Dialogue social : vers un accord entre le gouvernement et les agents des collectivités territoriales

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a récemment annoncé des avancées significatives dans le dialogue avec l’intersyndicale des agents des collectivités territoriales, qui avait engagé un mouvement social prolongé. Dans un communiqué, le ministre a exprimé sa satisfaction suite à la rencontre tenue avec les représentants syndicaux, à laquelle ont assisté plusieurs hauts responsables de son ministère, y compris son Directeur de cabinet et la Secrétaire Générale.

Cette réunion a permis de rétablir le dialogue et de poser les fondations d’une solution durable visant à améliorer la fonction publique locale. « Nous avons convenu de l’impérieuse nécessité de mettre un terme à une situation qui pénalise considérablement les populations sénégalaises », a déclaré Moussa Bala Fofana, soulignant que l’interministérialité sera essentielle pour relever les défis identifiés.

Les discussions ont abordé plusieurs points cruciaux, tels que la carrière des agents, prenant en compte les diplômes, les grades et l’ancienneté. La nécessité de renforcer les compétences des agents a également été mise en avant. Un dispositif d’accompagnement social devrait également être instauré pour répondre aux besoins spécifiques des agents.

Les représentants syndicaux ont salué la nature constructive des échanges et ont soumis des propositions concrètes pour améliorer les conditions de travail. Le ministre Fofana s’est engagé à examiner ces suggestions tout en tenant compte des contraintes budgétaires du pays. « Nous avons promis d’y apporter des solutions soutenables en collaboration avec les autres ministères concernés et ceci dans les meilleurs délais », a-t-il assuré.

Cette rencontre s’est tenue dans un contexte où le Premier ministre Ousmane Sonko avait récemment appelé à la création d’un pacte social visant à instaurer une stabilité durable. Les représentants de l’intersyndicale se sont engagés à informer leur base des progrès réalisés, exprimant leur espoir d’un « dénouement heureux au profit du contribuable sénégalais et pour l’intérêt supérieur de la nation ».

Après plusieurs heures de discussions, les deux parties semblent donc sur la voie d’un apaisement, avec l’ambition commune de trouver des solutions pour améliorer le cadre de travail des agents et répondre aux attentes des collectivités locales. Le dialogue reste ouvert, et des solutions durables devraient être apportées dans les semaines à venir, offrant ainsi une lueur d’espoir pour les agents des collectivités territoriales et la population sénégalaise dans son ensemble.

Le sit-in des travailleurs des collectivités territoriales interdit par le préfet de Dakar

Le sit-in prévu ce jeudi devant le ministère des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires a été interdit par les autorités. Cheikh Bamba Diop, secrétaire général chargé des revendications de l’Intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales, a exprimé son regret face à cette décision.

Selon ses déclarations, le commissaire de Dieuppeul a informé l’intersyndicale que le rassemblement ne pourrait pas se tenir comme prévu devant le ministère. « Le sit-in a été interdit, et il nous a été suggéré de nous rendre jusqu’au rond-point du Jet d’eau. Mais un sit-in à cet endroit n’a aucun sens », a précisé M. Diop.

Face à cette interdiction, l’intersyndicale a demandé la possibilité pour une délégation de responsables syndicaux de rencontrer le ministre de tutelle ainsi que son secrétaire général. Cheikh Bamba Diop a rappelé que des sit-ins similaires avaient déjà été organisés devant le ministère sous la direction des anciens ministres Aliou Sow, Oumar Youm et Oumar Sarr, sans entrave.

L’intersyndicale appelle les agents des collectivités territoriales à rester attentifs aux prochains mots d’ordre, et une nouvelle demande pour organiser une marche est en cours de préparation.

Le climat social tendu dans le secteur des collectivités territoriales est marqué par une série de revendications portées par les syndicats, en attente de réponses concrètes des autorités compétentes.

Mouvement d’humeur : L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales décrète 96 heures de grève

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a entamé un mouvement de grève de 96 heures, qui a débuté le 21 mai et se prolongera jusqu’au 24 mai. Ce mouvement vise à exprimer le mécontentement des travailleurs face aux récentes déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du dernier conseil interministériel.

Lors du conseil interministériel, Ousmane Sonko a affirmé que le système de rémunération dans la fonction publique ne devrait pas se spécifier pour les agents des collectivités territoriales. Il a qualifié ce système de « démagogique » et a accusé les gestions passées depuis les années 2000 d’avoir déstructuré la rémunération par une approche sectorielle.

Les propos du Premier ministre ont suscité une vive réaction de la part des travailleurs des collectivités territoriales. Ils estiment que leurs revendications légitimes concernant la revalorisation de leurs salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail sont ignorées. Ils dénoncent également l’absence de dialogue constructif avec le gouvernement et le manque de mesures concrètes pour résoudre leurs problèmes.

La grève de 96 heures a déjà commencé à perturber plusieurs services publics locaux, affectant ainsi la vie quotidienne des citoyens. Les conséquences de cette grève se font sentir dans divers domaines, montrant l’importance des travailleurs des collectivités territoriales dans le fonctionnement des services publics.

L’Intersyndicale appelle le gouvernement à reconsidérer sa position et à engager des négociations sérieuses pour répondre aux attentes des travailleurs. Ils insistent sur le besoin urgent d’un dialogue constructif et de solutions concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et revaloriser leurs salaires.

Ce mouvement de grève s’inscrit dans un contexte plus large de mécontentement au sein de la fonction publique. De nombreux agents réclament une révision globale du système de rémunération et des conditions de travail. Les syndicalistes avertissent que sans réponse adéquate du gouvernement, d’autres actions de protestation pourraient suivre dans les semaines à venir.

La grève de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales illustre le profond mécontentement des agents face aux positions du gouvernement. Alors que les services publics locaux sont perturbés, l’appel à des négociations sérieuses résonne avec insistance. Les prochaines actions du gouvernement seront déterminantes pour apaiser les tensions et trouver une solution durable aux revendications des travailleurs.

Nomination de Madame Mame Sané NDIAYE en tant que Secrétaire Général du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires

Le Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires accueille une nouvelle figure de proue en la personne de Madame Mame Sané NDIAYE, récemment nommée Secrétaire Général. Cette nomination, fruit d’une décision éclairée des autorités gouvernementales, reflète la volonté de dynamiser et de moderniser les politiques liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire.

Madame Mame Sané NDIAYE, une administratrice civile reconnue pour ses compétences et son dévouement, se voit ainsi confier une mission de haute importance au sein de l’appareil étatique. Son parcours exemplaire et son engagement sans faille en font une alliée de choix pour relever les défis complexes auxquels notre pays est confronté en matière d’urbanisme et de développement territorial.

Dotée d’une solide expérience dans le domaine de l’administration publique, Madame NDIAYE apporte avec elle une vision novatrice et pragmatique, fondée sur le dialogue et la concertation avec l’ensemble des parties prenantes. Sa nomination témoigne de la volonté gouvernementale de promouvoir une gestion efficiente et transparente des affaires publiques, au service du bien-être des populations et de la construction d’un cadre de vie harmonieux.

En sa qualité de Secrétaire Général, Madame Mame Sané NDIAYE aura pour mission de coordonner et de mettre en œuvre les politiques définies par le Ministère, en collaboration étroite avec les différents acteurs impliqués dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement des territoires. Son leadership éclairé et sa capacité à fédérer les énergies seront des atouts précieux pour conduire les réformes nécessaires et insuffler une nouvelle dynamique à l’action publique dans ce secteur stratégique.

Sa nomination suscite légitimement l’espoir d’une gestion plus efficace et plus inclusive de nos villes et de nos territoires, dans le respect des principes de durabilité et d’équité. Nous sommes convaincus que Madame Mame Sané NDIAYE saura relever ce défi avec brio, en mettant son expertise et sa détermination au service de l’intérêt général.

En cette heureuse occasion, nous adressons nos sincères félicitations à Madame Mame Sané NDIAYE et lui exprimons notre plein soutien dans l’accomplissement de ses nouvelles responsabilités. Puissent ses efforts contribuer à faire de notre pays un espace urbain et territorial plus inclusif, plus résilient et plus prospère pour tous.

Grève dans les collectivités territoriales : Aminata Mbengue Ndiaye appelle à “donner la chance au dialogue”

Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), a appelé l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales à suspendre son mot d’ordre de grève, afin de favoriser le dialogue et de trouver une solution constructive à la crise actuelle.

Lors de la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2024 de l’institution, Aminata Mbengue Ndiaye a lancé un appel solennel à l’Intersyndicale, soulignant l’importance de donner une chance au dialogue pour résoudre les problèmes rencontrés. Elle a également proposé le HCCT comme médiateur social pour faciliter les négociations et parvenir à une résolution satisfaisante.

Cette déclaration survient alors que l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales maintient un mouvement d’humeur depuis plusieurs mois, revendiquant notamment de meilleures conditions de travail.

La deuxième session ordinaire de l’année du HCCT était axée sur le thème “Fonction publique locale : enjeux et perspectives pour une meilleure gouvernance des territoires”, mettant en lumière les défis et les opportunités liés à la gestion des collectivités territoriales.

Ce geste d’Aminata Mbengue Ndiaye reflète une volonté de recherche de solutions consensuelles et de préservation du dialogue social, dans le but d’aboutir à un compromis bénéfique pour toutes les parties impliquées.

En attendant une éventuelle réponse de l’Intersyndicale, l’appel au dialogue lancé par la présidente du HCCT ouvre la voie à des discussions constructives et à la recherche de solutions durables pour résoudre les tensions au sein des collectivités territoriales.

Grève / Collectivités territoriales : l’intersyndicale décrète encore cinq (5) jours

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal poursuit son plan d’action.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, les syndicalistes annoncent une grève de cinq (5) jours.  » L’intersyndicale reconduit son mot d’ordre de grève de 120 heures pour les lundi 06, mardi 07, mercredi 08, jeudi 09 et vendredi 10 mai  » lit-on dans la note .

D’ailleurs, une  »  marche nationale est prévue prochainement et la date retenue vous sera communiquée ultérieurement  » ajoute le communiqué

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales déclenche une grève de 96 heures

Dans un mouvement concerté visant à accroître la pression sur le président Macky Sall pour qu’il fixe une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a décidé de déclencher une grève de 96 heures.

Le débrayage a débuté ce lundi 26 février à 10 heures et se prolongera jusqu’au vendredi 1er mars à travers tout le pays. Cette action, qui intervient en plein cœur des préparatifs du dialogue convoqué par le président Macky Sall pour débattre de la date de l’élection présidentielle, vise à mettre en avant les revendications des travailleurs des collectivités territoriales tout en exprimant leur solidarité avec le mouvement citoyen en faveur de la démocratie.

En effet, la société civile s’est engagée dans une campagne de désobéissance civile, incluant une « ville morte », pour faire pression sur le gouvernement en vue de l’organisation rapide et transparente de l’élection présidentielle. Cette initiative a été largement soutenue par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, qui a décidé de joindre sa voix aux appels à l’action.

Le dialogue convoqué par le président Macky Sall pour discuter de la date de l’élection présidentielle se tient dans un contexte marqué par le boycott de la quasi-totalité des membres de la société civile ainsi que de 16 des 19 candidats retenus pour l’élection présidentielle. Ce boycott massif témoigne du mécontentement généralisé quant à la gestion de la crise politique et de la demande urgente d’un processus électoral transparent et équitable.

Dans ce contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales joue un rôle crucial en mettant en lumière les préoccupations des travailleurs et en exigeant des actions concrètes de la part du gouvernement pour résoudre la crise politique actuelle. La grève de 96 heures est un moyen pour les travailleurs des collectivités territoriales de faire entendre leur voix et de participer activement à la lutte pour des élections libres et équitables au Sénégal.

Investissements dans les Collectivités Territoriales : Le PACASEN injecte 74 Milliards FCFA au profit de 124 communes

Le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) se positionne comme un catalyseur de développement avec l’injection impressionnante de plus de 74 milliards FCFA dans 124 communes du pays. Lors du quatrième Comité Technique Opérationnel, des résultats concrets ont été présentés, soulignant l’impact positif sur la vie des citoyens.

Le PACASEN, réalisé grâce à la vision éclairée du Président Macky Sall, a concrétisé des infrastructures dans 124 communes sur les 558 que compte le Sénégal. Boubacar Diallo, Directeur de Cabinet du Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, a souligné que le programme contribue significativement au développement des collectivités territoriales.

Les résultats impressionnants comprennent la mise en œuvre de 900 projets dans ces collectivités, marquant une amélioration significative des conditions de vie des populations. Cette réussite a convaincu les bailleurs de poursuivre leur soutien, avec une augmentation de l’enveloppe de financement pour étendre les bénéfices à davantage de communes.

Le PACASEN a joué un rôle clé dans la formation de 115 commissions fiscales, renforçant les ressources propres des collectivités territoriales. Les élus territoriaux ont également bénéficié d’une formation approfondie, favorisant une meilleure appropriation du programme pour des réalisations concrètes.

Le programme a grandement contribué à l’opérationnalisation de l’Acte III de la Décentralisation, en renforçant les capacités de gouvernance et de financement des collectivités territoriales. Les investissements ont été cruciaux pour soutenir le développement local et améliorer la qualité de vie des citoyens.

Le Directeur Général de l’Agence de Développement Municipal (ADM), Baye Oumar Guèye, a salué la performance des collectivités territoriales, soulignant leur engagement à atteindre les objectifs fixés. Les résultats positifs attestent de l’efficacité du programme dans la réalisation des projets et dans le renforcement des capacités locales.

Pour l’année à venir, le PACASEN vise la finalisation de la réforme du Fonds de Dotation de la Décentralisation (FDD), la mise en place opérationnelle du mécanisme de gestion des plaintes des citoyens, la poursuite des sessions de formation, et le renforcement des activités de coaching territorial continu.

En conclusion, le PACASEN s’impose comme un levier essentiel pour le développement local, plaçant les collectivités territoriales sur la voie de la croissance et de l’autonomie financière. Les résultats obtenus soulignent l’efficacité de ce programme dans la transformation positive des communautés à travers le Sénégal.

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