Cheikhouna Keïta, ancien commissaire de l’Ocrtis, obtient la liberté provisoire après un mois de détention

Après plus d’un mois de détention provisoire, l’ancien commissaire Cheikhouna Keïta, précédemment chef de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), a obtenu sa liberté provisoire. C’est ce qu’a confirmé un de ses avocats contacté par DakarActu.

Arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC) sur ordre du procureur, Cheikhouna Keïta avait été placé sous mandat de dépôt le 12 septembre dernier par le juge du 10e Cabinet d’instruction de Dakar. Son arrestation faisait suite à des déclarations largement diffusées sur les réseaux sociaux, évoquant une prétendue altercation physique au palais présidentiel entre le président Bassirou Diomaye Faye et le chef du gouvernement Ousmane Sonko.

Cette affaire avait suscité une vive polémique, alimentant les débats sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux. Keïta faisait ainsi face à une accusation de « diffusion de fausses nouvelles », selon le réquisitoire du procureur de la République, une charge passible de sanctions lourdes au Sénégal, surtout lorsque l’information concerne des institutions de l’État.

L’affaire de l’ancien commissaire Keïta a soulevé des questions cruciales sur la liberté d’expression et la régulation des informations dans un contexte où les fausses nouvelles peuvent avoir des répercussions sur la stabilité nationale. La diffusion d’informations sans fondement, notamment autour de personnalités publiques de premier plan, peut affecter la perception de la gouvernance et susciter des tensions au sein de la population.

Pour ses défenseurs, cette arrestation soulève également la question de la protection des droits individuels face à des accusations portant sur des informations non vérifiées. L’obtention de la liberté provisoire pour Cheikhouna Keïta marque ainsi un tournant dans cette affaire, mais le dossier demeure ouvert et des suites judiciaires sont toujours possibles.

Cette affaire résonne comme un appel pour des politiques de contrôle plus strictes autour de la diffusion d’informations sensibles, en particulier à travers les réseaux sociaux. Les autorités sénégalaises, tout en affirmant l’importance de la liberté d’expression, réitèrent la nécessité de responsabiliser les citoyens quant aux informations qu’ils partagent publiquement.

Après avoir été convoqué ce mercredi vers 16h à la Division des investigations criminelles (DIC), l’ancien chef de l’OCRTIS, le commissaire Cheikhouna Keïta, a été libéré. Cependant, il nous informe à sa sortie qu’il est à nouveau convoqué ce jeudi 29 août 2024. Il aurait été interpellé en raison de propos jugés outrageants envers le Premier ministre.

Convoqué à la DIC : L’ancien commissaire Cheikhouna Keïta sous enquête pour offense au Premier ministre

L’ancien commissaire de police Cheikhouna Keïta a été convoqué par la Division des investigations criminelles (DIC) et devrait se présenter dans les prochaines heures devant les autorités compétentes. Selon des informations obtenues par Seneweb, cette convocation fait suite à des déclarations qu’il aurait tenues, jugées offensantes à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

Le procureur de la République, saisi de l’affaire, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces propos. Si les accusations sont avérées, Cheikhouna Keïta pourrait faire face à des poursuites judiciaires pour offense au chef du gouvernement, un délit passible de sanctions selon le code pénal sénégalais.

La procédure en cours pourrait marquer une nouvelle étape dans les tensions politiques actuelles, particulièrement sensibles compte tenu du contexte entourant la figure du Premier ministre. Le commissaire principal Adramé Sarr et son équipe de la DIC mèneront les investigations nécessaires pour déterminer la nature et la gravité des propos attribués à l’ancien commissaire.

L’interrogatoire de Cheikhouna Keïta par la DIC sera crucial pour l’avenir de cette affaire, et ses résultats détermineront les suites judiciaires possibles. Pour l’instant, l’attention est braquée sur cette convocation, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale.

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