Interpellation de Bougane Gueye Dany : La Gendarmerie Clarifie les Circonstances

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp et membre de la coalition Sam Sa Kaddu, a été interpellé par la gendarmerie territoriale de Bakel pour « refus d’obtempérer ». La Gendarmerie nationale a rapidement publié un communiqué expliquant les circonstances de l’incident qui s’est déroulé aux environs de 13h40.

En provenance de Semmé, Bougane Gueye Dany se rendait à Bakel à bord d’un cortège composé de 13 véhicules. Lorsqu’il est arrivé au poste de Gendarmerie de Bondji, il a été informé par les gendarmes qu’il devait marquer un arrêt momentané afin de laisser passer le convoi du président de la République, pour des raisons de sécurité. Cependant, Bougane Gueye Dany a refusé de se plier à ces instructions et a décidé de forcer le passage avec son cortège.

Face à ce refus d’obtempérer, le commandant de la compagnie de la Gendarmerie de Bakel a sollicité l’intervention de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI), qui est parvenu à intercepter le convoi au niveau du village de Tourime, à 12 km de Bondji. Bougane Gueye Dany a été arrêté et conduit à la brigade de gendarmerie de Bakel.

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Tambacounda a été immédiatement informé de la situation. Cet incident survient dans un contexte où Bougane Gueye Dany est activement engagé dans la sphère politique, avec des positions critiques vis-à-vis des autorités en place.

La Gendarmerie a souligné que l’interpellation de M. Gueye Dany s’est déroulée conformément aux règles, et que l’affaire suit son cours auprès des autorités judiciaires compétentes.

QNET se dissocie des allégations de trafic d’êtres humains et clarifie son modèle commercial

Dans une récente déclaration, QNET a réagi aux allégations selon lesquelles l’entreprise serait liée à un réseau de trafic d’êtres humains, suite à l’arrestation de 24 personnes dans le district Liberté 1, impliquant des Guinéens, des Gambiens et des Sénégalais. L’entreprise a catégoriquement nié toute association avec ces activités et a mis en garde contre la description erronée de son modèle commercial.

QNET, une entreprise leader spécialisée dans le style de vie et le bien-être, utilise un modèle commercial de vente directe pour proposer une gamme variée de produits exclusifs visant à promouvoir une vie plus saine et équilibrée. Son portail de commerce électronique permet aux clients du monde entier d’accéder à ces produits, tandis que de nombreux clients choisissent de devenir des distributeurs indépendants pour bénéficier de commissions sur les ventes.

L’entreprise souligne qu’elle ne tolère pas la migration illégale ou la traite des êtres humains et que ses activités peuvent être menées légalement à distance, sans nécessiter de déplacements entre les pays. M. Biram Fall, directeur général régional de QNET pour l’Afrique subsaharienne, a fermement rejeté les allégations et s’est engagé à changer les perceptions du public sur l’entreprise.

QNET a également lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Dites non au Sénégal » pour informer les communautés sur les dangers des offres d’emploi frauduleuses qui pourraient conduire à la traite des êtres humains. Cette campagne comprend des publicités radiophoniques, des panneaux d’affichage et des initiatives sur les médias sociaux.

En outre, l’entreprise collabore avec les agences de sécurité et gouvernementales pour empêcher toute utilisation abusive de son nom et faciliter les poursuites pénales contre ceux qui exploitent sa marque à des fins d’escroqueries ou d’activités illégales. Une ligne d’assistance téléphonique de conformité WhatsApp a été mise en place pour signaler les activités contraires à l’éthique.

QNET, depuis sa création en 1998, s’est engagé à fournir des produits de haute qualité et à promouvoir le bien-être, tout en respectant les normes les plus élevées de l’industrie. L’entreprise est membre de plusieurs associations de vente directe à travers le monde et est également impliquée dans le parrainage de plusieurs événements sportifs mondiaux, mettant en avant son engagement envers l’excellence.

Formation du nouveau gouvernement au Sénégal : Ayib Daffé clarifie la situation

Depuis la nomination du Premier ministre Ousmane Sonko, les Sénégalais sont dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Alors que les jours passent sans annonce officielle, des interrogations émergent quant aux éventuels retards dans ce processus. Pour apporter des éclaircissements sur cette situation, Ayib Daffé, député et secrétaire général par intérim du Pastef, est intervenu sur les ondes de Rfm.

Selon Ayib Daffé, il n’y a pas de retard ni de lenteurs dans la formation du gouvernement. Il a souligné que la présidence est dans les délais prévus, malgré l’impatience ressentie par la population. Rappelant les propos du Premier ministre Ousmane Sonko qui évoquait une formation du gouvernement dans les heures suivant sa nomination, Ayib Daffé estime que le processus est toujours dans les temps et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Interrogé sur d’éventuelles divergences concernant le choix des membres du gouvernement, Ayib Daffé a préféré ne pas commenter. Cependant, il a assuré que la liste des membres du gouvernement sera dévoilée prochainement.

Dans un souci de transparence et de cohésion, Ayib Daffé a affirmé que la formation du gouvernement se fera au moment approprié. Il a même laissé entendre que cela pourrait se produire dès aujourd’hui, sans fournir de détails supplémentaires sur le calendrier exact de cette annonce imminente.

Ainsi, alors que l’attente se prolonge et que l’impatience monte chez les Sénégalais, les propos rassurants d’Ayib Daffé viennent éclairer la situation et apaiser les craintes quant à d’éventuels retards dans la formation du nouveau gouvernement.

Nathalie Yamb clarifie le statut des épouses de Bassirou Diomaye Faye

La question de savoir qui sera la Première dame en cas d’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal suscite des interrogations parmi les Sénégalais. Cette interrogation a poussé Nathalie Yamb, une activiste camerounaise, à clarifier le statut des épouses du président potentiel sur la plateforme X.

Elle souligne tout d’abord que la fonction de Première dame n’est pas définie dans la Constitution sénégalaise ni dans aucun autre texte juridique du pays. Selon elle, il n’y a pas de première, deuxième ou vingtième dame, mais simplement l’épouse ou les épouses du président de la République, qui sont considérées comme des citoyennes ordinaires aux yeux de la loi.

Nathalie Yamb fait remarquer que le terme de Première dame est souvent utilisé de manière abusive, non seulement en Afrique mais aussi dans d’autres régions du monde. Elle précise que seuls les États-Unis et les monarchies ont prévu un statut de First Lady/First Gentleman dans leurs textes juridiques.

L’activiste souligne que plusieurs présidents africains, y compris Adama Barrow, Zuma, et Oligui Nguema, sont polygames et que cela n’a jamais posé de problème au niveau protocolaire. Elle mentionne également des exemples historiques tels que Mobutu et Deby père.

Ainsi, Nathalie Yamb conclut en indiquant que l’épouse qui accompagnera Bassirou Diomaye Faye sera décrite comme Première dame, et si elles sont deux, elles seront toutes deux désignées comme Premières dames.

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