Kaolack / Éducation : Appel à une mobilisation des citoyens pour une bonne rentrée scolaire 2024-2025

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a appelé, ce lundi, à une mobilisation communautaire en faveur de l’école pour assurer une bonne rentrée des classes 2024-2025.

Il a lancé cet appel lors d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) préparatoire à la rentrée scolaire 2024-2025, prévue la semaine prochaine. Des autorités académiques et scolaires, des services techniques déconcentrés de l’État, des partenaires sociaux, ainsi que d’autres acteurs du système éducatif régional ont pris part à cette rencontre.

La cinquième édition de la journée nationale de nettoiement ”Setal sunu reew”, prévue pour samedi prochain, sera axée sur la réhabilitation, le nettoyage et l’embellissement des structures éducatives du pays.

”Pour cette édition, l’accent sera mis sur les établissements scolaires. À ce propos, nous allons mobiliser l’ensemble des structures de l’État qui œuvrent dans le cadre de l’assainissement et du nettoiement, ainsi que les éléments du programme Xeyu ndaw ñi. Nous insisterons surtout sur la mobilisation communautaire, car l’école est une affaire de la communauté”, a déclaré le chef de l’exécutif régional.

Dans son rapport introductif au CRD, l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, a souligné les difficultés et contraintes pouvant entraver une bonne rentrée des classes. Les différentes parties prenantes ont convenu de la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire.

”Du point de vue des aspects pédagogiques, nous devons nous impliquer pour rendre réel le slogan Oubi tey, diang tey”, a souligné le gouverneur.

À ce propos, il estime qu’il faut agir sur plusieurs leviers, notamment veiller à l’effectivité de la rentrée dès le 3 octobre pour les personnels enseignants et administratifs, et trouver une solution à la question du déficit d’enseignants.

Dans la région, le déficit en enseignants est estimé à 109 maîtres pour l’élémentaire, dont 75 pour l’enseignement du français et 34 pour l’arabe.

”Comparativement à d’autres régions du pays, la situation à Kaolack n’est pas aussi tendue. Certes, le déficit est réel et persistant, malgré les nouvelles affectations dont la région a bénéficié. Cependant, les autorités académiques et scolaires sont bien équipées pour corriger rapidement cette situation en déployant des stratégies pour la prise en charge des classes”, a estimé M. Watt.

Concernant l’amélioration de l’environnement et des conditions d’enseignement-apprentissage, le gouverneur a particulièrement insisté sur la remise en état des écoles.

”Au sortir de l’hivernage, nous avons constaté que 24 établissements sont touchés par des inondations. Heureusement, les sapeurs-pompiers, qui sont déjà à pied d’œuvre, nous ont assuré que tous ces établissements seront libérés des eaux d’ici le 3 octobre, à moins de pluies importantes”, a-t-il déclaré.

En dehors de ces cas, le chef de l’exécutif régional a chargé la brigade régionale d’hygiène, en collaboration avec les collectivités territoriales, de mettre en œuvre les diligences nécessaires pour désinfecter et désinsectiser les établissements scolaires. Il a également évoqué l’embellissement des écoles, notamment par le reboisement des cours, qui contribue, selon lui, à l’amélioration de l’environnement.

Le Président Bassirou Diomaye Faye : Un Appel à l’Humilité et à l’Engagement envers les Citoyens

Après avoir prêté serment au CICAD le 2 avril, le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu des discussions cruciales avec ses camarades du parti Pastef au palais de la République. Lors de cette rencontre, le député de Pastef, Abass Fall, a partagé les réflexions et les priorités évoquées par le Président, offrant ainsi un aperçu des valeurs et des engagements de son administration.

L’un des moments clés de cette réunion a été lorsque le Président Faye, alors assis sur la chaise présidentielle, a exprimé son étonnement en ces termes : « Il y a 15 jours, si quelqu’un m’avait dit que je serais assis sur cette chaise, je ne l’aurais pas cru. Cela démontre qu’il faut croire en Dieu. » Cette remarque poignante illustre son humilité et sa reconnaissance envers la responsabilité qui lui incombe désormais.

Abass Fall a également souligné l’importance des comportements des membres du parti envers les citoyens, un rappel essentiel de l’engagement envers la transparence, la dignité et le respect dans les interactions avec le peuple.

En ce qui concerne les priorités du nouveau gouvernement, le Président Faye a mis l’accent sur la justice en tant que fondement d’une société juste et équitable. Il a souligné la nécessité pour tous les citoyens d’avoir un accès égal et transparent à la justice, mettant en avant l’importance de la transparence, de l’efficacité et de l’équité dans les procédures judiciaires.

De plus, le Président Faye a rappelé l’importance de rester fidèle aux sacrifices consentis pour atteindre cette position, appelant à une humilité constante et à un engagement sans faille envers les besoins et les préoccupations des citoyens.

Cette réunion entre le Président Faye et les membres de Pastef souligne un changement de ton et une vision axée sur le service et l’intégrité, offrant ainsi un aperçu de ce que les Sénégalais peuvent attendre de leur nouveau leader et de son équipe.

Le Cadre de Concertation des Citoyens Appelle à un Rassemblement pour la Préservation des Droits des Femmes au Sénégal

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot “FEMME” dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot “FEMME” dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Réaction Critique du Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye aux Propos du Maire Ahmed Aidara

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye a vivement réagi aux récentes déclarations du maire Ahmed Aidara concernant la dernière place occupée par la ville dans le classement du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). En se classant en dernière position (19e), les habitants de Guédiawaye expriment leur mécontentement face à la gestion de leur municipalité.

Sur les ondes d’iRadio, les membres du mouvement ont critiqué les propos du maire, l’appelant à se concentrer sur les véritables défis rencontrés par la population locale plutôt que de s’engager dans des discours populistes. Ils soulignent notamment l’absence de réalisations concrètes telles que le pavage de certaines routes ou l’équipement des structures sanitaires.

Mohamadou Moustapha Diouf, porte-parole du mouvement, conteste les allégations du maire concernant l’utilisation des fonds municipaux, remettant en question le niveau d’exécution du budget annoncé. Les membres de Dioubenti Guédiawaye estiment que le maire devrait faire preuve de davantage de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources publiques.

Par ailleurs, le mouvement soulève des préoccupations concernant la situation des étudiants de l’université Gaston Berger résidant dans la commune, ainsi que l’état de délabrement avancé du marché Mame Diarra. Ils interpellent le maire sur ses actions concrètes pour améliorer la vie quotidienne des habitants de Guédiawaye.

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye exhorte le maire Ahmed Aidara à abandonner le populisme et à se confronter à la réalité des problèmes de la ville. Ils se positionnent en tant que sentinelles de la communauté, prêts à jouer un rôle d’avant-garde dans la résolution des défis locaux et à soutenir toute initiative visant à améliorer la qualité de vie des habitants.

Rareté des Avocats au Sénégal : Un Défi pour la Protection des Droits des Citoyens

L’ancien juge Ibrahima Hamdiou Dème tire la sonnette d’alarme sur la rareté des avocats au Sénégal, particulièrement dans les régions éloignées. Avec seulement 11 départements sur 46 bénéficiant de la présence des avocats, soit à peine le quart, il souligne un déficit criant qui compromet l’accès à la justice pour de nombreux citoyens.

Dans ses propos relayés par Seneweb, Dème souligne le rôle crucial des avocats dans la protection des droits des citoyens, notamment en assurant leur représentation dès les premières heures de la garde à vue. Il déplore cependant que cette garantie soit souvent réservée aux personnes vivant dans les grandes villes ou disposant de moyens financiers importants, laissant ainsi les citoyens des régions reculées sans défense juridique adéquate.

L’ancien juge met en évidence le paradoxe où, malgré la présence de jeunes maîtrisards et de juristes internes dans les cabinets d’avocats, la rareté des avocats persiste dans de nombreuses régions du pays. Pour remédier à cette situation préoccupante, Dème propose un recrutement exceptionnel de 300 magistrats sur 5 ans, dans le but de garantir la présence d’avocats dans toutes les régions du Sénégal et ainsi assurer la protection des droits des citoyens à travers le pays.

Cette prise de conscience de la rareté des avocats dans de nombreuses régions du Sénégal met en lumière un défi majeur pour le système judiciaire du pays. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour garantir l’accès à la justice pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence. En investissant dans le recrutement et le déploiement d’avocats dans les régions éloignées, le Sénégal peut s’assurer que les droits fondamentaux de ses citoyens sont protégés et que la justice est véritablement accessible à tous.

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