Fatick : Le professeur d’arabe accusé d’insultes envers les chefs religieux transféré à la section de recherches de Dakar

Massamba Diop, enseignant en arabe au lycée de Thiaré Ndialgui, se trouve actuellement dans une situation délicate. Arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Kaolack, il a été placé sous la garde de leurs collègues de la brigade territoriale du Sine.

Selon des sources proches du dossier, M. Diop est accusé d’avoir proféré des propos injurieux à l’égard des chefs religieux ainsi que d’avoir attaqué le président de la République, Macky Sall. De plus, il aurait incité le peuple à l’insurrection et aurait tenu des propos controversés devant ses élèves, abordant la crise politique actuelle en plein cours.

L’enseignant, surnommé « Oustaz Diop » par ses élèves, est également soupçonné d’avoir diffusé des messages incitant à la violence dans des groupes WhatsApp, ce qui soulève des préoccupations quant à ses éventuels liens avec des réseaux dangereux.

Face à la gravité des accusations, les autorités judiciaires ont réagi promptement en transférant Massamba Diop à la Section de Recherches de Colobane, à Dakar, une unité spécialisée dans les affaires sensibles et complexes.

Cette affaire met en lumière l’importance de la responsabilité des enseignants dans leurs discours et leurs actions, ainsi que la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale.

La lutte continue d’Ousmane Sonko : batailles juridiques, silence des chefs religieux et communauté internationale

Ousmane Sonko, leader du parti politique dissous Pastef, continue de se heurter à des obstacles dans son parcours politique car il n’a pas encore reçu les formulaires de parrainage requis pour sa candidature. Malgré une récente décision de justice favorable du Tribunal d’instance de Dakar, la Direction générale des élections (DGE) n’a pas rétabli les droits électoraux de Sonko, laissant son représentant, Ayib Daffé, et son avocat, Ciré Clédor Ly, frustrés et ignorés.

Lors d’une récente visite à la DGE, l’avocat d’Ousmane Sonko, Me Ciré C. Ly, a fait état d’un incident de brutalités policières à son encontre. Cet incident a suscité des inquiétudes quant au traitement réservé à l’équipe juridique de Sonko et met l’accent sur la question plus large des violations des droits politiques.

« La communauté internationale n’a pas le droit de garder le silence. Il est grand temps que des observateurs soient dépêchés et que des émissaires de la communauté internationale interviennent », a exprimé Me Ciré C. Ly. Il a en outre remis en question le silence notable des chefs religieux et de la communauté internationale face à ces défis.

« Au-delà de la communauté internationale, ce que l’on peut appeler les « grands électeurs », en particulier les chefs religieux, doivent s’exprimer. Ils ne peuvent pas continuer à garder le silence face à ces violations. Ils ne peuvent pas abandonner les talibés [disciples] à leur sort. « , a souligné Ly.

La bataille juridique et le retard dans le rétablissement des droits électoraux d’Ousmane Sonko ont suscité des inquiétudes croissantes quant à l’état de la démocratie et des droits politiques dans le pays. L’appel à l’implication des chefs religieux et de la communauté internationale souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’un soutien plus large pour garantir un processus électoral juste et transparent.

Alors que le paysage politique en [Pays] reste tendu, le rôle des différentes parties prenantes, notamment de la communauté internationale et des chefs religieux, sera probablement soumis à une surveillance accrue. Les observateurs attendent de nouveaux développements dans le cas d’Ousmane Sonko et les réponses des acteurs locaux et internationaux aux défis politiques actuels dans le pays.

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