Arrestation de Baba Aidara : le journaliste poursuivi pour concurrence déloyale après la vente de pain à bas prix

Le journaliste et entrepreneur Baba Aidara a été arrêté ce mercredi à Saint-Louis pour des faits de concurrence déloyale liés à l’exploitation de sa boulangerie. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, il a expliqué les circonstances de son arrestation, affirmant qu’il s’agissait d’un acte de solidarité envers les habitants de son quartier.

Propriétaire d’une boulangerie à Saint-Louis depuis 2023, Baba Aidara a décidé de fixer le prix de la miche de pain à 100 francs CFA, soit la moitié du tarif habituellement pratiqué dans la ville, fixé à 200 francs CFA. Selon lui, cette décision faisait suite à la baisse du prix du sac de farine, passé de 22 000 à 16 000 francs CFA.

« Je suis à l’intérieur d’une voiture de la police. Mon seul tort, c’est que j’ai grandi dans un quartier pauvre. Et Dieu a fait que j’ai les moyens d’ouvrir une boulangerie à Saint-Louis. Je me suis dit qu’en tant que résident du quartier, je vais diminuer le prix du pain », a-t-il déclaré dans sa vidéo.

Son initiative visait à alléger les charges des ménages en cette période économique difficile. Toutefois, cette réduction drastique du prix du pain a suscité la colère de plusieurs boulangers locaux, qui y ont vu une concurrence déloyale menaçant l’équilibre du marché.

Les autorités ont rapidement réagi en procédant à l’arrestation du journaliste, l’accusant de ne pas respecter les règles établies par l’Union des boulangers. Ces derniers estiment que la tarification du pain doit suivre des normes précises pour éviter toute distorsion du marché.

Baba Aidara, de son côté, rejette toute intention de nuire à ses confrères boulangers. Il soutient que son action était motivée par un souci d’entraide et qu’il ne faisait qu’adapter son prix aux nouvelles réalités du coût des matières premières.

Les transporteurs de Mbour appellent à des mesures gouvernementales face aux restrictions et à la concurrence déloyale

À Mbour, le collectif des chauffeurs et transporteurs, dirigé par Aly Seye et le syndicaliste Pierre Mbakhane Gomis, a récemment exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse. Ils ont mis en lumière plusieurs défis majeurs auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leur activité.

La principale préoccupation soulevée concerne l’interdiction pour les véhicules de transport de circuler après minuit. Cette restriction force souvent les conducteurs à stationner dans des zones isolées jusqu’à l’aube, exposant ainsi les travailleurs à un risque accru d’insécurité. Le collectif demande des ajustements dans les horaires de circulation afin de garantir la sécurité des travailleurs et des passagers.

De plus, les transporteurs ont souligné l’impact négatif des services de transport illégaux tels que Allo Dakar et Waar gaindé, qui opèrent sans autorisations officielles et attirent la clientèle aux abords des gares routières. Cette concurrence déloyale nuit gravement à leur activité réglementée et régulière, créant des déséquilibres sur le marché du transport.

En ce qui concerne le renouvellement du parc automobile, en particulier des taxis ‘7 places’, les transporteurs ont déploré les conditions peu avantageuses proposées par l’Agence de la sécurité routière pour la reprise des véhicules. Ils appellent à une intervention rapide du gouvernement pour revoir ces conditions et faciliter le renouvellement du parc dans des conditions plus favorables.

Le collectif des transporteurs de Mbour demande des mesures gouvernementales urgentes pour résoudre ces problèmes, assurer leur sécurité et garantir des conditions équitables pour leur activité professionnelle.

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