Justice : Bougane Gueye, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia libérés

Le leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp et président-directeur général du groupe de presse D-Média, Bougane Gueye, ainsi que le journaliste Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur Kader Dia, ont recouvré la liberté après leur mise en garde à vue, selon plusieurs sources médiatiques.

Ces personnalités avaient été accusées de diffusion de fausses nouvelles, de diffamation et, pour certains, de propos injurieux. Bougane Gueye, qui avait été convoqué et mis en garde à vue par la Division spéciale de la cybersécurité, faisait face à des accusations liées à des déclarations jugées diffamatoires et à la diffusion de fausses informations. En plus de ses activités médiatiques, Bougane Gueye est candidat aux élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024.

Quant à Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain, son dossier a été classé sans suite par le procureur Ibrahima Ndoye, mettant ainsi un terme à ses ennuis judiciaires. Kader Dia, chroniqueur, a également été libéré, après avoir été détenu pour des accusations similaires.

Le dénouement de cette affaire marque un soulagement pour leurs partisans, dans un contexte de tensions politiques et de débats autour de la liberté d’expression au Sénégal.

RSF demande la libération de Cheikh Yerim Seck après son placement en garde à vue

Reporters Sans Frontières (RSF) a lancé un appel en faveur de la libération de Cheikh Yerim Seck, journaliste sénégalais, placé en garde à vue après avoir contesté des chiffres économiques fournis par le Premier ministre Ousmane Sonko lors d’une émission télévisée. Dans un post publié sur X (anciennement Twitter), l’organisation a dénoncé cette détention, affirmant qu’« aucun journaliste ne doit être privé de liberté pour avoir exercé son métier ».

RSF insiste sur la nécessité de protéger la liberté de la presse et le droit des journalistes à exprimer des opinions divergentes, sans crainte de représailles. Cette intervention souligne une fois de plus les tensions entre le gouvernement et certains médias au Sénégal, sur fond de débats politiques et économiques animés.

Cheikh Yérim Seck placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation

Le journaliste et analyste Cheikh Yérim Seck a été placé en garde à vue hier par la Division spéciale de cybersécurité (DSC), après son audition sur des propos tenus lors d’une émission télévisée sur la chaîne 7tv. Cette mesure fait suite à des accusations de « diffusion de fausses nouvelles » et de diffamation, en lien avec des déclarations faites après une conférence de presse du gouvernement sur l’état des finances publiques.

Lors de cette émission, Cheikh Yérim Seck avait contesté les chiffres avancés par le Premier ministre, affirmant qu’ils étaient inexacts. Selon lui, ses propos étaient fondés sur des données provenant d’organismes spécialisés dans le domaine financier. « Je n’ai diffamé personne, j’ai dit des faits étayés par tous les organismes spécialisés sur la question », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait qu’il ne cherchait qu’à accomplir son devoir journalistique, en respectant l’authenticité des faits.

Malgré ses explications, cette intervention a été perçue comme une remise en cause directe des déclarations officielles du gouvernement, entraînant ainsi son audition puis sa mise en garde à vue. Cheikh Yérim Seck a défendu sa position, se qualifiant de simple relais d’informations, dans le cadre de son rôle de journaliste, sans intention malveillante.

Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la complexité des rapports entre le gouvernement et les médias au Sénégal, notamment en ce qui concerne la liberté de la presse et la diffusion d’informations sur les finances publiques.

Le déroulement de cette enquête pourrait raviver le débat sur les limites de l’expression journalistique dans un contexte de tension politique et de gestion des informations publiques.

Cheikh Yérim Seck placé en garde à vue : une enquête de la Division spéciale de Cybersécurité

L’ancien journaliste de Jeune Afrique, Cheikh Yérim Seck, a été placé en garde à vue ce soir dans les locaux de la Division spéciale de Cybersécurité. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, son arrestation survient suite à un interrogatoire mené par les autorités compétentes.

Les raisons précises de cette garde à vue n’ont pas encore été révélées, mais il est probable que les allégations portent sur des infractions liées à la cybersécurité, un domaine qui suscite de plus en plus d’attention dans le contexte actuel du Sénégal. Le procureur a ordonné son arrestation après l’interrogatoire, indiquant une volonté de mener une enquête approfondie sur les circonstances entourant son cas.

Cheikh Yérim Seck, qui a fait ses preuves en tant que journaliste, est connu pour ses analyses incisives et ses commentaires sur la situation politique et sociale du pays. Sa garde à vue soulève des inquiétudes parmi ses collègues et les défenseurs des droits de l’homme, qui craignent que cette action ne soit perçue comme une tentative de répression à l’encontre des voix critiques.

Il est prévu que Cheikh Yérim Seck soit déféré au parquet demain, sauf changement de programme. Cette affaire attire déjà l’attention des médias et du public, alors que beaucoup attendent de voir comment elle évoluera dans les jours à venir.

Cheikh Yerim Seck convoqué par la Brigade de la cybercriminalité

Ce mardi 1er octobre 2024, Cheikh Yerim Seck, journaliste et analyste politique, est convoqué à 15 heures par la Brigade de la Police spécialisée dans la cybercriminalité. Les raisons exactes de cette convocation demeurent floues, mais elle pourrait être liée à des infractions présumées au Code de la cybercriminalité sénégalais. Yerim Seck, connu pour ses prises de position tranchées et ses révélations souvent controversées, a déjà été impliqué dans des affaires judiciaires similaires.

Cette convocation suscite des réactions contrastées : certains y voient une tentative d’entrave à la liberté de la presse, tandis que d’autres appellent à une régulation stricte de l’espace numérique pour éviter les dérives.

Affaire Cheikh Yérim Seck – Seydina Oumar Touré : Le jugement fixé le 8 mai

Dans l’affaire du procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, de nouveaux développements ont eu lieu ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar. La date du jugement a été fixée au 8 mai prochain.

Lors de l’audience, le plaignant a réagi sur les réseaux sociaux, exprimant sa satisfaction que l’affaire ait été évoquée et annonçant que la décision du Tribunal sera rendue le 8 mai 2024.

Cette affaire fait suite à des accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré dans le cadre de l’affaire Sweet Beauty, qui ont été publiées dans un livre. En réponse, la partie civile a engagé des poursuites pour diffamation contre le journaliste ainsi que contre les éditions Harmattan.

L’issue de ce procès suscite l’attention, car elle pourrait avoir des implications significatives sur la liberté de la presse et la responsabilité des journalistes dans la diffusion d’informations sensibles. Le jugement du 8 mai déterminera si les accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré étaient diffamatoires et s’il y a lieu à réparation pour le préjudice subi.

Cheikh Yerim Seck anticipe la victoire d’Amadou Ba lors du premier tour de l’élection présidentielle

À quelques jours du scrutin présidentiel, les déclarations de Cheikh Yerim Seck suscitent l’attention et alimentent les spéculations politiques. Dans une récente entrevue avec Maimouna Ndour Faye, le journaliste a évoqué la possibilité d’une victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection.

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Selon Cheikh Yerim Seck, cette issue serait envisageable si une union sacrée se formait autour de la coalition Benno Bokk Yakkar. Il estime que l’ancien Premier ministre dispose du potentiel nécessaire pour rallier la jeunesse et obtenir un soutien massif au sein de cette coalition.

“Amadou Ba peut rassembler la jeunesse dès le premier tour. S’il y a une union sacrée au sein du Benno Bokk Yakkar, il pourrait l’emporter dès le premier tour”, a déclaré Cheikh Yerim Seck lors de son entretien avec Maimouna Ndour Faye.

Cette prédiction repose sur les sondages qui, selon le journaliste, témoignent du solide ancrage de la coalition Benno Bokk Yakkar dans le pays. Si ces prévisions venaient à se concrétiser, Amadou Ba deviendrait ainsi le nouveau président du pays, offrant une victoire sans contestation à la coalition au pouvoir.

Cependant, ces propos suscitent également des débats et des interrogations quant à la faisabilité d’une telle victoire, ainsi que sur les potentielles répercussions politiques au sein du pays.

Alors que la présidentielle approche à grands pas, les déclarations de Cheikh Yerim Seck ajoutent une nouvelle dimension au paysage politique, alimentant les spéculations et les attentes quant aux résultats finaux du scrutin.

“Discussions avancées” entre Sonko et Macky Sall : Fadilou Keita répond à Cheikh Yérim Seck

Les récentes déclarations de Cheikh Yérim Seck annonçant des discussions avancées entre le président Macky Sall et Ousmane Sonko ont suscité des réactions vives. Fadilou Keita, membre du parti dissous Pastef, a répondu à ces allégations lors d’une intervention sur la 7TV.

Contredisant catégoriquement les affirmations de Cheikh Yérim Seck, Fadilou Keita a déclaré : “Vous savez, Ousmane Sonko a bon dos. C’est très facile de l’accuser parce qu’il est actuellement en prison et qu’il ne peut pas parler pour se défendre. J’ai entendu un journaliste (Cheikh Yérim Seck) dire qu’il y a des discussions avancées entre Sonko et Macky Sall, c’est totalement faux. Ce n’est pas la vérité. Sonko peut écouter tout le monde comme Atepa et les autres, mais n’a mandaté personne pour des discussions avec Macky Sall.”

Fadilou Keita a également commenté le silence d’Ousmane Sonko face à ces allégations, affirmant que le leader de l’opposition se concentre sur des questions plus pressantes que de répondre à des spéculations. Il a souligné que Sonko, actuellement en détention, a d’autres priorités et préoccupations plus urgentes.

Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions au sein du paysage politique sénégalais, alors que les discussions sur la libération des détenus politiques et les négociations politiques occupent une place importante dans le débat public.

Cheikh Yérim Seck évoque les dessous des “discussions très avancées” entre Ousmane Sonko et Macky Sall

Malgré les démentis officiels, les allégations de Cheikh Yérim Seck concernant des discussions entre le président Macky Sall et l’opposant politique Ousmane Sonko ont suscité une attention accrue au Sénégal. Lors d’une intervention sur la 7TV, le journaliste a révélé ce qu’il appelle le “protocole du Cap Manuel”, soulignant des négociations en cours entre les deux parties.

Selon Cheikh Yérim Seck, les discussions entre Macky Sall et Ousmane Sonko sont bien réelles et très avancées. Il affirme que ces pourparlers ont abouti à des décisions politiques majeures, telles que la libération de centaines de détenus et le report de l’élection présidentielle, sans réaction apparente de la part de Sonko.

Le journaliste révèle également l’implication de certaines personnalités dans ces discussions, notamment Ousmane Yara, un ressortissant malien proche de Macky Sall, et Cheikh Diba, ancien collègue de Sonko. Selon ses dires, c’est ce dernier qui aurait mené les négociations entre les deux camps.

Cheikh Yérim Seck affirme également que l’intervention de Macky Sall pour avertir les Sénégalais des événements à venir aurait été coordonnée avec Pierre Goudiaby, un architecte de renom.

Ces révélations du journaliste soulèvent des questions importantes sur la nature des relations entre les acteurs politiques au Sénégal et sur les décisions prises en coulisses qui impactent directement la vie politique et sociale du pays.

Il convient de noter que ces allégations n’ont pas encore été confirmées par les parties concernées et que des clarifications supplémentaires seront nécessaires pour comprendre pleinement les dessous de ces discussions présumées entre Macky Sall et Ousmane Sonko.

Cheikh Yerim Seck réagit aux accusations de Tariq Ramadan : “Vous sentez-vous morveux ?

Cheikh Yérim Seck a vivement réagi aux récentes déclarations de Tariq Ramadan concernant le présumé financement occulte d’Ousmane Sonko. Dans un texte intégral, il adresse une réponse cinglante à Tariq Ramadan, l’interrogeant sur son intervention dans cette affaire.

Se demandant si Tariq Ramadan se sent morveux, Cheikh Yérim Seck nie avoir mentionné le nom de ce dernier dans son propos sur l’argent qatari. Il invite Tariq Ramadan à retenir son souffle verbal, prévoyant de situer prochainement le rôle précis de chaque personne et de chaque financement dans ce qu’il qualifie de complot international visant à déstabiliser le Sénégal, complot qui, selon lui, a échoué lamentablement.

Le journaliste conclut en affirmant que l’affaire du financement qatari révélera ses secrets, malgré les réponses automatiques des partisans d’Ousmane Sonko. La tension autour de cette affaire semble s’intensifier, promettant des révélations futures.

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