Procès en diffamation : Cheikh Yérim Seck jugé par défaut, verdict attendu le 14 mai

Le Tribunal correctionnel de Dakar a examiné, mercredi 26 février, l’affaire opposant le journaliste Cheikh Yérim Seck à l’ancienne Première ministre Aminata Touré. Poursuivi pour diffamation après la publication d’un article sur Seneweb, le 20 octobre 2024, le journaliste a été jugé par défaut. Le procureur a requis six mois de prison avec sursis et une amende de 200 000 FCFA, tandis que la partie civile réclame 500 millions de FCFA en dommages et intérêts.

L’affaire prend sa source dans un article intitulé « Les mesquineries du trio Diomaye-Sonko-Mimi contre Macky Sall ». Dans ce texte, Cheikh Yérim Seck affirmait qu’au cours d’une réunion au Palais de la République, Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko et Aminata Touré auraient évoqué des « méthodes radicales » pour empêcher le retour de l’ancien président Macky Sall au Sénégal, notamment en exerçant des pressions sur sa famille.

Estimant que ces déclarations portaient atteinte à son honneur, Aminata Touré a saisi la justice. Absente lors de l’audience, elle était représentée par son avocat, Me Seyba Danfakha, qui a dénoncé une volonté manifeste de nuire à la réputation de sa cliente.

Dans son plaidoyer, Me Danfakha a souligné que Cheikh Yérim Seck n’en était pas à son premier démêlé judiciaire. Il a rappelé une précédente condamnation du journaliste dans un dossier l’opposant au capitaine Seydina Issa Touré, affirmant que cette récidive plaidait en faveur d’une sanction sévère.

Le procureur de la République a abondé dans ce sens, estimant que les accusations de Seck étaient infondées et constituaient une atteinte grave à la réputation de la partie civile. Il a ainsi requis une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 200 000 FCFA, une sanction jugée exemplaire pour dissuader de futures dérives.

Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et rendra son verdict le 14 mai prochain. En attendant, cette nouvelle affaire judiciaire vient une fois de plus mettre en lumière la délicate question de la liberté de la presse et des limites de l’expression journalistique au Sénégal.

Si le tribunal suit les réquisitions du parquet, Cheikh Yérim Seck pourrait voir sa responsabilité pénale engagée et être contraint de payer une amende. Reste à savoir si la somme demandée par la partie civile, soit 500 millions de FCFA, sera retenue par la justice.

Affaire à suivre.

Cheikh Yérim Seck libéré : un épilogue à la controverse autour des accusations de diffamation et de fausses nouvelles

Le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck vient d’être libéré après avoir été au centre d’une vive controverse médiatique et judiciaire. Ce dénouement intervient après que le dossier, qui avait suscité de nombreuses réactions, a été définitivement classé par la justice sénégalaise. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation à son encontre ont été écartées, marquant ainsi la fin d’une affaire qui avait mis en lumière les défis auxquels font face les journalistes dans l’exercice de leur métier.

Les accusations contre Cheikh Yérim Seck avaient fait suite à ses déclarations controversées lors d’une émission télévisée, où il avait remis en question les chiffres économiques présentés par le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces propos, jugés offensants par certains, avaient rapidement conduit à son interpellation, avant qu’il ne soit présenté au procureur pour répondre des charges de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation.

Le journaliste avait alors fait face à des critiques virulentes, mais aussi à un vaste soutien, tant au niveau national qu’international. La Coordination des Associations de Presse (CAP) et l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) s’étaient mobilisées pour demander sa libération. Ces organisations ont fermement plaidé pour que les journalistes ne soient pas emprisonnés simplement pour avoir exprimé des opinions ou enquêté sur des sujets sensibles, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

Dans leurs déclarations, la CAP et RSF ont rappelé que la liberté de la presse est une pierre angulaire de la démocratie, et que les journalistes doivent être protégés contre les intimidations ou les mesures punitives lorsqu’ils exercent leur rôle de veille. « Le journalisme n’est pas un crime », a affirmé la CAP, insistant sur le fait que les opinions divergentes et les débats publics sont essentiels pour la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Cette affaire a également relancé les discussions sur les conditions de travail des journalistes au Sénégal et sur la nécessité de renforcer les protections légales dont ils bénéficient pour exercer leur profession sans crainte de représailles.

Le classement sans suite du dossier marque une victoire pour Cheikh Yérim Seck et, plus largement, pour la liberté d’expression. Si cette affaire a permis de souligner les tensions qui existent entre la presse et le pouvoir, elle a aussi montré la force de la mobilisation en faveur des droits des journalistes. Le journaliste, de retour en liberté, a exprimé sa gratitude envers ses soutiens et réitéré son engagement à poursuivre son travail d’investigation, en dépit des difficultés rencontrées.

L’épisode soulève toutefois des questions persistantes sur l’avenir de la liberté de la presse dans le pays et sur les moyens à mettre en œuvre pour protéger les journalistes, dans un contexte où l’espace pour les voix critiques semble de plus en plus restreint.

La Coordination des Associations de Presse (CAP) dénonce la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck et réclame sa libération

Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, la Coordination des Associations de Presse (CAP) a exprimé son indignation suite à la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck, tout en réclamant sa libération immédiate au nom de la liberté de presse et d’expression. Le journaliste est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation, suite à ses déclarations lors d’une émission diffusée sur la chaîne 7 TV.

Les propos de Cheikh Yérim Seck, ayant conduit à son audition, concernaient des critiques envers les chiffres économiques communiqués par le gouvernement sénégalais, qu’il a remis en question. Seck a soutenu ses affirmations en s’appuyant sur des données publiées par le ministère des Finances, affirmant que le Sénégal avait pu lever des fonds sur le marché de l’UEMOA en respectant les critères de convergence liés à la dette et au déficit budgétaire. Cependant, ses propos ont été jugés diffamatoires par les autorités.

Face à cette situation, la CAP a rapidement réagi en rappelant que le Sénégal est un État de droit où les libertés de presse et d’expression sont protégées par la Constitution. L’organisation a également souligné que, tant que les chiffres gouvernementaux n’ont pas été certifiés par la Cour des comptes, tout citoyen, y compris un journaliste, est en droit de les commenter librement, dans le respect de la loi.

Dans son communiqué, la CAP a fermement demandé la libération de Cheikh Yérim Seck, tout en appelant les autorités judiciaires à respecter les principes constitutionnels garantissant la liberté d’expression. Selon elle, la détention du journaliste constitue une atteinte grave à ces libertés, fondamentales dans toute démocratie.

L’affaire met en lumière une nouvelle fois les tensions récurrentes entre la presse et les autorités sénégalaises, dans un contexte où la liberté d’expression, bien que garantie par la loi, fait face à des défis croissants.

Cheikh Yérim Seck convoqué par la Brigade de la Cybercriminalité ce mardi

Le journaliste sénégalais Cheikh Yérim Seck a été convoqué ce mardi 1er octobre 2024 à 15 heures par la Brigade de la Police spécialisée en cybercriminalité. Cette convocation intervient dans un contexte où les autorités surveillent de plus en plus les activités en ligne et les pratiques médiatiques sur Internet.

C’est son confrère, Madiambal Diagne, qui a annoncé la nouvelle via un communiqué : « Notre ami Cheikh Yérim Seck est convoqué pour aujourd’hui 1er octobre 2024 à 15 h par la Brigade de la Police en charge de la cybercriminalité. Nous lui apportons notre soutien et restons vigilants. » Cette déclaration exprime le soutien de la communauté journalistique envers Seck, tout en mettant en avant une certaine inquiétude face à la convocation.

Cheikh Yérim Seck est connu pour son franc-parler et ses enquêtes incisives, ce qui lui a valu à plusieurs reprises d’être au cœur de controverses. Il n’est pas rare que ses prises de position attirent l’attention des autorités, notamment dans le cadre des affaires sensibles.

Pour l’heure, les motifs exacts de sa convocation n’ont pas encore été dévoilés, mais l’affaire sera suivie de près par l’opinion publique et les professionnels des médias, préoccupés par les questions de liberté de presse et de protection des journalistes.

Ce nouvel épisode relance le débat sur l’impact de la cybercriminalité et les dérives potentielles liées à la surveillance des journalistes sur Internet. Les prochaines heures permettront sans doute d’en savoir davantage sur la nature des accusations, s’il y en a, portées contre Cheikh Yérim Seck.

La situation de ce dernier rappelle que l’exercice du journalisme dans le monde numérique, tout en étant porteur de promesses, demeure semé d’embûches pour ceux qui choisissent de donner la parole aux sans-voix et de dénoncer certaines pratiques.

Controverse autour du port du voile dans les établissements catholiques : Cheikh Yérim Seck appelle au dialogue et à la fermeture du débat

Le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Seck s’est récemment exprimé sur la polémique entourant la déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’interdiction du port du voile dans les établissements privés catholiques au Sénégal. Ce débat, qui a enflammé les discussions publiques, soulève des questions profondes sur la laïcité, le respect des croyances religieuses, et l’état de l’éducation dans le pays.

Lors de son passage dans l’émission de Maimouna Ndour Faye sur la 7Tv, Cheikh Yérim Seck a affirmé avec fermeté qu’il est « inadmissible, dans un pays comme le Sénégal, d’interdire à une élève de porter un voile », rappelant que « c’est un vêtement religieux ». Il a souligné l’importance du respect de toutes les croyances dans un État laïc comme le Sénégal, où musulmans et chrétiens cohabitent en harmonie.

Cheikh Yérim Seck a critiqué la manière dont le gouvernement a géré cette situation, en soulignant que le recours au dialogue aurait dû être privilégié dès le début. Il a cependant salué l’initiative du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, qui a pris l’initiative de rencontrer l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, pour apaiser les tensions et clarifier les positions.

Pour l’analyste, cette affaire devrait désormais être classée, car le Sénégal est un pays unique où les familles sont souvent composées à la fois de musulmans et de chrétiens. « Cette affaire doit être définitivement close car le Sénégal est un pays unique où l’on trouve des musulmans et des chrétiens dans presque toutes les familles », a-t-il ajouté.

Cheikh Yérim Seck a également dévié le débat sur un autre point qu’il considère plus crucial : la défaillance du système éducatif public. Il a exprimé son indignation face au fait que de nombreuses familles se tournent vers les écoles privées malgré les investissements massifs dans l’éducation publique. « Ce qui devrait véritablement indigner Ousmane Sonko, c’est que les gens se tournent vers les écoles privées alors que des milliards de F CFA sont investis dans l’école publique. C’est là que réside le véritable scandale », a-t-il conclu.

Dans un contexte où les tensions religieuses peuvent rapidement s’enflammer, les propos de Cheikh Yérim Seck invitent à la réflexion sur l’importance du dialogue, de la tolérance, et d’une éducation publique de qualité pour tous les citoyens sénégalais.

Cheikh Yérim Seck fait son retour littéraire avec une nouvelle œuvre

Après un long silence, Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain bien connu, revient sur la scène médiatique avec un nouveau livre. Seck, qui était en France pour des charges professionnelles d’enseignement, a annoncé la sortie prochaine de son ouvrage sur un thème totalement inattendu. Cette nouvelle publication promet de défrayer la chronique, à l’instar de ses œuvres précédentes.

Seck sera l’invité exclusif de Pape Ngagne Ndiaye ce mercredi soir sur la Tfm, dans l’émission « Faram Facce ». Lors de cette interview, il dévoilera les contours de ce livre mystérieux, qui suscite déjà une grande curiosité. Ses admirateurs et les amateurs de littérature politique se souviennent encore du tollé provoqué par son livre « Macky Sall face à l’Histoire ». Ce brûlot avait non seulement fait couler beaucoup d’encre mais était aussi devenu le livre le plus vendu de l’histoire de la littérature politique au Sénégal.

La nouvelle publication de Seck, dont les détails restent encore confidentiels, est attendue avec impatience. La rencontre avec Pape Ngagne Ndiaye est l’occasion pour l’auteur de partager ses réflexions et les motivations derrière son œuvre, et pour le public de découvrir en avant-première les sujets brûlants abordés dans ce livre.

Avec son style incisif et son regard critique sur la scène politique sénégalaise, Cheikh Yérim Seck ne manquera pas de susciter des débats passionnés et de captiver l’attention de ses lecteurs. Restez à l’écoute de « Faram Facce » pour une soirée riche en révélations et en analyses percutantes.

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