Accès à l’eau potable et situation économique : les directives du président Diomaye à Sonko et Cheikh Tidiane Dièye

Le président Bassirou Diomaye Faye a donné des instructions précises au Premier ministre Ousmane Sonko et au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, afin d’améliorer la gestion des ressources en eau et de stabiliser la situation économique du pays. Ces directives s’inscrivent dans le cadre du nouvel agenda de transformation de la gestion des finances publiques et de la protection des couches vulnérables.

Concernant la situation économique, le Chef de l’État a chargé Ousmane Sonko d’initier des concertations avec les forces vives de la Nation, notamment les centrales syndicales, le secteur privé et le patronat. L’objectif est de partager un diagnostic précis des défis économiques et budgétaires du pays afin de dégager des consensus pour une gestion plus soutenable des finances publiques. Le gouvernement entend ainsi mettre en place un cadre de dialogue permettant d’anticiper les impacts économiques des réformes engagées, tout en préservant le pouvoir d’achat des populations et en protégeant les couches les plus vulnérables.

Le président Faye a rappelé que l’accès à l’eau potable, notamment en milieu rural, demeure une priorité du gouvernement. Il a ainsi exhorté le Premier ministre à accélérer les efforts pour améliorer la disponibilité de l’eau potable à des coûts maîtrisés. Il a salué la récente tenue des concertations nationales sur l’eau et a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre un plan d’action global pour sécuriser la ressource en eau et déployer un schéma hydraulique national intégrant les systèmes d’approvisionnement en zones urbaines, péri-urbaines et rurales. Il a également demandé au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de réviser la gestion des délégations de service public en milieu rural et d’assurer la transparence des tarifications et des concessions dans le secteur de l’eau. Par ailleurs, il a insisté sur le renforcement de l’entretien et du renouvellement des infrastructures hydrauliques, notamment les forages.

Dans cette dynamique, le gouvernement envisage de développer des « autoroutes de l’eau » pour assurer un approvisionnement durable et équilibré sur tout le territoire. À cet effet, une réflexion devra être menée sur le modèle économique du secteur, incluant l’assainissement des eaux usées et pluviales ainsi que le développement d’unités de dessalement. Le président Faye a instruit le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de finaliser un projet de loi portant Code de l’eau. Cette législation vise à renforcer la préservation des ressources naturelles en eau, assurer une gouvernance plus transparente et instaurer une Autorité de régulation du secteur de l’eau.

Anticipant les défis climatiques, le président Faye a insisté sur l’urgence de renforcer la prévention et la lutte contre les inondations. Il a demandé au ministre Cheikh Tidiane Dièye de lancer rapidement les opérations pré-hivernage et de mettre en place des mesures spécifiques pour protéger les zones les plus vulnérables. Dans cette optique, l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) devra être restructuré afin d’assurer un fonctionnement efficace des infrastructures de drainage et d’évacuation des eaux pluviales.

Conscient des défis liés à l’urbanisation rapide et au changement climatique, le gouvernement ambitionne de refondre la gouvernance du secteur de l’eau et de l’assainissement. Le président a demandé au ministre de l’Hydraulique d’élargir de manière maîtrisée le périmètre affermé pour intégrer les zones nouvellement urbanisées et de revoir la stratégie de gestion de l’assainissement, aussi bien en milieu urbain que rural. Il a également insisté sur la nécessité d’inclure davantage les collectivités territoriales et les populations dans les décisions stratégiques sur l’eau et l’assainissement.

Lancement des travaux de renforcement de l’accès à l’eau potable à Kolda : 5.000 branchements sociaux pour le Fouladou

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a procédé ce samedi au lancement d’un vaste projet destiné à améliorer l’accès à l’eau potable dans la commune de Kolda. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme national de 39.000 branchements sociaux, avec une dotation spécifique de 5.000 branchements réservés à la région du Fouladou. Cette initiative vise à réduire les disparités qui existent dans l’accès à l’eau, notamment dans cette région qui fait face à des défis importants.

Le concept de branchement social est au cœur de cette démarche. Il consiste à faciliter le raccordement des ménages défavorisés en proposant des mesures adaptées, telles que des subventions ou des crédits pour alléger les coûts. En outre, les démarches administratives sont simplifiées pour rendre le processus plus accessible. La cérémonie officielle de lancement des travaux s’est tenue dans le quartier Bouna Kane, une zone particulièrement touchée par des difficultés de raccordement au réseau d’eau.

Lors de sa visite, le ministre a également inspecté plusieurs infrastructures stratégiques. Il s’est rendu sur le site du pont d’Illèle, qui traverse le fleuve Casamance, où les habitants ont exprimé leur souhait de voir le fleuve revitalisé ou dragué pour mieux répondre à leurs besoins. La visite s’est poursuivie à la station de traitement des eaux de Kolda, où des travaux de grande envergure sont en cours. Ces travaux incluent la réalisation de deux nouveaux forages exploitant une nappe d’eau douce, la construction de deux châteaux d’eau, et la pose de 68 kilomètres de canalisations pour étendre le réseau de distribution dans la commune et ses environs.

L’un des principaux objectifs de ces travaux est d’améliorer la qualité de l’eau produite. À cet effet, la station de traitement sera réhabilitée et sa capacité augmentée pour réduire les niveaux de fer et de chlorure dans l’eau, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces améliorations devraient non seulement répondre aux besoins actuels, mais aussi anticiper la demande croissante due à l’expansion démographique et au développement urbain.

Le maire de Kolda, Mamadou Diao, a profité de cette occasion pour remercier l’État sénégalais et son engagement constant en faveur de l’accès universel à l’eau potable d’ici 2050. Il a salué les efforts entrepris comme un pas décisif vers une amélioration durable des conditions de vie des populations locales.

Ce projet illustre la volonté des autorités sénégalaises de renforcer les infrastructures de base, tout en mettant un accent particulier sur l’équité et la durabilité. Il marque également une étape importante dans la réalisation de l’objectif national de couverture universelle en eau potable, contribuant ainsi à un développement équilibré et inclusif dans toutes les régions du pays.

Dépollution de la Baie de Hann : Cheikh Tidiane Dièye prend des mesures pour accélérer les travaux

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures fortes pour relancer le Projet de dépollution de la baie de Hann, qui accuse d’importants retards. Lors d’une réunion décisive tenue le 9 janvier 2025, il a rencontré le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Séni Diène, ainsi que des partenaires techniques et financiers pour évaluer l’état d’avancement des travaux et proposer des solutions concrètes afin d’accélérer le projet.

Alioune Niang, le coordonnateur du projet, et Omar Sène, Directeur de l’Assainissement, ont présenté un point de situation aux participants. Ils ont identifié plusieurs obstacles entravant la progression des travaux, notamment des retards de décaissement des fonds et des problèmes liés à la gestion des délais.

Mathieu Boche, représentant de l’Agence Française de Développement (AFD), a proposé la mise en place d’une réunion mensuelle pour suivre rigoureusement l’avancement des travaux. « Il est impératif de mettre en place des actions concrètes pour résoudre ces difficultés. Nous devons présenter un rapport trimestriel au ministre pour assurer un suivi efficace », a-t-il suggéré.

Face aux retards constatés, Cheikh Tidiane Dièye a pris plusieurs décisions importantes. Il a annoncé la tenue de réunions de suivi mensuelles, la première devant se tenir avant le 20 janvier 2025. Le ministre a également exigé la restitution immédiate des obstacles rencontrés et des solutions proposées pour les surmonter.

« Chaque acteur doit s’engager à respecter les délais et à mettre en œuvre les actions qui lui incombent. Je recommande que chaque échéance soit accompagnée de dates précises pour lever les contraintes », a martelé le ministre, insistant sur la responsabilisation des parties prenantes.

Parmi les ajustements nécessaires figurent la révision des plannings et la définition de nouveaux délais pour lever les obstacles. Ibrahima Diagne, conseiller technique du Premier ministre, a rappelé l’importance d’une planification stricte pour éviter les retards successifs. « Nous devons opter pour une planification opérationnelle afin de garantir la bonne exécution des travaux », a-t-il ajouté.

Malgré les retards, des progrès notables ont été enregistrés sur le terrain. Selon Alioune Niang, la station de traitement à Mbao est achevée à 78 %, le lot 1 relatif à la construction de l’intercepteur progresse à 58 %, et le réseau industriel est réalisé à 18 %. Des efforts sont également en cours pour la signature des conventions pour les autres lots du projet.

Cependant, le retard dans le décaissement des décomptes inquiète les responsables. Omar Sène a souligné que ces retards pourraient démobiliser les entreprises en charge des travaux. « Ce projet est crucial pour l’environnement et la santé publique. Il est essentiel de lever rapidement les contraintes financières afin de garantir la continuité des travaux », a-t-il déclaré.

Alpha Diagne, du Ministère de l’Économie et des Finances, a quant à lui expliqué les causes des retards constatés en 2024. Il a toutefois rassuré que la situation était en cours de résolution. « Nous sommes proches de la fin du tunnel et nous mettons tout en œuvre pour accélérer le processus. À l’avenir, aucun projet ne devra dépasser une durée de vie de cinq ans », a-t-il affirmé.

Le projet de dépollution de la baie de Hann est considéré comme l’un des plus importants projets environnementaux au Sénégal. Cette baie, autrefois surnommée l’une des plus belles au monde, souffre aujourd’hui d’une pollution massive due aux déversements industriels et domestiques.

Ce projet vise non seulement à restaurer la qualité des eaux et des plages, mais aussi à améliorer la santé publique et les conditions de vie des populations riveraines. Une fois achevé, il permettra de transformer la baie en un espace propre et durable, contribuant ainsi à la valorisation du littoral et au développement touristique.

Toutefois, pour atteindre cet objectif ambitieux, la rigueur et la responsabilisation des acteurs sont indispensables. La réunion du 9 janvier 2025 marque un tournant dans la gestion du projet, avec une volonté claire d’accélérer le rythme des travaux et de respecter les délais fixés. Cheikh Tidiane Dièye entend ainsi montrer que le gouvernement est déterminé à mener à bien ce projet crucial pour l’avenir environnemental du Sénégal.

Alimentation en eau douce de Touba : Le ministre Cheikh Tidiane Dièye confie le projet à la SONES

Le projet visant à résoudre les problèmes d’alimentation en eau douce de la cité religieuse de Touba a officiellement été confié à la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). La signature du mandat conférant cette mission à la SONES a été effectuée par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, ce lundi 30 décembre 2024. La cérémonie s’est déroulée à la Sphère ministérielle Habib Thiam, située à Diamniadio, en présence de plusieurs autorités et personnalités, notamment des représentants du Khalife général des Mourides, du maire de Touba, ainsi que des directeurs généraux de la SONES et de l’OFOR.

Le projet consiste en la construction d’une usine de traitement d’eau potable capable de produire une eau de qualité et en quantité suffisante pour répondre aux besoins croissants de la population de Touba. Il inclut également l’installation d’un réseau moderne de distribution pour garantir une gestion optimale des ressources en eau. La SONES est désormais responsable de la conduite des études de faisabilité, de la structuration technique et financière du projet, ainsi que du suivi des travaux. L’entreprise en charge de la réalisation des infrastructures sera sélectionnée après un processus rigoureux de recrutement supervisé par la SONES.

Ce projet répond à une demande exprimée par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, visant à résoudre de manière durable les problèmes d’approvisionnement en eau potable à Touba. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement approuvé cette initiative, tandis que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a insisté sur l’importance d’accélérer le processus. La signature de ce mandat constitue une avancée majeure dans la concrétisation de cet engagement.

Dr Cheikh Tidiane Dièye a déclaré que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’agenda national de transformation intitulé « Vision Sénégal 2050 ». Cette vision privilégie des solutions structurelles et durables pour faire face aux défis auxquels le pays est confronté. Le ministre a souligné que l’objectif est de garantir un accès à l’eau potable à Touba, non seulement pour répondre aux besoins actuels, mais également pour anticiper les besoins des 25 prochaines années.

Jusqu’à présent, la ville de Touba était alimentée par une quarantaine de forages reliés à un réseau vieillissant, qui engendre de nombreux problèmes de production et de distribution d’eau. Le projet récemment mandaté vise à moderniser l’ensemble de ce système, tout en assurant une gouvernance efficace du service de l’eau. Les prochaines étapes incluent la finalisation des études, la structuration de l’offre financière, et le démarrage des travaux dans les meilleurs délais.

Le ministre a insisté sur l’importance de respecter les standards modernes en matière de gestion de l’eau, afin que Touba bénéficie d’infrastructures équivalentes à celles des grandes villes du pays. Il a également affirmé que toutes les procédures nécessaires seraient mises en œuvre pour garantir une exécution rapide et de qualité, en tenant compte des besoins prioritaires de la population.

Journée mondiale des toilettes : plaidoyer pour un assainissement inclusif à Colobane

La célébration de la Journée mondiale des toilettes au Sénégal se tiendra dans la région de Fatick, à Colobane, dans le département de Gossas, le 14 décembre 2024. Bien que légèrement décalée par rapport à la date internationale, cette édition, placée sous le thème « Les toilettes, espace de paix », mettra en lumière l’importance des toilettes en tant que lieux centraux et sécurisés dans la vie quotidienne. La cérémonie officielle sera présidée par le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye.

Le Sénégal a accompli des progrès significatifs en matière d’assainissement grâce aux efforts conjoints du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. Le taux d’accès à l’assainissement est passé de 61,7 % à 71,7 % en milieu urbain et de 52,6 % en milieu rural, selon le rapport WASH de l’ANSD. Cependant, le défi demeure pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030.

Un des enjeux cruciaux reste l’élimination de la défécation à l’air libre, qui touche encore 8,3 % de la population au niveau national, et 11,8 % dans la région de Fatick, selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5, 2023). Ces chiffres témoignent de la nécessité d’investir davantage dans les infrastructures d’assainissement, particulièrement en milieu rural.

Cette célébration sera marquée par des activités de sensibilisation et un plaidoyer pour une meilleure mobilisation des ressources financières. L’objectif est d’attirer l’attention des décideurs sur l’importance des toilettes en tant que symboles de dignité et de paix, mais aussi sur les besoins urgents en matière d’hygiène et d’assainissement.

Selon la Direction de l’Assainissement, cette journée représente une opportunité unique pour débattre des stratégies de financement et renforcer l’engagement des acteurs publics et privés. « Les toilettes sont bien plus que des installations sanitaires. Elles incarnent la dignité, la santé et la sécurité de chaque individu », souligne le rapport de la Direction.

Alors que le Sénégal se rapproche de l’échéance des ODD, les célébrations à Colobane rappelleront que l’accès à des toilettes adéquates est un droit fondamental. Ce plaidoyer vise à renforcer les politiques nationales et locales, tout en impliquant davantage la communauté internationale dans le financement des projets d’assainissement.

Deux morts dans les inondations : Cheikh Tidiane Dièye attendu à Touba

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr. Cheikh Tidiane Dièye, est attendu à Touba dans les prochaines heures pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations. Accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), le ministre se rendra dans la capitale du mouridisme afin de s’enquérir de la situation, selon une source autorisée relayée par Ledakarois.sn.

Pour rappel, les fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville ont causé la mort de deux personnes. Ces inondations ont provoqué des dégâts matériels considérables, accentuant la vulnérabilité des infrastructures de la cité religieuse face aux aléas climatiques.

ONAS : le directeur de l’assainissement répond aux accusations de Cheikh Dieng sur l’attribution des marchés de curage

Suite aux accusations de Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), contre le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, le ministère a tenu une conférence de presse ce mardi 20 août pour apporter des éclaircissements. Cheikh Dieng avait dénoncé des « deals » concernant la signature de contrats avec les entreprises Delta et Vigas, insinuant des pratiques douteuses dans l’attribution des marchés de curage.

Omar Sène, directeur de l’assainissement, a rejeté ces accusations, expliquant que le processus d’attribution des marchés de curage complémentaire était transparent. Il a précisé que face aux retards constatés dans l’exécution des travaux par les entreprises initialement retenues (TAWFEKH TAYSIR pour Dakar et DELGAS pour les autres régions), le ministre Dièye avait demandé au directeur sortant de l’ONAS, Cheikh Dieng, de trouver une solution urgente. Cependant, en l’absence d’action concrète de ce dernier, le ministre a pris les mesures nécessaires pour garantir l’achèvement des travaux.

Pour Dakar, il a été décidé d’arrêter la contractualisation avec TAWFEKH, jugée incapable de mener à bien les travaux, et de relancer le marché via une procédure d’entente directe avec des entreprises qualifiées. Pour les régions, une résiliation partielle du marché a été recommandée, permettant à DELGAS de poursuivre les travaux dans les zones où ils avaient déjà commencé, tandis qu’une nouvelle procédure d’attribution était initiée pour les autres zones.

Omar Sène a également souligné que des écarts de prix avaient été constatés par rapport aux coûts moyens en cours, ce qui avait poussé le ministre Dièye à suspendre la procédure avec les deux entreprises concernées. Grâce à la proposition du groupe de travail, l’État du Sénégal pourrait réaliser une économie d’environ 800 millions de francs CFA en 2024.

Le point de presse s’est tenu en l’absence du ministre Dièye, mais en présence du nouveau Directeur général de l’ONAS, Séni Diène, qui a réaffirmé l’engagement du ministère à assurer une gestion transparente et efficace des projets d’assainissement.

RÉPONSE DE L’ANCIEN DG DE L’ONAS : Selon Cheikh Dieng, le ministre Cheikh Tidiane Dièye fait dans la diversion

L’ancien Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng, a réagi aux récents développements concernant l’acquisition d’un véhicule de 80 millions de FCFA. Dans un communiqué signé par la cellule de communication du mouvement « Fepp TAWFEKH », Dr Dieng accuse le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de tenter de détourner l’attention des véritables enjeux à travers ce qu’il qualifie de « contre-feu » médiatique.

Selon le camp de Dr Dieng, la publication du communiqué de l’ONAS, signé par sa cellule de communication, a été orchestrée par le ministre Cheikh Tidiane Dieye dans une tentative désespérée de minimiser l’impact des révélations faites par l’ancien DG. « Le ministre, acculé par les révélations sur les marchés de gré à gré, a fait travailler la cellule de communication de l’ONAS même le dimanche pour rédiger un communiqué visant à détourner le débat des véritables questions de gouvernance et de transparence », affirme le communiqué de « Fepp TAWFEKH ».
Dr Dieng et son camp rappellent que les marchés de gré à gré sont souvent perçus comme des terrains fertiles pour la corruption et le favoritisme, des accusations qu’ils estiment être au cœur du débat actuel. Ils insistent sur le fait que ces pratiques doivent être examinées de près pour garantir une gestion transparente des ressources publiques.
En réponse au communiqué de l’ONAS, Cheikh Dieng réitère que la prise en charge complète du fonctionnement de l’Unité de Coordination du Projet (UCP), y compris l’acquisition de véhicules, est bel et bien prévue dans les lignes budgétaires du projet. Pour soutenir ses dires, le camp de l’ex-DG a transmis aux journalistes les pièces justificatives lors de sa conférence de presse, y compris les documents budgétaires et la liste des acquisitions de véhicules.
« La carte grise au nom de l’entreprise qui exécute le projet PPP est la preuve tangible que tout est conforme aux prévisions budgétaires et aux règles en vigueur », souligne le communiqué. Ainsi, Dr Dieng et son équipe rejettent les accusations de l’ONAS, les qualifiant de tentatives de manipulation de l’opinion publique.
Le communiqué de « Fepp TAWFEKH » pose également des questions directes au ministre Cheikh Tidiane Dieye concernant les marchés d’Entente Directe. Dr Dieng demande si le ministre a effectivement négocié deux contrats d’Entente Directe avec les entreprises DELTA et VICAS, et si ces contrats ont été envoyés à l’ONAS pour exécution. Il suggère que son limogeage serait lié à son refus de se conformer à ces injonctions, une question centrale à laquelle il estime que le ministre n’a pas encore répondu.
Dr Cheikh Dieng persiste dans ses accusations et demande des réponses claires sur la gestion des marchés d’Entente Directe par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il accuse ce dernier d’utiliser des manœuvres de diversion pour éviter de répondre aux véritables enjeux de gouvernance, tout en insistant sur la transparence de ses propres actions durant son mandat à l’ONAS. Cette affaire continue de susciter des réactions et pourrait entraîner des conséquences politiques significatives dans les semaines à venir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°251 – du 17 et 18/08/2024

🔴 RÉINTÉGRATION DU RÔLE DU PM DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : À QUAND LA DPG ?
🔴 APRÈS SON LIMOGEAGE DE L’ONAS : Dr CHEIKH DIENG JETTE SON EX-MINISTRE DE TUTELLE DANS LES CANIVEAUX

🔴 FOOTBALL – SÉRIE A : BOULAYE DIA À LA LAZIO DE ROME POUR 2 ANS
🔴 ILIMAN NDIAYE PROMET UNE MEILLEURE VERSION DE LUI-MÊME : « CE N’ÉTAIT PAS MOI (…). CETTE SAISON, JE VAIS MONTRER QUI JE SUIS »

Inondations à Touba : Le ministre Cheikh Tidiane Dièye annonce des mesures d’urgence

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite à Touba ce samedi pour apporter le soutien du gouvernement aux populations touchées par les récentes inondations. Lors de cette visite, il a rencontré le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le maire de Touba, Abdou Lahat Ka, et d’autres responsables locaux afin de constater les dégâts causés par les fortes pluies.

Cheikh Tidiane Dièye a exprimé la solidarité du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du gouvernement envers les habitants affectés, assurant que des mesures seront prises pour atténuer les difficultés. Parmi ces mesures, les travaux en cours devant la mairie de Touba seront accélérés pour libérer les voies d’accès à la ville. De plus, la station de pompage de Keur Niang verra sa capacité augmenter de 2800 m³ à 6000 m³ dans les jours à venir pour mieux gérer les inondations.

Le ministre a également visité le bassin de Nguélémou, où les travaux avaient été interrompus en raison de retards de paiement. Les fonds ont été débloqués, et les travaux sont désormais en cours d’accélération.

Cheikh Tidiane Dièye a souligné que le nouveau gouvernement ne pourrait pas résoudre tous les problèmes liés aux inondations en quelques mois. Il a insisté sur la nécessité d’une approche à long terme, avec des projets structurants pour améliorer de manière durable l’assainissement et la gestion des eaux. Un audit des dépenses passées sera réalisé pour évaluer l’efficacité des fonds investis et identifier les domaines nécessitant des améliorations.

Le ministre a exprimé sa volonté de transformer le système d’assainissement du pays et d’éviter la répétition des problèmes d’inondation année après année. Un grand plan directeur sera élaboré pour répondre aux besoins en matière d’assainissement de manière plus efficace.

Cheikh Tidiane Dièye a également salué la résilience des habitants de Touba et leur mobilisation pour aider la communauté. Il a annoncé un don de matériel de pompage et d’équipement pour soutenir ces efforts. Une rencontre avec des associations locales sera organisée pour élaborer un plan d’action complémentaire.

Il a réaffirmé l’engagement de l’État à soutenir les populations touchées et à travailler sur des solutions durables pour améliorer les conditions de vie à Touba et ailleurs.

GESTION DES INONDATIONS À KAOLACK : Cheikh Tidiane Dièye demande aux équipes d’accélérer les travaux et de mutualiser les ressources

Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.

Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.

L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.

Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de « Aouzou » située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.

Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.

Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.

Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.

Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire ». Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.

En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

Tensions électorales au Sénégal : Cheikh Tidiane Dièye critique Amadou Ba et Appelle à une « révolution citoyenne »

Dans le cadre de la campagne présidentielle au Sénégal, les tensions montent entre les différents candidats alors que la date du scrutin du 24 mars 2024 approche. Cette fois-ci, c’est Cheikh Tidiane Dièye, candidat à la présidentielle et proche d’Ousmane Sonko, qui a pris la parole pour exprimer ses critiques envers son adversaire, Amadou Ba, candidat de la coalition BBY.

Depuis la ville de Linguère où il se trouve actuellement, le Dr Dièye a vivement dénoncé l’usage excessif de l’argent par son rival Amadou Ba dans sa campagne électorale. Selon lui, la pratique consistant à mobiliser des partisans en distribuant de l’argent et des tee-shirts est monnaie courante dans le paysage politique sénégalais, mais il remet en question la capacité d’Amadou Ba à créer des difficultés dans la compétition électorale en tant que candidat non soutenu par son propre patron, Macky Sall.

« Comment pourrait-il nous créer des difficultés ? », a-t-il déclaré sur les ondes de la Rfm, soulignant ainsi la nécessité pour les électeurs de rompre avec le système politique en place. Cheikh Tidiane Dièye estime que l’élection présidentielle actuelle n’est pas simplement une compétition politique habituelle, mais plutôt une « révolution citoyenne ».

Il appelle ainsi les électeurs à sanctionner sévèrement Amadou Ba, qu’il qualifie de représentant de la continuité du régime actuel dirigé par Macky Sall. Pour lui, les douze dernières années de gouvernance sous ce régime ont été synonymes de souffrance pour les Sénégalais, et il est temps d’apporter un changement significatif à la tête du pays.

Ces déclarations reflètent l’atmosphère tendue qui règne dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, où chaque candidat cherche à convaincre les électeurs de sa légitimité et de sa capacité à apporter un changement positif pour le pays.

Cheikh Tidiane Dièye, le technocrate engagé, premier candidat à soutenir un autre : une alliance pour la refonte du système sénégalais

Le Dr. Cheikh Tidiane Dièye, président de « Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg », marque cette présidentielle au Sénégal en étant le premier candidat à battre campagne pour un autre. Originaire de Ziguinchor, ce technocrate de renom a une carrière marquée par son engagement dans la société civile et la promotion du développement en Afrique.

Né en 1972 à Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dièye a d’abord excellé dans le domaine de la société civile en luttant contre la mal gouvernance et en promouvant l’équité et la transparence. Sa carrière académique l’a conduit de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, où il a obtenu son doctorat.

Expert en commerce et développement, il a travaillé au Centre international pour le commerce et le développement durable de Genève et a été coordinateur des programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales pour l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar. En 2012, il a fondé le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID), dont il est toujours le directeur exécutif.

En parallèle, le Dr. Dièye a partagé son expertise en enseignant dans plusieurs universités africaines et étrangères. Sa contribution au développement de l’Afrique s’est étendue à son rôle dans divers comités techniques de la CEDEAO et en tant que consultant senior pour des institutions internationales telles que la Banque Africaine de Développement et l’Union Africaine.

Son engagement politique a été constant au cours des deux dernières décennies, avec des contributions notables à des mouvements citoyens et à des plateformes politiques indépendantes. En 2024, il a décidé de se présenter à l’élection présidentielle, mais avec une démarche exceptionnelle : soutenir un autre candidat tout en maintenant sa candidature.

Cette alliance sans précédent vise à renforcer le Projet Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste défendu par Ousmane Sonko, leader de Pastef. Cheikh Tidiane Dièye, fidèle à ses convictions, entend concentrer son énergie pour le triomphe de ce projet, apportant ainsi son soutien à Bassirou Diomaye Faye, candidat choisi par Ousmane Sonko.

« Ousmane Sonko a porté son choix sur Bassirou Diomaye Faye pour faire triompher, au soir de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Projet Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste que nous partageons. La loyauté et la constance qui ont toujours commandé mon action politique et citoyenne m’autorisent à faire mien, avec fierté et responsabilité, le choix fait par le Président Ousmane Sonko », a déclaré le Dr. Dièye.

Cette alliance, basée sur la solidarité et la nécessité de changement, reflète la volonté de Cheikh Tidiane Dièye de contribuer à la refonte du système sénégalais. Son parcours politique, sa compétence reconnue, et son engagement pour la démocratie et l’État de droit font de lui un acteur clé dans cette présidentielle, marquant ainsi une étape importante dans le paysage politique sénégalais.

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