Les éléments du commissariat urbain de Mbacké ont réussi, dimanche 18 mai 2025, à démanteler un réseau spécialisé dans le vol de bétail, opérant principalement entre Mbacké et Touba. L’opération a abouti à l’interpellation de cinq individus, tous de sexe masculin, et à la saisie de seize moutons volés.
L’affaire a débuté lorsqu’un appel anonyme a alerté les forces de l’ordre sur la présence suspecte de trois hommes dans le quartier Santhie Darou Salam. Ces derniers tentaient d’introduire deux béliers dans une ancienne carrière de sable surnommée « Cambe ya ». Alertés, les agents du commissariat se sont immédiatement rendus sur les lieux. À leur arrivée, les trois individus étaient déjà neutralisés par des riverains vigilants, qui avaient également mis la main sur les deux moutons encore entre leurs mains.
Interrogés au poste par la Brigade de recherches, les trois suspects n’ont pas tardé à passer aux aveux. Ils ont reconnu avoir volé les moutons dans une maison située au quartier Mboussobé, à Touba. L’enquête a permis d’identifier rapidement le propriétaire des bêtes, qui a été convoqué au commissariat pour formaliser sa plainte et entamer la procédure de restitution.
En poursuivant les investigations, les enquêteurs ont découvert que les suspects n’en étaient pas à leur premier forfait. Ils ont avoué avoir perpétré au moins trois autres vols dans la même zone de Mboussobé. Ce qui porte à seize le nombre total de moutons volés par ce groupe.
Les autorités ont également réussi à identifier un sixième complice : un chauffeur de taxi qui jouait un rôle clé dans l’organisation. Ce dernier assurait non seulement le transport des animaux volés, mais agissait aussi comme guetteur. Il convoyait ensuite le bétail jusqu’au receleur principal, chargé de la revente. Le chauffeur a lui aussi été interpellé et placé en détention.
Tous les mis en cause sont désormais poursuivis pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport, et recel. Selon les autorités, les moutons récupérés seront remis à leurs propriétaires légitimes, tandis que l’enquête se poursuit pour déterminer si d’autres membres du réseau sont encore en liberté.