Formation Accélérée pour les Stagiaires du PACASEN : Renforcement des Capacités pour les Collectivités Territoriales

Les étudiants sélectionnés pour les stages offerts par le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) ont récemment suivi une formation accélérée sur le programme et leurs missions. Cette formation, dispensée par l’Agence de développement municipal (ADM), vise à préparer les stagiaires à leurs rôles au sein des collectivités territoriales participantes.

Pour cette deuxième année de mise en œuvre du PACASEN en 2024, les stagiaires seront prioritairement affectés aux communes qui en ont exprimé le besoin. Le recrutement des stagiaires se basera sur leurs résultats aux évaluations ainsi que sur la pertinence de leur sujet de mémoire par rapport aux objectifs du PACASEN.

Ces stages pratiques offrent aux étudiants en Master 2 ou équivalent dans des domaines liés à la vie des collectivités territoriales une opportunité précieuse de réaliser un stage pratique au sein des collectivités territoriales et d’autres structures impliquées dans la mise en œuvre du PACASEN.

Mme Ndeye Ngoné Sy, Directrice du Développement et des Partenariats à l’ADM, souligne l’importance du renforcement des capacités des collectivités territoriales pilotes du PACASEN. Cette démarche s’appuie sur diverses modalités, telles que l’élaboration de manuels, la formation, le Coaching Territorial Continu (CTC) et des activités d’apprentissage pratique, telles que les stages pour les étudiants.

Le PACASEN bénéficie du soutien technique et financier de la Banque Mondiale et de l’Agence française de développement (AFD). Son objectif principal est de contribuer à la mise en œuvre de la première phase du Programme d’Opérationnalisation de l’Acte III de la Décentralisation (PROACTSEN) couvrant la période 2018-2024.

Sous l’autorité du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, le PACASEN est coordonné par l’ADM et s’articule autour de deux domaines de résultats : le renforcement de la viabilité financière des collectivités territoriales et l’amélioration de la performance des CT pilotes dans la gestion des investissements publics destinés à la fourniture de services locaux.

Le Mali annonce la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA) pour renforcer ses capacités de sécurité

Le Mali a franchi une étape décisive dans le renforcement de ses capacités militaires avec l’annonce de la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA), établie par décret le 15 avril 2024. Cette initiative stratégique, menée sous la direction du président de Transition Assimi Goita, vise à assurer une réponse immédiate et adaptée face aux menaces sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, qui persistent dans la région.

Sous le commandement du Chef d’État-major général des Armées, la FIRA est une structure opérationnelle conçue pour agir avec rapidité et efficacité. Son rôle principal sera de planifier et de mener des opérations militaires clés, ainsi que d’assurer la protection de personnalités importantes et de soutenir les forces spéciales dans leurs missions.

L’organisation et les modalités de fonctionnement de la FIRA seront définies par arrêté ministériel, garantissant une coordination optimale des différentes branches des forces armées maliennes. À sa tête, un Commandant, désigné par le Président de la République et doté du rang de Sous-chef d’État-major d’Armée, dirigera cette unité d’élite. En cas de besoin, un Commandant en Second pourra également être nommé par décret présidentiel pour assister le Commandant principal.

Cette initiative reflète l’engagement continu du Mali à sécuriser son territoire et à protéger ses citoyens dans un contexte de défis sécuritaires persistants. En consolidant ses capacités de défense et de lutte contre le terrorisme, le Mali renforce sa position dans la région et contribue à la stabilité globale de l’Afrique de l’Ouest.

La création de la FIRA représente ainsi une avancée majeure pour la sécurité nationale du Mali, marquant une étape importante dans ses efforts pour garantir la paix et la prospérité pour ses citoyens.

Le Burkina Faso renforce ses capacités de défense avec l’acquisition de drones turcs

Le président de la Transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment remis une douzaine de drones de combat turcs au ministère de la Défense et des Anciens combattants. Ces drones, de types Bayraktar TB2 et Bayraktar Akinci, seront déployés dans le cadre des opérations de reconquête du territoire et de lutte contre le terrorisme.

Lors de la cérémonie de remise, le président Traoré a fait l’éloge du drone Bayraktar Akinci, affirmant qu’il a « surpassé les capacités techniques que le constructeur avait prévu ». Il a également souligné les performances exceptionnelles de cet engin lors des tests effectués par l’armée, mettant en avant ses capacités d’emport, d’endurance, de plafond, de vitesse et de performance générale. « Ce sont des appareils très performants et fiables que nous avons actuellement », a-t-il déclaré.

Le président de la Transition a également tenu à saluer les efforts de ses compatriotes, rappelant que « les drones ont été achetés avec l’argent du contribuable ». Cette acquisition s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la junte pour renforcer les capacités de défense du pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région.

Il est à noter que depuis que les pays occidentaux ont refusé de fournir des armes au Burkina Faso en raison du coup d’État, la junte s’est tournée vers d’autres partenaires, notamment la Russie, la Turquie et l’Iran, pour s’approvisionner en armement.

Cette acquisition de drones de combat turcs marque une étape importante dans les efforts du Burkina Faso pour renforcer sa sécurité intérieure et sa capacité de défense face aux défis sécuritaires croissants auxquels le pays est confronté.

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