Appel Urgent du Centre National de Transfusion Sanguine : Les Réserves de Sang au Plus Bas

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a récemment lancé un cri d’alarme sur les réseaux sociaux, exhortant la population à répondre à une urgence vitale : les réserves de sang sont dangereusement faibles. Dans une situation jugée critique, le CNTS invite chacun à faire un geste qui pourrait sauver des vies.

« Les réserves de sang du CNTS sont faibles. Chaque minute compte », a déclaré l’organisme dans un message poignant. L’appel est clair : dès ce mardi à partir de 8h, toute personne en capacité de donner est attendue au CNTS. Ce geste simple, qui ne prend que quelques minutes, peut avoir un impact considérable, offrant potentiellement des années de vie à ceux qui en ont le plus besoin. « L’homme est le remède de l’homme », rappelle le CNTS, insistant sur l’importance de la solidarité.

Pour les habitants de Guédiawaye, Pikine, Yeumbeul et des environs, il est également possible de se rendre à l’hôpital Dalal Jamm ou à l’hôpital Roi Baudoin pour effectuer un don de sang.

Les réserves de sang sont indispensables pour les interventions chirurgicales, les urgences médicales et les traitements de maladies chroniques. Avec des stocks aussi bas, le CNTS fait face à une crise qui pourrait affecter la capacité des hôpitaux à répondre à ces besoins.

Un don de sang permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de renforcer la résilience de tout un système de santé. En offrant de leur sang, les donneurs deviennent les héros silencieux qui soutiennent des familles, des malades et des accidentés. En cette période de pénurie, chaque don compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.

Le CNTS invite donc tous ceux qui sont en bonne santé à venir faire ce geste de solidarité et à encourager leur entourage à faire de même. Une mobilisation générale est plus que jamais nécessaire pour faire face à cette crise.

Les dons de sang sont ouverts à toutes les personnes âgées de 18 à 65 ans, en bonne santé, pesant au moins 50 kg. Il est recommandé de boire beaucoup d’eau avant de se rendre dans un centre de don et de se munir d’une pièce d’identité.

Mobilisons-nous pour sauver des vies, un geste de solidarité peut tout changer.

Les Travailleurs de la caisse de sécurité sociale face à la presse sur la situation financière et les enjeux internes

Le 22 juillet, les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) affiliés à la CNTS se sont exprimés lors d’une conférence de presse pour aborder la crise financière qui secoue leur institution, marquée par un détournement de fonds de 1,8 milliard FCFA.

Mahmoud Niang, secrétaire général du syndicat national des travailleurs de la CSS, a exprimé ses regrets concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. Bien que l’affaire soit actuellement devant la justice, il a insisté sur le besoin de prévenir de tels incidents à l’avenir. Niang a également dénoncé les pressions subies par les employés des agences depuis la révélation de cette affaire.

Pour rassurer les allocataires, Mahmoud Niang a expliqué que la CSS a mis en place un nouveau système d’information destiné à améliorer continuellement la qualité du service. Désormais, les paiements se feront sur rendez-vous, remplaçant le système de paiement en temps réel, jugé risqué et inconvénient.

Le secrétaire général a souligné l’obsolescence de l’accord d’établissement datant de 2006, qui régit le personnel de la CSS. Pour remédier à cela, l’intersyndicale avait prévu un séminaire pour réviser cet accord, mais la rencontre a été reportée à août en raison du décès du PCA Mademba Sock.

En parallèle, une scission au sein des travailleurs de la CSS a été évoquée, notamment avec la création d’un nouveau syndicat par Oumar Foutah Badiane, ancien membre de la CNTS. Mahmoud Niang et ses collègues ont rejeté cette démarche, qualifiant l’acte de Badiane de dissension. En conséquence, Badiane a été exclu de la CNTS et déchu de sa qualité de délégué du personnel conformément à l’article 47 de la CNTS.

Cette conférence de presse met en lumière les défis financiers et organisationnels auxquels fait face la Caisse de Sécurité Sociale, tout en présentant les mesures prises pour améliorer le service et maintenir l’unité au sein de l’institution.

Fin de la grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Un soulagement pour les populations

La direction du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor et le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) ont conclu un accord, mettant ainsi fin à une période de tension marquée par un sit-in organisé pour protester contre la gestion de l’établissement. Cette issue positive a été saluée lors d’une conférence de presse tenue par Pascal Faye, chargé de communication de l’hôpital.

Les négociations, supervisées par le gouverneur de région Mor Talla Tine, ont permis de parvenir à un consensus entre la direction et les syndicalistes. Cette résolution pacifique témoigne de la volonté des deux parties de privilégier le dialogue pour résoudre les différends et garantir le bon fonctionnement de l’établissement de santé.

La levée du mot d’ordre de grève par les partenaires sociaux du SYNTRAS et leur centrale, la CNTS, est saluée comme une décision bénéfique pour les populations, qui dépendent des services essentiels fournis par le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor. Cette issue démontre également l’importance du dialogue social dans la résolution des conflits au sein des institutions publiques.

L’établissement se tourne désormais vers l’avenir, avec l’engagement de toutes les parties prenantes à œuvrer ensemble pour garantir des soins de qualité et une gestion transparente de l’hôpital. Cette résolution exemplaire illustre la capacité des acteurs locaux à surmonter les divergences et à travailler ensemble dans l’intérêt supérieur de la communauté.

Cette nouvelle encourageante offre une perspective de stabilité et de progrès pour le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor, renforçant ainsi sa capacité à répondre aux besoins de santé de la population dans la région.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

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