L’importance de la lutte contre le changement climatique en Afrique : Vers une prise de conscience renforcée

Des chercheurs et des experts du développement se sont réunis à Addis-Abeba pour discuter des défis posés par le changement climatique en Afrique et de l’urgence d’agir. Lors de cette réunion préliminaire au dixième Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD), un consensus s’est dégagé sur la nécessité de renforcer les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) pour une action climatique plus efficace sur le continent.

Les CDN, qui représentent les engagements pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat, ont été au cœur des discussions. Les participants ont souligné que ces contributions doivent être plus pertinentes et inclusives pour répondre aux besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’adaptation au changement climatique.

Une des principales préoccupations exprimées lors de la réunion a été l’importance de placer les politiques d’adaptation au changement climatique au centre des agendas nationaux. Les projets de développement financés doivent être évalués avec soin pour s’assurer qu’ils contribuent efficacement à la résilience des communautés africaines face aux défis climatiques.

Achil Yamen, chercheur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a souligné la nécessité d’une approche plus inclusive dans les négociations climatiques mondiales. Il a plaidé en faveur d’une participation accrue des acteurs africains dans l’élaboration et la mise en œuvre des CDN, afin de garantir qu’elles reflètent véritablement les réalités et les besoins du continent.

Les participants ont également souligné l’importance de diversifier les sources d’énergie en Afrique pour garantir un approvisionnement énergétique durable et résilient. Ils ont appelé à un investissement accru dans les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, le solaire et l’éolien, tout en reconnaissant la nécessité de recourir également à des sources d’énergie plus traditionnelles.

Enfin, les participants ont insisté sur l’importance d’une volonté politique forte de la part des États africains pour mettre en œuvre des stratégies de lutte contre le changement climatique. Ils ont appelé à une collaboration accrue entre les pays africains pour élaborer des CDN plus solides et mieux adaptées aux défis climatiques auxquels le continent est confronté.

En conclusion, cette réunion a souligné l’importance cruciale de l’action climatique au niveau national en Afrique. Il est essentiel que les CDN soient renforcées et mises en œuvre de manière efficace pour garantir un avenir durable pour les générations futures sur le continent.

Festival alimentaire, à Ziguinchor, le CNCR travaille pour une agriculture adaptée au contexte du changement climatique.

Le 02 décembre dernier fut la date choisie par le CNCR, le conseil national de concertation et de coopération des ruraux pour dérouler son festival dans la commune de Thionk Essil dans le département de Bignona.

“Ce festival a pour vocation essentielle d’amener les sénégalais a comprendre qu’il doivent soutenir y compris les autorités les plus hautes d’accompagner les explications familiale a produire sain suffisamment pour que les communautés sénégalaises puissent se nourrir sain et être sain dans la durée . Et c’est pourquoi au cœur de ce festival alimentaire, il y a cette dimension de zone agro-écologique qui est prise en compte, mais il y a cette dimension de l’entreprise qui est la plus adaptée pour porter ce qu’on a souvent considéré l’agro-écologique qui est une agriculture saine durable soucieuse de l’environnement pour que ces exploitations qui à la fois ont pour mission de nourrir le peuple et de se reproduire pour renouveler le capital humain au sein des familles et au sein des sociétés.” Affirme Abdou Aziz Badji président du cadre régional de concertation des ruraux de Ziguinchor, secrétaire général du FONSE, administrateur du CNCR


Le festival qui a réuni les acteurs a permis de réfléchir sur une nouvelle donne aufin de s’adapter aux exigences de l’heure.


“Ce festival vient nous montrer que nous avons le devoir impératif de repositionner nos pensées et nos comportements pour une agriculture durable et saine. Par ce que nous avons senti qu’avec la menace du changement climatique, les perturbations qu’on entrain de suivre, les crises sociales et politiques qu’on est entrain de vivre, la pauvreté qui est entrain d’avantage d’agresser nos exploitations familiales et les sociétés sénégalaises, si on y s’y prend pas garde notre avenir est hypothéqué. C’est pourquoi ce festival a pour mission de sensibiliser à la fois les agriculteurs et les sociétés et services, a ce que l’on engages une agriculture qui puisse nourrir sainement la communauté sénégalaise dans sa globalité. Donc à la fois, ça répond à l’autosuffisance alimentaire mais à la souveraineté alimentaire qui doit être une souveraineté basée sur des questions de sainteté, le consommé local dans la durée et dans la sainteté”


Le festival alimentaire est institué dans les documents officiels du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), ce qui voudrait dire chaque année ce festival sera organisé au niveau national et dans une zone agro-écologique du Sénégal, cette édition est la sixième des cinq éditions passées.

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