celui d’autres candidats qui ont obtenu l’approbation avec un nombre inférieur de parrains, qualifiant cette situation d’anormale.

Confiance dans les Institutions : Le candidat de la coalition Cap2024 a exprimé sa confiance dans les institutions sénégalaises, en particulier le Conseil constitutionnel, pour rétablir ses droits après avoir examiné son recours.

Refus de Soutenir un Autre Candidat : Alioune Sarr a catégoriquement déclaré qu’il n’envisageait pas de soutenir un autre candidat à la présidentielle. Il a affirmé qu’il ne prendrait pas position en faveur d’un candidat particulier.

Expertise en Systèmes Informatiques : M. Sarr a souligné son expertise en systèmes informatiques, affirmant qu’il avait travaillé sur l’audit du fichier électoral pendant 15 ans et qu’il connaissait bien la structure de la base de données Oracle utilisée. Il a déclaré que la base de données Oracle était structurée avec les clés correspondant à la carte d’électeur et à la carte d’identité nationale, critiquant ainsi le processus de vérification des parrains.

Cette déclaration d’Alioune Sarr souligne sa détermination à contester l’invalidation de sa candidature tout en affirmant son indépendance vis-à-vis des autres candidats en lice.

Aliou Camara sous pression au Conseil constitutionnel : Le candidat en difficulté avec plus de 39 000 doublons

La tension règne au sein du Conseil constitutionnel où les dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2024 font l’objet d’une analyse minutieuse. Le candidat Aliou Camara connaît des sueurs froides alors que son dossier soumis à l’examen de l’institution judiciaire n’a pas validé ses parrainages lors du troisième jour du processus de contrôle.

Selon les informations fournies par la commission mise en place par le Conseil constitutionnel, le dossier d’Aliou Camara a révélé plus de 39 000 doublons externes à l’issue des vérifications des parrainages effectuées ce mercredi 3 janvier. Cette situation compromet sérieusement la validation de sa candidature, plongeant le candidat dans une situation délicate à quelques semaines de l’élection présidentielle.

Rappelons que chaque candidat a le choix entre deux types de parrainage : citoyen ou par des élus. Pour le parrainage citoyen, il est impératif de réunir entre 0,6 et 0,8 % du corps électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. La difficulté rencontrée par Aliou Camara met en lumière les défis auxquels sont confrontés les candidats dans le processus de contrôle des parrainages.

Depuis le démarrage du contrôle des parrainages le 30 décembre, seuls quelques candidats, dont Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Dr. Daouda Ndiaye, Aliou Mamadou Dia, ont réussi l’examen, soulignant la complexité et la rigueur de ce processus crucial pour la participation à la Présidentielle 2024. La suite des événements s’annonce donc décisive pour Aliou Camara, qui devra rapidement réagir pour régulariser sa situation et maintenir ses ambitions présidentielles.

Incident technique au conseil constitutionnel : Un candidat confronté à des obstacles dans la vérification des parrainages

Dans le cadre du processus crucial de validation des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, un incident technique au Conseil constitutionnel crée des incertitudes autour de la candidature de Malick Gueye, mettant en lumière un problème inattendu dans le règlement de vérification des parrainages.

Le tirage au sort, déterminant l’ordre de vérification des dossiers de parrainage par le Conseil constitutionnel, est un moment clé du processus électoral. Il vise à éviter les doublons de parrainage, conformément au règlement qui stipule qu’un électeur ne peut parrainer deux candidats simultanément, le second parrainage étant considéré comme invalide.

Malick Gueye, l’un des candidats, a été confronté à une situation inattendue lors de la vérification de ses parrainages. Lorsque la commission du Conseil constitutionnel a tenté de transférer les données depuis la clé USB vers leur ordinateur, un problème technique non spécifié a empêché l’opération. Ce problème, qui n’était pas anticipé dans le règlement, a soulevé des questions sur la validité de la candidature de Malick Gueye.

Présidentielle 2024 : le parti SET de Moustanapha Guirassy investit Ousmane Sonko comme candidat

Le Parti SET (Sénégal En Tête) a dévoilé ce dimanche son candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit de Ousmane Sonko, leader du mouvement politique “La Patrie en Tête” depuis 2024. La décision a été annoncée lors d’une cérémonie officielle organisée dans la capitale, en présence de nombreux partisans et responsables du parti.

Le Parti SET, sous la direction charismatique de Moustanapha Guirassy, a choisi de miser sur Ousmane Sonko en raison de sa vision progressiste et de son engagement envers le développement inclusif du Sénégal. Sonko, connu pour son discours axé sur la lutte contre la corruption et l’injustice sociale, a été acclamé par les membres du parti et les sympathisants présents.

En tant que candidat officiel du Parti SET, Ousmane Sonko s’est adressé à la nation lors de son discours d’investiture. Il a déclaré : “Je suis honoré de recevoir la confiance du Parti SET pour représenter notre vision commune d’un Sénégal prospère et équitable. Notre engagement envers la transparence, la justice sociale et le développement durable guidera notre action politique.”

L’annonce de la candidature d’Ousmane Sonko a été précédée par une longue période de consultation au sein du parti. Moustanapha Guirassy, le leader du SET, a souligné l’importance de l’unité au sein du parti pour relever les défis à venir. “Nous devons tous nous unir autour de la vision de progrès et de changement que représente Ousmane Sonko. Il incarne les valeurs de la Patrie en Tête et saura conduire le Sénégal vers un avenir meilleur.”

Le SET a également dévoilé son slogan de campagne, défini comme “le célèbre la victoire de la justice et de la vérité, du magnifique et du digne de foi, du sage et du puissant.” Ce slogan symbolise la volonté du parti de promouvoir des principes éthiques et de lutter contre les maux qui entravent le développement du pays.

Ousmane Sonko a conclu son discours en appelant à l’unité nationale et à la participation citoyenne. “Ensemble, nous pouvons construire un Sénégal où chaque citoyen a sa place, où la justice prévaut, et où le progrès est partagé par tous. Je compte sur vous, chers concitoyens, pour nous rejoindre dans cette quête commune.”

Ainsi, avec l’investiture d’Ousmane Sonko, le Parti SET lance officiellement sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, cherchant à incarner le changement tant attendu par la population sénégalaise.

Présidentielle 2024 : Abdoul Mbaye officiellement candidat, la coalition ABDOUL 2024 en mouvement

La Coalition ABDOUL 2024 a franchi une étape cruciale en déposant le dossier de candidature d’Abdoul Mbaye pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 auprès du Conseil constitutionnel. La cérémonie d’investiture du candidat a eu lieu le 9 décembre 2023, marquant le début d’une campagne prometteuse.

La Coalition ABDOUL 2024, constituée de divers partis et mouvements politiques, a choisi Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), comme candidat à la présidence. Ancien Premier ministre et économiste de renom, M. Mbaye a été sélectionné en raison de son profil exaltant et de ses compétences avérées. La cérémonie d’investiture a été l’occasion de souligner ses qualités et son engagement envers le développement du Sénégal.

Le dépôt officiel du dossier de candidature constitue une avancée majeure pour la Coalition ABDOUL 2024. Cette coalition exprime sa reconnaissance envers les électeurs sénégalais qui ont apporté leur parrainage à la candidature d’Abdoul Mbaye. La mobilisation de tous les citoyens est désormais appelée pour soutenir activement la campagne d’Abdoul Mbaye, et les détails des prochaines activités seront communiqués ultérieurement, selon le communiqué de la coalition.

La Coalition ABDOUL 2024 a lancé un appel fort à la mobilisation, soulignant l’importance de l’unité et du soutien populaire. Alors que la campagne présidentielle prend de l’ampleur, la coalition prévoit de partager davantage d’informations sur les initiatives et les activités prévues pour galvaniser le soutien en faveur d’Abdoul Mbaye.

Avec le dossier de candidature officiellement déposé, la campagne électorale entre dans une nouvelle phase. La Coalition ABDOUL 2024 se prépare à mener une campagne dynamique, mettant en avant la vision et les compétences d’Abdoul Mbaye pour le Sénégal. Les électeurs peuvent s’attendre à des événements passionnants et informatifs dans les semaines à venir, alors que la nation se dirige vers l’élection présidentielle de février 2024.

Amadou Ba marque son territoire : « Ils ont un seul et unique candidat et c’est moi »

« Je suis le seul candidat du Parti socialiste », a affirmé avec conviction Amadou Ba. Le Premier ministre et représentant de la Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a été officiellement investi par les membres du Parti socialiste lors d’une cérémonie qui s’est tenue ce samedi 16 décembre à la maison du Parti.

En exprimant sa gratitude envers ses pairs socialistes, Amadou Ba a souligné que sa désignation comme candidat pour la prochaine élection présidentielle renforce l’engagement envers le leadership du Président Macky SALL, qui accorde une grande importance à la coalition Benno Bokk Yaakaar. « En m’investissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous optez pour la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal, que vous avez conduite à l’indépendance avec des institutions fortes, gage d’un État de droit solide et d’une démocratie mature », a déclaré Amadou Ba.

L’homme politique a mis en avant le parcours politique de la coalition sous l’autorité éclairée du Président Macky SALL depuis 2012. Il a souligné que leur engagement commun a permis de remporter des victoires et de gouverner ensemble. Dans le contexte actuel, marqué par des risques et des menaces multiples, Amadou Ba estime que le pays a besoin d’un pouvoir soutenu par une base politique et sociologique large et forte, représentée par la coalition Benno Bokk Yaakaar.

Amadou Ba a interprété la mobilisation des socialistes comme un message fort. Selon lui, elle témoigne de leur engagement et de leur détermination, indiquant clairement que le Parti socialiste, sous la direction de feu Ousmane Tanor Dieng, a un unique candidat en la personne de lui-même. Il a également mis en garde contre ceux qui prétendent être candidats du Parti socialiste, affirmant que leur démarche est vaine et qu’il est le seul candidat légitime.

Amadou Ba aux Socialistes: « Le Parti socialiste de feu OTD n’a qu’un seul et unique candidat et c’est moi… »

« Je suis le seul candidat du Parti socialiste…« , a déclaré Amadou Ba. Le premier ministre et candidat de la Coalition Bby a, officiellement été investi par les socialistes, ce samedi 16 décembre, à la maison du Parti.

« En m’investissant solennellement…

« En me choisissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous renouvelez votre engagement et votre attachement au leadership du Chef de l’Etat, le Président Macky SALL qui tient, plus que quiconque, à la grande coalition Benno Bokk Yakaar (…) En m’investissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous optez pour la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal que vous avez conduit à l’indépendance avec des institutions fortes, gage d’un Etat de droit solide et d’une démocratie mature…« , a déclaré Amadou Ba.

« Notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à…

Qui poursuit : « Depuis 2012, sous l’autorité éclairée du Président de notre coalition, le Président Macky SALL, nous luttons ensemble, nous gagnons ensemble et nous gouvernons ensemble. Cet engagement est encore plus actuel et plus impératif au moment où, pour faire face aux risques et menaces multiformes qui sont à nos portes, notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à une base politique et sociologique large et forte. Et nul n’incarne mieux cette base politique et sociologique large et forte que notre coalition, la coalition Benno Bokk Yaakaar« .

Le candidat du PS…

A cet effet, il estime que cette mobilisation des socialistes « est un message clair« . Un signe, selon lui, de leur « engagement » et « détermination » qui « montrent que le Parti socialiste de feu Ousmane Tanor Dieng n’a qu’un seul et unique candidat et c’est moi. Alors tous ceux qui font le tour du Sénégal en se proclamant candidat du Parti socialiste qu’ils sachent que c’est du temps perdu… »

APS

Présidentielle 2024 : revoilà Idrissa Seck

Idrissa Seck réapparaît. En hibernation depuis plusieurs mois, le candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 était présent à la levée du corps de l’épouse de son ami et collaborateur, Aly Saleh Diop, hier. 
A l’occasion, souligne Les Échos, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a fait un témoignage élogieux sur l’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales avant la sortie de Rewmi du gouvernement.

« Aly, c’est Dieu qui nous a unis depuis les années 80. Moi, avec mon cabinet, lui avec le sien. Il nous arrivait de travailler ensemble, d’avoir des missions ensemble, jusqu’à ce qu’on se retrouve dans la politique », a-t-il dit. 
Idy de poursuivre : « Ce sont des valeurs de ‘’ngor’’, d’honnêteté, de loyauté, et de compétence, que nous lui connaissons. Nous sommes contents de notre compagnonnage avec lui. Nous savons l’amour qu’il a pour le Djoloff et la compétence qu’il a pour travailler pour son peuple ».
Le ministre d’Etat, Augustin Tine, a transmis les condoléances du chef de l’État, Macky Sall, rapporte le journal.

Seneweb

Retour de Karim Wade : la date retenue, une impressionnante cagnotte constituée pour…

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre.
Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.

Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. 
Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source.
Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. »
Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».

Senewebs

Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.

« Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
« Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
Contourner la DGE et la CDC
Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
« Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures. 
« Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
« Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
Contourner la DGE et la CDC
Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
« Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

« De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba ? » : Ce député s’est vu refuser une visite à Ousmane Sonko

Dans une déclaration sur X, Mamadou Lamine Diallo, député et candidat à la prochaine élection présidentielle sénégalaise, a exprimé son mécontentement après s’être vu refuser la permission de rendre visite à Ousmane Sonko. Cette décision intervient malgré l’autorisation qu’il avait reçue précédemment pour visiter Birame Souleye Diop et le maire Jamil Sane.

Dans ses propos, Mamadou Lamine Diallo a questionné les motivations de cette interdiction, en mettant directement en cause le Président Macky Sall et son allié Amadou Ba. Il déclare : « BBY me refuse le permis de visite à Ousmane Sonko. Pourtant, les juges d’instruction m’avaient autorisé à rendre visite à Birame Souleye Diop, Président du Groupe parlementaire Yewwi et au maire Jamil Sane des Parcelles Assainies de Dakar. De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba l’Ascenseur? »

Senego

Présidentielle 2024 : La DGE prévient le candidat Bassirou Diomaye Faye

Pour les parrainages, Bassirou Diomaye Faye, actuellement en prison, a été mis en avant par Ousmane Sonko. Le numéro 2 du parti dissous Pastef devrait donc être l’une des options des militants d’Ousmane Sonko.

Cependant, s’il se lance dans la course à la Présidentielle sous la bannière de Pastef, qui a été dissout par le gouvernement, Bassirou Diomaye Faye risque d’être recalé. L’alerte a été lancée par le directeur de la Formation et Communication de la Direction Générale des Elections (DGE), Birame Séne.

« Sur la recevabilité d’une éventuelle candidature d’un des membres du parti Pastef dissous récemment, le code électoral n’a pas traité le cas en l’espèce donc ce sera au Conseil constitutionnel de trancher », a t-il indiqué aux journalistes, tout en laissant entendre que la candidature d’un parti dissous n’est pas pris en charge par le code électoral.

Pour rappel, Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison tout comme son mentor, Ousmane Sonko.

Senenews

Au-delà de Yaxam et Mimi, le mythe du média public

« Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette Une du journal Le Soleil du lundi 27 novembre 2023 a déclenché une polémique du côté de la classe politique. Alors que les uns démentent, la candidate Aminata Touré annonce une plainte contre Yaxam Mbaye, Directeur général et Directeur de publication du quotidien national pour diffusion de fausses nouvelles.

La réplique du journaliste-politicien ne s’est pas fait attendre. Il annonce à son tour une plainte pour fausse nouvelle, parce que, dit-il, Mimi, qui n’est plus membre de l’Apr, ne peut pas avoir accès aux chiffres du parti afin de savoir quel est le nombre de parrains exact du candidat Amadou Ba pour ainsi le démentir.

Au-delà du jeu de ping-pong entre Mimi Touré et Yaxam Mbaye, c’est surtout le rapport des acteurs politiques avec les médias publics qui se pose. Ils sont prompts à vouer aux gémonies ces médias, lorsqu’ils sont dans l’opposition. Mais dès qu’ils franchissent la barrière pour se retrouver du côté du pouvoir, ils attribuent toutes les vertus à ces supports.

C’est d’ailleurs cette incohérence que Yaxam pointe chez Mimi, lorsqu’il fait remarquer que l’ancienne Premier ministre est en train de « brûler, aujourd’hui, ce qu’elle a adoré et sublimé, hier, et qui lui a tant profité ».

Pas besoin d’avoir une mémoire d’éléphant pour se rappeler ce qui s’est passé aux élections législatives de juillet 2022. Tête de liste de la coalition Benno bokk yaakaar, Mimi Touré a fait venir la Rts, dirigée par son camarade de parti Racine Talla, pour lire en direct, à des heures indues (au-delà de minuit), les résultats compilés par son camp et qui donnaient Benno vainqueur du scrutin.

Ce jour-là, la Rts a diffusé une fausse nouvelle, car Mimi avait soutenu que Benno avait remporté le scrutin à Goudomp, ce qui n’était pas conforme à la vérité.

Mimi n’est qu’un cas, le réflexe est presque naturel chez les acteurs politiques. Abdoulaye Wade, Macky Sall et leurs partisans ont traîné les médias publics dans la boue, la Rts en particulier. Macky Sall, en plus de réclamer la tête de Babacar Diagne, avait affirmé lors de son meeting de clôture en 2012, que la RTS se préparait à diffuser des résultats qui n’ont rien à voir avec ceux sortis des urnes.

Ce qui a suscité une réaction de Diagne dans laquelle il déclarait que ces propos ont ‘’blessé profondément’’ la Rts. Arrivés au pouvoir, Macky Sall et Abdoulaye Wade ont vu dans les médias publics, des instruments de propagande.

Un petit monde qui se parle via la Rts

En fait, malgré le développement de la télévision au Sénégal, en dépit de la multiplication des moyens de diffusion, les médias publics continuent à capter l’attention des acteurs politiques. On continue à dénoncer l’inaccessibilité de la télé publique pour les opposants, le manque d’équilibre dans le traitement de l’information.

Pourtant, le public s’est bien éclaté ; certains suivent rarement la presse publique, préférant accorder leur confiance aux médias privés qu’ils considèrent comme plus équilibrés. Ce qui reste à démontrer, surtout depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.

D’autres ont choisi tout simplement de se détourner des médias de masse pour se connecter sur internet dont ils chantent l’accessibilité, la fiabilité, la transparence,… autant de vertus qui ne sont en fait que des illusions. Malgré cet éclatement, au Sénégal, les politiques et les décideurs restent encore attachés aux médias publics, la télévision en particulier. Les moindres faits et gestes des ces supports sont scrutés et peuvent faire l’objet de polémique.

Cela peut s’expliquer aussi par le fait qu’il y a un petit monde qui se regarde et s’écoute via la télévision publique. Si le peuple se sent de moins en moins concerné au point de ne presque plus regarder le 20h de la Rts, il y a une classe composée du président, de ministres, de DG, de décideurs, de politiques, d’intellectuels, d’hommes d’affaires, qui continue à se ‘’fréquenter’’ par le canal de la Rts. C’est sans doute parce que chacun veut se faire voir et entendre par cette ‘’élite’’ que l’on accorde une place importante aux médias publics.

Ce n’est pas un hasard si la Rts est tant sollicitée pour les couvertures médiatiques. Certains reporters de la chaîne l’ont tellement compris qu’ils se prennent parfois pour les patrons des reporters tant ils sont souvent choyés par des entités publiques comme privées.

Seneweb

Présidentielle 2024 : Habib Sy passe à la caisse …

Le mandataire du candidat Habib Sy a procédé au dépôt de la caution nécessaire pour officialiser la participation à la course présidentielle.

Ce geste stratégique, réalisé à la CDC, souligne la volonté du candidat de concourir de manière active et déterminée pour le scrutin présidentiel de 2024.

Le dépôt de la caution est une étape incontournable dans le processus électoral. Il témoigne de la conformité du candidat Habib Sy avec les exigences et les règles électorales en vigueur.

C’est également un signal fort envoyé aux électeurs, démontrant la préparation et l’engagement du candidat à participer activement à la vie politique du pays.

Salma

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