Europe : Seny Dieng convoité par des clubs anglais et espagnols

Le gardien de but sénégalais Seny Dieng, évoluant au sein du club anglais de Middlesbrough en Championship (deuxième division anglaise), suscite l’intérêt de plusieurs clubs de Premier League anglaise et de la Liga espagnole sur le marché des transferts.

Âgé de 29 ans et totalisant 6 sélections avec l’équipe nationale du Sénégal, Seny Dieng est actuellement sous contrat avec Middlesbrough jusqu’en 2027. Cette saison, il a brillé avec neuf clean-sheets en 29 matches, démontrant ainsi sa fiabilité et son talent indéniable entre les poteaux.

Depuis son arrivée au club l’été dernier, Seny Dieng n’a cessé d’attirer l’attention des clubs de l’élite anglaise, notamment Newcastle United, Crystal Palace et Ipswich Town, actuel leader de Championship. De plus, le FC Séville en Liga espagnole serait également intéressé par les services du gardien sénégalais.

Son ancien entraîneur aux Queens Park Rangers (QPR), Will Still, a salué les qualités de Seny Dieng et a souligné son potentiel à s’intégrer avec succès dans une équipe de Premier League.

Cependant, des questions subsistent quant au rôle que Seny Dieng pourrait jouer au sein d’une équipe de haut niveau, que ce soit en tant que titulaire ou en tant que doublure. À 28 ans, Dieng a déjà prouvé sa capacité à être un pilier solide dans les buts, ayant disputé tous les matches de la saison de Championship avec QPR et enregistré 9 clean-sheets.

Son avenir prometteur et son expérience en Championship font de Seny Dieng un joueur convoité sur le marché des transferts, et il reste à voir où il poursuivra sa carrière, que ce soit en Premier League anglaise, en Liga espagnole ou ailleurs en Europe.

Clubs dirigés par des politiques : la hantise permanente du revers de la médaille

Le lien étroit entre politique et sport au Sénégal est un sujet qui suscite de vives préoccupations, surtout dans le contexte actuel marqué par la chute possible du régime de Macky Sall. Cette situation pourrait potentiellement affecter le fonctionnement des clubs comme l’AS Pikine et Guédiawaye FC, qui sont dirigés par des responsables politiques du gouvernement sortant. Les implications de cette interférence politique dans le sport sont sujettes à de légitimes interrogations, avec des craintes de contre-performance des équipes et de tensions entre politiques et supporters.

Un fervent supporter de l’AS Pikine exprime ses inquiétudes : « Les dirigeants politiques impliqués dans la gestion des clubs pourraient être tentés d’utiliser leur position pour promouvoir leurs propres agendas politiques, au détriment de l’équité. Cette manipulation politique peut fausser la course au succès sportif. La politique et le sport ne sont pas compatibles à mon avis ».

Il est indéniable que l’ingérence politique compromet les valeurs fondamentales du sport, affectant la crédibilité et l’attrait des clubs pour les supporters. Cette interférence peut également mettre en péril la stabilité financière des équipes, comme le souligne un supporter anonyme : « Notre club est dirigé par un responsable du régime sortant, maintenant la question qu’on se pose est-ce que le président parviendra à payer normalement les salaires ? Cela peut avoir un impact psychologique sur les joueurs ».

Face à ces défis, la nécessité de séparer la politique et le sport est évidente. Une gestion efficace des clubs, basée sur la promotion de la bonne gouvernance et de l’éthique, est essentielle pour assurer leur viabilité économique à long terme. Comme le souligne un supporter anonyme, « les sportives doivent veiller à ce que les décisions prises dans le domaine sportif soient dans l’intérêt général, plutôt que pour servir des intérêts politiques particuliers ».

En fin de compte, il est impératif de garantir une indépendance vis-à-vis des agendas politiques pour assurer la stabilité et la pérennité des clubs sportifs. La politisation du sport présente des risques sérieux pour l’intégrité et la crédibilité du sport en général, et seule une approche fondée sur la séparation de la politique et du sport peut préserver les valeurs essentielles de ce dernier.

Diallo (FFF) va recevoir les clubs mécontents pour évoquer les instances de l’arbitrage

Philippe Diallo, le président de la Fédération français de football (FFF), va recevoir les représentants des formations de Ligue 1 le 3 avril, pour évoquer avec eux la crise que traverse l’arbitrage français, a-t-on appris auprès des clubs.

Dans un communiqué publié mardi, 17 clubs de L1 réagissent aux déclarations du président de la FFF faites à Lyon, juste après la rencontre de l’équipe de France perdue face à l’Allemagne (2-0) samedi.

M. Diallo y exprimait sa confiance à Antony Gautier, le patron des arbitres français, dont les 17 clubs de L1 avaient demandé le départ dans une lettre ouverte le 22 mars. 

Le patron de la « 3F » appelait également à « l’apaisement » et rappelait que son instance avait compétence sur l’arbitrage et « garantissait son indépendance », insistant sur l’impossible « ingérence » des clubs professionnels sur ces questions.

La veille, 17 des 18 clubs de L1, forts des 17 millions d’euros qu’ils versent au budget de l’arbitrage, avaient demandé le départ d’Antony Gautier, « avec qui le dialogue et la confiance sont définitivement rompus ». 

Dans leur communiqué de mardi, ces mêmes 17 clubs, qui ne sont toujours pas nommés, « réfutent fermement l’accusation d’ingérence dans l’arbitrage », réaffirment leur questionnement « légitime depuis des mois et de manière totalement décorrélée des problématiques de gouvernance, sur les instances de l’arbitrage », et se félicitent enfin d’une prise de conscience, Philippe Diallo ayant « accepté d’accorder aux clubs de Ligue 1 un rendez-vous ».

Celui-ci aura lieu mercredi 3 avril, a-t-on appris auprès des clubs.

Cette passe d’arme intervient alors que l’arbitrage français traverse une très grave crise, entre polémiques sur les décisions des officiels, utilisation de la VAR et lutte d’egos. Cette situation a abouti au licenciement par la FFF de Stéphane Lannoy, directeur technique de l’arbitrage délégué au secteur professionnel, réputé proche des dirigeants des clubs pros mais contesté par une partie des arbitres et en froid avec Antony Gautier.

Jusqu’à la fin de saison, c’est Antony Gautier qui assurera l’intérim en cumulant trois casquettes, celle de patron des arbitres français, celle de responsable des arbitres professionnels et celle de manager de la VAR.

afp

Quitter la version mobile