COMMUNIQUÉ : la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.

A quelques heures de la clôture du scrutin pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce avec la dernière énergie les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.

La coalition Takku Wallu Sénégal exprime  sa vive préoccupation par apport à la mascarade et au sabotage du scrutin a Touba et environs. Les bulletins de vote et les listes de ses représentants et mandataires de bureaux de votes ont fait l’objet de rétention de la part des autorités administratives.

A Mbour jusqu’à 13h 30 près de 2000 électeurs ne savaient pas où voter ! Des bourrages d’urnes sont signalés à ZIGUINCHOR ! A Kadam – Beinteigner – Toglou dans la commune de Diass, des irrégularités manifestes nous ont été signalées  au bureau 2 et la qualité de l’encre indélébile pose problème !

A Paris des vidéos démontrent les travers constatés dans l’organisation du vote.

Par conséquent , la Coalition Takku Wallu Sénégal tient le Ministre de l’intérieur, le Général Jean Baptiste Tine pour responsable de cette mascarade indigne de notre grande démocratie, reconnue comme majeure de par le monde. Monsieur le Ministre de l’intérieur votre responsabilité qu’il vous faudrait bien mesurer est d’organiser un scrutin régulier et  transparent et non de faire gagner votre camp. Le Sénégal a dépassé ce type de pratique d’un autre âge au regard de notre trajectoire démocratique.

La Coalition Takku Wallu Sénégal interpelle également la Cena chargée de la supervision des opérations électorales en plus  de ses prérogatives propres. Son silence et son inaction devant une telle forfaiture et un tel sabotage pourraient être compris comme une complicité passive ou un choix délibérément  partisan.

En tout état de cause, la Coalition Takku Wallu Sénégal prend à témoin, l’opinion nationale et internationale devant cette fraude massive organisée par le  PASTEF avec la complicité active de l’administration

La coalition Takku Wallu  Sénégal compte ainsi saisir ses conseillers juridiques pour l’annulation pure et simple du vote à Touba, où manifestement la sincérité du vote a été fortement entachée d’irrégularités

La Coalition Takku Wallu Sénégal appelle les démocrates et républicains à s’opposer avec détermination à toute stratégie de sabotage et de confiscation du suffrage des citoyens sénégalais.

Fait à Dakar, le 17 novembre 2024

Communiqué de presse : Synergie républicaine condamne l’agression verbale contre Macky Sall et appelle à la retenue

Synergie républicaine condamne avec la dernière énergie l’agression verbale perpétrée par Mme Aicha Camara contre le Président Macky Sall dans un avion de la RAM, qui transportait des passagers de différentes nationalités. Cet acte, teinté d’une indiscipline caractérisée et d’une insouciance qui frise le suicide, aurait pu virer au pire si le Président Macky Sall ne s’était pas retenu pour adopter la posture de calme et de sérénité qui sied à son rang, lui qui a incarné le statut de père de la nation pendant douze années consécutives.

Malheureusement, la réaction du ministre des affaires étrangères, Yassine Fall, qui n’honore pas le Sénégal, est un précédent dangereux qui incite tacitement les Sénégalais à s’en prendre gratuitement et lâchement à d’anciennes autorités. C’est une posture à effet boomerang, puisque les autorités actuelles sont souvent dans des avions et y croisent des militants de l’opposition.

Sous un autre registre, Synergie républicaine demande au Président Bassirou Diomaye Faye de mettre fin aux agissements de tous ceux qui demandent l’arrestation du Président Macky Sall dès son retour en terre sénégalaise. Macky Sall est un ancien Président de la République protégé par la constitution, qui est au cœur de la gouvernance mondiale et qui bénéficie encore d’une popularité incontestable dans son pays. Une tentative de mise aux arrêts de Macky Sall serait immédiatement fatale à tout régime qui s’y aventurerait. À bon entendeur !

Aussi, imputer au président Macky Sall l’entière responsabilité des conséquences des événements malheureux de mars 2021 à février 2024 procède d‘une logique simpliste et très sélective. Qui a incité les jeunes à participer à des manifestations interdites, à s’en prendre à des autorités, à saccager des biens publics, des maisons, des commerces, des stations-services, des véhicules de particuliers, etc. ? Qui a incendié le bus à bord duquel on a retiré deux corps carbonisés d’enfants innocents ? Qui a tué tous ces jeunes ? L’Etat ? Des infiltrés ? Des forces occultes ?

Enfin, Synergie républicaine demande au gouvernement de surseoir aux mesures de pression fiscale qui asphyxient les entreprises, de suspendre les chantiers et les conventions en cours d’exécution qui font grimper le taux de chômage, ainsi que de bloquer les comptes bancaires avec des ATD. Ces décisions impopulaires et contre-productives ont fini d’exercer leurs effets néfastes sur les conditions socio-économiques des Sénégalais, qui se sont gravement détériorées. Nous demandons par ailleurs qu’il soit mis fin aux interdictions de sortie du territoire sans cause et aux convocations arbitraires pour des supposés délits d’opinion ou de libre expression.

Dakar, le 9 octobre 2024
Pour le Parti Mohamed Moustapha Diagne
Citoyen Président

Tragédie à Ndiago : ADHA, MET et MIAMSI-SENEGAL appellent à une action urgente suite au naufrage d’une pirogue de migrants

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT

C’est avec beaucoup de tristesse que l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA), le Mouvement pour l’Éthique et la Transparence (MET), et MIAMSI-SENEGAL ont appris le naufrage d’une pirogue transportant près de 184 candidats à la migration dite irrégulière.

Cet incident dévastateur et poignant s’est produit au large de la plage de Niago, au sud-ouest de la Mauritanie, alors que des migrants tentaient de rejoindre les îles Canaries.

Nos trois organisations déplorent la perte de 87 vies humaines, dont une majorité de sénégalais, 36 secourus et expriment leur vive inquiétude pour la soixantaine de portés disparus pour lesquels les autorités mauritaniennes poursuivent les recherches. 

La pirogue aurait quitté Niodior au Sénégal.

Cet énième drame met en lumière les conditions de désespoir qui poussent de nombreux jeunes à risquer leur vie dans des traversées périlleuses, avec l’objectif de trouver de meilleures opportunités ailleurs.

Il y a assurément un besoin impératif de changement de paradigme en mettant en place une politique de jeunesse plus efficace, capable de faire face à ce sérieux drame qui affecte cruellement le Sénégal. Nous rappelons que malgré les dispositifs mis en place par FRONTEX dans le cadre des accords de coopération entre l’Union Européenne et le Sénégal, les financements, les rencontres et la création de structures comme le Conseil National pour la Jeunesse, le Conseil National pour l’Insertion et l’Emploi de la Jeunesse, ainsi que les nombreuses directions visant à contrer la migration dite irrégulière, les résultats attendus n’ont guère été au rendez-vous.

Nous lançons un appel aux nouvelles autorités sénégalaises à intensifier leurs efforts pour prévenir de telles tragédies. 

Il est certes crucial de renforcer les mécanismes de surveillance et de secours en mer, mais il faut surtout mettre l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises et la promotion de voies de migration sûres et légales.

L’ADHA, le MET, et MIAMSI-SÉNÉGAL réaffirment leur engagement à œuvrer pour la protection des droits des migrants et à sensibiliser les populations aux dangers des migrations irrégulières.

Fait le 4 juillet 2024, à Dakar

Les signataires :

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Mouvement pour l’Ethique et la Transparence (MET)

–  Mouvement International d’Apostolat des milieux indépendants (MIAMSI SÉNÉGAL).

Communique du conseil des ministres du Mercredi 03 Juillet 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 03 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur la deuxième édition de la Journée nationale de mobilisation sociale « SETAL SUNU REW » prévue le samedi 06 juillet 2024. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer le succès de cette seconde journée d’engagement citoyen pour l’amélioration de notre cadre de vie en veillant à l’implication des collectivités territoriales, des forces vives de la Nation et de toutes les parties prenantes, publiques comme privées.
 
Evoquant la question de l’accompagnement du secteur informel et de la modernisation de l’urbanisme commercial, le Chef de l’Etat a rappelé que le secteur informel occupe une frange importante de la population du Sénégal. Il a demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière à la transformation de ce secteur et à l’appui des acteurs concernés, à travers les différents mécanismes et instruments d’encadrement et de financement de l’Etat et de ses démembrements.
 
Dans cet esprit, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’accélérer la restructuration du Programme de Modernisation et de Gestion des marchés (PROMOGEM), structure majeure d’accompagnement de la transformation du secteur informel et de l’urbanisme commercial au Sénégal. Il a souligné l’impératif de nouer un partenariat solide et permanent entre l’Etat, les collectivités territoriales et le secteur privé, national en particulier, pour assurer une mise en œuvre concertée des programmes d’amélioration du cadre de vie des populations à travers notamment :
 
–               le respect des règles d’urbanisme, de construction et d’habitat ; 
–               l’organisation concertée de la propreté des espaces publics ; 
–               l’aménagement adéquat et la sécurisation optimale des marchés et des espaces publics et commerciaux dans les différentes communes, à la satisfaction des populations et des acteurs de la vie économique et sociale. 
Le Chef de l’Etat est ensuite revenu sur la nouvelle politique ferroviaire du Sénégal qui devra améliorer la mobilité urbaine et interurbaine ainsi que les systèmes de transport des voyageurs et des marchandises dans la sécurité. Il a insisté sur le renouveau de la gouvernance des transports terrestres avec la relance et le développement du transport ferroviaire qui demeurent une priorité au regard des défis d’aménagement du territoire et de l’accélération de l’urbanisation du pays notés ces dernières années.
Le Président de la République a invité le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens à veiller, avant tout, à la préservation du domaine ferroviaire et de ses emprises. Il a également demandé au ministre de préparer, sous la supervision du Premier Ministre, un schéma national de développement ferroviaire avec la planification des investissements relatifs à l’entretien et à la modernisation du réseau par la réalisation de nouvelles voies, infrastructures et gares ferroviaires incluant un mode de financement pertinent du secteur.
Le Chef de l’Etat a souligné dans la même lancée, l’urgence d’évaluer les activités, les projets et les financements des Chemins de Fer du Sénégal (CFS), de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express régional (SENTER) et des Grands Trains du Sénégal (GTS-SA).
Le Président de la République a, en outre, mis l’accent sur la nécessité de procéder à un pilotage cohérent et renforcé du Train Express régional (TER) dont la gouvernance intégrée appelle une coordination systématique au niveau interministériel. A ce titre, il a demandé au Premier Ministre de veiller avec le Ministre en charge des Transports terrestres, à la consolidation des activités de l’APIX, de la SENTER et de la SETER, compte tenu, d’une part, des enjeux techniques et financiers du TER et, d’autre part, du développement continu de la plateforme de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).  
Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de présider un Comité stratégique du ferroviaire, un cadre institutionnel innovant de supervision, de coordination et de suivi de la mise en œuvre de la nouvelle politique ferroviaire du Sénégal.
Dans sa communication, le Premier Ministre a engagé les Ministres et notamment le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement à veiller à la prise en charge satisfaisante de l’agenda législatif et réglementaire comprenant, à date, l’élaboration de 83 projets de lois, 294 projets de décrets et 110 projets d’arrêtés. Il a rappelé la nouvelle doctrine en la matière consistant à fixer comme préalable à l’examen d’un projet de loi en Conseil des ministres, l’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application. À cet effet, il a invité les ministres à assurer le bon fonctionnement des services juridiques dans les ministères, en veillant à leur renforcement en ressources humaines et en équipements. 
Abordant le suivi des directives de Monsieur le Président de la Républiques issues des réunions du Conseil des Ministres et celles ressortant des Conseils et réunions interministériels qu’il a eu à présider, le Premier Ministre a demandé aux Ministres de veiller scrupuleusement à l’usage optimal, par leurs collaborateurs concernés, de l’application mise à leur disposition par la Primature. Cet outil permettra de renforcer la culture d’évaluation des performances par le biais de reportings trimestriels implantés qui seront soumis à Monsieur le Président de la République. 
Évoquant spécifiquement la directive présidentielle relative au renforcement de la gouvernance des archives et des documents administratifs, le Premier Ministre a exhorté les ministres à veiller à la mise en place d’un dispositif d’archivage des activités par leurs services et agents. 
Il a invité le Ministre chargé de la Fonction publique, en rapport avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, à finaliser, dans les plus brefs délais, le projet d’arrêté relatif à la mise en place de l’équipe pluridisciplinaire chargée de la révision du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA).
 Par ailleurs, le Premier Ministre a engagé le Ministre chargé de l’Energie à entreprendre les démarches nécessaires en vue de l’accélération des projets en cours en matière d’électrification rurale et de renforcement des mesures d’accès facilité des ménages à l’énergie solaire. Il a également insisté sur les modalités de réalisation, dans les meilleurs délais, d’un pipeline de gaz de Saint-Louis à Dakar tiré de l’exploitation du gisement de Grand Tortue Ahmeyim  (GTA). S’agissant de la gestion de la période de chaleur, caractérisée par des pics de consommation d’électricité, il a souligné la nécessité de veiller à l’approvisionnement conséquent du réseau. 
En vue de la réoccupation progressive des locaux du building administratif « Mamadou DIA » dans les meilleurs délais, le Premier Ministre a fait part des développements intervenus dans la gestion du contrat de remise en état de cet édifice.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur l’initiative des Autoroutes de l’Eau ;
•       Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur les conditions d’accès à la dialyse ;
•       Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le Forum de GAVI tenu le 20 juin 2024 à Paris. 

COMMUNIQUE : Le maire de Thiès n’est pas un valet aux mains de l’impérialisme néocolonial

Il est opportun de rappeler à nos « amis de la Ville de Dakar » que le Maire de Thiès n’est pas à la recherche de titres honorifiques au sein d’organisations internationales.

Dr Babacar Diop a d’autres préoccupations plutôt que de s’accrocher à des strapontins de postes de vice-président d’une organisation francophone.

Son engagement s’étend à la résolution des problèmes concrets qui affectent la vie quotidienne de nos compatriotes.

Il a toujours placé les intérêts de sa ville, de son pays voire de l’Afrique au sommet de ses priorités. Ses actions et ses décisions sont constamment guidées par une seule et unique motivation : le progrès et l’épanouissement des populations.

Le Maire de Thiès n’est donc pas un pantin aux mains de l’impérialisme de Paris et de Anne Hidalgo.
Il n’est non plus un laquais programmé pour défendre des intérêts étrangers.

Il n’est encore moins une caisse de résonnance pour répondre à des Communiqués destinés à l’Association internationale des maires francophones (AIMF) dont il est membre au même titre que la Ville de Dakar.

Aujourd’hui, Thiès, Ville souveraine et décomplexée, est prête à écrire sa propre histoire, libre des contraintes impérialistes.

Sur un autre registre, si la mairie de Thiès n’est pas à jour dans ses cotisations depuis 10 ans, ce manquement ne saurait être imputé à la nouvelle équipe élue aux Locales de 2022.

Pour clore, la Ville de Thiès n’a aucune leçon de diplomatie â recevoir de personne.

La Direction de la Coopération et des Partenariats de la mairie de Ville

Fait à Thiès, le 28 mai 2024

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 22 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.
Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse. Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.
En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.
Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.
Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales.
Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.
Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales. À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.
Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et 3 halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.
Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.
Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.
Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ; 
  • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;
  • Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Paiement des redevances domaniales : La Direction des Impôts et Domaines rappelle les usagers à leurs obligations

Les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doivent régulariser leur situation et payer leur redevance domaniale au plus tard le 31 mars auprès de la Direction générale des impôts et domaines. Ceux qui ne le feront pas s’exposeront à des sanctions, informe la DGID dans un communiqué.

« La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) rappelle que le paiement des redevances pour les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doit se faire au plus tard le 31 mars 2024. Les usagers concernés sont priés de se rapprocher du service des impôts territorialement compétent afin de régulariser leur situation. Le défaut de paiement de cette redevance est passible de sanctions allant jusqu’au retrait pur et simple du titre d’occupation ou de jouissance. Les services de la DGID restent à votre disposition pour apporter toute information utile », lit-on sur le communiqué de la direction générale des impôts et domaines.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Au moment de quitter les fonctions de Premier ministre de la République du Sénégal, j’exprime mes remerciements les plus sincères au Chef de l’Etat, S.E.M. Macky SALL, pour sa confiance et l’honneur qu’il m’a fait durant toutes ces années au service de notre nation.

Il m’a offert l’opportunité de remplir des missions exaltantes à un haut niveau de responsabilité pour le développement du Sénégal et le bien-être des populations.
Je le remercie également de m’avoir confirmé comme candidat de l’Apr et
de la coalition BBY.

Aussi, je vais, dès ce soir, me consacrer pleinement à la préparation de
l’élection présidentielle, avec toutes les équipes constituées, pour une
victoire dès le premier tour.
Sur ce chemin de défis que nous devons relever ensemble, nous mettrons
à profit l’expérience acquise à côté du leader de l’Alliance pour la République, mon parti, et de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Président Macky Sall, pour rassembler, fédérer et mobiliser l’ensemble des
Sénégalais pour réaliser notre ambition majeure qui est d’être le Président de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, du pouvoir d’achat des familles sénégalaises, de la paix et de la sécurité de notre cher pays.

Fait à Dakar, le 6 mars 2024

PREMIER MINISTRE AMADOU BA
Candidat à l’élection présidentielle

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 MARS 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 Mars 2024, à partir de 17 heures, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la réception, le lundi 04 mars 2024, du rapport du dialogue national et de la saisine pour avis du Conseil constitutionnel.

A cet effet, le Chef de l’Etat a félicité, à nouveau, les participants et les Présidents des deux (2) Commissions, le Ministre de l’Intérieur et le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (assurant l’intérim du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice), et leurs équipes pour le bon déroulement des travaux.

Après la transmission le même jour au Conseil constitutionnel d’une saisine, pour avis, sur les conclusions, recommandations et propositions du Dialogue national portant sur : (i) la fixation de la date de l’élection présidentielle ; (ii) l’examen éventuel des candidatures à l’élection présidentielle ; (iii) les dispositions à prendre à l’expiration du mandat du Président de la République, le 02 avril 2024, le Chef de l’Etat a pris acte de la décision n° 60/E/2024 du Conseil constitutionnel du 5 mars 2024 .

Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés sous son autorité depuis 12 ans pour les résultats exceptionnels obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

Le Président de la République a aussi informé le Premier Ministre et les ministres de la formation d’un nouveau Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a remercié et félicité le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA et l’ensemble des ministres pour le travail remarquable accompli, dans les tous secteurs de la vie économique, sociale et environnementale.

Abordant la journée internationale des femmes, le Président de saisi l’occasion pour adresser mes chaleureuses félicitations aux femmes du Sénégal pour leur engagement permanent au service des familles, mais également leur mobilisation exceptionnelle dans la vie nationale et la pacification de l’espace public.

Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le succès des célébrations de la Journée internationale des femmes sur l’étendue du territoire national.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des personnes victimes du chavirement d’une pirogue aux larges de Saint-Louis, en présentant les condoléances de la Nation aux familles éplorées et en souhaitant prompt rétablissement aux rescapés déjà pris en charge par l’Etat.

Le Chef de l’Etat a appelé à un changement notable de paradigme dans la gestion préventive de la problématique nationale et internationale de l’émigration clandestine face à la recrudescence du phénomène de la migration irrégulière et son développement fulgurant.

Dans sa communication, le Premier Ministre a d’abord réaffirmé son soutien aux décisions du Président de la République suite à l’avis du Conseil Constitutionnel du 05 Mars 2024.

Le Premier Ministre a également réitéré ses remerciements et sa gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance placée en sa personne à différentes positions gouvernementales durant les 10 dernières années, avant d’exprimer sa fierté pour sa participation aux différentes réalisations et progrès au bénéfice de notre pays et de nos populations dans le cadre du Plan Sénégal émergent.

Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • la visite à Saint Louis après les évènements tragiques en mer ;
  • le Conseil interministériel sur l’évaluation et la  définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes ;
  • le Conseil interministériel sur les projets de mobilisation et de valorisation de nos eaux de surface ;
  • la réunion ministérielle sur l’évaluation des engagements du Gouvernement vis-à-vis des revendications syndicales.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • le projet de décret fixant la date de l’élection de l’élection présidentielle ;
  • le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ;
  • le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret 2020-2393 du 30 décembre 2020 portant création du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) en remplacement du Comité interministériel de lutte contre l’Emigration clandestine (CILEC) ;
  • le projet de décret portant transfert du patrimoine du train express régional (TER) à la Société nationale de gestion du patrimoine du TER « SEN-TER S.A » ;
  • le projet de décret portant dénomination du « Campus franco-sénégalais » en « Université Rose Dieng France-Sénégal » ;
  • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil National des Femmes du Sénégal (CNF-SENEGAL).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, poste vacant ;
  • Monsieur Aliou DIAO, Vice-Consul au Consulat général du Sénégal à Bordeaux, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, nouvelle création.
  • Monsieur Alioune Badara LY, aménagiste, précédemment Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics à la Direction générale du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Abou BA, Administrateur civil, précédemment Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion intégrée des Déchets (SONAGED-SA) au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Mass THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Aboune DIATTA, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
  • Monsieur Amadou NDIAYE, Ingénieur Agronome Zootechnicien, précédemment Coordonnateur de la Cellule des Etudes et de la Planification, est nommé Directeur de la Planification, de l’Evaluation et des Statistiques au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, poste vacant.

Fait à Dakar, le 06 mars 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Lettre Ouverte au Président de la République: Ensemble pour un Sénégal Fort

Monsieur le Président de la République,
À l’approche de la fin imminente de votre mandat, nous signataires de cette lettre ouverte, sommes témoins des vents politiques agités qui traversent notre nation.
Votre décision de quitter vos fonctions le 2 avril 2024, réitérée avec une fermeté inébranlable, suscite des interrogations quant à une possible « vacance de pouvoir », une situation sans précédent et non envisagée dans notre Constitution.
Dans une tribune récemment publiée, d’éminents compatriotes soutiennent que “pour des raisons tenant aux fondamentaux de la raison politique et de la morale publique, ni le poids de la charge présidentielle, ni la clameur politique, encore moins une certaine pression internationale n’autorisent à aucun Président de la République, de surcroît nanti d’un bilan social et infrastructurel record, le privilège de claquer la porte du Palais”.
En effet, quitter vos fonctions ne doit pas signifier abandonner le Sénégal que vous avez au cœur pendant qu’il a encore besoin de vous.
C’est pourquoi, nous prenons la liberté citoyenne de vous adresser des mots d’encouragement et de reconnaissance pour votre engagement et votre dévouement à servir notre pays.
Monsieur le Président de la République,
Vous avez fait face à des défis sans précédent; à une opposition à la doxa populiste, quelques fois revancharde, trop souvent violente  et hors de l’arc républicain, ainsi qu’à des crises économiques, sociales et politiques. 
Malgré les pressions internes et l’ingérence condescendante des forces néo-colonialistes – qui sentent l’odeur du pétrole et du gaz – vous avez maintenu le cap, œuvrant sans relâche pour le bien-être du Sénégal.
Votre leadership axé sur les résultats et votre ténacité ont été remarquables, démontrant une résilience exceptionnelle face à une opposition revancharde et à une société civile partisane.
Notre destin ne devrait pas se résumer à choisir entre votre détermination à quitter vos fonctions le 2 avril 2024 à minuit et les risques de désintégration de notre cher Sénégal.
Monsieur le Président de la République
Restez fort et déterminé dans cette période de transition qui nous sépare d’une élection inclusive et paisible, à continuer à défendre les valeurs démocratiques et à promouvoir l’unité et la cohésion nationales.
Et si par extraordinaire le Conseil Constitutionnel, juge de la constitutionnalité des lois et métronome du jeu électoral, n’assume pas son rôle de régulateur de la vie politique, et que la tentation de jeter l’éponge vous habite, pensez à nous, vos mandants. Votre expérience et votre sagesse seront précieuses pour guider notre pays durant ces moments d’incertitudes et de montée des périls.
Monsieur le Président de la République,
Sachez que vous avez le soutien et la reconnaissance d’une large frange de vos compatriotes. Votre contribution à l’histoire du Sénégal est si précieuse qu’aucun coup de boutoir injustifié, aucune pression ne devrait ébranler votre détermination.
Quelle que soit la réponse que le Conseil constitutionnel donnera à votre interpellation pour avis sur les conclusions du Dialogue national, nous vous prions de demeurer ce républicain qui tient à  la sacralité de nos institutions, ce démocrate réceptif aux pulsions de l’autre et ce courageux qui sait faire face, à l’image de ce brave Satigi Samba Gelaajo Jeegi qui a vaincu ses adversaires à la bataille de Bilbassi et au célèbre triptyque: “hulataa, doggataa, ñamataa gacce” (celui qui n’a jamais peur, ne fuit jamais le combat, et ne tolère pas le déshonneur).  Dans un passé récent,  la Magistrature, la Gendarmerie, la Police et l’administration de manière générale, ont pleinement joué leur rôle de sauvegarde des fondements de l’Etat durant ces événements où le pays pouvait basculer dans le chaos. Pour nous, il est impératif de tenir compte de ces paramètres avant de voter une loi d’amnistie et de faire votre ultime choix.
Le Sénégal a encore besoin de vous jusqu’à l’installation de votre successeur démocratiquement élu.
Avec notre très haute considération
Signataires
Babacar GayeLeader du mouvement “Mankoo Mucc”
Pape Coumba Ndjibi Ndiaye juriste diplômé de Lyon III 
Bounama Tall, chef d’entreprise 
El-Hadji Ousseynou Diouf, international de football 
Waly Thiobane, Président de l’association des parents d’élèves de la Région de Kaffrine
Moussa Diakhaté, Député à l’assemblée nationale 
Ababacar Ba, Ancien Député, Président de l’Alliance pour le développement et la solidarité. / Par l’Afrique et Pour l’Afrique: ADS/PAPA.
Cheikh Doudou Mbaye, MPH, Politique et Gestion des systèmes de soins de santé
Abou Abel Thiam, Journaliste
Atta Gueye, Infirmière d’Etat 
Seynabou Gaye Touré, Président de Conseil Départemental 
Moussa Baldé, Professeur des universités 
Alassane Diallo, Journaliste
Mamoudou Ndjinda Wane, Administrateur de société 
Amadou Bakhaw Diaw, Autorité coutumière du Walo
Adama Niang, Sciences-Po Paris
Bakary Bine Camara, Député 
Wagane Faye, Professeur d’’anglais 
Nafissatou DIOUF, Enseignante-Chercheur

COMMUNIQUE : ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

COMMUNIQUE N° 005-0224

ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

Suite au décès d’un second étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Clédor Prosper SENGHOR, qui vient de succomber à ses blessures après les manifestations du 9 février contre le report de l’élection présidentielle et au cours d’affrontements entre les forces de défense et de sécurité et des manifestants, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime une fois de plus ses profonds regrets et son indignation face à une telle situation.

ADHA demeure profondément préoccupée par le nombre de manifestants tués composés en majorité de jeunes, sur l’ensemble du territoire national et exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette situation fâcheuse qui plonge des familles entières dans le deuil.
ADHA invite par ailleurs les autorités à faire en sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées appliquées en toute rigueur et en toute impartialité, conformément aux dispositions de notre Code Pénal.

De plus, de réelles mesures doivent être prises et appliquées pour sauvegarder l’intégrité et la sécurité des populations, afin que de tels faits ne se reproduisent plus à l’avenir. 
ADHA constate qu’à chaque fois qu’une manifestation est autorisée, aucun acte de vandalisme, aucun blessé, aucun décès n’est enregistré. Par contre, dès que la population est privée de son droit légal de manifester, comme le stipule la Constitution, le contraire est très vite constaté.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande vivement de nouveaux textes qui régissent les franchises universitaires devenues obsolètes, car datant du 24 novembre 1994, ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs gravitant autour.
Elle demande aux forces de défense et de sécurité d’user, dans le pire des cas, de grenades lacrymogènes pour se protéger et pour disperser les manifestants, en lieu et place de l’usage de balles réelles, comme il est noté à chaque fois. Cet usage disproportionné de la force doit cesser et sans délai.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié présente ses condoléances émues à la famille du défunt, à l’UGB, à toute autre famille endeuillée dans les mêmes circonstances, et enfin, à l’ensemble de la population sénégalaise et formule des prières pour le repos de l’âme de tous les autres jeunes disparus, à l’image de Landing CAMARA … et de Clédor Prosper SENGHOR.

Fait à Dakar, 22 février 2024

M. Adama MBENGUE

Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Communiqué du Conseil des Ministres du 21 Février 2024

Le mercredi 21 février 2024, s’est tenu au Palais de la République le Conseil des Ministres sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République.

Dans son allocution, le Président de la République a évoqué en premier lieu la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral. Il a chargé le Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, en vue d’organiser l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après consultations avec les acteurs politiques, la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

Le Chef de l’Etat a également lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour soutenir la démocratie et renforcer la crédibilité des institutions et du processus électoral. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour consolider la stabilité politique, économique et sociale du pays.

Par ailleurs, le Président SALL s’est félicité des performances économiques du Sénégal, classé parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024 avec un taux de croissance projeté à 8,2%. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie de communiquer sur ces résultats encourageants, fruits de la politique économique du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Le Conseil des Ministres a également abordé d’autres sujets importants tels que l’évaluation des politiques de promotion des femmes, la situation de l’industrie pharmaceutique, le climat social, la gestion du cheptel national, et le suivi des décisions présidentielles concernant les daara.

Enfin, des communications ont été faites par différents Ministres sur des sujets tels que la participation aux sommets internationaux, la situation dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’agriculture et de l’équipement rural.

Le Conseil des Ministres a également examiné un projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale.

COMMUNIQUE-DU-CONSEIL-DES-MINISTRES-DU-21-FEVRIER-2024Télécharger

Sursaut Citoyen Appelle à l’Action pour le Respect de la Constitution

Le groupe de réflexion et d’action pour la sauvegarde de la démocratie et l’État de droit, Sursaut Citoyen, a récemment émis un communiqué de presse exprimant son inquiétude face à l’incertitude entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal. En collaboration avec ses partenaires de la société civile, notamment Demain Sénégal, et en tant que membre de la coalition Aar Sunu Election, Sursaut Citoyen soulève des préoccupations importantes concernant le respect des principes constitutionnels fondamentaux.

La décision récente du Conseil Constitutionnel, n° 1/C/2024, a rejeté comme inconstitutionnelle la loi n° 4/2024 et annulé le décret présidentiel 2024-106 du 3 février 2024, qui visaient à reporter les élections présidentielles initialement prévues le 25 février au 15 décembre 2024. Cette décision a rendu caduques ces mesures de report et a relancé le débat sur la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.

Le groupe Sursaut Citoyen insiste sur l’importance cruciale du respect de la Constitution et de la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais impartis. Selon la Constitution sénégalaise, l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours, soit avant le 2 avril 2024. Tout retard dans la fixation de la nouvelle date électorale compromettrait la légitimité du processus électoral et la stabilité démocratique du pays.

Sursaut Citoyen appelle donc le président Macky Sall à annoncer sans délai la date de l’élection présidentielle, fixée au 3 mars 2024, conformément aux exigences constitutionnelles. Cette démarche est cruciale pour assurer une transition pacifique du pouvoir et garantir la stabilité démocratique du Sénégal.

Dans un contexte où la démocratie et l’État de droit sont mis à l’épreuve, Sursaut Citoyen réaffirme son engagement en faveur de la sauvegarde des institutions démocratiques et appelle à la mobilisation de tous les citoyens et acteurs politiques pour veiller au respect des principes constitutionnels fondamentaux.

La population sénégalaise attend avec impatience des mesures concrètes de la part des autorités pour assurer le bon déroulement du processus électoral et la préservation de la démocratie dans le pays.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

COMMUNIQUÉ N° CP003-0224

« LIBERATION DES DETENUS »

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) constate depuis le jeudi 15 février 2024, une vague de libération de centaines de détenus par les autorités.

ADHA se réjouit de ces libérations qu’elle a toujours réclamées et invite par ailleurs à ce que cette action salutaire soit également étendue à toutes les autres régions ayant enregistré des arrestations similaires.

Néanmoins, elle reste sceptique quant à la nature même de ces libérations.

Ainsi, ADHA exige un éclaircissement et une transparence concernant ces libérations.

Ces personnes sont-elles libérées au bénéfice d’une liberté provisoire, d’un contrôle judiciaire, d’une relaxe, d’un acquittement ou d’une libération d’office ? 

Autant de questions qui interpellent les autorités et dont les réponses sont fortement attendues.

Pour rappel, la plupart de ces personnes libérées étaient détenues et poursuivies pour des faits graves, notamment de terrorisme, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sureté de l’Etat, de participation à une manifestation non autorisée ainsi que des actes de vandalisme. 

C’est ainsi que pour éclairer l’opinion et pour encore plus marquer la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, il faille mettre la bonne forme, respecter le fonctionnement normal de la justice et laisser les hommes de Droit clôturer chaque dossier dans le respect des règles et de la séparation des pouvoirs.

Ainsi, Action pour les Droits Humains et l’Amitié réitère son appel à la transparence, mais également à la libération de tous les détenus politiques et d’opinions sans exception, dans un cadre strictement légal.

ADHA demande également que la lumière soit faite sur tous les manifestants qui ont perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de défense et de sécurités et composés principalement de jeunes.

Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande au Président de la République du Sénégal, pour le temps qu’il lui reste à la magistrature suprême, de veiller à la consolidation de l’Etat de Droit à travers le respect de la séparation des pouvoirs et la liberté des citoyens.

Dakar le 18 février 2024

Le Bureau Exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

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