Affaire Doro Gaye – Colonel Cheikh Sarr : la justice poursuit les investigations

Les poursuites judiciaires visant l’homme d’affaires Doro Gaye et le colonel Cheikh Sarr se poursuivent. La chambre d’accusation a récemment rejeté la requête introduite par l’ancien chef de la Section de recherches de Colobane, qui sollicitait l’annulation de la procédure judiciaire le concernant. Selon le journal Les Échos, cette décision confirme la volonté des autorités judiciaires d’aller au fond du dossier.

L’affaire trouve son origine dans une plainte déposée par Zakiroulah Sow, qui accuse Doro Gaye d’escroquerie dans une transaction immobilière portant sur un terrain situé aux abords de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor, dont la valeur est estimée à 1,2 milliard de francs CFA. Selon la partie plaignante, l’homme d’affaires se serait indûment enrichi dans cette opération.

Le colonel Cheikh Sarr, quant à lui, est soupçonné d’avoir perçu une somme de 400 millions de francs CFA dans cette affaire. Bien qu’il ait toujours clamé n’avoir joué qu’un rôle d’intermédiaire entre les deux parties, l’officier de gendarmerie avait été placé sous mandat de dépôt avant de bénéficier d’une liberté provisoire. Il avait ensuite déposé une requête pour faire annuler la procédure, invoquant un vice de forme et affirmant que la partie civile ne l’avait jamais cité dans la plainte. Des arguments qui n’ont pas convaincu la chambre d’accusation, laquelle a suivi les réquisitions du parquet en rejetant sa demande.

De son côté, Doro Gaye se trouve actuellement hors du territoire sénégalais. Arrêté puis relâché à Paris, en France, il s’était rendu à l’étranger en violation des conditions de sa liberté provisoire. Son extradition serait désormais à l’étude, selon les informations disponibles.

L’affaire, qui mêle gros enjeux financiers et implications judiciaires de haut niveau, continue ainsi d’alimenter les débats, en attendant de nouveaux développements judiciaires dans les prochaines semaines.

Affaire Doro Gaye : le colonel Cheikh Sarr contre-attaque sur le terrain judiciaire

L’affaire Doro Gaye continue de secouer le paysage judiciaire sénégalais. Après son inculpation et son placement sous mandat de dépôt à la suite de sa convocation mi-novembre, le colonel Cheikh Sarr, ancien patron de la Section de recherches (SR), refuse de se laisser faire. Il a saisi la Chambre d’accusation pour contester la régularité de la procédure engagée contre lui.

Selon les informations relayées par Les Échos, la défense du colonel Cheikh Sarr dénonce des irrégularités dans la procédure d’instruction. Ses avocats pointent du doigt des « vices de forme » qu’aurait commis le juge d’instruction, notamment le non-respect de certaines étapes judiciaires obligatoires.

« Il y a des préalables que le magistrat instructeur devait poser et qui n’ont pas été faits », insistent-ils. S’appuyant sur ces arguments, les avocats du colonel plaident pour une « nullité de forme » et espèrent obtenir l’annulation des charges qui pèsent contre lui.

Cette offensive judiciaire marque la deuxième requête introduite pour contester la procédure. Un premier recours avait déjà été déposé pour des motifs similaires, selon Les Échos.

L’affaire Doro Gaye est loin d’être linéaire. Avant l’initiative de Cheikh Sarr, la défense de Doro Gaye lui-même avait déjà contesté la procédure lancée contre lui par l’homme d’affaires Zakiroulahi Sow.

Les avocats de Doro Gaye reprochaient au juge d’avoir révoqué son contrôle judiciaire avant même qu’il ne quitte le pays, alors qu’aucune violation des conditions du contrôle judiciaire n’avait été constatée. Ce recours, dont le verdict est toujours attendu, s’ajoute donc à la contre-offensive judiciaire du colonel Cheikh Sarr.

Avec cette nouvelle saisine de la Chambre d’accusation, le dossier Doro Gaye s’enlise dans une complexité croissante. La justice sénégalaise devra statuer sur ces multiples recours, ce qui pourrait prolonger l’affaire bien au-delà des prévisions initiales.

Liberté provisoire pour le colonel Cheikh Sarr : décision du juge dans l’affaire Dora Gaye et Zakiloulahi Sow

Le colonel de la Gendarmerie, Cheikh Sarr, a été remis en liberté provisoire ce samedi, suite à une décision du juge du 3e cabinet. Cette mesure fait suite à une demande formulée par ses avocats, plaidant pour une suspension de sa détention.

Cheikh Sarr était poursuivi pour complicité d’escroquerie dans le cadre de l’affaire opposant Dora Gaye et Zakiloulahi Sow, une affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre en raison de ses implications complexes et des personnalités impliquées. Les détails de l’affaire restent flous, mais elle concerne une présumée escroquerie qui aurait impliqué des transactions financières importantes et des manipulations d’actifs.

Pour la défense de Cheikh Sarr, cette mise en liberté provisoire représente une première victoire dans ce dossier, mais elle reste prudente quant à la suite des événements. Les avocats du colonel ont insisté sur l’innocence de leur client, arguant que sa détention provisoire n’était pas justifiée par les éléments du dossier.

« C’est une décision qui montre que la justice a pris en compte nos arguments, » a déclaré un membre de l’équipe juridique de Cheikh Sarr. « Nous restons confiants pour la suite et nous continuerons à défendre la bonne foi et l’intégrité de notre client. »

Malgré cette décision, le dossier reste ouvert et le colonel Cheikh Sarr n’est pas encore définitivement blanchi des accusations portées contre lui. Le juge du 3e cabinet a tenu à rappeler que la mise en liberté provisoire ne constitue pas une relaxe, mais une suspension de la détention dans l’attente des prochains développements de l’enquête.

La libération provisoire du colonel a suscité diverses réactions. Certains estiment qu’elle pourrait influencer l’opinion publique, qui se montrait de plus en plus critique à l’égard des procédures judiciaires dans cette affaire. D’autres, en revanche, y voient une simple application de la loi et du principe de la présomption d’innocence.

La sortie de Cheikh Sarr de prison pourrait relancer le débat sur la transparence et la diligence dans les affaires judiciaires au Sénégal, particulièrement lorsque des figures de l’autorité publique sont impliquées.

L’affaire reprendra dans les semaines à venir avec de nouvelles audiences prévues. Les avocats des parties adverses, notamment ceux de Dora Gaye et de Zakiloulahi Sow, n’ont pour l’instant pas réagi officiellement à cette décision. Le procès devrait se poursuivre avec une attention accrue de la presse et du public, compte tenu de la notoriété des protagonistes.

En attendant, le colonel Cheikh Sarr reste sous contrôle judiciaire, avec des restrictions qui lui ont été imposées par le tribunal, notamment l’interdiction de quitter le territoire national sans autorisation.

Escroquerie foncière : Confrontation houleuse entre le Colonel Cheikh Sarr et Zakiroulahi Sow

La justice sénégalaise continue d’éplucher le dossier d’escroquerie foncière impliquant le Colonel Cheikh Sarr. Le juge du 3e cabinet a organisé une première confrontation entre le colonel, actuellement en détention, et l’homme d’affaires Zakiroulahi Sow, un entretien qui a duré plus de sept heures.

Zakiroulahi Sow, dans ses déclarations, a maintenu ses accusations contre le Colonel Sarr, l’accusant d’avoir perçu une somme de 400 millions de FCFA dans le cadre d’une transaction foncière d’un montant total de 1 milliard 200 millions de FCFA. Sow affirme que cette somme représente une commission que le colonel aurait encaissée pour son rôle d’intermédiaire.

Cependant, le Colonel Cheikh Sarr rejette fermement ces allégations. Devant le juge, il a nié avoir reçu une quelconque commission, expliquant qu’il s’était contenté de mettre en relation deux hommes d’affaires sénégalais, Zakiroulahi Sow et Doro Gaye. Selon lui, il n’a joué qu’un rôle de facilitateur, ajoutant que Sow aurait également sollicité son aide pour rencontrer le Président Macky Sall. Le colonel insiste sur le fait qu’il n’a tiré aucun bénéfice financier de cette opération.

Cette affaire, qui prend de plus en plus d’ampleur, mêle des intérêts financiers colossaux et des personnalités influentes du milieu des affaires sénégalais. Les transactions foncières, souvent opaques, font régulièrement l’objet de litiges dans le pays, et ce dossier ne fait pas exception. La somme en jeu, dépassant le milliard de FCFA, attise l’intérêt et soulève des interrogations sur les pratiques des protagonistes impliqués.

Au terme de cette confrontation intense, le juge du 3e cabinet a décidé de renvoyer les parties, laissant présager une nouvelle séance pour éclaircir les zones d’ombre de cette affaire. En attendant, le Colonel Cheikh Sarr reste en détention, et l’enquête se poursuit pour déterminer les responsabilités et élucider les allégations d’escroquerie foncière.

L’affaire suit son cours, et les prochains développements sont attendus avec impatience, tant par les observateurs que par les acteurs du secteur immobilier, qui suivent de près cette affaire emblématique des défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de gestion foncière.

Rebondissement dans l’affaire d’escroquerie foncière sur l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor : Le colonel Cheikh Sarr placé sous mandat de dépôt

Un nouveau tournant vient d’être pris dans l’affaire d’escroquerie foncière présumée liée à la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar, opposant l’homme d’affaires Doro Gaye et Zakiroulahi Sow, PDG de la société Cim-Translog Suarl. Le colonel Cheikh Sarr a en effet été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 7 novembre par le juge du 3e cabinet, après avoir été entendu le 22 octobre dernier. Le militaire est poursuivi pour complicité dans cette affaire de fraude présumée, la justice ayant retenu la charge de complicité d’escroquerie contre lui.

L’affaire remonte à une transaction immobilière avortée entre Doro Gaye et Zakiroulahi Sow, concernant la vente de terrains situés sur l’ancien site de l’aéroport pour un montant de 1,2 milliard de FCFA. Zakiroulahi Sow accuse en effet Doro Gaye de lui avoir soutiré cette somme sans jamais lui transférer la propriété des terrains. C’est dans ce cadre que Doro Gaye a été inculpé et placé sous mandat de dépôt dès le 3 juin dernier, bien qu’il ait ensuite bénéficié d’un contrôle judiciaire le 28 juin.

Malgré sa demande de mise en liberté provisoire, Doro Gaye est toujours sous surveillance judiciaire en attendant l’avancée de l’instruction. L’inclusion du colonel Cheikh Sarr dans l’affaire comme complice présumé donne une nouvelle dimension à ce dossier qui, au-delà de l’aspect financier, pourrait impliquer des réseaux d’influence dans le secteur immobilier.

La décision du juge de placer le colonel sous mandat de dépôt montre la volonté des autorités judiciaires de faire la lumière sur toutes les ramifications de cette affaire. Ce rebondissement risque de mettre en lumière des pratiques potentiellement frauduleuses concernant les transactions foncières au Sénégal, en particulier sur des zones aussi sensibles que celle de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, un site stratégique en pleine restructuration.

En attendant la suite de l’instruction, la justice sénégalaise semble bien décidée à approfondir ses enquêtes sur les protagonistes impliqués et les réseaux de complicité présumée. Ce dossier, suivi de près par l’opinion publique, pourrait établir des précédents en matière de régulation du secteur immobilier et de la vente de terrains dans des zones de haute valeur.

L’implication d’un militaire de haut rang comme le colonel Cheikh Sarr renforce l’intérêt public autour de cette affaire et met en lumière des problématiques profondes du secteur foncier. Le secteur immobilier sénégalais, particulièrement en milieu urbain, est souvent accusé de manquer de transparence, et ce cas pourrait accélérer les réformes et les contrôles concernant les transactions foncières. Les prochains jours pourraient voir émerger des réactions des autorités et du secteur privé, qui suivent de près les développements de cette affaire.

Ce dossier judiciaire complexe pourrait influencer les réglementations foncières au Sénégal, à travers une enquête rigoureuse sur l’attribution des terres et les pratiques d’achat-vente dans des zones en plein développement. Les Sénégalais attendent désormais de voir si d’autres arrestations ou inculpations auront lieu, et si la justice réussira à faire toute la lumière sur cette affaire qui pourrait devenir emblématique dans le domaine de la gestion des biens immobiliers au Sénégal.

Quitter la version mobile