Le Dakarois Quotidien N°313 – du 04/11/2024
Étiquette : candidats
Nouveau drame évité en haute mer : une centaine de candidats à l’émigration clandestine frôlent la mort au large de Mbour
Un nouveau naufrage a été évité de justesse au large des côtes de Mbour, plongeant une centaine de candidats à l’émigration clandestine dans une situation critique. Alors que la mémoire collective porte encore les stigmates du drame survenu le 8 septembre dernier, où la pirogue du capitaine Cheikh Sall avait chaviré, entraînant la mort de 39 personnes et de nombreuses disparitions, la mer a failli encore être le théâtre d’une nouvelle tragédie.
Le scénario commence par l’embarquement de près de 100 candidats à destination de l’Espagne, à bord d’une pirogue dirigée par Abdou Karim Sarr, accompagné de son frère Abdou Sarr. Après avoir collecté des sommes variant entre 300 000 et 500 000 FCFA par passager, les deux frères ont pris la mer en pleine nuit. Mais très vite, la situation se dégrade.
Selon des témoins, après avoir parcouru quelques kilomètres en mer, des passagers découvrent que certains clandestins n’ont pas payé leur place. Une altercation éclate alors, transformant l’embarcation en un véritable champ de bataille. Les mouvements brusques de la pirogue surchargée entraînent une dangereuse inclinaison de celle-ci, menaçant de la faire chavirer.
L’eau commence à s’infiltrer à bord, semant la panique parmi les passagers. Malgré la gravité de la situation, Abdou Karim Sarr insiste pour poursuivre la traversée, tandis que sa pirogue cède progressivement face aux vagues. C’est alors que Moustapha Ba, un ami du capitaine qui avait été invité à bord sans payer, prend les commandes dans un geste héroïque. Contre toute attente, il réussit à ramener l’embarcation jusqu’au Quai de pêche de Mbour, sauvant ainsi de nombreuses vies.
Cependant, une fois sur la terre ferme, la tension ne retombe pas. Les passagers exigent le remboursement de leurs frais de transport, ce que le frère aîné du capitaine, Abdou Sarr, refuse catégoriquement. Les forces de l’ordre, alertées par la situation, interviennent et procèdent à l’arrestation des deux frères ainsi que de Moustapha Ba.
Déférés devant le Tribunal de grande instance de Mbour, Abdou Sarr a tenté de rejeter toute responsabilité, pointant son frère Abdou Karim comme l’unique instigateur de cette dangereuse traversée. Le procureur de la République, lui, a demandé l’application stricte de la loi. Le verdict est attendu pour le mardi 24 septembre 2024.
Ce nouveau drame évité de peu relance le débat sur la gestion des migrations clandestines et la vulnérabilité des jeunes désespérés face aux dangers de la mer.
Dahra Djoloff : Huit candidats déférés au parquet de Louga pour fraude au baccalauréat
Huit candidats au baccalauréat du jury 1050 du lycée ex-CEM1 de Dahra ont été déférés ce lundi matin au parquet de Louga. Ils sont accusés d’avoir partagé des épreuves corrigées de l’examen dans un groupe WhatsApp, après avoir été arrêtés en possession de téléphones portables lors des épreuves de langue vivante 2 et de mathématiques.
L’affaire a débuté mardi, lorsque le coordinateur du jury 1959 a surpris un candidat en possession d’un téléphone portable connecté à internet pendant l’épreuve de LV2. Arrêté et conduit à la gendarmerie, son téléphone a révélé six complices du même jury, qui ont également été appréhendés au centre d’examen.
Un autre candidat du jury 1047, au centre d’examen docteur Daouda Sow, a été arrêté mercredi, portant le total à huit. La gendarmerie de Dahra est toujours à la recherche du cerveau de ce vaste réseau, identifié comme étant un étudiant de la faculté de Droit à l’UCAD. Quatre autres candidats impliqués dans cette fraude ont réussi à s’échapper.
Baccalauréat 2024 : 159.487 Candidats en lice
Les candidats au baccalauréat 2024 au Sénégal débuteront leurs épreuves ce mardi 2 juillet 2024. En tout, 159.487 élèves sont inscrits pour passer cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Cet examen représente un jalon important dans la vie des étudiants, marquant la fin de l’enseignement secondaire et ouvrant les portes de l’enseignement supérieur.
Pour encadrer cet important événement, un vaste dispositif a été mis en place. Environ 696 jurys, 10.008 examinateurs et 11.392 surveillants seront mobilisés à travers 486 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Ce déploiement logistique témoigne de l’importance du baccalauréat dans le système éducatif sénégalais.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, effectuera une visite dans plusieurs centres d’examen à Dakar dès la matinée du premier jour des épreuves. Cette visite a pour but de superviser le bon déroulement des examens et d’apporter son soutien aux candidats ainsi qu’au personnel encadrant. « Nous tenons à nous assurer que tout se passe dans les meilleures conditions possibles pour nos élèves, » a déclaré le ministre.
L’organisation de cet examen mobilise des ressources humaines et matérielles considérables. Les centres d’examen ont été préparés pour accueillir les candidats dans des conditions optimales, respectant les normes de sécurité et de confidentialité requises. Les surveillants et examinateurs ont été formés pour garantir l’équité et la transparence des épreuves.
Le baccalauréat reste une étape décisive pour les étudiants sénégalais. Il s’agit non seulement d’un rite de passage, mais aussi d’une qualification essentielle pour accéder à l’enseignement supérieur et au marché du travail. Les résultats de ces examens détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des candidats.
De nombreux candidats expriment à la fois stress et espoir à l’approche de ces épreuves. Fatou Ndiaye, élève en terminale S, confie : « C’est une période très stressante, mais je me suis bien préparée. J’espère réussir pour pouvoir poursuivre mes études en médecine. » De son côté, Mamadou Diop, élève en terminale L, déclare : « Le bac est une étape cruciale. Je veux réussir pour réaliser mon rêve de devenir avocat. »
Le baccalauréat 2024 est donc non seulement une étape cruciale pour les étudiants, mais aussi un moment de grande importance pour l’ensemble du système éducatif sénégalais. La mobilisation des autorités, des enseignants, des parents et des étudiants montre l’engagement de toute la nation dans la réussite de cet examen.
Les résultats du baccalauréat détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des jeunes Sénégalais, influençant ainsi le développement socio-économique du pays. En attendant les résultats, tous les regards sont tournés vers les centres d’examen où des milliers de candidats s’apprêtent à écrire une nouvelle page de leur vie.
Campagne électorale : Boubacar Camara invite les autres candidats à un grand débat
Dans le cadre de la fièvre électorale qui anime le Sénégal en cette période pré-électorale, Boubacar Camara Kamâh, président du Parti de la construction et de la solidarité (PCS/JENGU TABAX), a lancé une invitation singulière à ses concurrents politiques : celle de participer à un grand débat national.
Cette annonce, relayée sur ses diverses plateformes numériques, témoigne de la volonté de Boubacar Camara de promouvoir la transparence et la démocratie dans le processus électoral sénégalais. « Le président Boubacar Camara Kamâh appelle à un grand débat pour le Sénégal ! Nous invitons la presse nationale et le CNRA (Conseil national de régulation de l’audiovisuel) à s’unir pour cette initiative historique que les Sénégalais méritent », a-t-il déclaré.
Cette invitation revêt une importance particulière dans un contexte où les électeurs sont avides de clarté et de discernement quant aux propositions des différents candidats. Boubacar Camara, ancien directeur général des Douanes sénégalaises, a souligné que ce débat serait une occasion précieuse pour élever le niveau du débat politique et pour offrir aux citoyens une compréhension plus approfondie des enjeux qui façonnent l’avenir du pays.
L’initiative de Boubacar Camara s’inscrit dans une perspective de rassemblement et de collaboration pour le bien commun. Il a appelé à une unité d’action afin de construire un avenir démocratique et éclairé pour le Sénégal. « Ensemble, façonnons un avenir démocratique et éclairé. Rejoignez-nous pour marquer l’histoire du Sénégal », a-t-il lancé.
Cette invitation intervient à un moment crucial de la campagne électorale, où la population sénégalaise attend des clarifications sur les visions et les plans d’action des candidats en lice. Elle témoigne également de la volonté de Boubacar Camara de favoriser un dialogue ouvert et respectueux entre les différents acteurs politiques, dans un souci de transparence et de responsabilité.
Il reste à voir si les autres candidats répondront favorablement à cette invitation et si un débat de cette envergure pourra effectivement se matérialiser. Toutefois, l’initiative de Boubacar Camara témoigne de sa conviction profonde dans le pouvoir du débat démocratique pour éclairer les choix des électeurs et renforcer la légitimité du processus électoral au Sénégal.
Dialogue – Macky Sall aux candidats : « Ceux qui ne sont pas venus ont tort… »
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a ouvert officiellement la cérémonie inaugurale du Dialogue National ce lundi, marquant ainsi une étape importante vers la consolidation de la paix et de la cohésion nationale dans un contexte politique tendu. Malgré cela, plusieurs candidats à l’élection présidentielle ont choisi de boycotter la rencontre. Néanmoins, selon Macky Sall, ces absents ont tort.
La réponse à l’appel du Président Sall a été globalement positive, avec la participation de figures religieuses éminentes, de représentants syndicaux, d’acteurs de la société civile, ainsi que de candidats non retenus, tous unis dans le but commun de construire un avenir paisible pour le pays.
Dans son discours, Macky Sall a adressé une critique implicite aux candidats qui ont refusé de prendre part au dialogue. « J’ai déjà décliné ma position, je ne suis plus candidat et à partir du 2 avril, je ne serai plus président de la République. Mais on a l’impression que c’est la fin du monde. Je précise que ceux qui ne sont pas venus ont tort parce qu’ils ne le font pas au président… la nation est au-dessus de nous tous », a déclaré Macky Sall à l’endroit des candidats réfractaires.
Le chef de l’État a également réaffirmé que le dialogue reste pour lui la seule solution viable : « Que les gens le veuillent ou non, il me faut dialoguer avant de prendre un décret pour fixer la date de l’élection. »
En concluant, Macky Sall a souligné l’importance de l’unité nationale et de la recherche de solutions concertées pour surmonter les défis actuels, insistant sur le fait que le dialogue demeure le moyen privilégié pour y parvenir.
Habib Sy demande une rallonge du temps de parole des candidats à la présidentielle sur la RTS
Habib Sy, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a exprimé vendredi sa demande d’une augmentation du temps de parole alloué aux candidats sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS). Lors d’un entretien avec un journaliste de l’Agence de presse sénégalaise, en marge du début des enregistrements des premiers messages des candidats, Habib Sy a plaidé en faveur d’une extension du temps alloué aux postulants à la magistrature suprême.
L’échange s’est déroulé dans le cadre de la préparation de l’émission « Journal de la campagne », qui sera diffusée quotidiennement à partir du dimanche, marquant le début officiel de la campagne électorale. La campagne est prévue pour durer 21 jours, sous la supervision du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
« Trois minutes, c’est quand même peu pour des candidats qui veulent exposer, expliquer, décliner leurs programmes », a déclaré Habib Sy, soulignant les défis de communication auxquels sont confrontés les candidats dans ce court laps de temps. Il a appelé le CNRA à faire preuve de compréhension et a plaidé pour une augmentation du temps de parole de 3 à 5 minutes pour chaque candidat.
La demande de Habib Sy intervient alors que les enregistrements des premiers messages des candidats ont commencé, marquant le début officiel des activités médiatiques de la campagne électorale. La RTS, en tant que chaîne publique, joue un rôle crucial dans la diffusion des messages des candidats et dans l’information des citoyens sur les programmes et les positions des différents postulants à la présidence.
Il reste à voir comment le CNRA réagira à cette demande, et si une modification du temps de parole sera envisagée pour offrir aux candidats une plateforme plus étendue pour présenter leurs visions et programmes aux électeurs sénégalais.
Bougane Gueye, l’homme clé de la présidentielle 2024 : Les candidats sollicitent son soutien
La course à la présidentielle au Sénégal prend une tournure intéressante alors que les candidats rivalisent pour obtenir le soutien crucial de Bougane Gueye, leader du Mouvement Gueum Sa Bopp.
Suite à l’annonce du soutien de Diomaye de PASTEF, d’autres candidats ont également exprimé leur intérêt pour le soutien de Gueum Sa Bopp. Parmi eux, Aliou Mamadou Dia du PUR, Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom ont fait la queue pour solliciter le soutien de Bougane Gueye.
Le leader de Gueum Sa Bopp est devenu un acteur majeur dans le paysage politique sénégalais, son mouvement cherchant à apporter des changements significatifs dans le pays. La décision de Bougane Gueye quant à son soutien pourrait avoir un impact considérable sur la dynamique électorale, faisant de lui l’homme clé de la présidentielle de 2024.
À mesure que les candidats courtisent l’influence de Bougane Gueye, l’équilibre politique continue de se redessiner, soulignant l’importance stratégique de Gueum Sa Bopp dans le paysage politique sénégalais. Affaire à suivre pour observer les développements ultérieurs et l’annonce potentielle du soutien de Bougane Gueye à l’un des candidats.
Aliou Mamadou Dia du PUR soutient les candidats recalés et critique le système de parrainage
Dans une récente intervention sur l’émission « Grand Jury », Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a exprimé son soutien aux candidats recalés lors de l’élection présidentielle au Sénégal et a vivement critiqué le système de parrainage en place.
La rencontre entre le président Macky Sall et les candidats recalés a été source de polémique, suscitant des réactions contrastées. Cependant, pour Aliou Mamadou Dia, il est légitime que ces candidats rencontrent qui bon leur semble pour faire entendre leurs voix. Il a déclaré : « Ils sont partis voir les ambassades, l’Union européenne. Je pense aussi que s’ils peuvent s’asseoir avec le président Macky Sall et lui faire comprendre qu’ils ont été lésés, il faut absolument le faire. Il faut qu’il les entende. Je pense que c’est une démarche courageuse de leur part. »
L’homme politique, qui se dit solidaire du groupe des 44 candidats recalés, a remis en question le système de parrainage actuellement en vigueur. Selon lui, ce système expose les candidats à un logiciel dont ils ne comprennent pas le modus operandi, créant ainsi un doute dès le début du processus électoral. Il a plaidé en faveur d’une plus grande transparence dans ce processus, soulignant que la démocratie ne peut pas reposer sur un système de tirage au sort.
Aliou Mamadou Dia a également critiqué la qualité de la sélection des candidats via le parrainage. Il estime que l’objectif du parrainage devrait être de garantir une sélection basée sur la compétence des candidats, afin de doter le pays de dirigeants qualifiés. Cependant, selon Dia, cet objectif n’est pas atteint dans la réalité actuelle.
Malgré ces critiques acerbes, le candidat du PUR a réitéré son appel à l’opposition pour un regroupement en vue de l’élection présidentielle. Il considère qu’il est impératif de faire partir le gouvernement actuel, accusé d’avoir plongé le pays dans un état de chaos. La déclaration d’Aliou Mamadou Dia souligne ainsi l’importance de l’unité au sein de l’opposition pour atteindre un objectif commun : le changement politique.
Réponse de Macky Sall aux candidats « Spoliés » et possible audience : Tensions et Divergences en vue
Des informations indiquent que le président sénégalais Macky Sall aurait répondu à la lettre envoyée par les 44 candidats recalés après la vérification des parrainages. Il aurait également accepté de les recevoir en audience, prévue demain mercredi à partir de 18h. Cette décision risque de créer des tensions et des divergences parmi les candidats recalés.
Réactions Divergentes
Aminata Touré, l’une des candidates recalées, s’est démarquée de cette initiative dans un post sur Facebook. Elle a expliqué ne pas être intéressée par une audience avec Macky Sall, qu’elle considère comme responsable de sa non-participation à la prochaine présidentielle. Cette réaction souligne les divergences au sein des candidats recalés quant à l’opportunité et à la pertinence d’une rencontre avec le président.
Contexte de la Lettre et des Recalés
Dans leur lettre adressée à Macky Sall, les 44 candidats recalés sollicitaient son intervention dans le processus électoral afin de leur permettre de participer à l’élection présidentielle du 25 février. Certains candidats, dont Alpha Thiam, n’excluent pas d’accepter un éventuel report de l’élection.
Tensions et Incertitudes
Cette situation accentue les tensions et les incertitudes au sein de la scène politique sénégalaise. Les réactions divergentes des candidats recalés et l’éventuelle audience avec le président soulèvent des questions quant à la manière dont cette affaire sera gérée et à son impact sur le processus électoral en cours.
La suite des événements dépendra largement des décisions individuelles des candidats recalés, de la réaction de l’opinion publique et des développements politiques qui en découleront. La situation reste donc volatile et susceptible d’évoluer rapidement.
Appel de la DGE aux candidats retenus pour la Présidentielle : Désignation d’un plénipotentiaire auprès des autorités administratives
À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février, la Direction générale des élections (DGE) du Sénégal émet un rappel aux candidats retenus, conformément à l’article L.68 du code électoral. Selon cet article, chaque candidat est tenu de désigner un plénipotentiaire auprès de chaque autorité administrative compétente, et cette désignation doit être notifiée au préfet et/ou sous-préfet 33 jours avant la date du scrutin.
La date butoir pour la désignation du plénipotentiaire est fixée au lundi 22 janvier 2024. Il est impératif que chaque candidat respecte ce délai pour assurer une coordination efficace avec les autorités administratives compétentes et garantir le bon déroulement du processus électoral.
La DGE appelle ainsi tous les candidats retenus à prendre les mesures nécessaires pour s’acquitter de cette obligation dans les délais impartis. Cette mesure vise à renforcer la transparence, la coordination et l’efficacité dans la gestion du processus électoral.
Les candidats recalés multiplient les recours au Conseil Constitutionnel : Alioune Sarr et Abdoulaye Mady Ndiaye dans la course
Le dépôt des réclamations se poursuit au greffe du Conseil Constitutionnel, suite à la publication de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle du 25 février. Parmi les personnalités politiques ayant déposé un recours figure l’ancien ministre Alioune Sarr, dont le mandataire, Mamadou Ndiaye, a déclaré que l’objectif est de demander aux sages du Conseil Constitutionnel de réétudier le dossier de parrainage de son candidat.
Selon le mandataire, lors du contrôle des parrains, toute la région de Kaffrine aurait été éliminée, et dans le cas de la région de Louga, les parrainages obtenus auraient été attribués à la région de Ziguinchor. Une autre irrégularité soulevée concerne la non-identification de 32 920 parrains ayant participé aux dernières élections.
Alioune Sarr conteste ainsi son rejet et demande la réintégration de ses milliers de parrains considérés comme non-identifiés dans le fichier électoral. Ces démarches font partie des efforts visant à garantir l’équité dans le traitement des dossiers de parrainage.
Abdoulaye Mady Ndiaye, candidat déclaré, a également déposé une réclamation, exprimant son désir de voir le processus de parrainage repris. Son mandataire a souligné l’inégalité perçue dans les lois l57 et l127, appelant à des réformes pour assurer une plus grande égalité entre les différents candidats.
Cette multiplication des recours souligne les enjeux importants liés à la validation des candidatures et la nécessité de réformes pour garantir un processus électoral plus équitable. Les prochains jours verront probablement d’autres candidats exprimer leurs préoccupations et déposer des réclamations pour faire valoir leurs droits
Trois candidats éliminés d’office par le conseil constitutionnel : Les raisons dévoilées
La scène politique sénégalaise connaît un nouveau développement majeur alors que la commission instaurée par le Conseil constitutionnel poursuit son examen des parrainages dans le cadre de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Après une première vérification des parrainages soumis par les candidats, la commission a dévoilé que certains d’entre eux devaient compléter leurs parrainages pour être éligibles. Cependant, trois candidats n’ont pas réussi à régulariser leur situation dans les délais impartis, les excluant ainsi de la course présidentielle.
Les candidats Aliou Camara (Docteur Aliou Camara 2024 Jappo Dekkal Yakkar), Papa Momar Ngom (Joyanti 2024) et Amadou Seck (Les AS de la nation / ASN) ont été éliminés d’office, leurs dossiers de régularisation n’ayant pas été déposés avant la date limite fixée par le Conseil constitutionnel, soit le lundi 8 janvier.
Cette échéance cruciale avait été établie comme un ultimatum pour les candidats afin de mettre à jour et compléter leurs parrainages. Cependant, l’absence de dépôt de dossiers de régularisation de la part des trois candidats signifie qu’ils sont désormais exclus de la liste des prétendants éligibles à l’élection présidentielle.
Le Conseil constitutionnel, en instaurant ce processus de vérification rigoureux, cherche à garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Les règles strictes en matière de parrainages visent à s’assurer que les candidats démontrent un soutien significatif et diversifié à travers le pays avant de pouvoir concourir pour la plus haute fonction du pays.
Alors que les candidats restants poursuivent leur parcours électoral, cette élimination de trois prétendants souligne l’importance de la conformité avec les exigences du Conseil constitutionnel dans le cadre de la compétition présidentielle sénégalaise. Les électeurs pourront désormais concentrer leur attention sur les candidats éligibles, tandis que la campagne électorale continue de gagner en intensité en vue du scrutin crucial du 25 février 2024.
Conseil constitutionnel : Clôture de l’examen des dossiers de régularisation des parrainages
La journée a marqué la fin de la période cruciale pour les candidats en lice pour le « deuxième tour » de l’élection présidentielle au Sénégal. Les représentants des candidats initialement écartés ont déposé ce matin les pièces manquantes nécessaires pour régulariser les parrainages jugés invalides.
Sous la direction de Mimi Touré, candidate de la coalition Mimi2024, les candidats recalés ont exhorté le Conseil constitutionnel à favoriser la régularisation de tous les parrainages précédemment rejetés. La pression monte à mesure que la date fatidique du 20 février approche, jour où la liste finale des candidats à l’élection présidentielle de 2024 sera officiellement dévoilée.
Sur les 93 dossiers de candidature initiaux, seulement neuf candidats ont réussi à passer au premier tour. Parmi eux figurent Boubacar Camara, Déthie Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom, Habib Sy, Karim Wade, Khalifa Sall, et Pr Daouda Ndiaye. Soixante-deux candidats ont été recalés au cours de cette étape du processus électoral.
Résultats complets des candidats après la deuxième journée de vérification des parrainages
Le 2 janvier 2024, la commission désignée par le Conseil constitutionnel a poursuivi l’examen des parrainages pour l’élection présidentielle au Sénégal. L’ordre de vérification, déterminé par tirage au sort, a influencé le processus. Pour être validé, un candidat doit obtenir un minimum de 44,231 parrainages, répartis dans au moins sept régions.
Voici un résumé des résultats de la deuxième journée d’examen :
- Mbacké Sarr (Mouvement Askan Wi) : Candidature invalidée. Motif inconnu.
- Alioune Sarr (CAP 2024) : Candidature invalidée. Seulement 17,000 parrains validés.
- Ibrahima Hamidou Deme (ENSEMBLE) : Parrainage non validé. Aucune déclaration après l’examen.
- Pr Daouda Ndiaye (Président Daouda Ndiaye 2024) : Candidature validée. Parrainages validés avec succès.
- Cheikh Bamba Dièye (FSDB-BJ) : Candidature invalidée. Seulement 14,534 parrains validés.
- Oumar Sylla (Candidat indépendant) : Candidature invalidée. Clé USB contenant les fichiers électroniques inexploitable.
- Cheikh Abdou Mbacké Barra Doly (Nekal fi Askan Wi) : Candidature invalidée. Plus de 15,000 signatures invalides.
- Talla Sylla (Alliance Jef Jel) : Dossier en attente d’examen. Mandataire absent.
- Jean Batiste Diouf (PDFP) : Candidature invalidée. N’a pas atteint le nombre requis de parrainages.
- Idrissa Seck (Coalition Idy 2024) : Candidature en attente de régularisation. 38,497 parrains valides.
- Charles Émile Abdou Ciss (Elegu Senegal/ Debout) : Candidature invalidée. Clé USB avec parrainages non exploitable.
- Khadim Diop (Xydma) : Candidature invalidée. Seulement 1,631 parrains valides et 41,617 doublons externes.
- Aliou Mamadou Dia (PUR) : Candidature validée. 47,383 parrainages validés.
- Birima MANGARA (UDP-Kiraay) : Candidature invalidée. Seulement 26,701 parrains validés.
- Amdy Diallo Sall (Coalition Defaral Sunu Bop Sunu Reew) : Candidature en attente d’examen. Mandataire absent.
- El Hadji Ibrahima Mbow (Union Citoyenne (UC)) : Retrait de candidature pour soutenir Ousmane Sonko.
- Ndiack Lakh (NDIACK LAKH 2024) : Candidature invalidée. Seulement 20,377 parrains valides.
- Serigne Mboup (And Nawle And Ligueey) : Candidature en attente de régularisation. Doit repasser pour compléter les parrainages.
- Papa Djibril Fall (Papa Djibril Fall_Président) : Candidature en attente de régularisation. 30,558 parrains validés avec 22,055 doublons externes.
- Ibrahima Datte (Candidat indépendant) : Candidature non complète. Dossier manquant le casier judiciaire.
La commission continuera à examiner les candidatures dans les prochains jours.
Contrôles des Parrainages : Un Parcours Contrasté pour les Candidats à la Présidentielle 2024
Depuis ce matin, le Conseil constitutionnel joue un rôle central dans le processus de validation des candidatures pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le candidat Boubacar Camara a réussi à franchir avec succès le premier obstacle, avec 53 173 de ses parrains validés, renforçant ainsi sa position dans la course électorale.
Cependant, la journée n’a pas été clémente pour tous les prétendants à la présidence. Pour Cheikh Adjibou Soumaré, la route s’arrête ici, car ses parrainages n’ont pas été validés. Un sort similaire touche Dr Ousmane Kane, qui a trébuché sur l’obstacle financier, sa caution restant impayée. Ces revers marquent un tournant dans leurs campagnes respectives et soulèvent des questions sur l’avenir de leurs engagements politiques.
Le scénario est tout aussi défavorable pour l’avocat Amadou Aly Kane, tandis qu’Elhadji Ibrahima Mbow a décidé de se retirer de la course. En suspens, le cas d’Ousmane Sonko attire l’attention, la vérification de ses parrainages étant retardée par l’absence de son mandataire. Papa Eugène Barbier voit également son dossier en attente, créant une certaine incertitude autour de sa candidature.
Pour les candidats dont les dossiers ont été rejetés, il existe toutefois un délai pour rectifier leur situation face aux 7 Sages du Conseil constitutionnel. Cette période de rectification pourrait être déterminante pour ceux qui cherchent à surmonter les obstacles rencontrés lors de la première phase de contrôle.
Il est important de noter que la liste électorale n’est pas gravée dans le marbre, et elle pourrait encore évoluer après la phase de contention. Les prochains jours seront cruciaux pour les candidats et leurs équipes, alors que la course présidentielle de 2024 prend des contours de plus en plus définis. Les électeurs restent en attente des développements à venir qui façonneront le paysage politique dans les semaines à venir.
Lutte contre l’immigration irrégulière: 93 candidats de nationalités étrangères interpellés
Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la Gendarmerie nationale a mené une série d’opérations dans différentes localités du pays, dans la période du 15 au 16 Décembre 2023. En effet 93 candidats tous de nationalités étrangères, sont interpellés entre Thiés (toglou) et Saint-Louis (Gandiol). Parmi les 93 candidats on compte 83 maliens, 07 gambiens et 03 mauritaniens
Ils ont été respectivement appréhendés par la brigade de proximité de Diass et la SR de Saint-Louis.
Dakaractu
« Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats… », Ndiaga Sylla explique…
« Si la candidature de Bassirou Diomaye passe, personne ne peut l’empêcher de battre campagne« , d’après Ndiaga Sylla. L’expert électoral était l’invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm.
A priori, souligne M. Sylla, « on peut penser que Bassirou Diomaye Faye, étant entre les liens de la détention, pourrait ne pas faire acte de candidature. Mais il faut préciser que le code électoral, même pour ceux qui ont fait l’objet d’une condamnation, considère que tant que la condamnation n’est pas définitive, on ne peut pas s’y fonder pour écarter sa candidature« .
« Encore que d’autres établissent un lien avec la dissolution de leur parti politique, Pastef. Là aussi je dois préciser que le parti dissous, il est évident qu’il ne peut pas porter une candidature, mais par contre les responsables de l’association dissoute, on ne peut pas les empêcher de candidater« , a précisé Ndiaga Sylla repris par Seneweb.
Il rappelle ainsi la loi de 1981 modifiée qui encadre la dissolution de parti politique, et qui, souligne-t-il, n’a pas prévu comme conséquence l’impossibilité de ses responsables à candidater. « D’ailleurs, le directeur de la communication et de la formation l’a rappelé il y a trois jours : le code électoral ne dit en aucun moment que quelqu’un qui est issu d’un parti dissous ne peut pas être candidat… Donc Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats. Je dirai même mieux, demain si leurs candidatures passent, si on applique la loi, personne ne peut les empêcher de battre campagne. l s’agit d’un droit que leur confère les dispositions de l’article 32 de la Constitution (…) On ne peut pas empêcher quelqu’un de battre campagne parce qu’il est en détention. Cela violerait cette disposition constitutionnelle« , prévient Ndiage Sylla.
[Document] Dépôt de candidatures, parrainages : Le Conseil constitutionnel fixe les règles
Dépôt de candidatures, parrainages : Le Conseil constitutionnel fixe les règles
Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions
À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?
Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?
En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués. Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.
Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.