La communauté des femmes transformatrices de Bargny se lève contre la présence néfaste de la centrale à charbon de Sendou, exprimant ainsi une inquiétude profonde quant à l’impact dévastateur de cette installation sur leurs moyens de subsistance. Avec plus de mille femmes dont les activités économiques sont menacées, ainsi que des travailleurs saisonniers, la survie économique de cette communauté de pêcheurs est en jeu.
La coexistence avec la centrale à charbon est devenue insoutenable en raison des contraintes et des multiples nuisances qu’elle engendre, exacerbées par son non-respect flagrant des normes environnementales. Au cœur de cette bataille pour la préservation de leur environnement et de leurs moyens de subsistance, se tient Fatou Samba, présidente des femmes transformatrices de Bargny.
« Avec fermeté, Bargny est en péril », déclare-t-elle. « La présence de multiples industries polluantes, dont la centrale à charbon de Sendou, compromet gravement la santé de nos concitoyens. Bargny mérite un cadre de vie sain », ajoute-t-elle.
La centrale à charbon représente non seulement une menace pour l’écosystème local, mais elle met également en péril les activités économiques des femmes transformatrices, dont les moyens de subsistance sont désormais sous la menace constante de la pollution et des expropriations foncières.
Conscient des préoccupations légitimes des habitants de Bargny, l’honorable député Guy Marius Sagna s’est engagé à porter leur voix à l’Assemblée nationale. « Il est inadmissible que les habitants de Bargny rencontrent tant d’obstacles pour exercer leurs activités », déclare-t-il. « Je vais interpeller le gouvernement sur cette situation alarmante, en mettant l’accent sur les impacts sur la santé. De plus, je déposerai une proposition de résolution visant à créer une commission d’enquête parlementaire pour examiner les conditions d’implantation de la centrale, ainsi que les cas d’accaparement foncier. »
La lutte courageuse menée par les femmes transformatrices de Bargny incarne une détermination et une résilience remarquables. Leur combat, forgé au fil des années, repose désormais sur l’espoir d’un nouveau régime politique qui saura les soutenir. Leur message est clair : le bien-être des populations ne doit pas être sacrifié sur l’autel du développement industriel.