Chirurgie de la cataracte : Plus de 1500 personnes âgées opérées à Sangalkam

Le Centre de santé de Sangalkam accueille depuis le 24 octobre, un camp gratuit de chirurgie de la cataracte à l’initiative de l’Ong koweitienne humanitaire Direct Aid Society en partenariat avec le ministère de la santé et de l’action sociale à travers le programme national de la promotion de la santé oculaire au Sénégal. A en croire Mouhamadou Makhtar Dieng, chargé de partenariat et communication de l’Ong Direct Aid Society/ Bureau Sénégal, l’objectif de ce camp a été atteint puisqu’en 5 jours plus de 1500 patients ont été opérés.
« Nous remercions les autorités sénégalaises de nous avoir permis d’accomplir notre mission dans les hôpitaux du Sénégal. Direct Aid Society est une ONG koweïtienne qui est en partenariat avec le ministère de la santé et dans les structures où on fait les opérations de chirurgie de la cataracte, c’est le coordonateur qui nous indique les hôpitaux où on doit intervenir. A Sangalkam il y a la demande et nous avons interpellé le médecin chef du district, c’est ce qui nous a permis de venir ici pour exécuter le camp de chirurgie de la cataracte qui se passe du 24 au 29 octobre 2024 ».
« L’objectif était d’opérer 1500 personnes. On a eu à faire plus de 1500 jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes à plus de 7500 consultations par jour et parmi ce nombre, nous avons pu opérer 1500 personnes. Donc on peut dire que l’objectif est atteint et cela ne veut pas dire que l’objectif est atteint qu’on va arrêter les opérations. Tant que nous aurons des patients, nous allons poursuivre les opérations », a explique M. Makhtar Dieng. Selon le Dr Abdoul Aziz Diallo chef du service ophtalmologie de l’hôpital de Ourosogui, représentant du ministère de la santé, depuis le 24 octobre, les patients viennent en masse pour se faire se soigner: « depuis le démarrage de cette mission, nous avons eu à consulter 7500 cas et sur les 7500, plus de 1500 personnes ont été déjà opérés en 5 jours de caractère. Et les patients les plus affectés par la cataracte sont les personnes âgées comme vous avez pu le constater mais, nous avons rarement des jeunes atteints de cataracte. Mais comprenez que 95% des cas sont des personnes âgées de plus de 50 à 60 ans que nous recevons pour ces pathologies là. Et ici au cour du camp, nous utilisons deux sortes de techniques, pour les cas de cataracte totale mûre, c’est la technique que l’on appelle la phaco-alternative plus implantation en chambre postérieure et pour les cataractes partielles, on utilise la phaco-émulsification, c’est la méthode nouvelle pour nous, qui est très efficace et qui nous permet d’avoir de bons résultats ».
Pour sa part, Dr El Hadj Malick Diouf médecin chef du district sanitaire de Sangalkam a exprimé toute sa satisfaction d’avoir abrité le camp: »je voudrais magnifier ce partenariat entre l’Ong Direct Aid et le ministère de la santé qui ont porté leur choix sur Sangalkam pour accueillir ce camp. C’est pourquoi je remercie les gouvernement s koweitien et sénégalais à travers ce partenariat qui nous a permis de bénéficier de ce camp. Mais remercier aussi l’Ong l’oeil du monde composé d’ophtalmologistes égyptiens qui effectuent les opérations avec des sénégalais. En tout cas, on est très satisfait vu l’importance de la santé oculaire et les difficultés d’accès aux soins pour les populations. Parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’il n y a pas assez d’ophtalmologistes et les coûts peuvent être chers pour les communautés. C’est pourquoi ce camp gratuit a connu un grand succès. Puisque nous avons des parients en provenance de Richard Toll, de Diourbel, de Ziguinchor, de Tamba entre autres. Et cela prouve que le besoin de santé oculaire est réel et les communautés n’ont pas les moyens de se faire soigner ».
Ce camp gratuit de chirurgie oculaire accueilli par le centre de santé de Sangalkam a permis à plus de 1500 patients de recouvrer la vue. Et ces derniers s’en réjouissent grandement. « Je suis venu ici soigner mes yeux et j’ai trou é des personnes ouvertes et accueillantes qui m’ont donné le courage d’accepter de me faire opérer et je n’ai éprouvé aucune difficulté vraiment et je n’ai non plus rien ressenti. C’est pourquoi d’ailleurs je peux me permettre de m’adresser à vous pour apporter mon témoignage par rapport à la tenue de ce camp. C’est pourquoi aussi je voudrais remercier ici les initiateurs de ce camp et surtout prier pour eux. Ils nous ont opéré gracieusement et c’est très salutaire », a témoigné Serigne Mbaye Guéye, Imam ratib de la grande mosquée keur Serigne Touba de Rufisque qui a ambouché la même trompette que que Mme Touré, Doussou Cissikho: « c’est hier que j’ai appris par ma sœur qu’il y avait un camp de cataracte à Sangalkam et comme je sentais que mes yeux étaient flous. Alors je suis venue et je suis très heureuse de recouvrer la vue grâce à ces bienfaiteurs que je remercie du fond du cœur. Ils m’ont opéré par laser et je n’ai rien ressenti ».
A.S

Chirurgie esthétique en Tunisie : Nouvelle tendance chez les stars sénégalaises

Depuis le début de l’année 2023, on assiste de plus en plus souvent à un phénomène qui attire l’attention : un nombre croissant de stars sénégalaises se rendent en Tunisie pour subir des opérations de chirurgie esthétique.
Parmi les personnalités concernées, nous retrouvons des noms bien connus tels que Aicha Koné, Dieyna Baldé, Big Mama, Halima Gadji, entre autres. 
Bien que certaines de ces transformations soient documentées, d’autres restent encore sujettes à des spéculations. Certaines même nient tout simplement être passées sous le bistouri.
C’est le cas de Fatel Sow, épouse de Ngaaka Blindé. Aicha Konéet Big Mama ont subi une réduction mammaire, tandis que Halima Gadji a opté pour une liposuccion et une abdominoplastie. 
Il est important de noter que les choix de subir une chirurgie esthétique sont des décisions personnelles et intimes. Certaines peuvent vouloir retrouver une confiance en elles, améliorer leur estime de soi, comme pour le cas de Halima Gadji. 
Dans certains cas, des problèmes de santé peuvent également justifier ces interventions. C’est la raison donnée par Aicha Koné. 
Quant à Fatel Sow, elle explique avoir été en Tunisie juste pour faire la publicité de la clinique qui fait ses opérations. Par contre, pour le cas de Dieyna Baldé, des questions se posent jusqu’à aujourd’hui car beaucoup se demandent ce qui pourrait bien la motiver à faire une chirurgie esthétique. Elle ne s’est pas épanchée sur le sujet au niveau sur ses réseaux sociaux et n’a pas donné d’explications sur le type de chirurgie effectué. 
Néanmoins, lorsqu’une personnalité publique décide de subir une opération de chirurgie esthétique, cela peut influencer ses fans et les inciter à envisager des modifications similaires. Il est essentiel que les stars sénégalaises prennent en compte l’impact de leurs actions sur leurs admirateurs et adressent un message responsable.
D’autant plus que les revers de ces chirurgies ne sont pas toujours mis en avant par les concernés, comme par exemple les douleurs causées et le temps de guérison. D’ailleurs certains de leurs fans leur ont demandé d’avoir une communication plus franche sur le sujet.

Seneweb

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