Tensions autour des passeports diplomatiques au Sénégal : Adji Mergane Kanouté exprime sa colère

La députée de Benno Book Yakaar, Adji Mergane Kanouté, a exprimé sa vive indignation sur les réseaux sociaux après avoir constaté que les passeports diplomatiques des ministres sortants ont été bloqués. Dans un post sur son compte Facebook, elle a révélé que « certains ministres, ayant récemment procédé à la passation de service, se voient interdits de voyager avec leur passeport diplomatique ».

Selon Adji Mergane Kanouté, ces nouvelles consignes émanent des nouvelles autorités du Sénégal. « La raison invoquée est simplement que le passeport diplomatique est lié à la fonction », a-t-elle précisé.

La parlementaire a vivement critiqué cette décision, dénonçant un manque d’élégance de la part des nouvelles autorités. « Les anciens ministres sont des citoyens sénégalais et n’ont pas commencé à voyager avec le régime du Président Macky Sall. Le passeport diplomatique est juste un privilège pour faciliter les déplacements et non un luxe », a-t-elle souligné.

Adji Mergane Kanouté a tenu à rappeler aux nouvelles autorités l’importance de la retenue et de la maturité dans leurs actions. « Sa confiscation ou suspension ne saurait empêcher à un ancien ministre ou député de pouvoir voyager tranquillement avec un passeport ordinaire », a-t-elle ajouté.

La députée a appelé les nouvelles autorités à la sérénité et à se mettre rapidement au travail pour répondre aux attentes des Sénégalais. « Restez calmes et matures et mettez-vous à l’œuvre, c’est ce que les Sénégalaises et Sénégalais attendent de vous », a-t-elle conclu.

Grève générale des chauffeurs Allô-Dakar : Les raisons de la colère

Ce vendredi 12 avril 2024, l’Association nationale des chauffeurs Allô-Dakar (ANAD), basée à Thiès, a décidé d’observer une grève générale pour protester contre l’augmentation significative des taxes hebdomadaires imposées à leurs membres. Les chauffeurs dénoncent une hausse des taxes de 6 000 FCFA à 15 000 FCFA et organisent un grand rassemblement au rond-point stade Lat-Dior pour exprimer leur mécontentement.

Abdoulaye Ndiaye, également connu sous le nom de Rim, président de l’ANAD, et ses collègues, critiquent également les tracasseries policières dont ils sont victimes, attribuant ces difficultés au regroupement des chauffeurs de la gare routière de Thiès. L’ANAD demande depuis longtemps une régularisation de leur secteur, soulignant l’importante contribution de leur profession à l’économie nationale. En effet, chaque véhicule contribue au moins à hauteur de 600 000 FCFA par mois au Trésor public grâce aux péages sur l’autoroute.

Confrontés à des conditions de travail de plus en plus difficiles, les chauffeurs Allô-Dakar avaient précédemment entrepris une série de démarches pour sensibiliser les autorités à leurs problèmes. Ils ont rencontré les Khalifes généraux des foyers religieux du pays, notamment à Tivaouane, Touba, Thiénaba et Yoff Layène, pour dénoncer les arrestations fréquentes de leurs membres, en particulier sur l’autoroute à péage ILA TOUBA. Plus de 300 véhicules ont été saisis et immobilisés à la LG Mbao dans ce contexte.

Malgré leurs efforts pour entrer en contact avec les responsables compétents et obtenir des explications sur ces arrestations et saisies, Abdoulaye Ndiaye et ses camarades n’ont pas réussi à trouver une solution à leurs préoccupations, ce qui a exacerbé leur frustration et a conduit à la grève actuelle.

Cette grève des chauffeurs Allô-Dakar met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur des transports au Sénégal et souligne la nécessité d’un dialogue constructif entre les chauffeurs, les autorités et les autres acteurs concernés pour trouver des solutions durables aux problèmes rencontrés.

Arabie Saoudite : Sadio Mané exprime sa colère après la défaite d’Al-Nassr

La demi-finale de la Supercoupe d’Arabie Saoudite a été l’occasion d’une rencontre pleine de tensions entre Al-Nassr, où évolue Sadio Mané, et Al-Hilal, club de Kalidou Koulibaly. Malheureusement pour Al-Nassr, le match s’est soldé par une défaite 2-0, mais une controverse survenue autour d’un but refusé a suscité la colère de la star sénégalaise.

Le moment clé de la controverse s’est produit lorsque l’arbitre a invalidé un but marqué par Otavio pour Al-Nassr, après avoir signalé un hors-jeu de Cristiano Ronaldo, qui aurait participé à l’action sur une passe de Sadio Mané. Après le match, Sadio Mané a exprimé sa frustration envers l’arbitrage.

“Beaucoup de choses se sont passées dans ce match. Pourquoi l’arbitre n’a-t-il pas validé le but d’Otavio ? Ronaldo n’a pas touché le ballon. Aucune influence sur l’attaque. Le but était valable. Ces choses arrivent à Al-Nassr. Nous ne méritons pas de perdre”, a déclaré Sadio Mané, selon des propos rapportés par Haza.

Le joueur sénégalais a également exprimé sa déception quant au déroulement du match, soulignant que malgré l’expulsion d’un joueur d’Al-Nassr, son équipe n’avait pas abandonné et avait essayé de renverser la situation. Il a également critiqué l’absence d’intervention de l’arbitre sur certaines actions clés du match.

La défaite en Supercoupe vient s’ajouter à une série de résultats décevants pour Al-Nassr, qui est actuellement deuxième au championnat, loin derrière Al-Hilal, et qui a été éliminé de la Supercoupe et de la Ligue des champions asiatique. Cette fin de saison s’annonce donc sans grand enjeu pour le club.

Colère de MLD Tekki suite à l’irruption des gendarmes à l’Assemblée nationale : Violation de la démocratie sénégalaise

La présence de forces de sécurité à l’intérieur même de l’Assemblée nationale constitue une violation flagrante de la séparation des pouvoirs et une atteinte directe à la démocratie sénégalaise. Mamadou Lamine Diallo, député et figure de proue du Mouvement Tekki, a exprimé sa colère face à cette intrusion des gendarmes dans le processus législatif, déclarant que cela était inacceptable dans un pays qui se veut démocratique.

Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques majeurs, il est impératif que les principes démocratiques fondamentaux soient respectés et que les institutions gouvernementales agissent dans le meilleur intérêt du peuple sénégalais. La réaction indignée de Mamadou Lamine Diallo et du Mouvement Tekki témoigne de la nécessité urgente de protéger les valeurs démocratiques et de garantir la liberté et la transparence dans le processus politique du pays.

Colère des agriculteurs : les syndicats annoncent “un siège de la capitale”

En dépit des annonces faites vendredi par le Premier ministre, Gabriel Attal, pour tenter d’apaiser la colère des agriculteurs, ces derniers restaient largement mobilisés samedi, malgré la levée de certains barrages routiers. Ils s’interrogent maintenant sur la suite de leur mouvement, mais des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du grand bassin parisien ont d’ores et déjà annoncé qu’ils entameraient “un siège” de Paris dès lundi et “pour une durée indéterminée”.

À mesure que certains barrages sont levés, samedi 27 janvier, la circulation reprend sur certaines autoroutes, tandis que les agriculteurs, loin d’être tous satisfaits des annonces du gouvernement, s’interrogent sur la suite de leur mouvement.

Dans le sud, l’autoroute A9 “a été rouverte sur la majeure partie de son tracé”, a indiqué Vinci Autoroutes dans un communiqué. Mais elle reste coupée dans le Gard. 

Du côté de l’autoroute A64 au niveau de Carbonne (Haute-Garonne), premier barrage d’agriculteurs à avoir été installé il y a dix jours, le blocage a été totalement levé. Cet axe reliant Toulouse à Bayonne a été rouvert à la circulation à 15 h 25, a annoncé la préfecture dans un communiqué.

“On a été entendu, on a eu quelques réponses” même si “tout ne sera pas parfait de suite”, a jugé Joël Tournier, l’un des porte-parole du mouvement à Carbonne, avec l’éleveur Jérôme Bayle.

Selon la gendarmerie, le nombre de blocages et de départements touchés diminue fortement. Samedi à 6 h, il y avait moins de 40 actions touchant 28 départements. 

Mais le mouvement reste diffus, avec des situations qui varient localement à travers la France et des agriculteurs partagés entre ceux qui estiment avoir obtenu satisfaction et d’autres qui souhaitent relancer le mouvement après une pause.

“Siège de la capitale”

Des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du grand bassin parisien entameront lundi un “siège de la capitale”, ont annoncé samedi soir les deux syndicats, qui représentent la majorité de la profession au niveau national.

“Dès lundi 29 janvier à 14 h les agriculteurs des départements de l’Aisne, l’Aube, l’Eure, l’Eure & Loir, l’lle-de-France, la Marne, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais, la Seine et Marne, la Seine-Maritime et la Somme, membres du réseau FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin Parisien entament un siège de la capitale pour une durée indéterminée”, écrivent-ils dans un communiqué.

“Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs”, ajoutent-ils dans le bref texte.

Les agriculteurs de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, l’un des points chauds de la mobilisation en France, avaient un peu plus tôt annoncé leur intention de “monter à Paris” à partir de lundi pour aller bloquer le marché d’intérêt national de Rungis (Val-de-Marne).

Un administrateur national des JA, Maxime Buizard, avait un peu plus tôt annoncé sur BFMTV avoir “décidé de changer de méthode et d’organiser le blocus de Paris et de la petite couronne”.

“Pour l’heure, ce n’est pas tranché”, temporisait Pierrick Horel. “Il y a des discussions, il y en a qui tempèrent, il y en a qui décident de tout bloquer”, explique David Sève, de la FDSEA du Gard.

“On ne vous lâchera pas”

Mardi, la mobilisation a été endeuillée par la mort accidentelle d’une agricultrice et de sa fille sur un barrage à Pamiers (Ariège). Samedi, plusieurs milliers de personnes participaient dans cette ville à une marche blanche organisée en leur mémoire. “Il y a une foule considérable […], la solidarité et l’émotion ont dépassé l’Ariège et le monde de l’agriculture”, a déclaré Philippe Lacube, président de la chambre d’agriculture de l’Ariège.

Pour tenter d’éteindre la révolte montée de campagnes, où beaucoup ne parviennent plus à vivre de leur métier, le Premier ministre, Gabriel Attal, a dévoilé vendredi des mesures d’urgence en Occitanie, berceau de la contestation. “On ne vous lâchera pas”, a-t-il lancé. 

Il a ainsi accédé à quelques-unes des demandes les plus pressantes des manifestants, comme l’abandon de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), le gonflement des indemnités pour les éleveurs touchés par la maladie des bovins MHE et des sanctions lourdes contre trois industriels de l’agro-alimentaire ne respectant pas les lois Egalim sur les prix.

Les mesures “sont appelées à se décliner sur d’autres sujets” a promis le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau.

“Ce qui a été dit ce soir ne calme pas la colère”

“Ce qui a été dit ce soir ne calme pas la colère, il faut aller plus loin”, a affirmé vendredi le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau. La Confédération paysanne veut pour sa part vouloir “continuer la mobilisation” pour obtenir “des mesures structurelles”.

“Les gens sont excédés par le fait que ce n’est pas les annonces qu’on attendait”, a déclaré samedi Lucie Delbarre, secrétaire générale de la FDSEA du Pas-de-Calais. “On a un État qui se moque de ses agriculteurs. On le voit bien, c’est une cocotte-minute prête à exploser”.

À Narbonne, c’est un bâtiment de la Mutualité sociale agricole (MSA) qui avait été incendié vendredi après-midi en marge d’une manifestation d’agriculteurs, tandis qu’à Nîmes, un bureau des Douanes et huit véhicules ont été brûlés.

Partout à travers la France – première puissance agricole de l’Union européenne – s’est exprimé un mélange de passion et de désespoir, les cortèges exhibant ici un pendu de paille, là affichant le slogan “Enfant on en rêve, adulte on en crève”.

À Matignon, l’accueil des mesures est observé avec attention, et l’entourage de Gabriel Attal promet “de continuer à apporter un certain nombre de mesures d’ici le Salon de l’agriculture” fin février.

“Il faut donner un cap à l’agriculture française. Il faut lui dire ce qu’elle doit faire : son objectif est d’être concurrentielle avec les fermes-usines du Brésil ou d’Ukraine, ou son but est de nourrir comme il faut les Français ?”, a demandé le député LFI de la Somme François Ruffin.

Guerre Israël-Hamas: la colère monte chez les femmes des soldats réservistes mobilisés

La guerre menée contre le Hamas durera encore « de nombreux mois », a confirmé mardi 26 décembre le chef d’état-major d’Israël. Plus de 300 000 soldats réservistes sont mobilisés. Et si ces soldats ont reçu des compensations financières en quittant leur travail pour aller combattre, ce n’est pas le cas de leurs épouses, qui se retrouvent seules à la maison avec leurs enfants. Deux d’entre elles, Franco-Israéliennes, ont accepté de témoigner.

Pendant que son mari Yohanan est à la guerre, Levanna Botbol, elle, doit tout gérer à la maison, à commencer par les enfants : « Nous avons cinq enfants entre 3 et 12 ans. Bien sûr, cela chamboule tout, parce qu’en général, mon mari est là le matin. C’est lui qui s’occupe d’eux, de les réveiller, de les habiller. Et donc là, je dois faire les deux jobs. »

Sans oublier son métier d’ingénieure informatique. Alors, Levanna est passé en télétravail. Mais d’autres femmes ont dû choisir entre travail et famille. C’est le cas d’Anëlle, mère de trois enfants : « Moi, je suis orthophoniste et je ne suis pas retournée travailler depuis le 7 octobre, parce que je ne peux pas tout gérer. Comme je suis à mon compte, cela veut dire qu’on n’a plus de salaire. Ça fait 6 000 shekels par mois, 1 000 euros par mois environ. C’est compliqué. »

Elles sont de plus en plus nombreuses à craquer. Elles sont 4 000 femmes de soldats réservistes à avoir rejoint l’association lancée par la juriste Sapir Bloser, elle-même compagne d’un militaire. Elles interpellent ensemble leur gouvernement : « Nous demandons trois choses. La première, c’est une compensation financière. La deuxième, la protection de l’emploi, car malheureusement, on a certaines femmes qui ont été mises en congé sans solde ou licenciées. Et la troisième, c’est de l’aide psychologique. »

Face à la colère qui monte, le porte-parole de l’armée israélienne a reconnu, en début de semaine, le fardeau supporté par ces familles et assure que le gouvernement va travailler sur un système de compensation pour les soutenir.

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