Affaire foncière à Kaolack : Atelier d’échanges pour trouver des solutions

Un atelier de réflexion et d’échanges s’est tenu ce vendredi à Kaolack, mettant en lumière les défis fonciers auxquels la région est confrontée. Réunissant des représentants des autorités étatiques, de la société civile, du monde paysan et des ONG, cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS), avec le soutien du projet Seen Suuf.

Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack, a souligné l’importance de cette réunion pour aborder les enjeux fonciers et proposer des solutions. “Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire pour qu’il y ait moins de problèmes sur cet aspect”, a-t-il déclaré.


L’objectif principal était d’identifier les sources de conflits fonciers potentiels et existants, et de trouver des mesures appropriées pour une gestion apaisée des conflits. Sidy Ba a souligné l’importance de gérer de manière proactive les tensions foncières, en particulier dans une région où le foncier est une source de conflit persistante.


Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf à Kaolack, a également exprimé l’urgence de trouver des solutions au problème foncier, tant au niveau régional que national. “Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous constatons un engouement pour prendre en charge la question du foncier. C’est une mesure que nous saluons car le foncier est une question problématique”, a-t-il expliqué.


Il a également souligné l’importance de tenir compte des réflexions déjà menées et des exemples de bonnes pratiques établies par des projets comme Seen Suuf et d’autres ONG. Selon lui, toute réforme foncière, en particulier dans les zones rurales, doit impliquer toutes les parties prenantes pour garantir une approche équitable et équilibrée qui prend en compte les divers enjeux liés à l’utilisation des terres.


Cet atelier d’échanges a mis en lumière l’importance cruciale de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis fonciers à Kaolack et au Sénégal dans son ensemble. Seule une approche inclusive et collaborative peut permettre de répondre efficacement aux besoins des différentes parties prenantes et de garantir une gestion durable des ressources foncières.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Journée de mobilisation à Saint-Louis : Le CNCR énumère les difficultés du monde rural

Jeudi dernier, Saint-Louis a été le théâtre d’une mobilisation importante des producteurs de la vallée. Pendant plusieurs heures, les paysans de la région ont discuté de l’avenir de l’agriculture dans le nord du pays et des obstacles qui entravent son développement. Les principaux sujets de discussion ont inclus la révision de la loi agro-silvo-pastorale, la relève générationnelle, le financement agricole et la réforme foncière jugée cruciale.

Yaram Fall, vice-présidente du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) et présidente du Collège des femmes du CNCR, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation à grande échelle à Saint-Louis. Elle a expliqué que l’objectif de cette journée était de rassembler tous les membres des fédérations du CNCR pour discuter des problématiques liées à l’agriculture dans la région.

Lors de ces discussions, quatre thèmes ont été particulièrement soulignés, directement liés à la réforme de la loi agro-silvo-pastorale. Le premier concerne l’identité et le statut du paysan, mettant en avant l’importance de la reconnaissance des exploitations familiales. Ensuite, la nécessité de réactiver les sessions de concertation avec le gouvernement sénégalais pour garantir une révision équilibrée de la loi a été soulignée.

La réforme foncière a été identifiée comme un point crucial, nécessitant une implication adaptée prenant en compte les préoccupations de l’ensemble des acteurs ruraux. Cette mobilisation à Saint-Louis ne se limite pas au département, mais englobe toute la vallée du fleuve Sénégal. Les producteurs de riz, d’oignons, de tomates et autres productions ont discuté des défis communs du monde rural.

L’emploi des jeunes a également été abordé, mettant l’accent sur la nécessité d’aborder non seulement le renouvellement agricole, mais aussi l’insertion et l’installation des jeunes au sein des exploitations familiales et de la chaîne de valeur agricole.

Le CNCR sollicite les engagements des candidats à la présidentielle pour le monde rural

Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) au Sénégal cherche à rencontrer les 20 candidats à l’élection présidentielle de février 2024 pour recueillir leurs engagements sur les questions liées au monde rural. L’organisation paysanne souhaite partager les recommandations issues de trois ans de travail avec ses membres et plaider en faveur de leur mise en pratique auprès des autorités.

Parmi les principales recommandations figurent la mise en application de la Loi agrosylvopastorale pour la reconnaissance juridique des exploitations familiales, l’instauration d’une journée de concertation avec l’État pour résoudre les dysfonctionnements, le financement de l’agriculture, la protection sociale des paysans, l’augmentation des subventions aux producteurs, et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole.

Les producteurs de la zone des Niayes expriment leur inquiétude face à l’exploitation minière qui les prive de leurs terres. Ils appellent à la finalisation de la réforme foncière entamée en 2014. Le CNCR prévoit de remettre un mémorandum aux candidats rencontrés et évaluera leurs engagements en fonction de ce document.

Festival alimentaire, à Ziguinchor, le CNCR travaille pour une agriculture adaptée au contexte du changement climatique.

Le 02 décembre dernier fut la date choisie par le CNCR, le conseil national de concertation et de coopération des ruraux pour dérouler son festival dans la commune de Thionk Essil dans le département de Bignona.

“Ce festival a pour vocation essentielle d’amener les sénégalais a comprendre qu’il doivent soutenir y compris les autorités les plus hautes d’accompagner les explications familiale a produire sain suffisamment pour que les communautés sénégalaises puissent se nourrir sain et être sain dans la durée . Et c’est pourquoi au cœur de ce festival alimentaire, il y a cette dimension de zone agro-écologique qui est prise en compte, mais il y a cette dimension de l’entreprise qui est la plus adaptée pour porter ce qu’on a souvent considéré l’agro-écologique qui est une agriculture saine durable soucieuse de l’environnement pour que ces exploitations qui à la fois ont pour mission de nourrir le peuple et de se reproduire pour renouveler le capital humain au sein des familles et au sein des sociétés.” Affirme Abdou Aziz Badji président du cadre régional de concertation des ruraux de Ziguinchor, secrétaire général du FONSE, administrateur du CNCR


Le festival qui a réuni les acteurs a permis de réfléchir sur une nouvelle donne aufin de s’adapter aux exigences de l’heure.


“Ce festival vient nous montrer que nous avons le devoir impératif de repositionner nos pensées et nos comportements pour une agriculture durable et saine. Par ce que nous avons senti qu’avec la menace du changement climatique, les perturbations qu’on entrain de suivre, les crises sociales et politiques qu’on est entrain de vivre, la pauvreté qui est entrain d’avantage d’agresser nos exploitations familiales et les sociétés sénégalaises, si on y s’y prend pas garde notre avenir est hypothéqué. C’est pourquoi ce festival a pour mission de sensibiliser à la fois les agriculteurs et les sociétés et services, a ce que l’on engages une agriculture qui puisse nourrir sainement la communauté sénégalaise dans sa globalité. Donc à la fois, ça répond à l’autosuffisance alimentaire mais à la souveraineté alimentaire qui doit être une souveraineté basée sur des questions de sainteté, le consommé local dans la durée et dans la sainteté”


Le festival alimentaire est institué dans les documents officiels du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), ce qui voudrait dire chaque année ce festival sera organisé au niveau national et dans une zone agro-écologique du Sénégal, cette édition est la sixième des cinq éditions passées.

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