« Madiambal Diagne : Un Appel à l’Engagement Citoyen pour Sauver la République »

Chères compatriotes, chers compatriotes, 

Il existe deux manières de considérer un engagement en politique : celle qui sollicite l’ascenseur social redoutable par lequel il est possible de se réaliser à titre personnel, en s’appuyant sur les leviers du pouvoir. Et puis, l’autre, l’aboutissement d’une carrière honorable, un accomplissement personnel qui commande de payer à son pays le tribut que l’on estime lui devoir. 
J’ai le privilège d’être un enfant de la Nation auquel l’État sénégalais, en complément de l’éducation familiale, a prodigué soins et instruction. Au final, la République m’a remis les outils qui m’ont permis de surmonter tout au long de mon itinéraire, les aléas de l’existence, tout en cultivant les principes qui fondent l’honnête homme, le chef de famille digne et le citoyen intègre. 
C’est assurément au regard de tout ce que je dois à mon pays que je m’engage aujourd’hui en politique, après avoir mené une respectable carrière professionnelle comme fonctionnaire, journaliste et administrateur de sociétés. 
Comme administrateur de sociétés, fonction moins exposée, en dépit des doutes et rumeurs, il n’a jamais été prouvé par mes détracteurs que j’aie commis des malversations ou en ai été le complice. Mieux, en dépit de ma proximité avec les plus hautes autorités de notre pays, depuis plusieurs décennies, je n’ai jamais bénéficié d’un quelconque privilège indu. 
En illustration, les péripéties de mon dernier voyage : je fus bloqué à l’aéroport et sommé de restituer un prétendu passeport diplomatique. Peine perdue : jamais je n’ai accepté de détenir ce genre de document de voyage, considérant que ni mon statut ni l’idée que je me fais de la République ne me l’autorisaient. 
Comme journaliste, de reporter à mes débuts, je suis devenu éditeur de presse, et fus le président de l’Union internationale de la Presse francophone (UPF) durant plusieurs mandats. Le dernier, que je n’avais pas l’intention de briguer, m’ayant été imposé par mes pairs pour sauver une institution en péril, seulement une année après que j’en ai remis les clés à ma successeure. 
J’ai pu remettre l’Upf dans le sens de la bonne marche avant de démissionner, pour répondre à l’appel de notre Patrie, parce que l’heure est grave. 
Le feu gagne tous les étages de la République
J’ai décidé de m’engager en politique, en ce moment précis, non pas pour y briguer une respectabilité ainsi qu’une relative fortune que j’ai acquises à la sueur de mon front, et construites brique après brique, à force de travail acharné depuis plusieurs décennies. 
Si j’ai enlevé ma casquette d’administrateur de sociétés et de journaliste, ce n’est pas pour me revêtir de l’élégant boubou du politicien en mal de reconnaissance, mais plutôt enfiler la tenue du pompier. 
Celle qui sied à la situation, parce que le feu a gagné tous les étages de la République. 
La menace rampante du fascisme allié aux extrémismes rétrogrades que je dénonce depuis une décennie, est devenue une tragique réalité. L’ennemi est dans nos murs, en train de saper les fondements de l’État de Droit, les institutions de la République et même l’essence de notre commune volonté de vivre ensemble. 
La violence psychologique, verbale et physique a envahi la vie publique, pollué l’espace politique et tient lieu de mode de gouvernance depuis sept interminables mois. 
J’ai donc décidé de m’investir aux côtés du Président Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jamm Ak Njariñ, principalement pour la similitude des valeurs que nous incarnons et défendons : celles qui fondent la Nation, respectent la République, consolident l’État de Droit de même que la Démocratie et promeuvent la probité, la compétence, le travail et le mérite. 
J’ai battu campagne en essayant de faire montre de pédagogie à l’endroit des électeurs et plus généralement, de mes compatriotes. Hormis les invitations des médias auxquelles je me suis fait un devoir de répondre, je suis allé à la rencontre du Sénégal profond, pour écouter sa respiration et entendre ses doléances afin de traduire fidèlement ses aspirations en actes. 
La coalition Jamm Ak Njariñ, à l’image de son leader, est restée tout au long de cette campagne dans les limites de la bienséance bien sénégalaise. Nous regrettons qu’il n’en fût pas le cas pour toutes les listes de candidats, dont l’une fait peser de sérieuses menaces sur le processus électoral et la transparence du scrutin. 
Nous en appelons à la vigilance et la lucidité de chacun d’entre vous afin que l’ordre républicain soit restauré au terme de ces élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. 
Pour ce qui concerne la coalition Jamm Ak Njariñ, notre mission est de bannir de l’espace public la médiocrité, la vulgarité et la fourberie pour que l’excellence puisse regagner sa place dans la vie publique et surtout dans l’architecture républicaine. 
Nous n’y arriverons pas sans vous, chères compatriotes et chers compatriotes, de tous âges, tous sexes, toutes cultures, toutes confessions que nous appelons à voter massivement le 17 novembre 2024 pour que cesse enfin le cauchemar. 
Vive la Nation ! 
Vive la République ! 
Vive le Sénégal ! 
Madiambal DIAGNE

« Dakar Ville Propre et Colorée » : Les Patriotes Lancent un Défi Citoyen en Vue de l’Arrivée de Bassirou Diomaye Faye

À l’approche de la passation de pouvoir et de l’arrivée du président élu Bassirou Diomaye Faye, les partisans de l’ex-Pastef ont lancé un défi citoyen ambitieux intitulé « Dakar Ville Propre et Colorée ». Animés par un fort sentiment patriotique et déterminés à marquer le début d’une nouvelle ère, ces citoyens ont décidé de prendre en main l’embellissement de la capitale sénégalaise.

Sous le slogan inspirant « Impossible n’est pas patriote », les membres de la coalition gagnante, regroupés sous le label DiomayePrésident, veulent symboliser leur engagement en faveur du renouveau en appliquant le vrai sens du patriotisme. Ils considèrent que la propreté et l’attrait esthétique de la ville constituent des éléments essentiels pour accueillir dignement le nouveau président et pour témoigner de leur attachement à leur patrie.

L’objectif de cette initiative est clair : rendre Dakar propre et accueillante avant le 2 avril, date de la passation de pouvoir. Cependant, au-delà de cette échéance historique, les partisans de l’ex-Pastef ont l’intention de démocratiser et de pérenniser cette action de nettoyage, baptisée « set-setal », dans toutes les régions du Sénégal. Ils souhaitent ainsi exprimer leur profond attachement à leur patrie et contribuer activement à son développement.

Pourtant, ces citoyens déplorent le manque de liberté d’expression dont ils ont souffert par le passé, comme en témoigne l’interdiction d’une précédente action visant à sauver des vies en organisant un don de sang. Malgré ces obstacles, ils restent déterminés à faire entendre leur voix et à agir pour le bien-être de la communauté.

Afin de mobiliser un large soutien pour cette initiative citoyenne, un appel est lancé sur les réseaux sociaux pour inviter tous les Sénégalais à se joindre à cette journée de nettoyage. La date reste à définir, mais l’engagement et la volonté de contribuer à un changement positif sont déjà palpables.

En somme, « Dakar Ville Propre et Colorée » incarne l’esprit de solidarité et de responsabilité citoyenne qui anime les partisans de l’ex-Pastef. Leur défi est non seulement de transformer leur environnement immédiat, mais aussi de participer à la construction d’un Sénégal meilleur, où chacun peut contribuer à façonner un avenir plus lumineux et prospère.

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