BARTHÉLÉMY DIAS SUR LE BLOCAGE DU CHANTIER DE RÉHABILITATION DE LA VOIRIE DE LA CITÉ KEUR GORGUI : « Construire un pays nécessite de la maturité et de la responsabilité »

Le maire déchu de la ville de Dakar n’a pas voulu apporter de commentaire sur la déclaration de politique général (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans une vidéo adressée aux habitants de Dakar, Barthélémy Dias affirme : « j’ai souhaité de ne pas commenter ce que la plupart appelle DPG que je considère comme étant une déclaration de perfusion général. Vous comprendrez que le bavardage a duré dans ce pays. Il est temps de poser des actes et de respecter les sénégalais ».
Barthélémy Dias dénonçait dans cette vidéo le blocage des travaux de la mairie de ville de Dakar enclenchés depuis un an à la Cité Keur Gorgui. Un blocage que Dias fils attribue au Premier ministre à qui il rappelle que « construire un pays nécessite de la maturité, du dépassement, de la hauteur et de la responsabilité ». Il dénonce ce blocage en ses termes : « Nous avons récemment lancé le projet de réhabilitation de la voirie urbaine dans la Cité Keur Gorgui. Une cité d’affaires et en même temps une cité résidentielle. Je suis au regret de vous informer que l’Etat du Sénégal par le biais de celui qui se dit le premier ministre a décidé de faire arrêter ces travaux en menaçant l’entreprise adjudicataire, en menaçant le personnel et en allant beaucoup plus loin en menaçant de saisir le matériel d’une société qui a gagné un marché en bonne et due forme qui est en train d’exécuter les travaux depuis plus d’un an pour le compte et au nom de la ville de Dakar ».
« Il y a quelques jours j’ai indiqué à une personne qui se dit être un premier ministre que je viendrai jusqu’à la devanture de sa maison pour lui montrer, c’est quoi le travail. Je considère que ça bavarde un peu dans ce pays et je considère en toute modestie que les sénégalais attendent des hommes politiques que nous sommes de prouver notre dynamisme, notre volonté et bien sûr notre capacité à pouvoir servir ce pays », a-t-il fait savoir.
Il a ensuite ajouté : « aujourd’hui un chantier de la mairie de Dakar, lancé en bonne et due forme, approuvé, dont des crédits ont été déjà dégagés à la Cité Keur Gorgui, seulement quelqu’un a décidé qu’il n’a pas envie de voir du pavage devant chez lui, il n’a pas envie de voir les trottoir que je dois mettre devant chez lui, il n’a pas envie de voir les jardins que je dois mettre dans son quartier, parce qu’incapable de le faire dans sa propre ville en oubliant qu’il était maire de cette ville ».
À cet effet, il termine en ces termes : « Je vous invite à constater vous-même qu’à la Cité Keur Gorgui que des routes ont été totalement nettoyées, grattées et le tout-venant a été déjà installé. Et cela pour plusieurs centaines de millions. Et malheureusement nous avons les charretiers qui sont revenus à mettre les gravas parce qu’une personne se disant une autorité dans ce pays a décidé que je ne dois pas travailler pour les populations dakaroises et je ne dois surtout pas servir Dakar qui m’a vu naître et grandir ».

Tragédie sur un chantier à Keur Massar : Un maçon trouve la mort dans des circonstances déchirantes

Un drame s’est déroulé sur un chantier de construction à Keur Massar, plongeant la communauté du bâtiment dans la consternation. Un maçon a perdu la vie dans des circonstances déchirantes, mettant en lumière les risques inhérents au métier et l’importance cruciale de la sécurité sur les lieux de travail.

Selon des sources proches de l’enquête rapportées par Seneweb, le tragique incident s’est produit après une intense activité au deuxième étage d’un immeuble en chantier. Après des heures de labeur, le maçon aurait trouvé un moment de repos et s’est endormi sur son lieu de travail.

Au réveil, alors qu’il tentait de rejoindre le rez-de-chaussée en empruntant les escaliers, le maçon aurait chuté accidentellement, ce qui lui aurait été fatal. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais cette tragédie a laissé une famille en deuil et un chantier bouleversé.

Les autorités locales ont rapidement réagi à cet événement en envoyant sur place les gendarmes de la brigade territoriale de Keur Massar. Leur intervention a permis de constater les faits et d’ouvrir une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de ce drame et d’établir d’éventuels manquements à la sécurité sur le chantier.

Le corps sans vie du maçon a été pris en charge par les pompiers et transféré à la morgue, tandis que l’enquête se poursuit pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette tragédie. Cet incident rappelle cruellement les dangers auxquels sont exposés les travailleurs du bâtiment et souligne l’urgence de renforcer les mesures de sécurité sur les chantiers de construction pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Découverte macabre à Birkelane : Des ossements humains trouvés sur un chantier, les travaux suspendus

Une découverte sinistre a perturbé les travaux sur un chantier dans la commune de Ségré Gatta, région de Kaffrine, à Birkelane. Des ossements humains ont été mis au jour, forçant la suspension immédiate des opérations et l’ouverture d’une enquête par les autorités compétentes, notamment la gendarmerie.

L’équipe de l’Ageroute, chargée du chantier dans le cadre du projet de construction de la route Mabo – Birkelane, a été confrontée à cette trouvaille macabre alors qu’elle prévoyait l’implantation d’un marché sur le site désigné par la mairie de Ségré Gatta.

Les ouvriers, creusant le sol dans le cadre de leurs activités, ont découvert des ossements humains enfouis. Alertée par cette découverte troublante, l’entreprise en charge du chantier a immédiatement informé les autorités compétentes, conduisant à l’intervention de la brigade territoriale de Birkelane, sous le commandement du capitaine Abdoulaye Samba Bâ.

Les premières constatations ont révélé que le site désigné par la mairie pour le marché était autrefois un cimetière, abandonné depuis les années 1924. Cette révélation a suscité des réactions parmi les habitants, certains d’entre eux ayant des liens personnels avec ce lieu chargé d’histoire.

Un notable local, A. Niass, a témoigné aux autorités que son grand-père avait été enterré sur ce site en 1952, et qu’il avait lui-même érigé une tombe à cet endroit en 2008. Ces informations ont souligné l’importance historique du site et ont mis en lumière la nécessité de traiter cette découverte avec respect et précaution.

Dans l’attente d’une solution concertée entre la mairie et l’Ageroute, les travaux sur le chantier ont été interrompus. Cette découverte rappelle l’importance de prendre en compte l’histoire et la signification des sites avant d’entreprendre des projets de développement, soulignant la nécessité de protéger et de préserver le patrimoine historique et culturel de la région.

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