Communiqué de la Direction Générale des Douanes : Nouvelles directives concernant la Déclaration Préalable d’Importation (DPI)

La Direction Générale des Douanes du Sénégal, sous l’égide de son Directeur Général, Mbaye Ndiaye, a émis un communiqué pour informer les acteurs économiques de l’importance de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) dans le processus d’importation de marchandises dans le pays.

Selon ce communiqué, les importations de marchandises au Sénégal demeurent soumises à la formalité de la DPI dématérialisée, établie sur la base de la facture (pro-forma ou commerciale) ou du bon de commande. Ce processus est confié à la Direction du Renseignement, de l’Analyse du risque et de la Valeur (DRAV) via le système GAINDE, après une demande préalable effectuée via le système électronique ORBUS du GIE GAINDE 2000.

Une nouvelle directive entre en vigueur dès le 1er mai 2024, exigeant la production obligatoire d’une DPI pour toute importation de marchandises d’une valeur FOB supérieure ou égale à cinq cent mille (500 000) francs CFA, ainsi que pour tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur FOB.

Les opérations exclues de cette procédure comprennent les objets et effets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations sociales telles que les dons et les aides à l’État ou à la Croix-Rouge, ainsi que les véhicules d’occasion.

Le non-respect de cette obligation de production de la DPI est passible de sanctions conformément aux dispositions du Code des Douanes.

Cette nouvelle directive vise à renforcer les contrôles et la transparence dans le processus d’importation de marchandises au Sénégal, dans le but de sécuriser les échanges commerciaux et de lutter contre les pratiques frauduleuses.

Cameroun : Conflit Ouvert entre la Fécafoot et le Ministère des Sports concernant la Nomination du Sélectionneur National

Un bras de fer s’est engagé entre Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), et le ministre des Sports camerounais, Narcisse Mouelle Kombi, suite à la nomination contradictoire de sélectionneurs pour l’équipe nationale.

Le ministre des Sports avait annoncé la nomination du Belge Marc Brys en tant que sélectionneur des Lions indomptables, succédant ainsi à Rigobert Song. Cependant, cette décision a été contestée par la Fécafoot, présidée par Samuel Eto’o, qui a qualifié la nomination de « illégale ».

Dans une réaction rapide, le comité d’urgence de la Fécafoot a autorisé Samuel Eto’o à nommer son propre sélectionneur dans un délai de 72 heures. Cette décision, basée sur des textes officiels de la Fécafoot, entre en conflit direct avec la nomination du ministère des Sports.

Le Belge Marc Brys avait été choisi pour prendre en charge l’équipe nationale de football, mais la Fécafoot conteste cette nomination, affirmant que la gestion sportive des sélections relève de sa compétence exclusive, selon un décret présidentiel.

Ce différend met en lumière les tensions persistantes entre la Fécafoot et le ministère des Sports, exacerbées par des rivalités politiques et institutionnelles. Alors que le ministère des Sports semble avoir exercé son autorité en nommant un sélectionneur, la Fécafoot, dirigée par Samuel Eto’o, défend farouchement ses prérogatives dans la gestion du football national.

Dans cette atmosphère de conflit ouvert, l’avenir du poste de sélectionneur national reste incertain. Les observateurs du football camerounais surveillent de près l’évolution de cette situation, alors que les enjeux sportifs et politiques se mêlent dans ce différend entre la Fécafoot et le ministère des Sports.

Inquiétudes soulevées par « Mediapart » concernant Bassirou Diomaye Faye : Bigamie et Homophobie

L’installation de Bassirou Diomaye Faye en tant que nouveau président du Sénégal a suscité un mélange d’espoir et d’inquiétude au sein de la communauté des droits de l’homme, selon le journal d’investigation « Mediapart ».

Edwy Plenel, co-fondateur et ancien directeur de « Mediapart », a exprimé ces préoccupations sur les réseaux sociaux, notant spécifiquement les inquiétudes concernant la bigamie présumée de Bassirou Diomaye Faye ainsi que l’homophobie présumée de son parti, le Pastef.

« Sénégal : devenu président à sa sortie de prison, l’opposant Diomaye Faye (44 ans) entend, sans fracas, remettre en cause le statu quo néocolonial. Mais sa bigamie et l’homophobie de son parti alarment les militant·es de l’égalité des droits », a écrit Plenel dans un post.

Cette publication a suscité de vives réactions, notamment de la part de l’avocat d’Ousmane Sonko, Juan Branco, qui a répondu en pointant du doigt l’hypocrisie apparente de Plenel en mentionnant les affaires personnelles de François Hollande, ancien président français.

« Ton meilleur ami François Hollande, il était quoi ? », a interrogé Juan Branco, insinuant les sorties nocturnes de l’ancien président français pour rencontrer sa compagne.

Ces échanges soulèvent des questions sur la responsabilité des dirigeants politiques en matière de vie privée et de respect des droits de l’homme, ainsi que sur la manière dont ces questions sont abordées et débattues dans le contexte politique et médiatique actuel.

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